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Ignác Fülöp Semmelweis et l'asepsie

Démarré par JacquesL, 15 Novembre 2007, 03:10:07 AM

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JacquesL

Ignác Fülöp Semmelweis et l'asepsie

http://lucadeparis.free.fr/infosweb/semmelweis.htm
Citer

Sources:

[A] Pierre de Puytorac, 1999: Panorama de la biologie d'hier à aujourd'hui (Ellipses).

[B] Thierry Kübler: "Philippe Ignace Semmelweis, la vérité prématurée...", dans La Recherche, Nº 363, avril 2003, p. 44-47.

[C] Jean-Yves Gourdol: "Ignace-Philippe Semmelweis" (http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/semmelweis.html).





L'asepsie est l'ensemble des méthodes préventives des maladies infectieuses consistant à empêcher l'introduction de microbes dans l'organisme.



Ignác Fülöp Semmelweis est né le 18 juillet 1818 à Buda. Médecin hongrois, il découvrit avant Louis Pasteur le caractère infectieux de la fièvre puerpérale (maladie infectieuse qui survient après l'accouchement) et introduisit l'asepsie pour l'accouchement.

Le 27 février 1846, Semmelweis, récemment diplômé d'obstétrique, est nommé assistant du Pr Klin. [B:44]

À Vienne, deux pavillons, par alternance de 24 heures à accueillent les femmes sur le point d'accoucher. En 1846, la mortalité postnatale des femmes est de 16% dans le pavillon du Pr Bartch, et de 31% dans le pavillon du Pr Klin. [B:44]

Chez Bartch, ce sont les sages-femmes qui s'occupent des femmes, alors que chez Klin, ce sont les étudiants en médecine. [B:45]

En examinant les statistiques antérieures à 1840, époque où les étudiants en médecine ne travaillaient pas dans les hôpitaux et n'étudiaient pas l'anatomie par dissection mais uniquement dans les livres, il apprend que la létalité dans les deux services était identique dans les eux pavillons: 1,25%. [C]

Semmelweis constate la faible mortalité des femmes qui accouchent dans la rue avant d'être transportées à l'hôpital. [B:45]

Semmelweis fait le rapprochement avec les coupure mortelles que se faisaient des étudiants avec des instruments maculés par des dissections, autopsies, coupes de tissus cadavériques. [B:45]

Semmelweis demande que les étudiants se lavent les mains. Klin refuse et le révoque le lendemain, 20 octobre 1846. [B:45]

La mort de son ami le professeur d'anatomie Kolletcha, des suites d'une coupure survenue lors d'une dissection, lui confirme son hypothèse. [B:45]

Avec l'intercession de Skoda, médecin très influent auprès de la cour impériale, Semmelweis fait réaliser dans le pavillon de Bartch l'essai du lavement des mains avec une solution de chlorure de chaux avant tout examen d'une femme enceinte. La mortalité par fièvre puerpérale descend à 0,23%. [B:46]

Mais les étudiants et le personnel hospitalier protestent contre ces "lavages malsains". Le Pr Klin intrigue afin de discréditer son rival. À Amsterdam, Édimbourg, Londres, les éminents professeurs informés de cette nouvelle méthode la rejettent. Scanzoni, qui l'expérimente à Prague, conteste les résultats. À Vienne, seulement cinq médecins renommés, dont Skoda, soutiennent cette procédure révolutionnaire. Il y a une bagarre à l'Académie des sciences de Vienne. [B:46]

Klin déclare: "Monsieur Semmelweis prétend que nous transportons sur nos mains de petites choses qui seraient la cause de la fièvre puerpérale. Quelles sont ces petites choses, ces particules qu'aucun œil ne peut voir? C'est ridicule! Les petites choses de Monsieur Semmelweis n'existent que dans son imagination!" [C].

Le 20 mars 1849, Semmelweis est révoqué une seconde fois et interdit de résidence à Vienne. [B:46]

Skoda le recommande à un poste de premier assistant à la maternité de Pest mais déprimé, il ne va pas rendre au professeur de ce service la visite de courtoisie traditionnelle. [B:46]

Un étudiant de Kiel lui raconte que son professeur, Michaelis, s'est suicidé, se jugeant responsable de la mort par fièvre puerpérale d'une de ses cousines qu'il avait accouchée sans prendre de précaution après avoir soigné d'autres femmes atteintes de fièvre puerpérale. [B:46]

Semmelweis sollicite alors un poste à l'hôpital de Budapest, accordé à condition de ne plus reproduire les scandales de Vienne. Birley, le patron du service, croit que Klin ne purgeait pas méthodiquement ses patientes. [B:46]

Pendant plus de quatre ans, Semmelweis rédige en secret L'Étiologie de la fièvre puerpérale, et il se lave les mains en catimini avant d'examiner ses patientes. Il correspond avec de grands accoucheurs à l'étranger qui ne prennent pas la peine de lui répondre. À la mort de Birley, Semmelweis lui succède. [B:47]

Il publie une "Lettre ouverte à tous les professeurs d'obstétrique" qui attise la polémique. [B:47]

Semmelweis est professeur "en disponibilité" lorsque, le 16 août 1865, il meurt dans la clinique psychiatrique où il avait été hospitalisé quelques jours plus tôt pour septicémie, après s'être piqué avec un scalpel lors d'une autopsie. [B:47; C]

Holmes fait la même découverte que Semmelweis et se heurte à la même hostilité [A:61]

Des millions d'accouchées ont continué, pendant quarante ans, de mourir de la fièvre puerpérale jusqu'à ce que Pasteur et Lister parviennent difficilement à imposer l'asepsie et l'antisepsie.



"Aujourd'hui, les esprits vertueux s'indignent de cet acharnement qui vous frappa. Comme si, de nos jours, les passions idéologiques ne biaisaient pas les recherches." p. 46



"il se trouvera toujours un obstiné pour regarder autrement et refuser de rentrer dans le rang."



Semmelweis découvre qu'en se lavant les mains au chlorure de chaux avant de toucher les femmes en train d'accoucher, on diminue considérablement la mortalité de la fièvre puerpérale, de 10-20% à 1% [A:61].

Combattu par son patron de la maternité de l'hôpital Général de Vienne, le Pr Klin,  il fut exilé à Budapest où il est mort en traitant ses censeurs d'assassins.


http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/semmelweis.html
Citer
Ignace-Philippe Semmelweis
1818 - 1865
Chirurgien et obstétricien hongrois

"Il n'y a pas de petite ressource pour le génie, il n'y en a que de possibles ou d'impossibles." L.F. Céline.

"La vie et l'oeuvre de Ignace-Philippe Semmelweis", cette grande figure de la médecine fut choisie par Céline (Louis-Ferdinand Destouches, dit) en 1924 comme sujet pour sa thèse de doctorat en médecine. Il en a fait un héros de la médecine moderne.

Né à Buda en Hongrie, le 18 juillet 1818, Ignace-Philippe Semmelweis était le quatrième fils d'un père épicier. Il fit ses études au lycée de Pest puis à l'université de Vienne.

Étudiant hongrois, il quitta Budapest pour apprendre à Vienne d'abord le droit avant de se tourner vers la médecine. Là il eut des maîtres prestigieux: Skoda le grand clinicien de l'époque, et Rokitansky l'anatomo-pathologiste.

De nature sans doute dépressif, sensible aux moqueries de certains de ses camarades étudiants qui raillent son fort accent hongrois, Semmelweis décide de rejoindre sa ville natale, Budapest, avant la fin de ses études; nous sommes au printemps 1839. Après quelques mois il retourne à Vienne, et soutient une thèse en 1844, ayant pour sujet "La vie des plantes"

Semmelweis

Semmelweis est nommé maître en chirurgie en 1846, et professeur assistant dans le service du Professeur Klin, chef de service de l'un des deux pavillons de la maternité de l'hôpital général de la ville de Vienne, l'autre pavillon ayant pour patron le professeur Barcht.

Il ne met pas longtemps pour découvrir les ravages que fait la fièvre puerpérale et se trouve confronté à la tragédie qui se déroule chaque jour dans ce service. Les parturientes lui apprennent que les femmes redoutent à venir accoucher dans cet hôpital, tant les risques de fièvre ou de mort sont élevés. Dans ces conditions seules les femmes qui au dernier moment ne trouvaient pas d'autres possibilités, se résignaient à y être admises.
- Semmelweis examine les statistiques avant 1840, époque où les étudiants en médecine ne fréquentaient pas encore les hôpitaux et n'étudiaient l'anatomie que dans les livres et non par dissection. La létalité était alors la même dans les deux services, c'est à dire faible pour l'époque: 1,25% environ.
- Semmelweis observe la différence de létalité des deux services d'accouchements à l'hôpital , depuis que les étudiants pratiquent des dissections à l'hôpital. Dans un service, la létalité pouvait atteindre 30%, dans l'autre 1% à 2% seulement. Le premier était tenu par les médecins et les étudiants en médecine, le second par les sages-femmes et les élèves sages-femmes.
Les commissions chargées d'évaluer les causes de ces décès nombreux et inexpliqués ne proposaient pas de solution.
Semmelweis se trouve rapidement confronté à un mal sur lequel il est le seul à s'interroger et qu'il tentera d'éradiquer à force d'observations et de réflexions, gardant toujours à l'esprit que l' "on meurt davantage chez Klin que chez Barcht."

C'est alors qu'il observa que les étudiants se déplaçaient des salles de dissection cadavériques vers les salles d'accouchements, sans précaution particulière. Il remarqua que s'exhalent des relents cadavériques des mains des professeurs, assistants, étudiants qui pratiquent des dissections sur les cadavres et c'est ainsi qu'ils se rendent au chevet des femmes en couches. Il en conclut qu'il devait y avoir un AGENT INVISIBLE , causant la mort et que l'on devait éviter de transférer cet agent de la salle d'autopsie à la salle d'accouchement.
Il eut donc l'idée, de faire pratiquer un lavage systématique des mains, de tous les étudiants, à l'aide d'une solution de chlorure de calcium, bien que cette mesure ne corresponde à aucune exigence scientifique à l'époque. partir de 1847, il interdit aux étudiants en médecine de quitter les salles de dissection sans s'être lavé les mains, ce qui entraîne immédiatement une baisse significative des taux de la mortalité qui passe de 12% à 3%. Il étend ses formalités de désinfection à toute personne ayant été au contact d'une malade, d'instruments de chirurgie ou de pansements, il ordonne l'isolement des femmes malades : la mortalité tombe à 1%.
Semmelweis fait part de son observation à son Maître Klin, auquel il demande de se soumettre également au lavage systématique des mains. Sans doute vexé, Klin révoqua son assistant sans ménagement.

Semmelweis s'éloigne alors à Venise avec son ami Markusovsky.
A son retour à Vienne il apprend la mort de son ami Kolletchka professeur d'anatomie, des suites d'une piqûre anatomique. La nécropsie avait montré une suppuration des méninges, de la plèvre, du péritoine, les mêmes observations qui avaient été faites sur les cadavres des femmes mortes de fièvre puerpérale, observe immédiatement Semmelweis.
"Puisque Kolletchka, pensa-t-il est mort des suites d'une piqûre cadavérique, ce sont donc les exsudats prélevés sur les cadavres qu'on doit incriminer dans le phénomène de contagion." A partir de là il est convaincu que la cause est identique et que les particules cadavériques inoculées par la piqûre puissent être aussi transportées par les mains des médecins chez les femmes examinées.
Il remarqua avec perspicacité, pour la première fois, le rôle de la transmission manuportée du "processus pathogène". Les étudiants en médecine qui venaient examiner les femmes en travail après avoir disséqué des cadavres, sans s'être lavé les mains, furent désignés comme responsables. Il constata que les femmes examinées par les élèves sages-femmes, qui n'avaient pas accès à la salle d'anatomie, étaient beaucoup moins souvent atteintes par la fièvre puerpérale. Il nota également que les femmes qui accouchaient dans la rue, de peur de mourir à l'hôpital, étaient épargnées par la maladie.

Il raconte plus tard - "qu'une femme prise brusquement de douleur dans la rue... se hâte vers l'hôpital et comprend qu'elle arrive trop tard : elle supplie au nom de sa vie qu'on ne la fasse pas entrer chez Klin."
En dépit de sa brillante démonstration Klin, homme médiocre, en prend sans doute ombrage et licencie Semmelweis de son service le 20 mars 1849.

Des communications sont faites à l'Académie des Sciences par Skoda, à la Société de Médecine par Hebra, ceux-ci sont favorables à la théorie de Semmelweis qui jalousé et persécuté, n'arrive pas à faire reconnaître sa découverte par ses collègues qui considèrent le lavage des mains comme contraignant et inopportun, Semmelweis doit de nouveau quitter Vienne.
Hebra, qui fut un des rares à soutenir Semmelweis déclara même "quand on fera l'histoire des erreurs humaines, on trouvera difficilement des exemples de cette force et on restera étonné que des hommes aussi compétents, aussi spécialisés, puissent, dans leur propre science, demeurer aussi aveugles, aussi stupides."
Ce à quoi Klin répondit: "Monsieur Semmelweis prétend que nous transportons sur nos mains de petites choses qui seraient la cause de la fièvre puerpérale. Quelles sont ces petites choses, ces particules qu'aucun oeil ne peut voir ? C'est ridicule ! Les petites choses de Monsieur Semmelweis n'existent que dans son imagination !".

Revenu à Budapest, Semmelweis s'éloigne quelque temps de la médecine.

En mai 1851, il accepte un poste dans la clinique obstétricale du Professeur Birley qui applique sa méthode : résultats 0,85 % de fièvre puerpérale. C'est à partir de ce moment qu'il commença la rédaction de son ouvrage: - "L'Etiologie de la Fièvre Puerpérale" - qu'il mettra quatre ans à rédiger.
L' Académie de Médecine de Paris à laquelle il communiqua ses travaux ne lui répondra pas.

Semmelweis était un être passionné et caractériel, persuadé de détenir la vérité. Il campa sur ses positions, seul contre tous, et sombra peu à peu dans la démence. En 1865 au cours d'une autopsie, il se pique avec un scalpel comme son ami Kolletchka. Accident ou Suicide ? Il mourra quelques jours plus tard, le 16 août, de septicémie dans la clinique psychiatrique où il avait été hospitalisé. Il avait 47 ans.

Il avait ainsi découvert avant l'heure, ce que l'on appelle maintenant l'INFECTION NOSOCOMIALE et l'INFECTION MANUPORTéE, de même que la fonction antiseptique d'un produit.


JacquesL

#1
Pépito a ajouté l'information suivante :
CiterLe livre de Jürgen Thorwald  ("Das Jahrhundert des chirurgen" ) a été édité
en français par Presse pocket en 1965 sous le titre de "Le siècle de la chirurgie".
On peut se le procurer sans difficulté sur les sites de bouquins d'occasion sur le Net :
===
Entre autre (mais loin d'être exaustif)  :
"Le siècle de la chirurgie"  (Jürgen thorwald ) Libraire : whoopperBooks,
CARROS Cedex - Prix: 7,60 euros - Livraison France:
4,40 euros. ( <
http://www.abebooks.fr/servlet/SearchResults?an=J%FCrgen+Thorwald&sortby=3&sts=t&x=63&y=9  > )
===

A lire absolument pour ne plus avoir de doute sur la bêtise (et la mauvaise foi) des mandarins de la médecine.

Le plus grave, c'est qu'en ce début du XXI° siècle, la recrudescence alarmante des maladie nosocomiales dans nos hôpitaux prouve que les mauvaises habitudes perdurent : des médecins passent encore d'un malade à un autre sans s'être soigneusement lavé les mains !

Et ils n'ont même plus l'excuse de dire qu'ils ne savent pas !

Pauvre Semmelweis ! Pauvre Pasteur !

JacquesL

#2
>> Semmelweis est professeur "en disponibilité" lorsque, le 16 août 1865,
>> il meurt dans la clinique psychiatrique où il avait été hospitalisé
>> quelques jours plus tôt pour septicémie, après s'être piqué avec un
>> scalpel lors d'une autopsie. [B:47; C]



Sur ce point, tout le monde n'est pas d'accord, ajoute Eataine :

(extrait de Wikipedia, ça vaut ce que ça vaut...)
CiterEn juillet 1865, Semmelweis fut victime de ce qui semblait être une dépression nerveuse, bien que quelques historiens modernes croient que les symptômes qu'il présentait montrent qu'il était atteint d'un début de maladie d'Alzheimer ou de démence sénile. Après un voyage à Vienne que lui imposèrent ses amis et ses parents, il fut interné dans un asile psychiatrique, le Niederösterreichische Landesirrenanstalt à Wien Döbling, où il mourut, deux semaines plus tard seulement. Traditionnellement, on parle d'un empoisonnement généralisé du sang, semblable à celui de la fièvre puerpérale, qu'il aurait contracté en se blessant à un doigt, au cours d'une opération. Un article de H. O. Lancaster, paru dans le Journal of Medical Biography, contredit cette affirmation :

    « On a beaucoup écrit sur Semmelweis, mais l'histoire authentique de sa mort, le 13 août 1865, a dû attendre 1979, pour être confirmée par S. B. Nuland. Après quelques années, où sa santé mentale s'était détériorée, Semmelweis fut confié à un asile privé de Vienne. Là il devint violent au point de se faire battre par le personnel de l'asile ; si bien qu'il mourut de ses blessures quinze jours plus tard. C'était sonner le glas de ces explications théâtrales selon lesquelles il aurait été blessé et infecté au cours d'une autopsie, ce qui aurait été, si cela avait été exact, un merveilleux cas d'ironie grecque. »

Sur la mort de Ignaz Semmelweis, KC Carter, S Abbott et JL Seibach[4] rapportent cinq documents dont le rapport d'autopsie pratiquée par Karl Kitansky (ou un de ses assistants) qui prouve que I. Semmelweis est décédé des suites de mauvais traitements subis lors de son internement qui sont à l'origine d'une septicémie avec de nombreux foyers infectieux superficiel - gangrène au niveau du majeur de main droite, que profonds - "pyopneumothorax" et foyer infectieux métastatique du rein gauche.

C'est seulement après la mort de Semmelweis que fut élaborée la théorie des maladies microbiennes, et l'on voit maintenant en lui un pionnier des mesures d'antisepsie et de prévention des infections nosocomiales.

Notes et références

   1.  Encyclopaedia Universalis Thesaurus Semmelweis
   2.  Lesky E. The Vienna Medical School of the 19th Century. Baltimore: Johns Hopkins University Press, 1976.
   3.  Frederick Sweet, Professor, Washington University School of Medicine, St. Louis, Missouri
   4.  K.C. Carter, S. Abbott et JL Siebach. Five documents relating to the final illness and death of Ignaz Semmelweis. Bull. Hist. Med. 1995, 69:255-270

Œuvres

    * Fall von sackartiger Ausbuchtung des schwangeren Gebärmutterhalses, Wiener medizinische Wochenschrift, 1857.
    * A gyermekagyi láz koroktana (L'étiologie de la fièvre puerpérale), Orvosi hétilap, 1858; no. 1: 1-5; no. 2: 17-21; no. 5, 65-69; no. 6: 81-84; no. 21: 321-326; no. 22: 337-342; no. 23: 353-359. (Première publication de ses idées).
    * Die Aetiologie, der Begriff und die Prophylaxis des Kindbettfiebers. Pest-Wien-Leipzig, 1861. Réimprimé avec une nouvelle introduction par A. F. Guttmacher. New York-London, 1966.
    * Zwei offene Briefe an Dr. Ed. Casp. Jac. von Siebold und an Dr. F. W. Scanzoni, Professoren der Geburtshilfe, Vienne, 1861.
    * Zwei offene Briefe an Dr. Joseph Späth, Professor der Geburtshilfe an der k. k. Josephs-Akademie in Wien und an Hofrath Dr. F. W. Scanzoni, Professor der Geburtshilfe zu Würzburg, Vienne, 1861.
    * On the Origin and Prevention of Puerperal Fever (De l'origine et de la prévention de la fièvre puerpérale) Medical Times and Gazette, London, 1862; 1: 601-602.
    * Gesammelte Werke Iena, Gustav Fischer, 1905. Édité et partiellement traduit du hongrois par T. Von Györi.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_Philippe_Semmelweis