Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

15 Novembre 2024, 02:52:20 AM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 6,806
  • Total des sujets: 4,006
  • En ligne aujourd'hui: 97
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 11
Total: 11

Il faut lire ce rapport sur l'éducation,

Démarré par JacquesL, 17 Février 2007, 02:03:14 PM

« précédent - suivant »

JacquesL

Posté le 31/03/2005 10:22:21

Il faut lire ce rapport sur l'éducation,
adresse d'introduction à http://www.fondapol.com/article_labo.php?id=63 , adresse pdf à http://www.fondapol.com/fichiers_labo/1102533308SavoirsFondamentaux.pdf
http://www.fondapol.com/projet-enseignement.jsp#

Texte "Les savoirs fondamentaux au service de l'avenir scientifique et technique : Comment les réenseigner".

A titre personnel, les arguments d'autorité "7 académiciens et 3 médailles Fields" m'avaient hérissé le poil, au point que durant deux semaines, j'avais boudé l'adresse en question.
J'avais tort. Ce texte est bien fait, riche, assez exhaustif, il concerne tous parents et grands-parents. Il mérite d'être imprimé et agrafé par tous ceux d'entre nous qui ont des enfants, qui vont aux réunions, et qui ont pensé à voter aux élections de conseils de parents, et aux élections françaises tout court.

Un échantillon de l'argument d'autorité ? Les auteurs sont :

Roger Balian, membre de la Section de physique de l'Académie des
Sciences, et conseiller scientifique au Commissariat à l'énergie
atomique. Il a été président de la Société française de physique. Ses
travaux portent sur la physique théorique, en particulier la mécanique
statistique quantique.

Jean-Michel Bismut, membre de la Section de mathématique de l'Académie
des Sciences et professeur l'Université de Paris-Sud. Il a reçu le
prix Ampère de l'Académie des Sciences en 1990 et a été membre de
l'Institut Universitaire de France de 1992 à 2002. Ses travaux portent
sur la géométrie différentielle et la théorie des probabilités.

Alain Connes, membre de la Section de mathématique de l'Académie des
Sciences et professeur au Collège de France et à l'Institut des hautes
études scientifiques. Il a reçu la médaille Fields en 1982, la Clay
Research Award en 2000, le prix Crafoord en 2001 et la médaille d'or
du CNRS en 2004. Ses travaux concernent les algèbres d'opérateurs et
la géométrie non commutative.

Jean-Pierre Demailly, professeur à l'Université de Grenoble I,
directeur de l'Institut Fourier et membre de l'Institut Universitaire
de France. Il a reçu le Prix Mergier-Bourdeix de l'Académie des
Sciences en 1994 et le Prix Humboldt de collaboration internationale
de la Société Max Planck en 1996. Ses travaux portent sur la géométrie
analytique et algébrique.

Laurent Lafforgue, membre de la Section de mathématique de l'Académie
des Sciences et professeur l'Institut des Hautes Études Scientifiques.
Il est lauréat de la Clay Research Award en 2000 et a reçu la médaille
Fields en 2002. Ses travaux portent sur la géométrie algébrique, les
fonctions automorphes et le programme de Langlands.

Pierre Lelong, membre de la Section de mathématique de l'Académie des
Sciences et professeur émérite à l'Université Pierre et Marie Curie.
Il a été le Conseiller scientifique du Général de Gaulle pour les
questions d'enseignement supérieur. Il est l'auteur de travaux
fondateurs en analyse complexe, sur la théorie de la convexité
holomorphe et la théorie des courants.

Jean-Pierre Serre, membre de la Section de mathématique de l'Académie
des Sciences, titulaire de la chaire d'algèbre et géométrie du Collège
de France. Il a obtenu la médaille Fields en 1954, la médaille d'or du
CNRS en 1987, et s'est vu remettre à Oslo le prix Abel en 2003, pour
des travaux « qui ont joué un rôle central dans l'élaboration de la
forme moderne de nombreuses branches des mathématiques.



Bonne lecture !

La discussion à la Société des mathématiciens de France est à l'adresse :
http://smf.emath.fr/Forum/TribuneLibre/
Je ne comprends pas l'erreur d'affichage qui persiste à affecter la ligne suivante :

ajpanclekbpkbcfalkc" target="_blank">http://smf.emath.fr/Forum/TribuneLibre/?mss:444ajpanclekbpkbcfalkc


Vous ne serez pas étonné d'y retrouver la signature de Michel Delord, qui lui aussi est un pionnier et militant de longue date de la re-concrétisation de l'enseignement des mathématiques, en particulier en faveur de l'enseignement des grandeurs concrètes et physiques, et non plus seulement des nombres-tout-abstraits.

Michel Delord subit lui aussi des représailles et de la répression de la part de son administration : elle déteste les fonctionnaires capables de réfléchir et de se documenter, et donc d'avoir un avis distinct de celui de leur chef bien-aimé.

JacquesL

Autre adresse de ce rapport :
http://www.ihes.fr/~lafforgue/textes/SavoirsFondamentaux.pdf
Les savoirs fondamentaux au service de l'avenir scientifique et technique
Comment les réenseigner

JacquesL

Comment former des triple-cônes diplômés :

https://fr.news.yahoo.com/lenseignement-en-france-nest-pas-pertinent-selon-locde-145125931.html

CiterPARIS (Reuters) - Inégalitaire, pas pertinent, trop académique, prodigué par des enseignants considérés comme des ouvriers d'usine par leurs autorités et leurs syndicats : le directeur de l'éducation de l'OCDE n'est pas tendre avec l'enseignement en France.

Andreas Schleicher est le responsable du système Pisa d'évaluation du niveau des élèves de 15 ans de 65 pays, où la France figure souvent en médiocre position -à la 25e place dans le dernier classement- ce dont souffrent surtout les classes sociales défavorisées.

"L'enseignement n'est pas pertinent en France", déclare-t-il dans une interview publiée vendredi par Le Monde. "On y est en décalage. Le monde moderne se moque bien de ce que vous savez. Il s'intéresse à ce que vous savez en faire. Il a besoin de gens créatifs, capables de croiser les sujets quand l'école française fait encore trop réciter des leçons."

Le directeur allemand de l'éducation de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ajoute que "l'école française est l'une des plus inégalitaires au monde, alors que l'égalité est un sujet omniprésent dans le débat".

"Elle est très loin de l'idéal dont rêve ce pays, en dépit d'efforts conséquents comme le temps que les jeunes Français passent en classe et l'âge précoce auquel on les y envoie!"

"UNE ENVIE DE FUIR"

Les Français, qui se gaussent souvent des bons résultats dans l'étude Pisa des écoles asiatiques qui seraient selon eux des machines à produire des robots, se protègent selon lui par "des stéréotypes sur l'école asiatique".

"Les enseignants (en Asie) sont formés à la gestion de classe, bien mieux qu'en France", dit Andreas Schleicher, selon qui le système "ne leur facilite pas le travail".

"L'institution les traite comme des exécutants qui sont là pour faire passer un programme. Ils sont comme à l'usine, font leur travail dans leur coin", souligne-t-il en fustigeant une "formation initiale (...) trop académique".

En outre, la pratique française, qui permet aux enseignants "installés dans le système" de choisir leur classe, laissant les écoles difficile à des débutants "défie le bon sens".

"Cela crée d'emblée une envie de fuir! Ou de ne pas venir...", estime Andreas Schleicher, selon qui même un salaire supérieur ne suffirait pas à nourrir des vocations.

Les syndicats participeraient selon lui à cette situation.

"Un pays a les syndicats qu'il mérite", explique-t-il. "Si vous avez un système très 'industriel', les syndicats reproduisent cette structure et se battent comme ceux des ouvriers pour les salaires, les effectifs."

Andreas Schleicher estime que la manière dont les réformes sont imaginées en France -"pensées dans le secret des cabinets ministériels par des gens très intelligents et (...) ensuite imposées aux enseignants et aux parents"- aggrave la tendance.

Il estime toutefois que les réformes entreprises, comme celles des rythmes scolaires, vont dans le bon sens et encourage la France à les accélérer.

"La France peut se rassurer car les grosses réformes ne créent pas vraiment plus de remous que les plus petites. En disant cela, je pense bien sûr à la réforme des rythmes scolaires", ironise-t-il.

(Yves Clarisse, édité par Jean-Baptiste Vey)