Epreuve de Physique des BTS électrotech 2008.

[JacquesL]

Vous savez lire ? Alors vous pouvez réussir cette épreuve de BTS :

Bonjour,
Je viens de mettre la main sur l'épreuve de Physique des BTS
électrotechnique (intitulé "pré-étude et modélisation").
Le sujet : on alimente un jet d'eau à partir d'un réservoir à l'air libre
disposé à une hauteur de 15,5 m de la sortie du jet.
On donne, dans le sujet, l'équation de Bernoulli (Pc - Pa) + rho*g*(Zc-Za) +
2*rho*(Vc²-Va²) = 0.
Les questions : ça vaut le détour !!! Exemple :
1/ que représente la grandeur P ? (ss-entendu "de l'équation de Bernoulli"
!!!)
2/ quelle est la valeur de P au point C ? (note : il est dit quelques lignes
plus haut que le point C est à la surface du réservoir à l'air libre et que
la pression atmosphérique fait Pat = 1,013.105 Pa !!!)
3/ Indiquer cette valeur sur le document réponse (c'est un dessin de
l'installation)
4/ Que représente la grandeur Z ? (note : sur le document fourni on voit que
l'axe Z représente les altitudes !!!)
5/ Quelle est la valeur de Z au point A ? (note : sur le document fourni on
voit que le point A est à l'altitude 0 et on nous précise que c'est le point
de référence de l'énergie potentielle nulle)
6/ l'indiquer sur le document réponse (et allez hop, 1 point de plus !!!)
7/ Quelle est la valeur de Z au point C ? (note : sur le document fourni on
voit que le point C est à l'altitude 15,5 m !!!)
8/ l'indiquer sur le doc réponse
9/ Que réprésente la grandeur V ? (on nous précise précédemment que Va est
la vitesse de l'eau au point A !!!)
10/ Donner la valeur de V au point C ( on nous précise précédemment que Vc
est considérée comme nulle !!!)

Bref : vous donnez ça à un collégien sachant lire, c'est bon, il aura une
bonne note à cette épreuve !!!
Allez, messieurs les inspecteurs-recteurs-ministres, encore un petit effort
et on atteindra 90% de réussite au BTS (les 10% restant ne sachant
malheureusement pas lire...enfin je dis ça parce que dans ma classe de BTS
ils étaient 10% à avoir des cours réservés à ceux qui avaient des pb
d'écriture, de lecture et compréhension de la langue).

[JacquesL]

La suite des débats n'est pas triste non plus :

Tatoche a écrit :
> Bonjour,
> Je viens de mettre la main sur l'épreuve de Physique des BTS électrotechnique (intitulé "pré-étude et modélisation").

De nos jours, les calculs se font par ordinateur, et au boulot je n'ai jamais eu rien à savoir par coeur.

Ceci dit, j'enseigne la méca en BTS et en fin de 1re année, j'en ai qui ne savent toujours pas isoler un solide et traduire une somme vectorielle en somme de composantes.

Ca, ça m'inquiète un peu plus...

--
Christophe Dang Ngoc Chan

Tatoche a écrit :
> "Christophe Dang Ngoc Chan"  a écrit
>> De nos jours, les calculs se font par ordinateur, et au boulot je n'ai jamais eu rien à savoir par coeur.
>
> D'accord...mais de là à demander simplement de transcrire sur une feuille-réponse ce qu'on nous indique dans le texte de l'énoncé...

Epreuve de 2004 BTS CPI :
"L'énergie cinétique se compose de termes cinétiques (oméga et v) et de termes d'inertie (m et Ig)."

Question sur la page suivante :
"Citer les termes d'inertie"...

Dans la partie RDM :
"Sur la modélisation 3D représentant la contrainte de von Mises, entourer la zone de contrainte maximale."
(Sans doute pour éliminer les daltoniens.)

Autant une épreuve un peu légère sur une matière annexe ne me dérange pas, autant dans une matière principale...

"Papouille" a écrit :
>> >> Bref : vous donnez ça à un collégien sachant lire, c'est bon, il aura une
>> >> bonne note à cette épreuve !!!
>> >> Allez, messieurs les inspecteurs-recteurs-ministres, encore un petit
>> >> effort et on atteindra 90% de réussite au BTS (les 10% restant ne sachant
>> >> malheureusement pas lire...enfin je dis ça parce que dans ma classe de
>> >> BTS ils étaient 10% à avoir des cours réservés à ceux qui avaient des pb
>> >> d'écriture, de lecture et compréhension de la langue).

> > Ben... c'est juste le niveau au-dessus du bac scientifique, non ?

Ouais...j'n'osais pas faire le rapprochement !!! Mes collègues me disent
qu'en Terminale S on commence maintenant à avoir des classes entières qui ne
foutent plus rien...ce qui est nouveau car d'habitude ces classes étaient
épargnées par le je-m'en-foutisme ambiant. Ce que j'aimerais c'est avoir des
élèves de niveau quelconque (même très faible) qui écoutent simplement le
cours, discutent, participent et qui font les exercices que je propose. Ca
"m'interpelle" tous ces "cours particuliers" façon Academia pour élèves en
difficulté : si les élèves faisaient simplement ce que l'on demande en cours
(réviser le cours avant une interro annoncée par exemple : ça paraît bête,
mais mes BTS électrotech ne le font pas...ou bien faire un exercice que je
demande...aucun ne le fait : ils attendent que je donne la correction en
cours pour le recopier et pour "l'oublier")...J'ai l'air de me plaindre mais
je ne me plains pas...chaque métier a ses avantages et ses inconvénients. Ce
qui est nouveau, c'est que quand je demande aux élèves s'ils veulent faire
prof (de LEP, certains peuvent y arriver), aucun ne le veut : "trop dur,
trop de discipline à assurer, élèves trop chiants"...je ne pensais pas
qu'ils avaient cette vision du métier. Je pensais qu'ils diraient "ouais car
on veut rien foutre"...le genre de cliché qu'on entend partout et qui
m'énerve au plus haut point...et bien non,...ils ont l'air d'être au courant
de certains problèmes : ils ne sont pas cons nos jeunes, juste paresseux !

"Alain Haïoun" <
> > Ce travail doit pouvoir être fait avec des groupes de travail
> > profs/élèves/parents/personnes extérieures motivés pour animer les
> > groupes, synthétiser, proposer, mettre en place, suivre... Mais c'est
> > assez utopique à cause des barrages traditionnels de certains syndicats
> > qui crieraient immédiatement au complot et feraient capoter une telle
> > initiative.

Tu sais, la plupart des parents de mes élèves ne savent même pas ce
qu'étudient leurs rejetons...alors leur demander de participer à des groupes
de travail en dehors de leurs heures de boulot...ils diront "c'est le boulot
des profs !". Ensuite les élèves motivés ne viennent pas en BTS
électrotech...alors leur demander de participer à ce même groupe de travail,
je n'en parle même pas !

"Alain Haïoun" <alain.haioun@orange.fr> a écrit dans le message de news:
48463ef7$0$839$ba4acef3@news.orange.fr...
> >
> > "Tatoche" <tatoche@tatoche.com> a écrit dans le message de
> > news:4846341e$0$859$ba4acef3@news.orange.fr...
>> > >
>> > > "Alain Haïoun" <
>>> > >> Ce travail doit pouvoir être fait avec des groupes de travail
>>> > >> profs/élèves/parents/personnes extérieures motivés pour animer les
>>> > >> groupes, synthétiser, proposer, mettre en place, suivre... Mais c'est
>>> > >> assez utopique à cause des barrages traditionnels de certains syndicats
>>> > >> qui crieraient immédiatement au complot et feraient capoter une telle
>>> > >> initiative.
>> > >
>> > > Tu sais, la plupart des parents de mes élèves ne savent même pas ce
>> > > qu'étudient leurs rejetons...alors leur demander de participer à des
>> > > groupes de travail en dehors de leurs heures de boulot...ils diront
"c'est
>> > > le boulot des profs !". Ensuite les élèves motivés ne viennent pas en
BTS
>> > > électrotech...alors leur demander de participer à ce même groupe de
>> > > travail, je n'en parle même pas !
>> > >
> > C'est effrayant, voilà des écoles construites, des profs embauchés, du
> > matériel investi qui ne produisent pas ce qu'on espérait.
> > En plus des élèves qui s'emmerdent, des parents qui s'en foutent.
> > Le BTS était considéré il y a seulement 10 à 15 ans un niveau de grande
> > valeur dans l'industrie.
> > Il se trouve complètement dévalorisé.
> > Une vraie décadence de la société alors.
> > Que pourrait-on faire?
> >

si tu peux penserque cela se résume au BTS, c'est que tu es optimiste !
Hélas, hélas, hélas je me demande s'il y a encore une motivation au niveau
des diplômes d'enseignement supérieur qui se termine à bac +2 ou bac +
3..... et même au-delà !
Pourvu que j'obtienne mon parchemin....., c'est une vérité statistique à 60
% , 70 %....dans la majorité des situations ......
La faute ? selon moi, et dans quelque filière que ce soit, y compris grandes
écoles : les entreprises et les chambres de commerce, aussi prédatrices les
unes que les autres : il leur faut de la chair fraîche utilisable
immédiatement avec des recettes et surtout pas de gens qui réfléchissent...
Le grand progrès de la société française serait de supprimer les chambres de
commerce et les tribunaux qui vont avec et d'interdire aux entreprises de se
mêler de programmes... les héritiers des prévôts des marchands sont les
entiers responsables des situations de crise économique et culturelle (
j'insiste pour avoir les deux adjectifs car l'un ne va pas sans
l'autre....), donc une grande partie de la crise morale !

Un enseignant contractuel ne plaît pas à telle entreprise..... une lettre
suffit pour le faire virer ! un titulaire ne plaît pas.... on le fait
muter...., etc.....

--

Lucien COSTE

"Alain Haïoun"
> > C'est effrayant, voilà des écoles construites, des profs embauchés, du
> > matériel investi qui ne produisent pas ce qu'on espérait.
> > En plus des élèves qui s'emmerdent, des parents qui s'en foutent.
> > Le BTS était considéré il y a seulement 10 à 15 ans un niveau de grande
> > valeur dans l'industrie.
> > Il se trouve complètement dévalorisé.
> > Une vraie décadence de la société alors.
> > Que pourrait-on faire?

Tu sais, j'ai demandé un jour à des chefs de service ce qu'ils demandaient
aux BTS actuels...ils m'ont répondu : "arriver à l'heure, partir à l'heure,
dire bonjour, au revoir...bref, les notions de base, ensuite on les forme
sur site...s'ils sont intéressés".
Je ne sais pas ce que valent les autres BTS actuels, mais d'après ce que dit
Christophe Dang Ngoc, ça semble être la même chose en mécanique...et mes
collègues me disent la même chose en Maintenance et en Systèmes
Electroniques (ex Electronique)...
Ce pb se trouve à tous les niveaux. Regarde les thèses de doctorat actuelles
et compare avec celles d'il y a 30 ans...Il n'y a plus que les concours qui
garantissent le niveau car le but est d'éliminer...et encore, quand il y a
davantage de places disponibles que de candidats le niveau n'est pas assuré.
J'ai entendu parler de jurys de PLP (pour être prof de LEP) qui prenaient
jusqu'à 06/20 de moyenne...mais je n'ai rien vu d'officiel à ce sujet.

Alain Haïoun <alain.haioun@orange.fr> wrote:
> > Le BTS était considéré il y a seulement 10 à 15 ans un niveau de grande
> > valeur dans l'industrie.
> > Il se trouve complètement dévalorisé.
> > Une vraie décadence de la société alors.

Quand on voit qu'il va falloir posséder Bac + 5 pour devenir instituteur
ou professeur de collège, c'est la totalité des études, de bas en haut,
qui va être complètement dévalorisée, en d'autres termes, les postes
intéressants vont être pourvus exclusivement au piston. Je suppose qu'il
y a un accord général des classes dirigeantes, de gauche comme de droite,
pour qu'il en soit ainsi, ce qui leur permet de se reproduire sans
souci, tandis que les classes pauvres restent des esclaves à perpétuité
(avec un peu plus de charge de travail, désormais).

-- Michel TALON

"Michel Talon" <talon@lpthe.jussieu.fr>

> > Quand on voit qu'il va falloir posséder Bac + 5 pour devenir instituteur
> > ou professeur de collège, c'est la totalité des études, de bas en haut,
> > qui va être complètement dévalorisée, en d'autres termes, les postes
> > intéressants vont être pourvus exclusivement au piston. Je suppose qu'il
> > y a un accord général des classes dirigeantes, de gauche comme de droite,
> > pour qu'il en soit ainsi, ce qui leur permet de se reproduire sans
> > souci, tandis que les classes pauvres restent des esclaves à perpétuité
> > (avec un peu plus de charge de travail, désormais).

Je pensais à un autre objectif : avec un salaire en milieu de carrière (20
ans d'ancienneté) de 2500 Euros net (indice 658 de la fonction public) je me
disais que les bacs +5 ne seraient pas nombreux à se présenter : donc moins
de fonctionnaires à payer, remplacés par des contractuels bien moins payés,
c'est tout bénef...mais j'ai peut-être l'esprit mal tourné en pensant que
tout ce qui compte c'est le coût...

Tatoche <tatoche@tatoche.com> wrote:
> >
> > "Michel Talon" <talon@lpthe.jussieu.fr>
> >
>> > > Quand on voit qu'il va falloir posséder Bac + 5 pour devenir instituteur
>> > > ou professeur de collège, c'est la totalité des études, de bas en haut,
>> > > qui va être complètement dévalorisée, en d'autres termes, les postes
>> > > intéressants vont être pourvus exclusivement au piston. Je suppose qu'il
>> > > y a un accord général des classes dirigeantes, de gauche comme de droite,
>> > > pour qu'il en soit ainsi, ce qui leur permet de se reproduire sans
>> > > souci, tandis que les classes pauvres restent des esclaves à perpétuité
>> > > (avec un peu plus de charge de travail, désormais).
> >
> > Je pensais à un autre objectif : avec un salaire en milieu de carrière (20
> > ans d'ancienneté) de 2500 Euros net (indice 658 de la fonction public) je me
> > disais que les bacs +5 ne seraient pas nombreux à se présenter : donc moins
> > de fonctionnaires à payer, remplacés par des contractuels bien moins payés,
> > c'est tout bénef...mais j'ai peut-être l'esprit mal tourné en pensant que
> > tout ce qui compte c'est le coût...
> >
> >

Le type qui a un Bac + 5 en psycho, il n'a peut être pas trop le choix
... Par contre celui qui a un Bac + 5 en Informatique ou en Maths
financières, il ne va pas faire de vieux os dans l'éducation nationale,
c'est clair. En ce qui concerne le coût, je fais partie de ceux qui
pensent que c'est en effet un élément essentiel, et qu'il faut essayer
de le réduire par tous les moyens car on est *écrasés* d'impôts en
France dès qu'on gagne 4 sous. Pour tout te dire je ne pense pas
qu'aller recruter des instituteurs à Bac + 5 pour enseigner B-A-BA à des
mioches soit très raisonnable quand on veut réduire les coûts.
Autrefois les instituteurs avaient Bac - 0 et ils faisaient très bien
leur boulot, bien mieux que les gens surqualifiés actuels qui ne peuvent
trouver que rancoeur et aigreur dans le boulot de merde qu'on leur fait
faire, et qui ne correspond à rien à leur compétence.

-- Michel TALON

dioufdiouf@gmail.com wrote:
> > "Sachant qu'il y a de très fortes chances pour que la majorité des
> > choses que vous apprenez en prépa ne vous soient d'aucune utilité dans
> > votre futur métier, pourquoi croyez vous qu'on vous les force à
> > apprendre quand même ?"

Il y a une différence entre surqualifier quelqu'un qui va occuper des
fonctions censément valorisantes, et surqualifier quelqu'un qui va
occuper des fonctions que plus personne ne veut occuper tellement celui
qui s'en contente est considéré par ses propres élèves comme un clown.
La seule manière de revaloriser ces métiers, ce serait de faire en sorte
qu'ils soient bien payés, ce qui est absolument impossible quand il y a
800 000 enseignants et des caisses de l'état vides. Recruter à un niveau
de qualification plus élevé ne fait qu'aggraver le problème, par tous
les cotés, l'enseignant passera encore plus pour un guignol d'avoir fait
Bac + 5 pour gagner le quart de ce que gagne le grand frère qui deale,
et le déficit de l'état sera augmenté. On pouvait s'attendre à tout de
ce gouvernement, et pourtant on est encore supris par la bêtise crasse
d'une telle mesure. D'ailleurs il y a un indice qui ne trompe pas, les
syndicats d'enseignants sont favorables à cette mesure.

-- Michel TALON

Bonjour,

je m'interroge sur ce que les gens appelent ici du piston.
Je viens d'avoir un poste en BTS après avoir fait deux licences différentes,
une maîtrise, un DEA (major), deux ans de recherche en tant qu'allocataire
de recherche (triste expérience où j'ai du m'effacer devant des personnes
ayant un niveau largement bien plus bas que le mien et avec qui j'aurais du,
paraît-il, partager ma maigre allocation)...avoir été premier au Capes et
agrégé.
Un type avec sa licence et son Capes au rabais est venu m'epliquer que
j'étais un pistonné !!?!???!!!
Par ailleurs, le rectorat ne s'est pas géné pour m'envoyer en remplacement
dans des collèges en ZEP quand j'ai eu mon concours. J'aurais pu être
BAC+18, la buveuse de tisane du rectorat n'est pas payée pour faire la
distinction. J'en garde un souvenir des plus merveilleux. Quoi de plus
délicieux en effet que de se faire insulter, lancer toutes sortes d'objets,
si possible quand j'écrivais au tableau,  dont en particulier des cartouches
d'encre ouvertes, mais, il faut bien le reconnaître, toujours avec 30
sourrires en face de soi.
Au comble de la jouïssance j'ai pu faire cracher à la meilleure élève de
troisième d'un collège, qui tournait à 18.25 de moyenne générale que a = b +
c => a - b = c. Inutile de vous dire que, ce soir là, je suis rentré chez
moi avec le sentiment du devoir accompli, surtout que, ce jour là toujours,
personne n'avait sauté par la fenêtre...
Un de mes chers collègues fétait cette année là sa retraite, seule ambition
pour la plupart d'entre nous, et, à l'occasion de la projection nostalgique
d'une de ses séances de cours, je pris une baffe pédagogique en constatant
que celui-ci obtenait l'attention de ses élèves en dialoguant sur le fait
qu'une molécule qu'il leur présentait ressemblait à un chien. On
s'inquiétait notamment de savoir s'il s'agissait d'une molécule chien, ou
d'une molécule chienne...

Tu sais, moi j'ai un diplôme d'ingénieur en électronique, 2 DEA, j'ai eu le
CAPES et l'agrégation de Physique option Physique Appliquée. J'ai des BTS
dont 50% ne savent pas simplifier x/(x +x) et dont 10% ne savent pas bien
lire, écrire et comprendre le français. Mes illusions je les ai perdues,
mais j'essaye de rester positif : si j'arrive à en intéresser un seul, c'est
toujours ça de gagné...

Au moins, toi, tu sais calculer le gain d'un amplificateur opérationnel.
:-)
J'ai un jour eu l'occasion de questionner, en vue de l'embaucher, un
couillon de technicien, qui ne savait même pas ce que c'est qu'une
résistance. Bien entendu ma question sur l'ampli opérationnel l'a laissé
pantois.
Il a admis qu'il n'avait jamais entendu parler de cela à la FPA (Formation
Professionnelle des Adultes).
En moins de 5 mn il a réintégré la cohorte des chômeurs.
À qui la faute ?

Au revoir.
Bernard Lempel
http://lempel.net

"Lempel" <Lempel.Bernard@orange.fr> a écrit dans le message de news:
4846b32e$0$880$ba4acef3@news.orange.fr...
> > Bonjour,
> >
> > Au moins, toi, tu sais calculer le gain d'un amplificateur opérationnel.
> >  :-)
Un peu !...
Remarque, dans le sujet de Physique nommé précédemment (session 2008), le
rédacteur du sujet s'est planté dans la fonction de transfert de la chaîne
d'asservissement : il a oublié que son retour n'était pas unitaire mais
qu'il passait par un capteur de gain égal à 1000. Du coup la réponse
indicielle qu'il propose est carrément fausse !!!
Les sujets ne sont donc pas relus, la preuve est faite !

Les correcteurs ne connaissent rien aux asservissements.
Tu ne vas quand même pas leur demander de connaître un chouia de calcul
opérationnel.
C'est pas digne de leurs grades.

Au revoir.
Bernard Lempel

[JacquesL]

StefJM a écrit :
> Christophe Dang Ngoc Chan a écrit :
>> Alain Haïoun a écrit :

>>> Le BTS était considéré il y a seulement 10 à 15 ans un niveau de grande valeur dans l'industrie.
>>
>> [...]
>>
>>> Que pourrait-on faire?
>>
>>
>> Passer une licence pro...
>
> Arf...

[...]

> PPS : La LP est la poursuite d'étude automatique du DUT. (tout étudiant qui a le DUT est pris en LP. (Du moins pour celles et ceux que je connais.)

Voilà.

Les BEP sont pris automatiquement en bac pro (avec rumeurs persistantes en yoyo sur la suppression des BEP au profit des bac pro en 3 ans),
les bac pro qui le veulent sont automatiquement pris en BTS,
on décale tout d'une case.

--
Christophe Dang Ngoc Chan
cdang@wanadoo.fr