Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

22 Novembre 2024, 08:35:50 AM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 6,848
  • Total des sujets: 4,045
  • En ligne aujourd'hui: 41
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 16
Total: 16

démocratie participative

Démarré par Mateo, 02 Août 2007, 09:29:07 AM

« précédent - suivant »

Mateo

Chers lecteurs,

je vous signale le site d'un ami : Pedro Miras,
qui propose une réforme en profondeur de la démocratie :

http://www.pierrebelle.org/
Mateo.

JacquesL

#1
J'ai parcouru Pedro Miras et Louis Peretz.
Lacune énorme : zéro armature morale prévue, zéro charte de leurs devoirs.
Juste revendiquer des droits et des pouvoirs, mais sans contrainte ni devoirs ni engagements en contrepartie.

Nous avons vu notre premier forum sur Aceboard couler, parce que nous n'avions su prévoir aucune charte qui contraigne les dirigeants à respecter leurs devoirs les uns envers les autres, ni envers les usagers et administrés. Ni aucun moyen de contraindre les dirigeants à respecter leurs devoirs.

C'est cela la principale malédiction qui pèse sur presque tout militantisme : le militant milite pour augmenter son propre pouvoir, pour venger ses propres avanies, pas pour assumer les lourds devoirs que le pouvoir impose aux dirigeants.

En conséquence, il ne prévoit pas non plus le moyen de reconnaître qu'il s'est trompé, qu'il a le devoir de corriger les conséquences de ses erreurs. Il n'accepte pas l'idée qu'il a des comptes à rendre, par exemple à un conseil de surveillance distinct de l'exécutif.

Je réfléchis à haute voix sur un autre forum sur la question centrale de l'accès à résipiscence :
http://deonto-famille.info/index.php?topic=53.0
Je ne demande pas mieux que d'en débattre à plusieurs, d'y réfléchir à plusieurs têtes !

Les institutions ne fonctionnent pas sans une idéologie et des mythes fondateurs adaptés. Cas sinistres : tant de régimes autoritaires en Afrique, formellement issus de la colonisation. Et ces usines ensablées, ces hôpitaux au matériel en ruine... L'Afrique a mal à sa maintenance. Chez nous, cela marche - le plus souvent, mais même pas toujours - parce que toute une culture est là, bien élaborée par des siècles d'expérience industrielle et ouvrière. Ces ouvriers d'entretien qui se précipitent à la moindre alerte, et qui ne lâchent pas le travail, jusque tard dans la nuit, tant que tout n'est pas à nouveau en état de marche, ces ingénieurs de production qui comme par hasard font passer leur promenade dominicale avec enfants en vue de l'usine, pour vérifier qu'il ne s'élève aucune fumée suspecte, ces contremaîtres qui installent un "petit Creusot" dans un coin de l'atelier, pour remédier aux lacunes de l'outil de production qu'on leur a confié, avec la directive "Démerdez-vous ! Je ne veux pas le savoir !"... Le savoir-faire ouvrier, ou le savoir-faire infirmier, rien ne marcherait sans eux.
Et la démocratie non plus, ne fonctionne pas sans un esprit républicain, qui est à lui-même sa propre transcendance.

Le militantisme ne suffit pas. Il lui faut de plus recul, réflexivité, résipiscence, sens de ses devoirs, moyens de surveillance et de correction.

JacquesL

Citation de: Mateo le 16 Janvier 2008, 09:21:57 PM
Salut Jacques,

La nouvelle version du projet est enfin parue, après un an de travail informatique intense de Pedro Miras, je te laisse la découvrir, et je t'encourage à devenir décideur dans cette nouvelle démocratie, pour l'instant virtuelle, mais qui devrait devenir réelle :

http://www.assembleerepublique.fr

Il me laisse totalement perplexe. Papa se tapait sur les cuisses, en lisant la Constitution de Saint-Just, de l'an II.
Les auteurs de comédies font leurs choux gras de tels inventeurs de sociétés utopiques.
Je suis d'autant plus circonspect que je passe souvent pour un utopiste, voire un krank aux yeux de beaucoup, c'est à dire un minoritaire, ce qui impose d'autant plus de discipline critique.
Par ailleurs je mesure cruellement mes limitations, notamment en temps : je suis un réalisateur lent.