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Sciences et Avenir spécial chat de Schrödinger. Quel désastre !

Démarré par JacquesL, 01 Novembre 2006, 07:54:56 PM

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JacquesL

78 pages de foutage de gueule.

L'histoire étant écrite par les vainqueurs, et l'histoire des sciences étant rédigée par les griots des vainqueurs, il lui arrive de se piéger dans leur arrogance, et d'exhiber qu'elle n'a qu'un crâne de boeuf.

Un numéro spécial de Sciences et Avenir vient d'en donner une éblouissante démonstration, sur 78 pages, consacrées à ce que les vainqueurs ont compris de l'apologue du chat, rédigé par feu Erwin Schrödinger en 1935. Dans leur arrogance, les vainqueurs ne se sont jamais aperçus à quel point Schrödinger se foutait là de leur auguste gueule.

Et Zénon d'Elée, il y croyait, lui, que jamais Achille ne rattraperait la tortue ?
Mais septante et un ans plus tard, les "sommités" convoquées par Sciences et Avenir ne se sont toujours pas réveillées de leur léthargie collective.

montmein69 a écrit :
> Il n'est question que du "miaou" dans le numéro spécial de
> Sciences et Avenir qui vient de paraitre.

> Tout le numéro est consacré au chat de Schrödinger ....


82-5+1 = 78 pages de foutage de gueule.
Même Lévy-Leblond ne tire pas son épingle du jeu, du moins pas davantage
que dans les quelques lignes page 80, où il présente le livre de Valerio
Scarani. Incapable pages 18 à 23 d'aller jusqu'au bout d'une réflexion,
immédiatement suspendue sans jamais risquer d'aboutir.

Françoise Balibar tire son épingle du jeu en tant qu'historienne, pour
son analyse stylistique des termes allemands utilisés dans l'original de
Schrödinger, mais pas comme physicienne.
Michel Bitbol se ridiculise systématiquement. Il a l'excuse de n'être
guère physicien.
Anton Zeilinger continue de se prendre les pieds dans le tapis, alors
qu'il est l'organisateur ou l'inspirateur d'expériences fort intéressantes.

Au moins Zurek et Zeh sont cités, pour la décohérence, mais jamais,
jamais John Cramer, jamais Wheeler ni Omnès... Un festival d'ignorance
érudite, érudite en pure perte.
Se foutre de la gueule des lecteurs à ce point, je ne l'aurais jamais
cru possible.
Et pourtant ils l'ont fait, de la page 5 à la page 82, tout le numéro
spécial.
Un festival d'anthropocentrisme à la Bohr :
Et que je te mesure, et que la mesure change etc., et que le psychisme
de Wigner, et que l'information, et que je détruis l'information, et que
moi, et que moi, et que moi,
etc...

Regardez l'encadré en haut de la page 58, du S&A du chat de
Schrödinger. Anton Zeillinger et Johannes Kofler y exposent une
variante de l'expérience de Stern et Gerlach, avec recombinaison des
deux faisceaux d'électrons. La preuve est faite que lorsque l'électron
est autorisé à passer par les deux voies simultanément, il retrouve
son plan de spin initial, yOz selon les notations de leurs figures
(illustration Sylvie Dessert).

Et comment concilier de tels résultats avec les concepts
corpusculaires ?
Oui, on peut toujours esbrouffer le chalant à coups de "information,
créer l'information, la mesure crée l'information
", etc. Mais au delà
de l'esbrouffe, expliquer ? Expliquer physiquement ?

JacquesL

Quantique pour les nuls + sottisier de la quantique, en chantier visitable.

Oui bon, cet article est scandaleusement inachevé. Les conditions deviennent de plus en plus défavorables. Mais du moins une ébauche est disponible sur vos écrans, à l'adresse http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Quantique_pour_les_nuls.html

J'ai notamment profité de la naïveté des auteurs Wikipédia, pour mettre un de leurs articles au sottisier. Mes annotations sur la mythologie corpusculiste en usage sont surlignées de jaune.

L'Histoire bégaie, mais il lui arrive même de se répéter. On avait vécu le même phénomène avec l'Arche de Noé. C'étaient des moines crédules qui avaient le plus chargé la barque, en calculant la taille du bâtiment, et tous ses détails de technique palefrenière, en s'interrogeant si les moustiques et les termites avaient été embarqués ou non, en résolvant le difficile problème des marsupiaux d'Amérique et d'Australie, dont jamais les rédacteurs de la Genèse n'avaient entendu parler... Sans parler de l'Okapi...

Les comptes-rendus d'expériences contées gravement en "which way" jouent le même rôle que ces naïfs défenseurs du Deutéronome : charger la barque au point de la couler...

JacquesL

#2
Le théorème d'Emmy Noether

Un théorème essentiel de la physique est dû à Emmy Noether.
Il généralise les quantités conjuguées de Hamilton (travaux de 1834) et énonce que les conservations principales de la mécanique sont logiquement équivalentes à des invariances par certaines symétries :
Conservation de l'énergie mécanique = invariance par translation dans le temps.
Conservation de l'impulsion = invariance par translation dans l'espace.
Conservation du moment angulaire = invariance par rotation.

A chaque fois le produit des grandeurs conjuguées est une action :
énergie x durée = action.
impulsion x vecteur déplacement = action.
moment angulaire x angle = action.

Il s'agit de produit scalaire dans le cas de grandeurs toutes deux vectorielles comme impulsion et déplacement, biscalaire dans le cas de grandeurs tensorielles du second ordre, comme angle et moment angulaire.

L'action a une propriété rare : elle est un invariant relativiste. Les invariants relativistes sont rares. La charge électrique en est un autre. Alors que l'ampère, le mètre, ou la seconde, n'en sont pas.


Louis Victor de Broglie s'est beaucoup appuyé sur ces symétries du formalisme hamiltonien, dit aussi formalisme symplectique, qui présentait l'avantage étrange et encore inexpliqué en 1924, de faire l'unité entre l'optique et la mécanique. Les machins mécaniques suivent la même loi de l'optique déjà énoncée par Pierre de Fermat : le trajet optique est extrémal, autrement dit, les ondes arrivent en phase, ou avec un décalage de phase entier. Les trajets mécaniques sont partout orthogonaux aux surfaces iso-action, comme les rayons lumineux sont orthogonaux aux surfaces isochrones. Planck et Broglie nous ont expliqué pourquoi : parce que les machins mécaniques sont eux aussi des ondes, à fréquence intrinsèque fixe et fort élevée à nos yeux d'humains, et doivent donc arriver en phase avec eux-même, quitte à avoir un décalage d'une période entière, ou de plusieurs.

Voilà pourquoi les atomes et les molécules interfèrent avec eux-mêmes, autrement dit font des figures d'interférences sous conditions expérimentales appropriées, tout comme des photons. Quoique la manip soit nettement plus difficile, et exige des conditions expérimentales d'ultra-froid pour nos corps d'épreuves.

Ebauche d'article non satisfaisante à Liens entre dimension physique et caractère tensoriel.


Meilleures références :
http://semsci.u-strasbg.fr/noether.htm
http://math.ucr.edu/home/baez/noether.html
http://www-cosmosaf.iap.fr/Noether_et_le_Lagrangien.htm
http://jac_leon.club.fr/Zooms/symetries/sym7.htm
http://www.physics.ucla.edu/~cwp/articles/noether.asg/noether.html
_________________

JacquesL

A l'adresse de E. Paul J. de Haas, diffusion de vieux articles originaux.
http://home.tiscali.nl/physis/HistoricPaper
Auteurs rassemblés :
Max Abraham    
Albert Einstein       
Niels Bohr    
J. Frenkel    
Hermann Minkowski    
Erwin Schrödinger
Max Born    
S. Goudsmit    
Wolfgang Pauli    
Arnold Sommerfeld
Louis de Broglie    
Max von Laue    
Henri Poincaré    
L.H. Thomas
Paul Dirac    
Gustav Mie    
E. Rutherford    
G. E. Uhlenbeck

On y trouve par exemple une copie de l'article de 1926 dans la Physical Review :
An undulatory theory of the mechanics of atoms and molecules, Phys. Rev., 28, 6, 1049-1070, (1926).           http://home.tiscali.nl/physis/HistoricPaper/Schroedinger/Schroedinger1926c.pdf

Ou de Dirac :
The quantum theory of the elektron, Proc. Roy. Soc. A 117, p. 610-624, (1928).
http://home.tiscali.nl/physis/HistoricPaper/Dirac/Dirac1928a.pdf

JacquesL

#4
Puisque l'enseignement scientifique a un gros, gros problème, et qu'en discuter déclenche de violentes réactions Fight and flight, je m'essaie au style de débat baptisé "Redico", inventé par les sceptiques du Québec. Acronyme déroulé : REcherche des DIscontinuités entre les COnclusions (ou entre les COnvictions).
Merci à Denis qui a aidé à la mise en forme.

J1 : En microphysique, il n'y a pas d'absorbeurs, rien que des émetteurs et de l'artillerie.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

J2 : En microphysique, l'espace est autosimilaire à toute échelle.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

J3 : En microphysique, l'espace a une topologie infiniment fine, comme l'ensemble R de l'analyse mathématique.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

J4 : En microphysique, le temps a une topologie infiniment fine, comme l'ensemble R de l'analyse mathématique.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

J5 : En microphysique, le temps est autosimilaire à toute échelle.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

J6 : Puisqu'en macrophysique le temps est irréversible (pour des raisons statistiques), donc à l'échelle quantique aussi, et on a raison de se dispenser de validation expérimentale.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

Préambule à J7 et J8 :
Rappel effet photo-électrique : la cible ne libère d'électron que si le photon défini par E = h.nu, a une fréquence suffisamment élevée.


J7 : DONC la lumière voyage par grains, néo-newtoniens.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

J8 : DONC on a raison de se foutre pas mal de la fréquence et des phénomènes fréquentiels dans l'absorbeur.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

Préambule à J9 :
En 1924 Louis de Broglie a postulé que pour chaque quanton avec masse, sa fréquence intrinsèque nu, est égale à m.c²/h.


J9 : On a raison de considérer que cette fréquence intrinsèque n'est physiquement rien du tout, n'a aucune existence légale.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

Préambule à J10 :
En 1930, Erwin Schrödinger (Sitzungsb. J. Berlin. Akad., 1930, p 418) a prouvé que selon l'équation de Dirac de 1928, la fréquence d'oscillation électromagnétique de l'électron est le double de la fréquence broglienne : 2 m.c²/h.


J10 : Cette fréquence n'a aucune existence légale, puisqu'elle ne cadre pas avec le modèle corpusculaire.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

Préambule à J11 :
En 1926, Erwin Schrödinger a proposé de considérer que son onde représente l'électron, et son étendue spatiale répartie.


J11 : Cette répartition spatiale concrète est inadmissible, puisqu'en raison de l'affirmation J1 ("Il n'y a pas d'absorbeur"), cette onde électronique n'a aucune réaction quantique qui l'attend, donc se disperse dans tout l'espace à vitesse foudroyante.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %

Préambule à J12 et J13 :
En 1926, Erwin Schrödinger a proposé un mécanisme d'émission de photons par battement superhétérodyne entre la fréquence de l'état final et celle de l'état initial. Il en a déduit les règles de sélections de raies. Physical Review, December 1926, Vol 28 n° 6, pages 1049 à 1070. http://home.tiscali.nl/physis/HistoricPaper/Schroedinger/Schroedinger1926c.pdf


J12 : Oui, mais cela implique de tenir compte des fréquences brogliennes intrinsèques et de la répartition spatiale de l'onde de Schrödinger. Donc on a raison d'expulser cela hors de l'enseignement scientifique. Les règles de sélection tombent du ciel abstrait. Point final.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %


J13 : Ce mécanisme n'est pas acceptable non plus à l'absorption de photon, et doit être rejeté, puisqu'en raison de l'affirmation J1 ("Il n'y a pas d'absorbeur"), l'absorbeur n'existe pas.
Jacques : 0 % | Quivoudra : %


Tuyau : je considère que ces 13 affirmations numérotées ci-dessus sont 100% fausses. L'enseignement partout constaté, prétend subrepticement le contraire.

Logiquement, la salve suivante devrait porter sur les postulats subreptices qui mettent l'observateur humain au centre de toute réaction quantique, et discrètement dénoncés par Schrödinger, au moyen de l'apologue narquois du chat mort-vivant.

La règle du jeu est qu'un intervenant copie-colle le jet précédent, ajoute ses propres évaluations dans la ligne des évaluations précédentes, puis tire à son tour une salve d'affirmations à évaluer, pour mettre en évidence les points d'accord et les points de désaccord.

JacquesL

#5
Voici le préambule des questions suivantes :
http://www.lkb.ens.fr/recherche/atfroids/tutorial/telechargement/atomesfroids.pdf
Citer10. LES INTERFÉRENCES ATOMIQUES

10.2. L'interférence, phénomène ondulatoire par excellence


Qui dit onde dit aussi phénomènes d'interférence, puisqu'en superposant deux ondes
identiques mais déphasées, on peut obtenir un renforcement de l'amplitude totale ou au
contraire sa diminution, voire son annulation, suivant la valeur du déphasage. Considérons
par exemple la célèbre expérience dite des fentes de Young : une source lumineuse
monochromatique, c'est-à-dire émettant à une fréquence bien définie, éclaire une plaque
percée de deux fentes parallèles. L'onde initiale, en passant par les fentes, se dédouble en
deux ondes. Un écran de détection placé plus loin enregistre l'intensité lumineuse : le
résultat est une alternance de bandes sombres et brillantes. Ces « franges d'interférence »
résultent de la superposition des deux ondes provenant des fentes, ondes qui ne suivent pas
le même chemin pour arriver à un même point de l'écran et sont donc généralement
déphasées : la variation du déphasage d'un point à l'autre sur l'écran se traduit alors par
une variation spatiale de l'intensité enregistrée.

Les phénomènes d'interférence sont l'une des principales manifestations des propriétés
ondulatoires. Il en est de même des phénomènes de diffraction, qui peuvent d'ailleurs être
considérés comme le résultat d'un grand nombre d'interférences. C'est la diffraction des
électrons par un cristal qui a permis, en 1927, de confirmer l'hypothèse de De Broglie pour
ce qui concerne les électrons (expérience de Davisson-Germer). Depuis, les interférences
d'ondes de matière ont été observées pour d'autres types de particules (neutrons lents en
particulier). Mais pour les atomes à température ambiante, c'est plus difficile. Les
longueurs d'onde correspondantes sont très faibles : par exemple, la longueur d'onde d'un
atome d'hélium se déplaçant à une vitesse de l'ordre de 1 000 m/s (typique pour un gaz à
température ambiante) vaut environ 0,1 nanomètre (10–10 m). Et plus l'atome est lourd,
plus la longueur d'onde est petite. Or l'espacement des franges d'interférences est
proportionnel à la longueur d'onde, d'où la difficulté d'observer des interférences avec des
atomes : l'interfrange est en général trop petit.
10.3. Des interférences atomiques grâce aux microstructures diffractives et aux techniques
de manipulation par laser
Pourtant, dès le début des années 1990, les physiciens sont parvenus à réaliser et mesurer des
interférences avec des atomes, à l'instar des interférences lumineuses depuis longtemps
familières. Et ce grâce à deux techniques, que l'on peut d'ailleurs panacher. L'une consiste à agir
sur un jet d'atomes en le faisant passer par des structures diffractives (un réseau de minuscules
fentes par exemple). Avec les progrès des techniques de microfabrication, on sait aujourd'hui
obtenir des structures régulières dont la périodicité spatiale descend jusqu'à quelques dizaines de
nanomètres ; à cette échelle, qui s'approche de l'ordre de grandeur des longueurs d'onde
atomiques, les effets ondulatoires deviennent mesurables. Ainsi, avec des structures diffractives,
on peut faire avec les atomes des expériences du type des franges de Young : dédoubler une onde
atomique, faire suivre à chacune des deux ondes résultantes un trajet différent, et enregistrer le
résultat de leur superposition sur un écran de détection.

Deuxième technique permettant de réaliser des interférences atomiques : les interactions avec la
lumière laser. Une interaction appropriée avec un photon peut par exemple faire passer un atome
de son état quantique initial à une superposition de deux états quantiques différents, ce qui
signifie que l'onde atomique initiale se voit dédoublée en deux ondes de caractéristiques
différentes. Une interaction ultérieure avec la lumière peut faire l'inverse, c'est-à-dire recombiner
les deux ondes ; on obtient alors des interférences.
Comme on l'a vu, les techniques laser permettent aussi de ralentir et refroidir des atomes. Or
quand la vitesse d'un atome diminue, sa longueur d'onde augmente. Et plus celle-ci est grande,
plus les effets ondulatoires sont faciles à mettre en évidence. Par exemple, une expérience
d'interférences atomiques réalisée par une équipe japonaise en 1992 a consisté à immobiliser et
refroidir avec une mélasse optique une assemblée d'atomes de néon, puis à laisser tomber en
chute libre ce nuage d'atomes au-dessus d'une plaque percée de deux fentes microscopiques.
Comme avec les ondes lumineuses, chaque onde atomique se dédouble à son passage par les deux
fentes, et la superposition de ces deux ondes produit des franges d'interférence sur un écran de
détection placé un peu plus bas. La vitesse des atomes à ce niveau est de l'ordre de 2 m/s
seulement, d'où une longueur d'onde de De Broglie valant environ 15 nanomètres ; avec une
distance fentes-écran égale à 85 cm et des fentes écartées de 6 microns, l'interfrange vaut environ
2 mm, ce qui est aisément observable.

Expérience d'interférences atomiques réalisée en 1992 par une équipe japonaise de l'université
de Tokyo:


Dans la salve suivante, j'ai mélangé les assertions que je sais fausses, avec celles que je sais exactes.

Proposition J14 :
Chaque onde atomique, donc chaque atome de néon se dédouble pour passer à travers les deux trous simultanément.

Jacques : 100 % | Quivoudra : %

Proposition J15 :
Dans une expérience "Which way ?" (Welchen Weg) comme celle décrite à http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Marlan_Scully, le point-clé pour produire des figures d'interférences, est de maintenir l'observateur humain dans l'incertitude quant au trajet réellement suivi par la particule (conçue comme corpuscule).

Jacques : 0 % | Quivoudra : %

Proposition J16 :
Dans une expérience type Aharonov-Bohm, où un électron interfère si on lui offre le choix de passer par dessus ou dessous le micro-solénoïde, l'électron (conçu comme corpuscule) ne passe que d'un seul côté à la fois. Le point-clé pour produire la figure d'interférence, est que l'observateur humain ne sache pas lequel.

Jacques : 0 % | Quivoudra : %

Proposition J17 :
Dans l'expérience du chat de Schrödinger, l'expérience ne sait pas si le noyau instable s'est désintégré, tant que l'observateur humain n'en a pas pris connaissance.

Jacques : 0 % | Quivoudra : %

Proposition J18 :
Il est logique de mettre l'observateur macroscopique humain au centre de l'image, pour toute description microphysique quantique ou subquantique.

Jacques : 0 % | Quivoudra : %

Proposition J19 :
Führerprinzip : En sciences, c'est le chef qui a raison.

Jacques : 0 % | LeChef : 100 % | Quivoudra : %

Proposition J20 :
En sciences, c'est le chef qui a toujours raison.

Jacques : 0 % | LeChef : 100 % | Quivoudra : %


Proposition J21 :
Dans tous les autres cas, c'est l'article J19 qui s'applique.

Jacques : 0 % | LeChef : 100 % | Quivoudra : %


JacquesL

#6
Pour la proposition 22, rappelons d'abord un fait : la création de paires e- e+.

Lorsque, vu du repère d'une cible contenant des électrons (un atome en particulier), un photon gamma a une fréquence suffisamment élevée, au moins le double de la fréquence broglienne de l'électron ([tex]123,559 .10^{18}[/tex] Hz), soit [tex]247,118 .10^{18}[/tex], alors de la rencontre peuvent sortir trois leptons de spin 1/2, de fréquences intrinsèques [tex]123,559 .10^{18}[/tex] Hz : deux électrons et un anti-électron.

La résolution particulière par Schrödinger de l'équation de Dirac, résout le mystère fréquenciel, apparemment insoluble avec les seules données précédentes : la fréquence électromagnétique du Zitterbewegung de l'électron est le double de la fréquence broglienne, soit [tex]247,118 .10^{18}[/tex] Hz.
Schrödinger, Sitzungsb. J. Berlin. Akad., 1930, p. 418.
Ou paragraphe 69, pages 261 à 263 de P.A.M. Dirac, The Principles of Quantum Mechanics. Oxford Science Publications.

Donc la création de paires lors d'un impact de gamma, est bel et bien un phénomène avec résonance fréquencielle, à [tex]247,118 .10^{18}[/tex] cycles par seconde.
Question à résoudre : et pour la création de paires de gammas, quand un positron rencontre de la matière ordinaire ?

La longueur d'onde correspondante est de 1,213 picomètres, soit la moitié de la longueur d'onde Compton.
A deux Pi près, c'est aussi l'ordre de grandeur de l'oscillation de ce tremblement de Schrödinger de l'électron : 193,08 femtomètres..

On ne peut évidemment pas en déduite que la résonance fréquencielle serait à elle seule la totalité de l'explication de la physique du phénomène...

Proposition J22 :
Lors de l'annihilation d'un positron par rencontre avec un électron, chaque gamma émergent emporte la moitié de la fréquence électromagnétique de chaque lepton incident. Soit [tex]123,559 .10^{18}[/tex] Hz pour 511 KeV dans le repère du centre de la réaction.

Jacques : 100 % | Quivoudra : %

La question suivante portera sur les contraintes d'orientation spinorielle qui pèsent sur la paire e+ e- candidates à l'annihilation, et sur la polarisation des gammas résultants.

Puis on se demandera à quelles conditions nous accéderons expérimentalement à ces paramètres d'orientation.

A suivre donc.

JacquesL

La tentation du retour au subjectivisme, et ses conséquences.

Petit rappel anecdotique, mais hélas représentatif.
C'est en amphi de psychologie que j'ai sursauté, en conférences de méthodes, commune aux spécialités représentées en Maîtrise : Le professeur de psychologie clinique invoquait la mécanique quantique en renfort d'une précaution méthodologique. Que la précaution qu'il enseignait fut judicieuse, n'est pas contestable. Qu'il invoque une science dure, en principe vouée à l'objectivité, pour nous mettre en garde contre les dangers de nos aveuglements à nos propres actions, aux messages subjectifs que nous délivrons à chaque fraction de seconde, voilà qui était une imposture héritée. En gros l'essentiel du grand public a subi plusieurs abus de confiance et des impostures de la part de l'enseignement, et la vulgarisation de la microphysique quantique en classe, en fac, et par les média en fait partie ; et le plus gros des professeurs de physique qui enseignent dans le secondaire, ont subi les mêmes abus de confiance eux aussi.

Représentatif des autres exploitations abusives.
Fridjof Capra, Trinh Xuan Thuan et Bernard d'Espagnat sont systématiquement appelés en renfort, par les vendeurs spiritualistes d'huile de serpent. Par Jean Staune bien sûr, par les autres propagandistes de l'Intelligent Design, par toute la mouvance New Age, semble-t-il. Ces trois physiciens là sont-ils des escrocs spéciaux ? Suffira-t-il de bannir et chasser ces trois boucs dans le désert, pour que la tribu se retrouve pure et virginale, débarrassée de tous péchés ? Même pas : ils n'ont fait qu'exploiter jusqu'au bout, une faute professionnelle vieille de 80 ans, standardisée et partagée par la totalité de la clique des vainqueurs du congrès Solvay de 1927. C'est en 1927 que se sont cristallisées, sous couleur de positivisme, et autour de la personnalité de Werner Heisenberg,  la répudiation de l'objectivité des lois physiques, l'obsession de mettre l'observateur et sa subjectivité au centre de l'image, et de se mettre au centre du subjectivisme pour triompher de toute objectivité et de tout impersonnalisme en sciences dures.

Franco Selleri a remarquablement enquêté sur les aspects du conflit des générations qui a régné sur ce coup d'état de 1927. Mais il n'a pas mentionné l'intense proximité de la boucherie de 1914-1918. Alors que seule cette immense et injustifiable boucherie, sans aucun but de guerre qui fut d'économie ni de politique étrangère, avec pour unique objectif de guerre la volonté des classes possédantes de mater et massacrer leurs paysanneries et leurs classes ouvrières, est de taille à expliquer l'immensité de la répudiation générale de l'objectivité scientifique, et l'immense vague de subjectivisme barbare qui a envahi l'Europe alors. L'invasion de la physique aussi par ce subjectivisme égocentrique n'étant qu'un détail anecdotique dans l'horreur de l'histoire du 20e siècle. Bien que la modalité adoptée soit scientifiquement discutable, pour ne pas dire peu excusable, la motivation initiale mérite au moins de la compréhension : l'ascétisme d'objectivité de la science, était viscéralement perçu comme aussi inhumain et destructeur, que l'avaient été les mitrailleuses de la guerre de 14-18. Les survivants ont fait une sur-réaction d'individualisme, de revendication de leur instinct le plus animal, de barbarie revendicatrice. Quatre-vingts ans après, ce serait bien que nous fussions capables de nous affranchir de la barbarie de l'époque, au moins en microphysique.
Sur le plan de la théorisation physique, Selleri n'avait pas non plus la solution des paradoxes qu'il expose au lecteur.
Nous ne sommes plus dans cette situation fort frustrante.


Qui a tiré la sonnette d'alarme en premier ?
C'est encore et toujours Jacques Monod, qui dans sa spécialité la biologie, a su rappeler que le postulat fondateur de la science, est que la nature est objective à nous, et non subjective. C'est justement parce qu'ils sont vendeurs de subjectivité dirigée, que les camelots du spiritualisme cités ci-dessus, tirent à boulets rouge sur Jacques Monod. Comme des boussoles qui indiqueraient le Sud, comme Rantaplan qui fuit les Dalton au lieu de les pister, ils indiquent a contrario ce qu'ils voulaient cacher et supprimer.

Le positivisme : une confusion entre l'étage théorique général, et les théories particulières de l'instrumentation concrète.

Les biologistes n'ont pas subi le positivisme dur que nous physiciens subissons depuis Heisenberg. Dans toutes discussions avec des collègues physiciens ou apprentis physiciens, reviennent constamment la confusion entre les faits et les interprétations, l'obsession de maintenir l'observateur macroscopique au centre de l'image microphysique, et le remplacement des conditions concrètes et détaillées du dispositif expérimental par des slogans hâtifs et péremptoires, directement recopiés de la vulgate quantique. Il n'y a pas d'autres issues à la crise, que de séparer une physique objective, où les lois de la microphysique sont totalement découplées des intentions de l'observateur, et une physique de l'instrumentation, qui soit beaucoup plus fine et réaliste que ce qui en a tenu lieu tout du long du règne du copenhaguisme.


Rédaction en cours. A suivre.

JacquesL

Co-rédiger un livre d'initiation à la microphysique : http://deonto-ethique.eu/quantic/
Ce n'est qu'un début, continuons. Possibilités LaTEX non encore présentes, mais raisonnablement substituées par ASCIIMathML

Désactivé depuis.

Et puis ça y est, je viens de terminer le miroir du précédent à http://deonto-ethics.org/mediawiki, qui est resté le site définitif.
Avec implémentation LaTeX complète, via MIMETEX

JacquesL

Citation de: Jacques le 10 Janvier 2008, 07:19:32 AM
Co-rédiger un livre d'initiation à la microphysique : http://deonto-ethique.eu/quantic/
Ce n'est qu'un début, continuons. Possibilités LaTEX non encore présentes, mais raisonnablement substituées par ASCIIMathML

Et puis ça y est, je viens de terminer le miroir du précédent à http://quantic.deonto-ethics.org

Mais qui pour le moment n'a pas d'implémentation LaTEX, en attendant d'en recevoir une complète.

Ça y est ! Implantation LaTEX complète par un script cgi : mimeteX, sur http://quantic.deonto-ethics.org !

Et en plus, il va probablement suffire d'une seule ligne de "hack" pour que les mêmes possibilités soient présentes ici-même.

JacquesL

#10
Les surfaces infranchissables au "corpuscule" prétendu.

Nous allons ici étudier les solutions connues depuis 1926, de l'équation de Schrödinger, appliquées à l'atome le plus simple, l'hydrogène, et constater que dès que le nombre quantique principal est supérieur à 1, elles contiennent des surfaces à amplitude identiquement nulles, d'inversion de phase. Or qui dit densité identiquement nulle, dit que l'interprétation en "probabilité de présence" est aussi identiquement nulle ; ces surfaces, notamment sphériques, sont donc infranchissables au prétendu corpuscule qui serait sensé s'agiter entre zones de densité non nulle. Donc dès 1926, c'est la totalité de la communauté des physiciens, et non le seul Erwin Schrödinger, qui aurait dû jeter aux orties l'idéation corpusculaire.



n l Rnl [tex] \Theta_{lm} [/tex] Sphères nulles Plans nuls
10 [tex]R_{1 0} = (Z/a_0)^{3/2}.2e^{- \frac{\rho} {2} [/tex] [tex] \Theta_{00}(\theta)= \frac{\sqrt 2} {2} [/tex]
20[tex]R_{2 0} = (Z/a_0)^{3/2}.\frac{(2-\rho)}{2 \sqrt 2}.e^{- \frac{\rho} {2} [/tex][tex]\Theta_{00}(\theta)= \frac{\sqrt 2} {2}[/tex]
21[tex]R_{2 1} = (Z/a_0)^{3/2}.\frac{\rho}{2 \sqrt 6}.e^{- \frac{\rho} {2}[/tex][tex]\Theta_{10}(\theta)= \frac{\sqrt 6} {2}. cos \theta[/tex]1 à [tex]\rho = 2[/tex]
30[tex]R_{3 0} = (Z/a_0)^{3/2}.\frac{(6-6\rho +\rho^2)}{9 \sqrt 3}.e^{- \frac{\rho} {2}[/tex][tex]\Theta_{00}(\theta)= \frac{\sqrt 2} {2}[/tex]2 à [tex]\rho = 3 \pm \sqrt 3[/tex]
31[tex]R_{3 1} = (Z/a_0)^{3/2}.\frac{\rho.(4-\rho)}{9 \sqrt 6}.e^{- \frac{\rho} {2}[/tex][tex]\Theta_{10}(\theta)= \frac{\sqrt 6} {2}. cos \theta[/tex]1 à [tex]\rho = 4[/tex]
32[tex]R_{3 2} = (Z/a_0)^{3/2}.\frac{\rho^2}{9 \sqrt 30}.e^{- \frac{\rho} {2}[/tex][tex]\Theta_{20}(\theta)= \frac{\sqrt 10} {4}. (3 cos^2 \theta -1)[/tex]
40[tex]R_{4 0} = (Z/a_0)^{3/2}.\frac{(24-36\rho + 12\rho^2 - \rho^3)}{9 \sqrt 3}.e^{- \frac{\rho} {2} [/tex][tex]\Theta_{00}(\theta)= \frac{\sqrt 2} {2}[/tex]
41[tex]R_{4 1} = (Z/a_0)^{3/2}.\frac{\rho.(20-10\rho +\rho^2)}{32 \sqrt 15}.e^{- \frac{\rho} {2} [/tex][tex]\Theta_{10}(\theta)= \frac{\sqrt 6} {2}. cos \theta[/tex]
42[tex]R_{4 2} = (Z/a_0)^{3/2}.\frac{\rho^2.(6-\rho)}{96 \sqrt 5}.e^{- \frac{\rho} {2} [/tex][tex]\Theta_{20}(\theta)= \frac{\sqrt 10} {4}. (3 cos^2 \theta -1)[/tex]
43[tex]R_{4 3} = (Z/a_0)^{3/2}.\frac{\rho^3}{96 \sqrt 35}.e^{- \frac{\rho} {2}[/tex][tex]\Theta_{30}(\theta)= \frac{3\sqrt 14} {4}. (\frac{5}{3} cos^3 \theta - cos \theta)[/tex]
50[tex]R_{5 0} = (\frac{Z}{a_0})^{\frac{3}{2}}.\frac{(120-240\rho + 120\rho^2 - 20\rho^3 +\rho^4)}{300 \sqrt 5}.e^{- \frac{\rho} {2} [/tex][tex]\Theta_{00}(\theta)= \frac{\sqrt 2} {2}[/tex]
51[tex]R_{5 1} = (\frac{Z}{a_0})^{\frac{3}{2}}.\frac{\rho.(120-90\rho + 18\rho^2 - \rho^3)}{150 \sqrt 30}.e^{- \frac{\rho} {2}[/tex][tex]\Theta_{10}(\theta)= \frac{\sqrt 6} {2}. cos \theta[/tex]
52[tex]R_{5 2} = (\frac{Z}{a_0})^{\frac{3}{2}}.\frac{\rho^2.(42-14\rho +\rho^2)}{150 \sqrt 70}.e^{- \frac{\rho} {2}[/tex][tex]\Theta_{20}(\theta)= \frac{\sqrt 10} {4}. (3 cos^2 \theta -1)[/tex]
53[tex]R_{5 3} = (\frac{Z}{a_0})^{\frac{3}{2}}.\frac{\rho^3.(8-\rho)}{300 \sqrt 70}.e^{- \frac{\rho} {2}[/tex][tex]\Theta_{30}(\theta)= \frac{3\sqrt 14} {4}. (\frac{5}{3} cos^3 \theta - cos \theta)[/tex]
54[tex]R_{5 4} = (\frac{Z}{a_0})^{\frac{3}{2}}.\frac{\rho^4}{900 \sqrt 70}.e^{- \frac{\rho} {2} [/tex][tex]\Theta_{40}(\theta)= \frac{9\sqrt 2} {16}. (\frac{35}{3} cos^4 \theta - 10 cos^2 \theta + 1)[/tex]

On constate que plus le nombre quantique principal est élevé, plus chaque électron est scindé entre zones distinctes, de phases deux à deux opposées.

JacquesL

Remise en discussion : le statut du pratiquement non observable, mais prédit par la théorie.

Le présupposé implicite de Michel Talon dans la discussion ci-dessus, est que tout ce qui n'est pas "observable", directement observable au sens d'une expérience de labo, peut unilatéralement être déclaré nul et non avenu par une chapelle.

Or la phase, calculée par les équations de Schrödinger, puis de Dirac, et son inversion d'une zone à l'autre, est au nombre de ces inobservables, en pratique, mais que l'on peut confirmer ou infirmer indirectement. Cette chapelle décide donc de jeter la phase, toute la phase, puisqu'elle contredit leur sémantique discutable, qui est le ciment de leur chapelle-contre-le-restant-du-monde.

Nous au contraire, nous considérons que le formalisme bien fait, est souvent plus savant que ceux qui s'en servent, voire que ses créateurs. Ici, le formalisme demeure ondulatoire et déterministe, tandis qu'on fait croire le contraire aux étudiants. Jusqu'à preuves expérimentales du contraire, nous persévérons à lui faire confiance, et à tenir en défiance la sémantique nègre-blanc, avec ses "aspects corpusculaires".

C'est un point sérieux, en épistémologie : telle classe d'expériences ne peut ni infirmer ni confirmer la fréquence broglienne, ni les phases dans l'onde électronique stationnaire selon Schrödinger. Le postulat positiviste invoqué par Heisenberg et Born, n'est appliqué qu'à géométrie variable : sont rejetés comme "non-observables" les points qui sont gênants pour leur doctrine, mais eux aussi enseignent des non-observables, qui de plus ont le défaut d'être incompatibles avec le formalisme...

JacquesL

Citation de: Jacques le 05 Janvier 2008, 01:20:02 PM
La tentation du retour au subjectivisme, et ses conséquences.

Petit rappel anecdotique, mais hélas représentatif.
C'est en amphi de psychologie que j'ai sursauté, en conférences de méthodes, commune aux spécialités représentées en Maîtrise : Le professeur de psychologie clinique invoquait la mécanique quantique en renfort d'une précaution méthodologique. Que la précaution qu'il enseignait fut judicieuse, n'est pas contestable. Qu'il invoque une science dure, en principe vouée à l'objectivité, pour nous mettre en garde contre les dangers de nos aveuglements à nos propres actions, aux messages subjectifs que nous délivrons à chaque fraction de seconde, voilà qui était une imposture héritée. En gros l'essentiel du grand public a subi plusieurs abus de confiance et des impostures de la part de l'enseignement, et la vulgarisation de la microphysique quantique en classe, en fac, et par les média en fait partie ; et le plus gros des professeurs de physique qui enseignent dans le secondaire, ont subi les mêmes abus de confiance eux aussi.

Après lecture de la Psychothérapie d'un Indien des plaines, de Georges Devereux, et après études biographiques sur ses origines hongroises, son changement de nom, etc, j'ai ainsi appris que c'est lui qui est à l'origine d'une invocation des dogmes de Copenhague, qu'il estimait applicable en sciences humaines.

Sauf que le message original de Devereux est correct, alors que ce que la tradition orale en a retenu, ne l'est pas. Selon Devereux, trop étudier un phénomène psychosocial le détruit, ou au moins le dénature profondément. En particulier, à trop étudier l'aspect clinique individuel, on détruit l'aspect social, à trop étudier l'aspect social, on détruit l'aspect clinique individuel. Et là, je n'ai pas de critique à apporter, j'approuve.

JacquesL

#13
Ils se sont battus les flancs pour discourir de la vitesse des électrons dans un conducteur, et les résultats étaient loin du vraisemblable et de la réalité : http://maths-forum.com/showthread.php?p=424212#post424212.

CiterVous avez fait fort, les gars, dans le sottisier, concernant la vitesse des électrons. Pas de chance, le modèle de Drude, c'est celui qui ne marche pas...

Il faut regarder à trois échelles différentes : point de vue de l'électrotechnicien, celui du physicien des solides, enfin équation de Dirac, pour l'électron libre.

Selon les densités de courant admises par les normes, et réellement pratiquée dans l'électrotechnique, la dérive moyenne d'un électron est à des vitesses de l'ordre du dixième de millimètre par seconde.

En physique du solide, on sait que les électrons de conduction sont au niveau d'énergie de Fermi, et chacun est réparti sur plusieurs dizaines de distances interatomiques. A l'énergie de Fermi, donc pour le cuivre à la vitesse de groupe d'environ 1570 km/s. Tandis que la vitesse de phase se ballade dans les [TEX]57,2 . 10^9[/TEX] m/s.
Libre parcours de l'ordre de 200 Å entre deux collisions avec des phonons.

Enfin en équation de Dirac, pas de pitié : l'électron ne peut avoir que les vitesses +c et -c. Il en change à fréquence double de la fréquence broglienne 2E/h. Mais bon, l'électron libre n'est pas l'électron lié dans un cristal de cuivre, les méthodes sont différentes. Le prétendu "aspect corpusculaire" est encore plus impossible, encore plus absurde, dans la matière condensée.

Dominique Lefebvre a alors voulu reprendre ostensiblement le commandement :
http://maths-forum.com/showthread.php?t=67008

Citation de: Dominique LefebvreBonsoir,
Dans une récente discussion, j'ai eu l'occasion de réagir à propos de la vitesse des électrons, pour m'étonner de vos réponses.
J'aimerais que nous revenions sur ce sujet, en dehors de toute polémique stérile et inutile, afin de préciser ce que pourrait bien être la vitesse d'un électron...

Pour tracer le périmètre de la discussion, je vous propose d'abord de définir ce qu'est, en physique moderne, un électron, puis de rappeler les informations nécessaires à l'évocation de ce qu'est la vitesse d'un objet...

Etes-vous d'accord?


Citation de: JacquesJ'ai déjà donné trois réponses, à trois échelles différentes : http://maths-forum.com/showthread.php?p=424212#post424212 .
J'ai déjà donné.
Et visiblement, elles n'ont pas plu au chef, puisqu'il lance ce nouveau fil, pour reprendre ostensiblement le commandement.

Ces trois réponses ont toutes le défaut d'être théoriques.
Mais ici sur sept intervenants, pas un seul n'a été assez physicien pour s'inquiéter de l'ombre du début d'un commencement de protocole expérimental.

En macroscopique, le protocole est simple qui donne la dérive moyenne :
Il faut la densité de porteurs effectifs, mesurée par effet Hall. Ensuite il suffit d'une règle de trois à partir de la densité de courant choisie. Approximation correcte pour les monovalents (au sens de "bande de conduction à demi-remplie", pas au sens de la valence des chimistes !) : prendre un électron de conduction par atome, pour le cuivre, l'argent, l'aluminium.

A l'échelle quantique, la vitesse de Fermi se déduit théoriquement du niveau de Fermi. Lequel se mesure, techniques courantes de physique du solide. Sinon, ouvrir une table.

Ce qui vous est nettement plus délicat, est d'évaluer le libre parcours moyen entre deux collisions, selon la pureté et la température. Un recoupement possible : la microscopie électronique par transmission sur lames amincies (par enlèvement électrolytique). De mémoire, nos lames faisaient de 30 à 100 Ǻngströms dans leur partie utile, et étaient alors largement transparentes au faisceau, tant qu'on n'était pas trop loin du trou. On pouvait changer la focalisation (passer en afocal sur faisceau aminci) pour obtenir localement un diffractogramme de Laue, par exemple pour identifier un carbure. Sous la chauffe due au passage du faisceau électronique, on voyait bientôt les dislos courir dans la lame mince.

Bref, cette manip est cohérente avec la valeur de 200 Ǻngströms donnée en cours, pour le libre parcours électronique moyen dans le cuivre pur à l'ambiante.

Enfin pour vérifier le calcul fait par Erwin Schrödinger pour son Zitterbewegung, comme solution de l'équation de Dirac pour l'électron libre, désolé, il n'y a pas de protocole expérimental. Il faut assumer sa position théorique.

Je l'ai déjà dit et répété, mais question efficacité de l'écoute quand il y a dissonance cognitive, autant pisser dans un violon : il n'y a pas grand chose de commun entre ce que Schrödinger a réellement écrit, et ce que les vainqueurs de Schrödinger disent comment il faut les croire sur comment comprendre Schrödinger (ou faire semblant ?). En vrai, Schrödinger a écrit une équation de l'électron, a calculé des solutions, et proposé une théorie de l'émission de lumière. Il a omis de s'apercevoir qu'elle est identiquement valide à l'absorption. Il a payé très très cher cette omission, et nous continuons de la payer un prix maximum 82 ans après.

Les vainqueurs professent "Non ! ce n'est pas une équation de l'électron ! Elle n'a plus rien de physique ! Vous devez juste en faire le carré hermitien, et vous obtenez alors la probabilité d'apparition de la Vierge à Fatima, et du corpuscule farfadique !".. Bon, ils sont les vainqueurs, et Schrödinger est le vaincu, donc ils ont raison, et lui avait tort. Telle est la fortune des armes... Et puis comme le prof est juge et partie devant votre copie d'examen, mieux vaut être pusillanime, c'est plus prudent. Il y a déjà tellement de squelettes dans les placards, éviter d'être le cadavre placardisé suivant.

JacquesL

Citation de: Babetout d'abord pour que Davisson et Germer ne se soit pas amuser pour rien, placons nous apres les années 30 et considerons le caractere ondulatoire des particules
pour Schrodinger, utilisons l'equation pour une particule libre donc dans un potentiel nul (U=0)

[TEX]3$ -\frac{\hbar ^2}{2m}\frac{d^2 \psi}{dx^2}+(U(x)-E)\psi (x)=0 [/TEX](unidimensionel)

U=0 donc

[TEX]3$ -\frac{\hbar ^2}{2m}\frac{d^2 \psi}{dx^2}+ E\psi (x)=0 [/TEX]
reste a resoudre l'equa diff
[TEX]3$
\psi(x)=Ae^{ikx}+Be^{-ikx}[/TEX] avec [TEX]k=\frac{(2me)^{1/2}}{\hbar}[/TEX]

je ne suis pas sur mais je pense que c'est sur cette voie que tu veux nous emmener Domi ?

L'amputation anti-Schrödinger, anti-fréquence et antiphase de l'équation
de Schrödinger (le modèle courant, quoi) est étalée par Babe le 18 août
à 11 h. Seule la coordonnée "x" apparaît encore, le temps et le terme
temporel ont déjà disparu.
Après, évidemment qu'on peut s'exclamer " Je ne savais ce que
signifiaient vitesse de groupe et vitesse de phase pour un électron !
Donc ce qui l'utilise est faux, sectaire, et de la propagande !
"

Glasbergen a une vision très très pessimiste des relations humaines. On
ne trouve plus en ligne sur son site ce cartoon-ci (que je dois pourtant
avoir quelque part en archives ?) :
Au tableau noir, le moutard a écrit que 2 x 4 = 9.
La maîtresse d'école s'est permis d'objecter !
Le moutard lui rétorque :
"Dans quelques années, ma génération dirigera le monde. Si nous décidons
que 2 x 4 = 9, c'est comme ça que ça sera.
"

Ce maths-forum est rempli de gens qui ne sont pas plus sages. Ils
préfèrent expectorer des insultes et des menaces, plutôt que d'ouvrir un
manuel de physique des solides.
Il est vrai que dans leur infinie science infuse, ils ne savaient même
pas que cela existait, des manuels de physique du solide.

--
http://quantic.deonto-ethics.org
http://deonto-ethics.org/impostures/
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=48.0
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Quantique_pour_les_nuls.html