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Kaja Kallas : La cheffe des Affaires étrangères de l’UE en difficulté et les pro

Démarré par JacquesL, 26 Mars 2025, 10:35:14 AM

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JacquesL

Kaja Kallas : La cheffe des Affaires étrangères de l'UE en difficulté et les profondes divisions sur l'Ukraine



par Ricardo Martins

La position intransigeante de Kaja Kallas envers la Russie et son échec à unifier les nations de l'UE ont affaibli son rôle en tant que cheffe des Affaires étrangères de l'UE.

Avec l'UE exclue des négociations sur l'Ukraine, des divisions internes, des erreurs diplomatiques et l'échec des négociations sur l'aide à l'Ukraine, est-elle encore en mesure de diriger la politique étrangère européenne ?

Pourquoi la position de la cheffe des Affaires étrangères de l'UE s'est-elle affaiblie ?

Le rôle de la cheffe des Affaires étrangères de l'Union européenne s'est affaibli sous Kaja Kallas en raison de multiples erreurs diplomatiques, de divisions internes au sein de l'UE et d'un manque de soutien stratégique global. Le revers le plus dramatique pour la diplomatie européenne est son exclusion des négociations visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

Le mandat de Kallas a été marqué par une posture anti-russe, une pression agressive pour une aide militaire accrue à l'Ukraine et un échec à construire un consensus parmi les États membres. Cela l'a progressivement isolée, tant au sein de l'UE que sur la scène diplomatique mondiale. Lors de son récent déplacement à Washington, Kallas a été laissée en salle d'attente et n'a pas été reçue par le Secrétaire d'État américain Marco Rubio.

Le prestigieux journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) a tiré la sonnette d'alarme sur la faible performance de la cheffe de la diplomatie européenne. Selon FAZ, l'une des principales raisons de ce déclin est son incapacité à obtenir le soutien des principales nations européennes. Son projet d'un paquet d'aide de 40 milliards d'euros à l'Ukraine a rencontré une forte opposition, non seulement de la Hongrie et de la Slovaquie, mais aussi de la France, de l'Italie, de l'Espagne et du Portugal. Ces pays, qui ont contribué moins que le Danemark seul, ont refusé d'augmenter leur engagement financier, révélant une division profonde au sein de l'UE sur la guerre. Kallas a également aliéné plusieurs diplomates en écartant des hauts fonctionnaires italiens et espagnols du Service européen pour l'action extérieure (SEAE), réduisant encore davantage son influence.

Qui est Kaja Kallas et pourquoi sa posture anti-russe a-t-elle mis l'UE à l'écart ?

Ancienne Première ministre estonienne et critique virulente de la Russie, Kaja Kallas est devenue cheffe des Affaires étrangères de l'UE en décembre. Son discours anti-russe s'aligne sur la ligne dure des États baltes, mais cette posture a fait d'elle une figure controversée. Au lieu de favoriser un dialogue diplomatique, elle a prôné une pression maximale pour poursuivre la guerre, éloignant les partenaires de l'UE qui à ce stade privilégient la négociation.

Son refus de tout compromis avec Moscou a marginalisé l'UE dans les discussions de paix internationales. En critiquant vivement la politique de Washington, notamment les efforts du président américain Donald Trump pour pousser l'Ukraine à un accord, elle a encore affaibli la position de l'Europe. En qualifiant un éventuel accord négocié par les États-Unis de «marché de dupes», elle a suscité un camouflet diplomatique : ses rencontres avec des hauts responsables américains, y compris Marco Rubio, ont été brusquement annulées.

Pourquoi Kallas a-t-elle échoué à obtenir le plan d'Aide de 40 milliards d'euros ?

L'échec de Kallas à faire adopter un paquet militaire de 40 milliards d'euros pour l'Ukraine s'explique par l'opposition de plusieurs pays européens. Alors qu'elle prétendait disposer d'un large soutien politique, la réalité était bien différente. La résistance est venue non seulement de la Hongrie, qui s'est systématiquement opposée à l'aide militaire à l'Ukraine, mais aussi de la France, de l'Italie, de l'Espagne et du Portugal. Ces pays ont refusé d'augmenter considérablement leurs contributions, en raison de préoccupations économiques et politiques internes.

Son approche stratégique maladroite a également joué un rôle. Kallas a réintroduit cette proposition après la Conférence de Munich sur la Sécurité, sans avoir préparé le terrain ou sécurisé des engagements préalables. Son échec à impliquer les pays d'Europe du Sud, qui entretenaient des liens plus étroits avec son prédécesseur Josep Borrell, a encore affaibli sa position.

La division de l'UE : Nord-Sud et Est-Ouest sur le soutien à l'Ukraine

L'UE reste divisée sur l'Ukraine, avec un fossé clair entre les pays d'Europe du Nord et de l'Est d'une part, et ceux du Sud d'autre part.

Les pays comme l'Estonie, la Pologne et les États nordiques soutiennent fermement l'Ukraine, appelant à une aide militaire accrue et à une ligne dure contre la Russie.

Les pays d'Europe du Sud (France, Italie, Espagne, Portugal) sont plus réticents à intensifier leur soutien, par prudence économique et stratégique.

Cette division empêche une approche européenne unifiée et affaiblit le leadership de Kallas, qui n'a pas su concilier ces divergences.

Le tweet controversé de Kallas et son appel à un leadership européen

Le 28 février 2025, Kallas a tweeté :

«Aujourd'hui, il est clair que le monde libre a besoin d'un nouveau leader. C'est à nous, Européens, de relever ce défi».

Ce tweet a suscité une vive controverse, car il a été perçu comme une critique directe du leadership américain, en particulier face à la nouvelle approche de Trump envers l'Ukraine. Étant donné la capacité limitée de l'UE à agir indépendamment sur les affaires militaires et géopolitiques, son appel à un leadership européen a semblé irréaliste et provocateur, risquant d'aggraver les tensions transatlantiques.

Kallas suit-elle une stratégie d'attrition financière en Ukraine ?

Kallas semble parier sur l'idée que la guerre en Ukraine prendra fin quand plus personne ne pourra la financer. Cette vision est partagée par certains diplomates européens, qui estiment que l'épuisement économique et militaire dictera l'issue du conflit.

Cependant, cette approche comporte des risques importants. Si le soutien financier de l'UE diminue ou si la volonté politique s'affaiblit, l'Ukraine pourrait se retrouver contrainte d'accepter un accord défavorable à sa sécurité à long terme. L'absence d'une stratégie claire à long terme de l'UE, au-delà de l'aide financière et militaire, suggère que l'approche de Kallas est plus réactive que proactive.

Kallas compromet-elle son rôle diplomatique avec son hostilité envers la Russie ?

Son antipathie déclarée pour la Russie a indéniablement nui à son efficacité diplomatique. Elle exprime régulièrement ses opinions personnelles en public, y compris lors d'événements officiels, affirmant ne pas faire confiance à Poutine. Or, dans ces occasions, elle parle au nom de 27 pays et d'une institution prestigieuse. Un tel comportement est largement perçu comme peu professionnel sur le plan diplomatique.

La diplomatie exige de la flexibilité, de la négociation et la construction de relations – des qualités que son approche intransigeante a compromises. En se mettant à l'écart des pourparlers de paix, en s'opposant aux principales nations de l'UE et en s'aliénant Washington, elle a affaibli sa capacité à influencer l'orientation de la politique étrangère de l'UE.

Kallas peut-elle encore diriger la politique étrangère de l'UE ?

De plus en plus de voix s'élèvent pour remettre en question son rôle. Son incapacité à unir les États membres, ses erreurs diplomatiques et ses échecs à Washington et dans la mise en œuvre de politiques clés alimentent les critiques. Certains hauts responsables envisageraient de nommer un envoyé spécial pour l'Ukraine, ce qui reviendrait à bypasser son autorité.

En fin de compte, bien que la position ferme de Kallas contre la Russie soit en accord avec les politiques des pays de l'UE, son incapacité à construire un consensus et à mener une diplomatie efficace a affaibli son autorité. Si elle ne parvient pas à adapter son approche, son mandat en tant que cheffe des Affaires étrangères de l'UE pourrait être de courte durée.

source : New Eastern Outlook

https://reseauinternational.net/kaja-kallas-la-cheffe-des-affaires-etrangeres-de-lue-en-difficulte-et-les-profondes-divisions-sur-lukraine/

JacquesL

Un lecteur taille un costard pour elle :
Citation de: NicnolVous ne savez pas qui est Kaja Kallas ? C'est la remplaçante de von der Leyen à à la tête de la diplomatie de l'Union européenne, une Estonienne au passé trouble. Sa grand-mère fut une membre d'une organisation de collaborateurs de l'Allemagne nazie (Omakaitse) , déportée en 1949, amnistiée en 1959. Son père fut une grosse huile du PC estonien (1972-1990), devenant le directeur de la banque russe Sberbank en Estonie (1979-1986) , qui vira sa cuti à 180° et devînt un apparatchik de l'UE, vice-président de la Commission européenne. Par népotisme elle fit une carrière fulgurante, députée, Premier ministre, militante LGBT, russophobe patentée, elle est recherchée en Russie pour le révisionnisme et la destruction de monuments historiques, ainsi que de tombes de soldats soviétiques... voici un long portrait, histoire que vous puissiez apprendre qui est Kaja Kallas... et c'est pas triste..

Une dictateur en herbe ne supportant pas l'opposition. Elle prit une position clairement antirusse dès le 24 février 2022, et œuvra puissamment à l'envoi de matériel pour l'Ukraine. Elle réussit à faire passer la pilule de l'envoi de finances à la hauteur de 0,8 % du PIB de l'Estonie à l'Ukraine (avril 2022). Son activisme pro OTAN et ukrainien l'a propulsa très vite sur le devant de la scène, qualifiée par des journaux anglo-saxons « de nouvelle Dame de Fer de l'Europe ». Elle entama ensuite une politique de répressions politiques contre les populations estoniennes d'origines russes. Des journalistes et des personnalités durent prendre la fuite (j'ai rencontré une journaliste estonienne dans ce cas l'an dernier). Elle ordonna également de cesser de délivrer des visas d'entrée aux Russes, provoquant un scandale car beaucoup de gens en Estonie ont de la famille en Russie (et vice-et-versa). Elle initia ensuite un coup de force politique, obtenant de débarquer du gouvernement tous les membres du Parti Centriste (6 ministres limogés), qui paraissaient être des obstacles dans sa politique atlantiste, européiste et antirusse (3 juin 2022). Mise toutefois en difficulté, par cette parodie de démocratie, elle menaça de démissionner (8 juillet), et dut quitter son poste (14 juillet), avant d'être immédiatement renommée Premier ministre par un nouveau coup de force (avec la connivence du président estonien).

Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais. Régnant en maître absolu, elle fut reconduite Premier ministre suite aux législatives de 2023, et lança une offensive LGBT (mariage homosexuel, adoption par eux d'enfants), déclarant cette campagne comme « priorité nationale ». Elle fut dénoncée par les médias estoniens dans un scandale à propos de son mari faisant de grosses affaires avec la Russie (août 2023). Il fut révélé qu'elle avait elle-même investi la somme de 350 000 euros dans cette affaire très lucrative (Stark Logistics). L'enquête révéla aussi le labyrinthe de cette société, liée à la société estonienne Metaprint, ayant des usines en Estonie, en Russie et aux Pays-Bas. Tout un étrange montage financier fut découvert, menant à Chypre, à des sociétés offshore, et jusqu'en Russie. La presse estonienne donna les preuves du brassage de dizaines de millions d'euros. Kaja Kallas fut alors mise en difficulté par ses ordres d'interdire à une autre société estonienne (Operail, société de transport et logistique ferroviaires), de travailler avec la Russie et la Biélorussie, provoquant un énorme scandale. Il fut dit qu'elle usait de son influence pour détruire des concurrents en Estonie, et d'avoir un double discours. L'opinion publique choquée demanda sa démission immédiate (69 %), et le Président Karis qualifia alors « l'incident de regrettable ». Il appela Kallas à réfléchir à une éventuelle démission, mais complice se garda bien de la débarquer. Contre vents et marées elle resta à son poste, recevant le soutien... de la Présidence ukrainienne ! Pour faire bonne figure, elle s'excusa publiquement (28 août 2023) et encouragea toutes les entreprises estoniennes à cesser de travailler avec la Russie. Elle déclara plus tard qu'avec son mari, ils avaient vendu leurs actions pour « le prix d'un sandwich », mais resta sous une forte pression de l'opinion publique.

Destruction de l'économie estonienne et recherchée en Russie. Mise en difficulté, elle fut ensuite attaquée pour son bilan économique catastrophique, le pire de l'histoire de l'Estonie, alors qu'elle entamait une politique d'augmentation massive des impôts (y compris pour financer la guerre en Ukraine, et une politique militariste). Elle fut confrontée par la presse à son résultat, à savoir la plus forte baisse du PIB de l'Estonie par rapport à tous les pays européens (y compris les plus mauvais élèves, comme la France). La presse dévoila que par rapport à sa modeste population (1,4 million), et de ses moyens financiers, l'Estonie était le plus grand donateur de fonds et d'aides à l'Ukraine, devant toutes les autres nations de l'OTAN (en proportion). Elle prit également une position pro-israélienne, condamna le Hamas et fit le sous-entendu : « que le conflit au Moyen-Orient était utile à ceux qui cherchent à détourner le monde libre de son soutien à l'Ukraine ». Ses bons services furent toutefois récompensées par plusieurs médailles étrangères, dont la Roumanie (2021), l'Ukraine et la Suède (2023), qui seront peut-être suivies d'une Légion d'honneur... dans les mois à venir. Ces médailles étaient dues au fait qu'elle initia le démantèlement de l'enseignement du russe en Estonie, l'interdiction de fêter la Victoire contre l'Allemagne nazie (9 mai), l'interdiction des symboliques russes, dont le ruban de Saint-Georges (symbole de la victoire sur Hitler), la destruction systématique des monuments soviétiques, monuments à l'Armée Rouge, et pire encore des tombes des soldats soviétiques. Ces ignobles procédés déclenchèrent une réaction en Russie, qui lança un mandat d'arrêt contre elle « pour le révisionnisme historique et la destruction de monuments historiques » (février 2024).

Dame la Menace, contre la Russie, la Chine, la Palestine et la Géorgie. Proposée pour prendre la tête de la diplomatie de l'UE, elle démissionna de son poste de Premier ministre pour prendre cette fonction, qu'elle occupe jusqu'alors (15 juillet 2024). Fait marrant et à la fois révélateur, il fut annoncé avant sa nomination qu'elle avait été pressentie pour devenir la Secrétaire générale de l'OTAN (juin 2024). Elle remplaça Josep Borell (1er décembre 2024), poursuivant ses méfaits. Avant même son entrée en fonction (novembre 2024), elle attaqua la Chine en la menaçant (ubuesque!), et déclara que « la Chine devra payer un coût élevé pour son soutien à l'invasion russe de l'Ukraine ». Dès son premier jour de fonction, elle se rendit immédiatement en Ukraine en faisant une déclaration presque aussi ridicule « que l'UE voulait que l'Ukraine gagne la guerre » et ferait tout pour que cela arrive. Son voyage et ses déclarations furent immédiatement dénoncés comme n'émanant pas des organes de l'UE (notamment par le Premier ministre slovaque). Ce même jour, elle lança aussi des menaces contre le gouvernement de Géorgie, soutenant la tentative de Maïdan US à Tbilissi, elle déclara que « le gouvernement géorgien est averti qu'il ne doit pas recourir à la violence pour réprimer les manifestations en cours, contre la décision du parti au pouvoir de reporter l'adhésion à l'UA, et que des sanctions seraient prises » (1er décembre 2024). Il n'y a pas à douter qu'avec une fanatique de ce genre à la tête de la diplomatie européenne, va-t-en-guerre assumée, jouant la suite de sa carrière, elle cherchera par tous les moyens à ce que la guerre se poursuive en Ukraine... c'est la principale raison de sa nomination à cette fonction. En Russie elle est surnommée : « la Princesse de la Guerre ».

Notes : Kallas a été mariée à deux reprises, avec un membre de l'Académie maritime estonienne (2002-2006), la compagne de l'ancien Ministre des Finances (2011-2014), et mariée au banquier Hallik, l'homme des scandales et manipulations financières scabreuses (2018-à ce jour).

Voilà QUI est cette authentique Bacchante ... de la même espèce que la BOCHE Annalena Baerbock au « passé » familial de la même espèce NAZIE ... mais qui risque de passer dans l'ombre de l'Opposition au Bundestag après la défaite électorale des GRÜNE ...