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Champ électrostatique.

Démarré par JacquesL, 01 Juin 2008, 12:00:19 PM

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JacquesL

Citation de: andrei...
Ensuite, autre chose qui m'a perturbé : le modèle du photon dans le cas du champ électrostatique ! il s'agit de particules virtuelles qui se permettent de ne plus vérifier leur loi cinématique de base v = c, puisque leur vitesse est nulle dans ce cas. ...
Pierre Andréi, Lycée A. Chamson, Le Vigan, Gard.

C'est effectivement un cas de croyance absurde, quoique hégémonique depuis déjà plusieurs générations.
Prenons un cas de champ électrostatique indubitable : autour du noyau d'un atome. Considérons l'atome neutre, à l'état isolé monoatomique, et loin de deux chocs, donc dans un espace intersidéral fort raréfié (largement irréalisable sur Terre). L'électron unique autour de ce proton, s'il s'agit d'hydrogène neutre, ou le nuage électronique autour de ce noyau, à partir de l'hélium, sont autant d'ondes stationnaires, centrées sur le noyau positif. Leur énergie est, par la grâce du champ électrostatique, inférieure à la somme des énergies des noyaux isolés et des électrons isolés, donc par la relation de Planck-Einstein-Broglie, leurs fréquences brogliennes sont abaissées d'autant.

C'est stationnaire, donc c'est pour une fois, vraiment, un "état" - les grands prêtres des amphis de quantique emploient ce mot à tout propos et hors de propos, toute l'astuce est dans l'emphase et la prosodie ; les étudiant sont jeunes et sans expérience, il s'y laissent prendre. Dans ces conditions, nul besoin d'aucun vecteur de transition, d'aucun vecteur de transaction : pas de photon "échangé" entre noyau et électrons, puiqu'il n'y a aucune transition entre états différents.

Ah oui, nous savons expérimentalement que ces atomes ou ces molécules exotiques à spin impair existent dans l'espace intersidéral. Nous le savons le plus souvent par la spectrométrie des raies d'absorption, et aussi par la raie de l'hydrogène neutre à 21 cm, H monoatomique qui oscille entre deux états de spin.
Si raies d'absorption il y a, alors oui, il y a bien eu transaction entre un émetteur en surface d'étoile - chaude et émettrice par définition - et la molécule ou l'atome isolé comme absorbeur, et toute la cérémonie de transfert d'un photon : prise de poignée de main, transfert synchrone, décrochage et retour au chaos ordinaire, au bruit de fond broglien.

Nouvel état stationnaire, à énergie plus élevée, qui reste silencieux et indétectable tant qu'il dure, qui dure soit jusqu'à désexcitation spontanée ou induite par réémission d'un photon semblable à celui absorbé précédemment, soit plus probablement, lors d'une collision avec un autre atome.

Expérimentalement, on ne peut pas détecter les états, mais seulement les transitions. Tandis que la physique enseignée depuis 1927 ne croit qu'aux états, et interdit aux physiciens d'étudier les transitions.

Elles sont comme cela, les théologies : elles contraignent leurs fidèles à braquer leurs yeux là où il n'y a rien, pour éviter qu'ils regardent là où il y a des scandales à cacher.

Caractéristiques des états, fondamentaux ou excités, les fréquences brogliennes des atomes ou des molécules, sont indétectables directement. Seules sont détectables les fréquences des photons vecteurs de transitions, soit la différence entre la fréquence broglienne de l'état final et de l'état initial de l'émetteur, respectivement de l'absorbeur.

C'est foutu alors ? Les fréquences brogliennes sont définitivement inaccessibles à l'expérimentation ?

Pas si vite... Il y a bien en physique nucléaire un phénomène qui relie directement les fréquences brogliennes des nucléons (respectivement : des électrons en physique atomique) à la durée de vie de l'état métastable intermédiaire : la thermalisation.
Si l'état intermédiaire dépasse la dizaine de périodes brogliennes des nucléons concernés dans ce noyau, alors l'énergie apportée par le projectile est intégralement thermalisée entre tous les nucléons, et on ne retrouvera plus aucune corrélation ondulatoire entre le projectile incident, et les particules réémises à la désexcitation. Alors qu'à moins de trois périodes brogliennes de nucléon, on observe ces corrélations ondulatoires.

Faut les brûler, moi'j'vous dit, ces physiciens nucléaires : ils vous ont donné les bases expérimentales, et leurs limitations précises, du dogme de l'irréversibilité de la "réduction de la fonction d'onde", dogme central de notre théologie quantique !

JacquesL

#1
Ai-je triché ?
Andrei ne pensait qu'à l'électrostatique scolaire, fondamentalement macroscopique, alors que je n'ai traité que des cas atomiques, où l'expérimentation possible est radicalement différente, si la théorie serait théoriquement la même.
Oui j'ai bien prouvé que le concept de "photon virtuel" est absurde et inutile en physique atomique. Je me suis servi pour cela de la connaissance due à Erwin Schrödinger en 1926, qui nous a donné l'équation de l'onde électronique, et les solutions stationnaires pour l'atome d'hydrogène. Si le modèle planétaire de 1911 était valide, et Broglie l'utilisait encore en 1923, dans son CRA de transition vers la stationnarité de l'onde de phase, alors ma démonstration serait fausse.

Mais qu'ai-je prouvé en macroscopique ?

En mécanique statique, le concept initial de "force", à distance, était "ce qui peut être remplacé par une petite ficelle". Ici, les ficelles virtuelles seraient-elles remplacées par des "photons virtuels" ?

Alors tentons une sortie vers le théorème des travaux virtuels. Ecartons deux armatures de condensateurs chargées et isolées. Il faut lutter mécaniquement contre l'attraction électrostatique, donc fournir une énergie mécanique. L'énergie potentielle ayant augmenté, les fréquences brogliennes sont tenues d'en faire autant. Soit extrêmement peu en proportion de mc²/h. Pendant ce temps là, l'énergie du vide ou du diélectrique a bien changé, elle aussi, ou elle surtout. Ou elle entièrement ? Le fournisseur est mécanique : la mécanique qui a écarté les armatures.

Que celui qui a vu où dans cette histoire aurait pu se glisser une condition de quantification lève la main et nous l'explique en toute simplicité, car moi je n'ai rien vu.