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L’Europe mise à l’écart des négociations de paix en Ukraine – Partie 1 : Comment

Démarré par JacquesL, 23 Février 2025, 06:27:56 PM

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JacquesL

L'Europe mise à l'écart des négociations de paix en Ukraine – Partie 1 : Comment l'Europe s'est elle-même exclue de la table des négociations



par Ricardo Martins

À la suite de la réunion de l'OTAN et de la Conférence de Sécurité de Munich, l'Europe fait face à une profonde crise existentielle, soulevant des questions cruciales. Nous explorons ces interrogations et apportons des réponses éclairantes aux préoccupations les plus pressantes.

Les récentes déclarations des responsables américains sur la guerre en Ukraine et l'émergence d'un nouvel ordre mondial multipolaire ont plongé l'Europe dans un état de choc et d'incertitude. Les propos du président Donald Trump, du secrétaire à la Défense Peter Hegseth, du vice-président D.J. Vance, de l'envoyé spécial pour l'Ukraine et la Russie, le général Keith Kellogg, ainsi que du secrétaire d'État Mark Rubio, marquent un tournant majeur dans la résolution du conflit russo-ukrainien et dans la réorganisation des dynamiques de pouvoir mondiales.

Ces responsables ont clairement indiqué que l'Europe ne serait pas incluse dans les négociations entre les États-Unis et la Russie et que l'Ukraine ne bénéficierait ni d'une adhésion à l'OTAN ni de garanties de sécurité de l'Alliance. Cette exclusion soudaine a déclenché une réunion d'urgence des principaux dirigeants européens à Paris, révélant leur volonté désespérée de rester pertinents sur la scène géopolitique.

Pourquoi l'Europe est-elle dans une position aussi faible ?

Le rôle diminué de l'Europe dans la diplomatie internationale est le résultat de plusieurs années de soumission aux politiques américaines. Depuis le début du conflit en Ukraine, les dirigeants européens ont suivi aveuglément la ligne de Washington, refusant tout dialogue avec Moscou. Contrairement au Premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui a maintenu des canaux diplomatiques avec Vladimir Poutine, la majorité des nations européennes ont strictement adhéré à la politique d'isolement et de sanctions prônée par l'administration Biden. Ce manque de vision stratégique autonome se retourne aujourd'hui contre l'Europe, la laissant sans levier dans les négociations en cours.

De plus, la dépendance européenne à l'égard de la puissance militaire et économique américaine a gravement limité sa capacité à agir de manière autonome. Le refus d'explorer des solutions diplomatiques dès le début du conflit, ainsi que le rejet de l'accord de paix entre l'Ukraine et la Russie qui avait été négocié à Istanbul au début de la guerre, ont transformé l'Europe en acteur passif, désormais en quête de pertinence dans les négociations de paix et dans un paysage géopolitique en mutation.

Historiquement, l'Europe a joué un rôle de premier plan dans les affaires mondiales, mais son alignement sur les politiques américaines et sa dépendance en matière de sécurité ont affaibli son autonomie stratégique. De nombreux experts estiment que l'Union européenne doit développer une politique étrangère plus cohérente, équilibrant coopération transatlantique et intérêts régionaux propres. La crise actuelle constitue un signal d'alarme pour les décideurs européens, les incitant à repenser leur stratégie à long terme et à se préparer à un monde où les États-Unis ne seront peut-être plus le garant ultime de la sécurité.

Selon un rapport du Conseil européen des relations internationales (ECFR), l'autonomie stratégique de l'Europe reste largement théorique en raison de divisions internes et d'un budget de défense insuffisant, couplé à des capacités militaires limitées. Sans un changement de cap significatif, l'Europe risque de devenir un acteur géopolitique marginalisé dans l'ordre multipolaire en émergence (ECFR, 2023).

Pourquoi la nouvelle génération de diplomates européens se soucie-t-elle si peu de la diplomatie ?

Le comportement récent de la nouvelle génération de dirigeants diplomatiques européens, en particulier en Allemagne, en France et au sein de l'Union européenne, soulève des inquiétudes quant à leur maturité diplomatique.

Tout en revendiquant leur place à la table des négociations, leurs déclarations publiques sur le président Poutine affaiblissent leur position. Par exemple : «Je ne fais absolument pas confiance à Poutine», «Poutine est notre véritable ennemi», «L'Europe ne devrait jamais faire confiance à Poutine», «Poutine représente un danger réel pour l'Europe. Si nous ne faisons rien maintenant, il envahira l'Europe», «Poutine est un menteur». Ces déclarations proviennent de la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de la Haute représentante pour les affaires étrangères de l'Union européenne, Kaja Kallas, toutes faites il y a une semaine.

Bien que ces dirigeants aient le droit d'avoir leurs propres opinions, diaboliser publiquement Poutine compromet leur capacité à mener des négociations efficaces, car cela sape la confiance nécessaire à toute résolution diplomatique. En brûlant les ponts par une rhétorique incendiaire, les responsables diplomatiques européens se disqualifient eux-mêmes d'une participation significative aux processus de paix et réduisent la crédibilité de l'Europe en tant que médiateur neutre.

La diplomatie exige un équilibre délicat entre l'affirmation de ses positions et le maintien de canaux de dialogue ouverts. Pour restaurer leur rôle dans les négociations, les diplomates européens doivent adopter une approche plus mesurée, évitant toute diabolisation publique qui pourrait encore renforcer les antagonismes ou justifier purement et simplement un refus de négocier avec eux.

Pourquoi l'Europe ne sera-t-elle pas à la table des négociations ?

Des responsables américains, dont le secrétaire à la Défense Peter Hegseth et l'envoyé spécial de Trump pour l'Ukraine et la Russie, Keith Kellog, ont explicitement déclaré que l'Europe ne participerait pas aux négociations. La raison est évidente : l'Europe n'a aucune stratégie indépendante pour l'Ukraine et a entièrement compté sur les États-Unis pour la prise de décisions tout au long du conflit. Ayant refusé d'engager un dialogue diplomatique avec la Russie durant la guerre, les dirigeants européens se retrouvent aujourd'hui marginalisés dans les discussions qui détermineront l'avenir de l'Ukraine et la sécurité de l'Europe.

De plus, les divisions internes de l'Union européenne affaiblissent encore davantage sa position. Des pays comme la France et l'Allemagne, bien que soutenant l'Ukraine, ont souvent affiché des priorités stratégiques différentes de celles des pays d'Europe de l'Est, comme la Pologne et les États baltes. Cette fragmentation nuit à la crédibilité de l'Europe en tant que force de négociation unifiée.

Du côté ukrainien, en octobre 2022, le président Volodymyr Zelensky a signé un décret interdisant explicitement toute négociation avec Poutine. Ce décret stipule «l'impossibilité de mener des négociations avec le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine». À ce jour, ce décret reste en vigueur. Par conséquent, outre le fait que le mandat présidentiel de Zelensky a expiré en mai 2024, ce décret empêche légalement l'Ukraine d'engager des négociations. En conséquence, tout accord potentiel pourrait être sujet à des contestations juridiques futures, voire être invalidé. Il est révélateur que ce décret n'ait pas été abrogé.

Pourquoi l'Europe n'a-t-elle pas vu cela venir ?

De nombreux analystes et responsables politiques européens n'ont pas anticipé ce tournant en raison de leur foi inébranlable dans l'engagement américain envers la région et dans une victoire ukrainienne. L'idéalisme a pris le pas sur la Realpolitik. Le discours médiatique et politique a largement ignoré la possibilité que les États-Unis privilégient leurs propres réajustements géopolitiques au détriment des préoccupations sécuritaires européennes.

De plus, les décideurs européens ont sous-estimé l'ampleur de la lassitude de la guerre aux États-Unis. Face à des préoccupations intérieures croissantes, l'opinion publique américaine s'est progressivement tournée vers un désengagement des conflits étrangers prolongés. Ce changement était perceptible dans la rhétorique de Trump bien avant que son administration ne procède à des modifications officielles de politique.

Le politologue John Mearsheimer a souligné la nécessité d'une analyse intellectuelle honnête des conflits internationaux. Il affirme que l'aveuglement idéologique et les vœux pieux ont faussé le jugement des responsables occidentaux sur la guerre en Ukraine. Plutôt que de rechercher des solutions pragmatiques, les dirigeants européens et américains ont souvent adopté une posture rigide prônant une victoire totale sur la Russie, sans tenir compte des réalités géopolitiques.

Mearsheimer met en garde contre le fait que l'ignorance des réalités du rapport de force conduit à des catastrophes politiques. Il insiste sur le fait que les négociations exigent la prise en compte des perspectives des adversaires, plutôt que de s'appuyer sur des dogmes idéologiques.

source : New Eastern Outlook

https://reseauinternational.net/leurope-mise-a-lecart-des-negociations-de-paix-en-ukraine-partie-1-comment-leurope-sest-elle-meme-exclue-de-la-table-des-negociations/

JacquesL

L'Europe mise à l'écart des négociations de paix en Ukraine – Partie 2 : À la recherche d'un nouveau rôle au-delà de l'ombre américaine



par Ricardo Martins

Une peur profonde de l'insignifiance et un choc face à la réalité que les États-Unis ne sont pas un partenaire fiable se sont répandus sur le vieux continent. L'Europe pourra-t-elle trouver son rôle dans le monde alors qu'elle est écartée par les États-Unis en tant qu'allié proche, ou deviendra-t-elle encore plus soumise à Washington ?

Qu'est-ce que l'Europe craint le plus ?

La principale crainte des dirigeants européens est l'insignifiance géopolitique. Si les États-Unis et la Russie négocient sans la participation de l'Europe, cela démontre clairement que celle-ci n'est qu'un acteur secondaire dans les affaires mondiales. Cette prise de conscience est particulièrement douloureuse pour des nations comme la France et l'Allemagne, qui se considèrent depuis longtemps comme des acteurs centraux de la diplomatie internationale.

Une autre préoccupation majeure est la déstabilisation de la sécurité européenne. Si les États-Unis réduisent considérablement leur présence militaire en Europe, la crédibilité de l'OTAN pourrait être remise en cause, obligeant les nations européennes à réévaluer leurs mécanismes de défense collective. Certains dirigeants, comme le Premier ministre britannique Keir Starmer, dans une tentative de réaffirmer la pertinence de l'Europe, ont même suggéré le déploiement de forces de maintien de la paix européennes en Ukraine – une initiative sans précédent qui reflète à la fois un sentiment de désespoir et une soumission stratégique.

Au-delà des préoccupations immédiates en matière de sécurité, l'Europe redoute également une marginalisation économique et politique. La transition vers un ordre mondial multipolaire, où des puissances comme la Chine et la Russie jouent un rôle plus dominant, remet en question l'influence traditionnelle de l'Europe. Un rôle diminué dans la prise de décisions mondiales pourrait affaiblir la capacité du continent à protéger ses intérêts et ses valeurs à l'échelle internationale.

Une étude récente du Conseil européen des relations internationales (ECFR), intitulée «Défendre l'Europe avec moins d'Amérique», souligne que sans une stratégie proactive, l'Europe risque d'être marginalisée dans les grands bouleversements géopolitiques. Le rapport affirme que des efforts diplomatiques plus soutenus et une réévaluation de l'architecture de sécurité européenne sont essentiels pour maintenir la pertinence du continent dans un paysage mondial en pleine évolution.

Pourquoi l'Europe est-elle si soumise aux États-Unis ?

La dépendance historique de l'Europe envers les États-Unis pour sa sécurité a façonné une culture d'assujettissement qui entrave toute action indépendante. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'OTAN a été le pilier de la sécurité européenne, avec un leadership américain garantissant la dynamique militaire et la protection du continent. Cela a conduit à une réticence des nations européennes à développer une stratégie de défense autonome.

Toutefois, cette situation doit également être interprétée comme une dépendance sécuritaire volontairement entretenue par les Américains (à l'exception des administrations Trump) afin de faire de l'Europe un allié éternellement fidèle et soumis.

Par ailleurs, les dépendances économiques jouent un rôle crucial. Les États-Unis restent un partenaire commercial majeur et un fournisseur essentiel d'aide militaire, rendant difficile toute divergence des nations européennes par rapport aux objectifs de la politique étrangère américaine. Même lorsque l'administration Trump adopte une position plus isolationniste, imposant des droits de douane sur les produits européens comme l'acier et l'aluminium, et surtout en mettant l'accent sur la nécessité de contenir la Chine, les dirigeants européens peinent à s'affirmer en raison de ces dépendances profondément enracinées.

Certains signaux, notamment en provenance des pays baltes, de la Pologne et, dans un premier temps, de la Commission européenne, montrent une volonté d'apaiser la colère de Trump en se montrant encore plus serviles et en achetant davantage aux États-Unis.

L'Europe pourra-t-elle s'imposer ?

Cette dynamique a créé un paradoxe : alors que des dirigeants européens comme Emmanuel Macron plaident pour une autonomie stratégique, leurs actions restent étroitement alignées sur les politiques américaines. L'absence d'un mécanisme de défense européen cohérent et le manque d'interopérabilité des capacités militaires ont renforcé cette dépendance, rendant l'UE vulnérable aux changements de la politique étrangère des États-Unis.

À cet égard, une étude du Center for Strategic and International Studies (CSIS) souligne que sans un cadre de défense crédible, les efforts en faveur de l'autonomie stratégique resteront superficiels. Leur analyse appelle à une augmentation des dépenses militaires ainsi qu'à une coordination et une coopération accrues entre les États membres de l'UE pour réduire la dépendance envers les États-Unis.

En réponse, l'Union européenne a dévoilé, le 5 mars 2024, sa toute première Stratégie industrielle de défense européenne (EDIS). Cette stratégie vise à renforcer la préparation militaire de l'UE en stimulant la compétitivité et les capacités de la base industrielle et technologique de défense européenne (EDTIB) d'ici 2035. Malgré un budget de défense combiné de 290 milliards d'euros parmi les États membres de l'UE en 2023, l'EDIS propose un investissement initial de 1,5 milliard d'euros dans la préparation industrielle à la défense via le Programme européen d'investissement dans la défense (EDIP). Toutefois, ce montant est bien inférieur aux 100 milliards d'euros suggérés par le commissaire européen au Marché intérieur à l'epoque, Thierry Breton. La stratégie appelle également à une allocation budgétaire dédiée dans le prochain cadre financier pluriannuel de l'UE à partir de 2028 (CSIS, 2024).

Par ailleurs, la Commission européenne estime que 500 milliards d'euros seront nécessaires au cours de la prochaine décennie pour renforcer les capacités de défense. Pour financer cet effort, plusieurs pistes sont envisagées : exempter les dépenses de défense des règles fiscales de l'UE, comme annoncé par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors de la réunion d'urgence à Paris le 17 février 2025, intégrer les fonds de défense dans le prochain budget pluriannuel à partir de 2028, réallouer des fonds existants ou encore initier un emprunt commun européen, à l'image du fonds de relance COVID-19. La création d'un véhicule spécial (SPV) ou d'une banque de réarmement pour financer ces dépenses militaires est également discutée. Cependant, chacune de ces propositions se heurte à des défis, notamment l'obtention d'un consensus parmi les États membres et la gestion des réactions des marchés face à l'augmentation des déficits nationaux.

Ces développements soulignent la prise de conscience croissante au sein de l'UE de la nécessité de bâtir un cadre de défense robuste et indépendant afin d'atteindre une véritable autonomie stratégique.

Le nouveau rôle de l'Europe dans le monde

L'Europe est aujourd'hui à un tournant décisif de son histoire. Berceau de la civilisation occidentale, du siècle des Lumières et de la Révolution industrielle, elle a longtemps occupé une place centrale dans les affaires mondiales. Cependant, avec l'émergence d'un monde multipolaire, elle doit s'adapter à une nouvelle réalité où elle n'est plus une puissance de premier rang ni un allié étroit d'une superpuissance.

Le défi majeur pour les dirigeants européens est de naviguer dans cette transition sans devenir politiquement insignifiants. Que ce soit par le renforcement des mécanismes de défense internes, un engagement diplomatique renouvelé ou une diversification économique, l'Europe doit redéfinir son rôle dans un monde où les priorités américaines se tournent ailleurs, notamment vers ce que le secrétaire d'État américain Marco Rubio appelle la «Chine communiste». Les mois et les années à venir seront déterminants pour savoir si l'Europe relèvera ce défi ou restera piégée dans ses dépendances historiques.

Les experts estiment que l'Europe doit investir dans une architecture de sécurité indépendante et renforcer son rayonnement diplomatique auprès de partenaires mondiaux au-delà des États-Unis. Les récents débats au Parlement européen sur le renforcement de l'autonomie stratégique témoignent d'une prise de conscience croissante de cette nécessité, mais des actions politiques concrètes sont indispensables pour transformer cette rhétorique en réalité (Parlement européen, 2024).

L'exclusion de l'Europe des négociations sur le règlement de la paix en Ukraine illustre également son influence déclinante en matière de politique régionale et de puissance mondiale. Tandis que les États-Unis et la Russie sont perçus comme les principaux acteurs, le rôle de l'Europe a été relégué à celui d'un participant secondaire, avec peu de contrôle direct sur les grandes décisions diplomatiques qui se jouent pourtant à ses frontières.

Ce basculement souligne l'urgence pour l'Europe de se doter d'une identité géopolitique forte, indépendante de Washington. L'UE a accompli des progrès remarquables en tant qu'entité politique et zone commerciale, mais elle a négligé son identité géopolitique et ses impératifs de sécurité.

Le refus de l'Europe d'engager un dialogue diplomatique pragmatique avec la Russie durant le conflit a contribué à sa marginalisation. Sans une approche plus proactive et réaliste, l'Europe continuera à être mise à l'écart des grandes décisions internationales. Malheureusement, de nombreux dirigeants actuels des affaires étrangères européennes, en Allemagne ou en France notamment, ne sont pas au même niveau que les diplomates chevronnés de pays comme la Russie, la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud. L'Europe doit urgemment reconnaître que la diplomatie n'est pas un domaine réservé aux amateurs.

Enfin, comme l'a récemment écrit Kishore Mahbubani, diplomate chevronné, dans Foreign Policy : «L'Europe doit apprendre à se faire de nouveaux amis». Les dirigeants européens devraient accorder plus d'attention aux conseils de Mahbubani. Vous pouvez également en avoir un aperçu ici.

source : New Eastern Outlook


https://reseauinternational.net/leurope-mise-a-lecart-des-negociations-de-paix-en-ukraine-partie-2-a-la-recherche-dun-nouveau-role-au-dela-de-lombre-americaine/