Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

21 Mars 2025, 05:18:59 AM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 7,369
  • Total des sujets: 4,481
  • En ligne aujourd'hui: 7
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 4
Total: 4

Qu’est-ce que la Russie attend du Moyen-Orient ?

Démarré par JacquesL, 07 Mars 2025, 10:37:40 PM

« précédent - suivant »

JacquesL

Qu'est-ce que la Russie attend du Moyen-Orient ?

Publié le mars 7, 2025 par Wayan

Par Mourad Sadygzadé – Le 1er mars 2025 – Source  Russia Today



Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a entrepris une tournée diplomatique à travers le Moyen-Orient, avec pour objectif principal de renforcer les relations bilatérales, de discuter des questions régionales urgentes et de favoriser la coopération stratégique. Son itinéraire comprenait trois capitales clés, chacune jouant un rôle important dans le paysage géopolitique de la région.

La première étape a été Ankara, où Lavrov a eu des entretiens avec son homologue turc, Hakan Fidan, couvrant un large éventail de sujets, notamment la coopération bilatérale, la sécurité régionale et les relations commerciales et économiques. Cela a été suivi d'une rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, au cours de laquelle une attention particulière a été accordée au règlement syrien, à la dynamique des relations russo-turques et aux efforts de coordination dans les cadres multilatéraux.

La destination suivante était Téhéran, où Lavrov a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et a ensuite eu des discussions avec le président Masoud Pezeshkian. Les entretiens ont porté sur les partenariats énergétiques, le développement des corridors de transport et la collaboration sur la scène internationale, notamment en ce qui concerne la pression des sanctions et l'alignement des positions au sein de diverses organisations multilatérales.

La dernière étape de la tournée a conduit Lavrov à Doha, la capitale du Qatar. Là, il a engagé des négociations avec l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, suivies d'une rencontre avec le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du pays, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani. Les discussions ont porté sur la coopération énergétique, les partenariats d'investissement et les initiatives conjointes visant à faire face aux crises régionales.

Notamment, la sélection de ces trois pays pour la tournée souligne le contexte de la Syrie, où Moscou reste activement engagé à la fois diplomatiquement et politiquement. La Turquie, l'Iran et le Qatar sont des acteurs essentiels du processus de règlement syrien, et leurs positions seront cruciales pour façonner l'avenir de la région. Malgré les affirmations occidentales selon lesquelles l'influence de Moscou en Syrie a diminué après le départ de Bachar El-Assad, la Russie poursuit son dialogue avec les nouveaux dirigeants syriens dirigés par Ahmad al-Sharaa. Cela réaffirme la ligne stratégique constante de la Russie au Moyen-Orient et son engagement à maintenir un rôle important dans les affaires régionales, à sauvegarder ses intérêts et à proposer des solutions diplomatiques dans un équilibre des forces en évolution.

De quoi a-t-on discuté à Ankara ?

Lors de sa visite en Turquie, Lavrov s'est entretenu avec Erdogan et Fidan. Les discussions ont porté sur la coopération bilatérale, la situation en Syrie, le conflit en Ukraine et les développements régionaux plus larges, y compris l'escalade du conflit israélo-palestinien.

Malgré une histoire complexe et des désaccords existants, la Russie et la Turquie continuent de développer leur partenariat. Ankara reste un partenaire commercial et économique crucial pour Moscou et joue un rôle de médiation clé dans les négociations internationales. Erdogan a souligné à plusieurs reprises l'ambition de la Turquie de servir de pont diplomatique entre la Russie et l'Occident et, dans ce contexte, la Turquie a réaffirmé sa volonté de faciliter le dialogue entre Moscou et Kiev en s'offrant comme plate-forme de négociation.

Cependant, une question tout aussi critique à l'ordre du jour était le règlement syrien. Moscou continue de maintenir son influence en Syrie malgré la récente transition politique à Damas, où la direction d'Assad a été remplacée par une nouvelle administration avec al-Sharaa au pouvoir. Alors que les pays occidentaux ont tenté de présenter ce changement comme un affaiblissement de la position de la Russie, Moscou s'est rapidement adaptée à la nouvelle réalité, établissant des liens avec les nouvelles autorités syriennes et maintenant sa présence diplomatique et militaire active dans la région.

Pour Ankara, la question syrienne reste stratégiquement importante, compte tenu de ses préoccupations concernant les groupes armés kurdes, les flux de réfugiés et la nécessité de sécuriser sa position dans le nord de la Syrie. Malgré des désaccords tactiques, la Russie et la Turquie restent engagées dans un dialogue sur la Syrie, les deux parties reconnaissant l'importance de la stabilité et du maintien du contrôle sur leurs sphères d'influence respectives.

Les discussions ont également porté sur des questions plus larges du Moyen-Orient, en particulier l'escalade en cours du conflit israélo-palestinien. Moscou a traditionnellement maintenu une position équilibrée, soutenant une solution à deux États et s'engageant activement avec les pays arabes de la région. Pendant ce temps, la Turquie cherche à renforcer son influence dans le monde islamique, en tirant parti du conflit à Gaza pour renforcer son leadership régional.

Notamment, dans le contexte de la tournée de Lavrov, une réunion à huis clos entre des représentants russes et américains a eu lieu le 27 février au Consulat général des États-Unis à Istanbul. Bien qu'aucune déclaration officielle n'ait été faite sur le fond de ces pourparlers, des rapports suggèrent que le sujet clé était le rétablissement potentiel des canaux de communication diplomatiques entre Moscou et Washington.

Naturellement, l'accent a été mis principalement sur les relations bilatérales, le conflit ukrainien et la sécurité régionale. Malgré la rhétorique publique sévère, le fait même que les discussions aient eu lieu indique que Washington et Moscou, malgré la crise profonde de leurs relations, reconnaissent la nécessité de certains mécanismes d'interaction. Il est probable que les pourparlers aient abordé les risques d'une nouvelle escalade en Ukraine, les problèmes de sécurité en Syrie et les domaines potentiels de coopération dans d'autres régions. La réunion d'Istanbul suggère également que l'Occident pourrait être intéressé à rétablir un engagement diplomatique avec Moscou, même si ce n'est que de manière limitée.

Les invités de Moscou sont toujours les bienvenus à Téhéran

La visite de Lavrov en Iran a marqué une étape importante dans les relations russo-iraniennes, soulignant le mouvement en cours vers une coopération plus étroite face à la pression extérieure croissante. Les discussions de Lavrov avec Pezeshkian et Araghchi ont porté sur un large éventail de sujets, allant du commerce bilatéral et de la coopération économique à la situation en Syrie et au conflit israélo-palestinien.

L'un des principaux facteurs de l'intensification des liens politiques russo-iraniens est la nouvelle vague de pression de l'administration du président américain Donald Trump, qui a de nouveau intensifié les sanctions et les contraintes diplomatiques à l'encontre de Téhéran. En réponse à cette pression croissante, l'Iran se tourne de plus en plus vers un partenariat stratégique avec Moscou, cherchant un soutien pour contrer l'influence occidentale et renforcer la coordination sur la scène internationale.

La signature d'un nouveau traité intergouvernemental entre la Russie et l'Iran en janvier a jeté les bases d'une coopération plus approfondie dans divers secteurs, de la collaboration économique et énergétique à l'engagement militaire et politique. Les pourparlers à Téhéran ont réaffirmé l'engagement des deux pays à consolider leur alliance stratégique, en utilisant les plateformes multilatérales existantes telles que l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), les BRICS et l'Union économique eurasienne (UEE), qui offrent à l'Iran des opportunités supplémentaires d'intégration économique et de rompre l'isolement diplomatique dû aux sanctions occidentales.

La visite de Lavrov s'est également déroulée dans un contexte d'escalade des tensions entre l'Iran et Israël. Alors que Téhéran reste intéressé par la désescalade, il continue de faire face à une pression croissante de la part des autorités israéliennes, dirigées par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui – soutenu par Washington – poursuit une politique anti-iranienne intransigeante.

Dans cet environnement volatil, la Russie se positionne non seulement comme un partenaire stratégique de l'Iran, mais aussi comme un médiateur potentiel dans les conflits régionaux, en particulier concernant le règlement syrien. Il est évident que Moscou s'efforce de combler le fossé entre Téhéran et la nouvelle direction à Damas. La récente transition en Syrie a introduit une nouvelle dynamique dans l'équilibre régional des pouvoirs, et la Russie, maintenant son influence dans le pays, cherche maintenant à établir de nouveaux mécanismes de coopération entre l'Iran et le nouveau gouvernement syrien.

Malgré sa profonde implication dans le conflit syrien, Téhéran explore également des voies d'engagement avec les nouveaux dirigeants syriens. Cela pourrait contribuer à réduire les tensions régionales, l'Iran cherchant à éviter une nouvelle escalade face aux menaces israéliennes et à la pression continue des États-Unis.

Au-delà des affaires politiques, Lavrov et les responsables iraniens ont accordé une attention particulière à l'élargissement de la coopération économique bilatérale. La Russie et l'Iran étant soumis à des sanctions occidentales, les deux pays s'efforcent de renforcer leurs échanges commerciaux, en particulier dans les secteurs de l'énergie et des transports. Des projets conjoints pourraient aider l'Iran à atténuer les effets négatifs des restrictions économiques en lui donnant accès à d'autres mécanismes financiers et logistiques, tandis que Moscou voit une opportunité de renforcer davantage sa présence économique dans la région.

Les entretiens ont également porté sur le conflit israélo-palestinien, ainsi que sur les développements au Liban et en Afghanistan. Partageant des positions similaires sur ces questions, la Russie et l'Iran coordonnent leurs efforts diplomatiques pour accroître leur influence sur la dynamique régionale.

La visite de Lavrov à Téhéran a réaffirmé que les relations russo-iraniennes s'approfondissaient et passaient à une phase de partenariat stratégique global. La position anti-iranienne croissante de Washington et d'Israël pousse inévitablement Téhéran vers des liens encore plus étroits avec Moscou, y compris une coopération diplomatique et militaire.

Dans le même temps, Moscou profite de ce moment pour étendre son empreinte au Moyen-Orient, facilitant le dialogue entre Téhéran et les nouvelles autorités de Damas tout en renforçant la collaboration économique. Alors que la pression occidentale continue de monter, l'alliance russo-iranienne devient un facteur de plus en plus important dans la politique mondiale, façonnant profondément l'équilibre régional des pouvoirs.

Il y a toujours quelque chose à discuter à Doha

Le 26 février, Lavrov s'est rendu à Doha. Outre la coopération bilatérale, les discussions ont porté sur les défis régionaux et mondiaux urgents, notamment le conflit à Gaza, la situation en Syrie, la dynamique plus large de la politique au Moyen-Orient et le conflit en Ukraine.

Ces dernières années, le Qatar a poursuivi une stratégie de politique étrangère pragmatique, axée sur la diversification des partenariats au-delà de ses liens traditionnels avec les États-Unis et l'UE. La Russie, la Chine, l'Inde et d'autres grandes économies sont devenues des piliers essentiels des efforts de Doha pour établir des relations économiques et politiques stables. Dans ce contexte, la coopération russo-qatarienne a atteint un nouveau niveau, comme en témoignent la multiplication des projets d'investissement et l'approfondissement du dialogue politique.

Lavrov a annoncé que le Fonds d'investissement direct russe et le fonds souverain du Qatar préparaient des projets énergétiques conjoints d'une valeur de plus d'un milliard de dollars. Les investisseurs qataris sont déjà parmi les principaux actionnaires du géant énergétique russe Rosneft, tandis que Doha lui-même sert de siège au Forum des pays exportateurs de gaz, soulignant son importance dans le secteur énergétique mondial.

Cependant, la coopération entre Moscou et Doha va au-delà des intérêts économiques. Le Qatar a joué un rôle actif dans les efforts de médiation liés à la crise ukrainienne, en particulier dans les initiatives humanitaires telles que la réunification des enfants russes et ukrainiens avec leurs familles. Cela met en évidence l'évolution du rôle des monarchies du Golfe en tant qu'intermédiaires clés dans les conflits mondiaux, et Moscou semble accueillir favorablement ces initiatives, reconnaissant Doha comme un partenaire potentiel dans un éventail de questions internationales.

L'un des principaux sujets de discussion fut la Syrie. Le changement de direction à Damas en décembre 2024 a marqué une nouvelle phase de la politique syrienne, al-Sharaa façonnant progressivement l'agenda de la politique étrangère du pays. Moscou est particulièrement intéressé par la stabilisation de la situation, notamment dans le contexte du maintien de sa présence militaire et du fonctionnement de ses bases en Syrie.

Un autre sujet critique était l'escalade à Gaza et au Liban. Moscou et Doha ont exprimé leur inquiétude face à l'opération militaire en cours d'Israël à Gaza et aux frappes sur le sud du Liban. Lavrov a souligné que ces actions contredisaient les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et les accords de paix entre Israël, le Hamas et le Hezbollah.

Le Qatar joue un rôle crucial dans la médiation du conflit entre Israël et le Hamas, facilitant les négociations et les initiatives humanitaires. Grâce à ses canaux de communication uniques avec diverses factions, y compris des organisations palestiniennes, Doha est devenu un acteur diplomatique important. La Russie, qui a toujours soutenu une solution à deux États, reste déterminée à résoudre le conflit, bien que le maintien d'une approche équilibrée entre Israël et les États arabes devienne de plus en plus difficile dans le climat actuel.

Un autre facteur contribuant à l'instabilité régionale est la tension croissante entre l'Iran et Israël. Moscou pourrait voir Doha comme un canal supplémentaire d'engagement dans la région.

Le rôle de médiateur du Qatar, sa puissance économique et sa capacité à dialoguer avec diverses forces politiques de la région font de Doha un partenaire de plus en plus précieux pour Moscou. Ces dernières années, les États du Golfe ont considérablement amélioré leur position mondiale et Moscou considère désormais les monarchies arabes comme un nouveau facteur important de la politique internationale.

Un nouveau cours politique à Damas : Pragmatisme et recherche de stabilité

La Syrie connaît des changements politiques importants qui façonnent une nouvelle réalité à la fois pour le pays lui-même et pour ses principaux partenaires, y compris la Russie. La récente conversation téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et al-Sharaa a été un signal fort que Moscou reconnaît le nouveau paysage politique à Damas et est prêt à dialoguer avec les nouvelles autorités de manière pragmatique et constructive.

Après l'annulation de la constitution de 2012 et la dissolution des anciennes structures de sécurité, la Syrie est entrée dans une nouvelle phase de transformation politique. Al-Sharaa a annoncé son intention d'établir les conditions pour des élections présidentielles dans les quatre à cinq prochaines années, reflétant l'engagement de la nouvelle direction à construire un système politique stable et légitime.

Notamment, le nouveau gouvernement syrien fait preuve de pragmatisme en favorisant le dialogue avec Moscou tout en restant guidé par ses propres intérêts nationaux. C'est une ligne de conduite naturelle – pendant une période de transition, la Syrie recherche un soutien international tout en conservant sa souveraineté sur ses processus décisionnels.

Moscou comprend que les nouveaux dirigeants syriens n'adhéreront pas aux modèles d'engagement précédents, mais agiront plutôt en fonction de l'évolution des réalités politiques, économiques et sociales du pays après plus d'une décennie de conflit. Dans ce contexte, il est crucial pour la Russie non seulement de préserver son influence mais aussi d'adapter sa stratégie au nouveau paysage syrien en offrant une coopération pragmatique, notamment dans les domaines économique et humanitaire.

Au cours de la conversation, Poutine a réaffirmé la volonté de la Russie de soutenir l'amélioration des conditions socio-économiques de la Syrie. Cela implique probablement une assistance dans les projets d'infrastructure et d'énergie, ainsi qu'une participation à la reconstruction de l'économie déchirée par la guerre. Compte tenu du paysage international actuel, attirer les investissements et renforcer les liens commerciaux et économiques sont essentiels pour Damas, et Moscou reste l'un de ses principaux partenaires à cet égard.

Une étape importante de cette transition a été le premier forum de dialogue national initié par les nouveaux dirigeants syriens. Tenu à Raqqa, l'événement a souligné les efforts de Damas pour favoriser un consensus politique interne. Cependant, l'absence de représentants de l'Administration autonome kurde soutenue par les États-Unis met en évidence les divisions politiques en cours dans le pays.

Les dirigeants kurdes continuent de souligner la nécessité du dialogue, mais leur exclusion du processus politique officiel suggère que les divisions au sein de la Syrie restent profondément ancrées. Mazloum Abdi, commandant des Forces démocratiques syriennes (SDF), et Afeen Soweid, coprésidente de l'Administration autonome démocratique, soulignent l'importance d'inclure toutes les factions syriennes dans le processus politique. Cependant, dans la pratique, il reste une distance notable entre les structures kurdes et le nouveau gouvernement à Damas.

La période de transition de la Syrie présente à la fois des défis et des opportunités pour son nouveau gouvernement et ses partenaires internationaux, y compris la Russie. Moscou comprend qu'al-Sharaa et son administration donneront la priorité aux intérêts nationaux de la Syrie, ce qui obligera la Russie à adapter son approche en conséquence. Le Kremlin se concentrera probablement sur une coopération pragmatique avec Damas, mettant l'accent sur la reconstruction économique et la préservation de l'ancrage stratégique de la Russie dans la région.

Ainsi, la transformation politique de la Syrie introduit à la fois de nouveaux risques et de nouvelles opportunités pour la Russie. Le succès des relations russo-syriennes au cours de cette période de transition dépendra de la capacité de Moscou à naviguer avec souplesse dans ces changements, assurant la stabilité régionale tout en sauvegardant ses intérêts stratégiques.

L'engagement proactif de la Russie sur la scène internationale reflète sa stratégie diplomatique à vecteurs multiples. Moscou continue de renforcer ses liens avec les principaux acteurs du Moyen-Orient-la Turquie, l'Iran et le Qatar-renforçant son influence dans une région qui devient de plus en plus importante en pleine période de transformations mondiales.

Murad Sadygzade

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

https://lesakerfrancophone.fr/quest-ce-que-la-russie-attend-du-moyen-orient