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Hafez al-Assad, fils ainé de Bachar al-Assad raconte les derniers jours de la fa

Démarré par JacquesL, 11 Février 2025, 12:27:37 PM

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JacquesL

Hafez al-Assad, fils ainé de Bachar al-Assad raconte les derniers jours de la famille Assad en Syrie



par Eva Karene Bartlett

Je peux confirmer qu'il s'agit bien de lui et qu'il n'y a pas d'imposteur : nous avons récemment communiqué et j'étais au courant qu'il allait créer cette chaîne Telegram et son compte également sur X.

Je tiens à préciser que si je confirme la validité de son compte, je ne suis pas au courant des informations concernant le contenu de ses messages.

Je pense que les gens devraient pouvoir lire et réfléchir à ce qu'il écrit.

1/2 :

Il n'y a jamais eu de plan, pas même de plan de secours, pour quitter Damas, et encore moins la Syrie.

Au cours des 14 dernières années, la Syrie a enduré des épreuves et des dangers non moins graves que ceux de fin novembre et début décembre. Quiconque avait l'intention de fuir l'aurait fait depuis longtemps, en particulier au cours des premières années où Damas était pratiquement assiégée, bombardée quotidiennement et constamment menacée par des terroristes qui s'approchaient de son centre.

Avant que tout ne se déroule, je me suis rendu de Damas à Moscou le 20 novembre via Cham Wings Airlines pour soutenir ma thèse de doctorat le 29 novembre. À l'époque, ma mère était à Moscou à la suite d'une greffe de moelle osseuse qu'elle avait subie à la fin de l'été et qui nécessitait un isolement dans le cadre de son traitement. J'avais prévu de rester plus longtemps après ma soutenance pour accomplir certaines démarches de certification, mais la situation en Syrie s'étant détériorée, je suis rentré à Damas le dimanche 1er décembre à bord de Syrian Air pour être auprès de mon père et de mon frère Karim. Ma mère est restée à Moscou pour poursuivre son traitement, avec ma sœur Zein à ses côtés.

Concernant les événements du samedi 7 décembre et du dimanche 8 décembre :

Le samedi matin, mon frère a passé un examen de mathématiques à l'Institut supérieur des sciences appliquées et de la technologie de Damas, où il étudiait. Il se préparait à reprendre les cours le lendemain. Pendant ce temps, ma sœur avait réservé un billet pour retourner à Damas le dimanche 8 décembre, à bord d'un avion de Syrian Air.

Le samedi après-midi, des rumeurs ont commencé à circuler selon lesquelles nous avions fui le pays. Plusieurs personnes ont pris contact avec nous pour savoir si nous étions toujours à Damas. En réponse, j'ai pris une photo au parc Al-Nairabain, dans le quartier d'Al-Muhajireen, et je l'ai partagée sur mon compte Instagram privé (désormais fermé). Peu de temps après, certaines pages de réseaux sociaux ont repris la photo et ont commencé à la faire circuler.

2/2 :

Jusque-là, malgré les tirs d'obus lointains, rien ne semblait inhabituel, juste la réalité familière à laquelle nous nous étions habitués depuis les premières années de la guerre. La situation restait inchangée alors que l'armée se préparait à défendre Damas, ne montrant aucun signe de la détérioration qui allait suivre, jusqu'à l'annonce soudaine et inattendue du retrait de l'armée de Homs, qui faisait écho aux précédents retraits de Hama, Alep et de la campagne d'Idlib. Même à ce moment-là, il n'y avait aucun préparatif de départ, ni aucune indication que nous allions partir. Cela a changé après minuit lorsqu'un responsable russe est arrivé chez nous, dans le quartier d'Al-Malki. Il a transmis une demande au président pour qu'il se rende à Lattaquié pendant quelques jours en raison de la gravité de la situation à Damas et pour faciliter la supervision des combats, qui se poursuivaient encore sur les fronts côtiers et de la plaine d'Al-Ghab.

Quant à l'affirmation selon laquelle nous sommes partis sans en informer mes cousins, qui se trouvaient à Damas à ce moment-là, c'est moi qui les ai appelés à plusieurs reprises dès que nous avons su que nous déménagions. Peu de temps après, nous avons appris par leur personnel de maison qu'ils étaient partis pour une destination inconnue.

Après un court moment, nous nous sommes dirigés vers l'aéroport international de Damas, où nous sommes arrivés vers 3 heures du matin, et où mon oncle, Maher, nous a rejoints. Nous avons trouvé l'aéroport désert, sans personnel, y compris à la tour de contrôle. Nous avons ensuite embarqué à bord d'un avion militaire russe à destination de Lattaquié, atterrissant à l'aéroport de Hmeimim avant l'aube.

Aux premières heures de dimanche matin, nous étions censés nous rendre à la retraite présidentielle dans la région de Burj Islam, qui se trouve à plus de 40 kilomètres de l'aéroport par la route. Cependant, toutes les tentatives pour joindre qui que ce soit là-bas ont échoué, car tous les téléphones que nous avons essayés étaient éteints. Nous avons rapidement commencé à recevoir des rapports faisant état du retrait des militaires des lignes de front et de la chute des dernières positions restantes. Au même moment, une série d'attaques de drones a commencé à cibler la base, accompagnée de tirs d'armes à feu à la fois rapprochés et lointains dans les environs ; cette situation s'est poursuivie tout au long de notre séjour.

Dans l'après-midi, le commandement de la base nous a informés de la gravité de la situation à proximité. Il nous a indiqué que quitter la base n'était plus une option, car les terroristes s'étaient répandus dans le pays, la situation était devenue chaotique et toutes les communications avec les dirigeants militaires avaient été coupées. Après avoir consulté Moscou, le commandement de la base nous a informés que notre transfert en Russie avait été demandé. Quelque temps après, nous avons embarqué à bord d'un avion militaire russe à destination de Moscou, où nous avons atterri plus tard dans la nuit.

source : Eva Bartlett

envoyé par Mouna Alno-Nakhal

https://reseauinternational.net/hafez-al-assad-fils-aine-de-bachar-al-assad-raconte-les-derniers-jours-de-la-famille-assad-en-syrie/