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Résolution citoyenne relative à l’engagement militaire et financier de la France

Démarré par JacquesL, 21 Avril 2025, 10:44:39 AM

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JacquesL

Résolution citoyenne relative à l'engagement militaire et financier de la France en Ukraine



Une très courte résolution citoyenne émanant de plusieurs dizaines de personnalités militaires et civiles a été adressée par voie d'huissier aux présidents des deux assemblées le 17 avril 2025.

Elle demande une pleine application de la Constitution et du contrôle parlementaire pour toutes les décisions prises par l'exécutif au sujet de l'Ukraine.

Le texte de cette résolution peut, évidemment, être rendu public par tous moyens, d'autant que les médias mainstream ne vont pas se bousculer pour évoquer son existence et son contenu.

Une liste des premiers signataires est donnée. Elle aurait été beaucoup plus longue si le texte élaboré sur un laps de temps très court avait pu circuler, tant dans les populations militaires que civiles.

À chacun de se forger son opinion sur ce texte.

Dominique Delawarde

*

Résolution citoyenne relative à l'engagement militaire et financier de la France en Ukraine signifiée par huissier aux présidents des deux assemblées le 17 avril 2025
L'article L 4111-1 du Code de la Défense dispose que : «L'armée de la République est au service de la Nation. Sa mission est de préparer et d'assurer par la force des armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation».

Depuis le début de l'année 2022, des informations persistantes, bien que non confirmées officiellement, évoquent une présence de troupes françaises en Ukraine. Si ces faits étaient avérés, ils soulèveraient une grave question de conformité avec l'article 35 de la Constitution, qui impose au Gouvernement d'informer le Parlement dans les trois jours suivant une intervention militaire à l'étranger et de soumettre toute prolongation au-delà de quatre mois à un vote.

Or, à ce jour, aucune communication claire n'a été faite devant les assemblées, laissant les citoyens dans l'ignorance et privés de leur droit à un contrôle démocratique sur l'emploi de leur armée.
Par ailleurs, les accords de sécurité franco-ukrainiens signés le 16 février 2024, prévoyant un soutien militaire et financier de 3 milliards d'euros pour 2024 et un engagement militaire pluriannuel, auraient dû être ratifiés par le Parlement en application de l'article 53 de la constitution qui impose une ratification parlementaire des traités internationaux ayant des incidences financières significatives sur les finances publiques.

À titre d'exemple, le 7 février 2024, l'accord de coopération en matière de défense entre la France et la Papouasie-Nouvelle-Guinée pourtant bien moins engageant pour les finances publiques que celui conclu avec l'Ukraine, a fait l'objet d'une ratification parlementaire en application de l'article 531.

Or, à ce jour, le Parlement n'est pas intervenu pour ratifier les accords de sécurité franco-ukrainiens, ce qui met en cause leur légalité et leur opposabilité, tant à la Nation qu'aux citoyens français, pourtant appelés à contribuer financièrement au soutien militaire à l'Ukraine.

De surcroît, l'article 55 de la Constitution prévoyant que : «Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie», l'absence de ratification régulière par le Parlement pose la question de la légalité des livraisons d'armes issus des stocks de l'armée française à l'Ukraine pour qu'elle les utilise contre la Fédération de Russie contre laquelle notre pays n'est pas en guerre.

En effet, l'article 411-3 du Code Pénal dispose : «Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende».

Enfin, les déclarations récentes du président de la République, évoquant un éventuel déploiement de troupes françaises en mai 2025 ainsi que la mutualisation de l'usage de l'arme atomique, imposent un débat parlementaire préalable pour garantir la légitimité de tels choix au nom de la Nation. C'est la condition sine qua non de la légalité de l'intervention de l'Armée. Une armée agissant sans mandat clair du parlement ne serait plus au service de la Nation, mais d'un pouvoir exécutif isolé, en contradiction avec l'esprit de notre Constitution et l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, qui consacre la séparation des pouvoirs comme garante des droits : «Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution».

C'est pourquoi, nous, citoyens et anciens militaires, estimons que le parlement doit être consulté sur la poursuite de l'intervention militaire française et/ou son engagement en Ukraine conformément à l'article 35 de la Constitution et qu'il doit être aussi appelé à ratifier les accords de sécurité franco-ukrainiens du 16 février 2024, conformément à l'article 53.

Résolution proposée :

Nous, citoyens et anciens militaires, demandons aux députés et sénateurs :

1. De faire publier au Journal officiel toutes les informations sur la présence de troupes françaises en Ukraine depuis 2022, comme l'exige l'article 35 ;

2. D'organiser un débat suivi d'un vote sur la poursuite de cette intervention, en application de l'article 35 ;

3. De se prononcer sur la ratification des accords de sécurité franco-ukrainiens du 16 février 2024, conformément à l'article 53 ;

4. De mettre cette résolution à l'ordre du jour dans les 15 jours suivant sa remise, afin de garantir le plein exercice du contrôle parlementaire.

Les premiers signataires...

Généraux d'armée
Bertrand de LAPRESLE, général d'armée (2S), Armée de terre
Jean-Marie FAUGERE, général d'armée (2S), Armée de terre

Généraux de corps d'armée

Maurice LE PAGE, général de corps d'armée (2S), Armée de terre

Généraux de division
Philippe CHATENOUD, général de division (2S) Armée de terre
Philippe GALLINEAU, général de division, Armée de terre

Généraux de brigade
Dominique DELAWARDE, général de brigade (2S), Armée de terre
Alexandre LALANNE-BERDOUTICQ, général de brigade (2S), Armée de terre
Marc JEANNEAU, général (2S), Armée de terre
Paul PELLIZZARI, général de brigade (2S), Armée de terre
Marc PAITIER, général de brigade (2S), Armée de terre
Antoine MARTINEZ, général de brigade aérienne (2S), Armée de l'Air et de l'Espace
Claude GAUCHERAND, contre-amiral (2S), Marine nationale,
Hubert de GEVIGNEY, contre-amiral (2S), Marine nationale,
Jean-Marie PARAHY, général (2S), Artillerie,
Michel DE CET, Général(2S), Gendarmerie,
Laurent AUBIGNY, Général de Brigade Aérienne (2S), Armée de l'Air et de l'Espace,
Jean-François BOIRAUD, Général de brigade (2S), Artillerie,
DANIEL SCHAEFFER, Général de brigade (2S), Cadre spécial,
Michel Georges CHOUX, Général de brigade (2s), Armée de Terre,

Colonels
Yves BRÉART de BOISANGER, Colonel (er), Armée de terre TDM
Alain CORVEZ, colonel (er) INF, Armée de terre
Paul BUSQUET de CAUMONT, colonel
Bernard DUFOUR, colonel (er) TDM, Armée de terre Inf
Daniel BADIN, colonel (er) ART, Armée de terre
Jacques PELLABEUF, colonel (er) INF, Armée de terre
Hubert de GOËSBRIAND, Colonel (er), Armée Terre, ABC
Éric GAUTIER, colonel (er), Armée de terre
Didier FOURCADE, Colonel (er), Armée Terre, ABC
Pierre BRIÈRE, colonel (er), Armée de terre INF
Pascal BEGUE, commissaire colonel (er), Armée de terre
Jacques de FOUCAULT, colonel (er) INF, Armée de terre
Philippe RIDEAU, Colonel ER Armée de terre
Jacques HOGARD, colonel (er) INF-LE, Armée de terre
Frédéric PINCE, colonel (er) TDM, Armée de terre
François RICHARD Col (ER) – Armée de Terre
Erwan CHARLES, Colonel (er), Armée de Terre, ABC
Frédéric SENE, colonel (H), Armée de l'Air et de l'Espace
Régis CHAMAGNE, colonel, Armée de l'air et de l'espace,
Philippe de MASSON d'AUTUME, capitaine de vaisseau (H), Marine Nationale
Christophe ASSEMAT, officier supérieur (er), Armée de terre
Olivier FROT, commissaire colonel (er), Armée de terre
Denis KREMER, médecin en chef (er), Service de Santé des Armées
Bruno WEIBEL, médecin en chef (er), Service de Santé des Armées
Jean-Pierre RAYNAUD, médecin en chef, service de santé aux armées
Marc HUMBERT, Cadre spécial, Armée de Terre

Lieutenant-Colonels
Vincent TUCCI, lieutenant-colonel (er) ABC-LE, Armée de terre
Alain de CHANTERAC, lieutenant-colonel (er) TDM, Armée de terre
Bernard DUFOUR, colonel (er) INF, Armée de terre
Pierre RINGLER, lieutenant-colonel (er) ART de Montagne, Armée de terre
Gérald LACOSTE, lieutenant-colonel (er)INF, Armée de terre, Conseiller Municipal d'Antibes
Benoit de RAMBURES, lieutenant-colonel (er) TDM, Armée de terre
Louis ACACIO ROIG, lieutenant-colonel (er) INF, Armée de terre
Bertrand de SAINT ANDRE, lieutenant-colonel (er), Armée de terre
Franck HIRIGOYEN, Lieutenant-colonel, Armée de terre
Thierry LEDUCQ, lieutenant-colonel (er), GEN, Armée de terre,
Rémi BEVILLARD, lieutenant-colonel (er) INF-LE
Laurent CAZAUMAYOU, lieutenant-colonel, Armée de terre,
Franck PUGET, lieutenant-colonel (er) ABC, Armée de terre
Pierre LAMY, lieutenant-colonel (er) TDM, Armée de terre
Denis CARTON, lieutenant-colonel (er) ART, Armée de terre
Jean-Luc CHAZOTTES, capitaine de frégate (R), Marine Nationale
Frédéric TENAIRI, lieutenant-colonel (er), Gendarmerie Nationale

Commandants
Gilbert SANDMAYER, chef de bataillon (er) INF TDM, Armée de terre
Fabrice SAINT-POL, Capitaine de corvette H

Capitaines
Xavier MOREAU, capitaine (er) INF, Armée de terre
Antonius STREICHENBERGER, capitaine, Armée de terre

Lieutenants
Jean-Paul PAGES, enseigne de vaisseau de 1ère classe (R), Marine Nationale

Majors
Dominique PERRIN, Major (h), Armée de terre GSEM
Roger PETRY, major (er) INF, Armée de terre

Adjudant-Chef
Marc-André ANGLES, Adjudant-chef (er), Armée de terre
Antoine NIETO, adjudant-chef (er) TDM, Armée de terre
Claude ZIELINSKI, adjudant-chef, Armée de terre
Jacques KERIBIN, adjudant-chef (er), inspecteur DRSD, Armée de l'Air

Sergents chefs
Alain PIALAT, maréchal des logis-chef (er) Gendarmerie Nationale

CIVILS
Pierre BREUIL, préfet honoraire
Gilles de FONT-RÉAULX, Saint-Cyrien


JacquesL

Résolution citoyenne relative à l'engagement militaire et financier de la France en Ukraine – Éléments complémentaires



par Dominique Delawarde

Devant le tsunami de réactions positives au sujet de la résolution citoyenne envoyée ce matin, je dois vous donner un complément d'information dont il vous faudra tenir compte.

1. Je ne suis pas l'auteur de ce texte et n'ai pas même participé à son élaboration. Je ne suis qu'un simple signataire et ne mérite aucun éloge.

2. Cette résolution citoyenne a été relayée sur le site Place d'Armes qui continue la collecte de signatures. Plusieurs milliers de signatures ont été collectées en quelques heures.1

3. Une inexactitude a été relevée par un de mes correspondants sur un des points du texte qui en affaiblit incontestablement, mais en partie seulement, l'argumentation. Un vote d'approbation de l'accord de soutien à l'Ukraine du 16 février 2024, engageant la France sur dix ans, semble bien avoir eu lieu le 12 mars 2024, à l'Assemblée nationale, bien avant les dernières européennes et législatives, devant un hémicycle clairsemé, mais à une assez large majorité, les députés absents votant par procuration.

Le RN s'était abstenu ... ??? et avait donc été accusé par le sayan Premier ministre d'alors, ATTAL, d'être «Pro-Poutine». C'est évidemment l'accusation qui guette tous ceux qui refusent le bellicisme jusqu'au-boutiste prôné par nos politiciens néo-cons qui tiennent encore le haut du pavé avec l'appui inconditionnel des médias subventionnés.2

Il reste évidemment le problème de la mutualisation de l'arme nucléaire française et de l'envoi des troupes au sol en Ukraine, questions qui n'ont toujours pas été résolues par un débat au parlement et celui de la fourniture à une puissance étrangère d'armements et d'équipements affectés à la défense nationale qui contrevient à l'article 411-3 du Code pénal.

Il faut toutefois avoir conscience que, même aujourd'hui, un vote au parlement sur tous ces sujets se ferait en faveur de la guerre ou plutôt du soutien jusqu'au-boutiste à l'Ukraine.

La représentation nationale est tétanisée par la peur d'une accusation d'être pro-Poutine. Elle craint également le déchaînement médiatique de la presse subventionnée qui ferait payer cher à son auteur tout vote refusant le soutien jusqu'au-boutiste à l'Ukraine. De trop nombreux députés se moquent bien de l'intérêt du pays, ils cherchent simplement à être réélus avec le soutien médiatique nécessaire.

Le RN ? Il pratiquerait l'abstention, comme à son habitude sur tous les sujets importants.

Général Dominique Delawarde