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Corruption par les caisses noires de l'IUMM.

Démarré par JacquesL, 19 Décembre 2007, 03:17:20 PM

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JacquesL

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=14352

Citerlundi 1 octobre 2007, mis à jour à 14:53
Justice
Denis Gautier-Sauvagnac dans l'œil de la justice
Gilles Gaetner
Du 1er janvier 2000 au 30 avril 2007, 700 000 euros ont été retirés, chaque année, en moyenne, des caisses de l'UIMM, une puissante fédération patronale. C'est ce que révèle le Tracfin dans un rapport de trois pages.

En 2000, 700 000 euros. En 2001, 900 000 euros. En 2002, 700 000 euros. En 2003, 600 000 euros. En 2004, 600 000 euros. En 2005, 700 000 euros. En 2006, 1 million d'euros. Et enfin, du 1er janvier au 30 avril 2007, 400 000 euros... seulement. C'est à partir de ces sommes ahurissantes recensées dans un rapport de 3 pages du Tracfin – organisme de lutte contre le blanchiment d'argent - que le Parquet de Paris a décidé la semaine dernière d'ouvrir une enquête préliminaire pour connaître les raisons qui ont poussé l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) à effectuer de tels retraits d'argent.

Un scandale de grande ampleur?
En tout, en sept ans, quelque 5,64 millions d'euros se sont évaporés des caisses de l'UIMM présidée par Denis Gautier-Sauvagnac. Comment? Tout simplement, une personne, trois, quatre fois par mois présentait à une agence parisienne de la BNP un chèque au nom de l'UIMM, revêtu d'une double signature, celle de Denis Gautier-Sauvagnac et celle d'une administratrice de la fédération professionnelle. Ce petit jeu aurait pu durer longtemps si un employé de la BNP, intrigué par ces retraits en liquide, dont certains atteignaient 200 000 euros, n'avait alerté le Tracfin.

Interrogé par les membres de cette cellule, Denis Gautier-Savagnac a fourni trois explications à ces retraits:
1 - La récompense de salariés méritants de la métallurgie.
2 - Le paiement d'actions de formation.
3 - Le versement de subventions à des associations proches de l' UIMM.

Le Parquet de Paris, guère convaincu par ces explications, a diligenté une enquête préliminaire à la Brigade financière de la préfecture de Police pour abus de confiance. Si, d'aventure, les investigations de la PJ démontraient que les 5,64 millions d'euros retirés des caisses de l'UIMM ont profité à quelques syndicats pour acheter la paix sociale, c'est un scandale de grande ampleur qui rejaillirait sur l'ensemble des partenaires sociaux.

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=14260
Citermercredi 26 septembre 2007, mis à jour à 12:32
Fraude
Un responsable du Medef soupçonné de détournement de fonds
LEXPRESS.fr
Le parquet de Paris a été saisi d'une enquête sur des retraits de fonds suspects de 5,6 millions d'euros réalisés par Denis Gautier-Sauvagnac, négociateur en chef du Medef, dans une caisse de l'union patronale de la metallurgie.

Selon les enquêteurs de la cellule antiblanchiment du ministère des Finances (Tracfin), Denis Gautier-Sauvagnac, président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), aurait retiré, dans des conditions jugées suspectes, 5,6 millions d'euros en liquide des caisses de cette importante structure patronale entre 2000 et 2007.

Tracfin avait été alerté de ces retraits par un cadre de la BNP, intrigué de voir ce responsable du Medef, une assistante ou un de ses collaborateurs, venir retirer d'importantes sommes en liquide, pouvant atteindre 150 000 à 200 000 euros, du compte de l'UIMM.

Denis Gautier-Sauvagnac est une figure majeure du patronat français. Président de l'UIMM, il est vice-président de l'Unedic et joue un rôle de premier plan au sein du Medef, où il est notamment chargé du chantier de négociations sur le marché du travail.

Interrogé par la banque sur ces retraits, le président de l'UIMM aurait expliqué que ces fonds étaient consacrés aux oeuvres sociales de la métallurgie et plus particulièrement aux retraités ou malades du secteur, selon le Figaro.
Placé sous la surveillance de Tracfin, le compte de l'UIMM a continué à être ponctionné par des retraits en liquide jusqu'au début 2007.

Il appartient maintenant au procureur de Paris de décider si nécessaire l'ouverture d'une enquête préliminaire, sous l'autorité du parquet, ou d'une information judiciaire, sous l'autorité d'un juge.

JacquesL

C'est la nouvelle de ce soir, de la bouche du Borgne :
Le G.U.D. était financé par l'IUMM.

Le G.U.D. régnait en maître à Assas, faculté d'extrême Droit(e). Ils s'autodessinaient comme des rats noirs, ceux de la bande dessinée Chlorophyle contre les rats noirs.

Ils était un peu plus discrets à Dauphine.
A Assas, on leur doit notamment tous les appels au meurtre raciste qui ornaient les toilettes, au sous-sol. J'avais pris des photos, en ce temps là.