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Ces nouveaux missiles russes changent vraiment la donne

Démarré par JacquesL, 23 Novembre 2024, 11:03:00 AM

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JacquesL

Ces nouveaux missiles russes changent vraiment la donne

Publié le novembre 23, 2024 par Wayan



Par Moon of Alabama – Le 22 novembre 2024

En réponse à la décision des États-Unis d'organiser des attaques de missiles balistiques depuis l'Ukraine vers la Russie, le grand magicien et président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a sorti un lapin de son chapeau.

Hier, six têtes indépendantes d'un nouveau missile balistique de portée intermédiaire ont frappé l'usine de missiles Yuzhmash à Dnipro, en Ukraine.

Jusqu'à présent, le nouveau missile et le profil de sa mission étaient inconnus. Il s'agit d'une réponse claire aux efforts déployés depuis une décennie par les États-Unis pour asseoir leur suprématie sur la Russie, en particulier en Europe.

Les missiles peuvent être classés en fonction de la portée qu'ils sont capables d'atteindre :

Citer
  • Les missiles balistiques à courte portée (SRBM) sont conçus pour cibler les forces ennemies dans un rayon d'environ 1 000 kilomètres. Généralement utilisés dans des scénarios tactiques, ils permettent une réponse rapide aux menaces régionales.
  • Les missiles balistiques à moyenne portée (MRBM) étendent la portée opérationnelle à environ 3 500 kilomètres. Ces systèmes renforcent les capacités de dissuasion d'un pays en permettant de frapper des cibles plus éloignées sans avoir recours à des systèmes intercontinentaux.
  • Les missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) représentent la catégorie ayant la plus longue portée, avec des capacités supérieures à 5 500 kilomètres. Ces missiles servent de moyen de dissuasion stratégique, capables de transporter des charges utiles d'un continent à l'autre et d'influer de manière significative sur la dynamique de la sécurité mondiale.

Les États-Unis, la Russie et la Chine ont développé ces trois types d'armes. À la fin des années 1980, à l'initiative du dirigeant soviétique Mikhaïl Grobaschev, les États-Unis et l'Union soviétique avait signé le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (traité FNI) :

CiterLe traité FNI interdit tous les missiles balistiques, missiles de croisière et lanceurs de missiles nucléaires et conventionnels lancés depuis le sol, d'une portée de 500 à 1 000 kilomètres (courte portée) et de 1 000 à 5 500 kilomètres (portée intermédiaire). Le traité ne s'applique pas aux missiles lancés par voie aérienne ou maritime. En mai 1991, les pays avaient éliminé 2 692 missiles, après dix ans d'inspections de vérification sur place.

Même si le déploiement de missiles d'une certaine portée était interdit, le développement de ces missiles s'est poursuivi. Vers 2008, la Fédération de Russie a utilisé la conception de base du missile intercontinental RS-24 (Yars) pour développer une version plus flexible avec une charge utile plus légère. Le résultat a été le missile RS-26, plus facile à manier. Bien qu'il ait pu atteindre la portée nécessaire pour être classé comme missile intercontinental, sa charge utile était trop faible pour être réellement efficace.

Début 2018, la Fédération de Russie a décidé d'arrêter tout développement du RS-26 et a investi son argent dans le véhicule de vol plané hypersonique Avanguard, plus prometteur.

Quelques mois après que la Russie a pris la décision de mettre en veilleuse le développement du RS-24, les États-Unis se sont retirés du traité FNI. Bien que les États-Unis aient affirmé que certains développements des missiles de croisière russes constituaient une violation du traité, la véritable raison de ce retrait était ailleurs :

CiterLa nécessité pour les États-Unis de contrer l'accumulation d'armes chinoises dans le Pacifique, y compris en mer de Chine méridionale, était une autre raison de leur retrait, car la Chine n'était pas signataire du traité. Des responsables américains, depuis la présidence de Barack Obama, l'ont fait remarquer.

Toutefois, le retrait des États-Unis du FNI s'est aligné sur le retrait des États-Unis en 2002 du traité sur les missiles antibalistiques, qui limitait les défenses antimissiles. Peu après, les États-Unis ont annoncé la construction « d'installations antimissiles » en Europe de l'Est. Ces installations peuvent être facilement réutilisées pour tirer des missiles de croisière offensifs vers la Russie.

En juillet 2024, l'OTAN annonçait que les États-Unis déploieraient, à partir de 2026, des missiles à capacité nucléaire de portée intermédiaire en Allemagne.

Cela recréerait la situation dangereuse que l'Europe a connue avant la mise en place du traité FNI. Une guerre nucléaire en Europe, sans l'implication des États-Unis continentaux, redeviendrait possible.

La Russie devait enfin réagir à cette menace. Quelques semaines après l'annonce de l'OTAN, Vladimir Poutine a répondu à ces plans :

CiterL'administration américaine et le gouvernement allemand ont fait une déclaration remarquable concernant leurs projets de déploiement de systèmes de missiles de précision à longue portée en Allemagne en 2026.
Les missiles pourront atteindre les principales installations étatiques et militaires russes, les centres administratifs et industriels, ainsi que les infrastructures de défense. Le temps de vol de ces missiles, qui pourraient à l'avenir être équipés d'ogives nucléaires, vers des cibles situées sur notre territoire serait d'environ dix minutes.

Les États-Unis ont déjà procédé à des exercices de déploiement de systèmes de missiles Typhon au Danemark et aux Philippines. Cette situation rappelle les événements de la guerre froide liés au déploiement de missiles américains Pershing de moyenne portée en Europe.

Si les États-Unis mettent en œuvre ces plans, nous nous considérerons libérés du moratoire unilatéral précédemment en place sur le déploiement d'armes de frappe à moyenne et courte portée, y compris l'augmentation des capacités des troupes côtières de notre marine.


Aujourd'hui, le développement de ces systèmes en Russie est presque achevé. Nous prendrons des mesures miroirs pour les déployer, en tenant compte des actions des États-Unis, de leurs satellites en Europe et dans d'autres régions du monde.

L'attaque d'hier sur le complexe Yuzhmash à Dnepropetrovsk (vidéo) a été la première démonstration de la nouvelle capacité russe.

Les nouveaux missiles, baptisés Oreshnik (noisetier), sont une variante du RS-26 avec une portée plus courte et une charge utile de six (au lieu de quatre précédemment) véhicules de rentrée à cibles multiples indépendantes (MIRV). Chaque véhicule de rentrée peut transporter six sous-munitions. La charge utile peut être inerte, détruisant la cible par la puissance de cisaillement de son énergie cinétique, hautement explosive ou nucléaire.

Le missile utilise un combustible solide et est mobile sur route. Il peut être tiré rapidement à partir de positions camouflées.

Lancé depuis la Russie, le missile peut atteindre n'importe quelle cible en Europe en moins de 20 minutes. En rentrant dans l'atmosphère, les ogives du missile atteignent des vitesses hypersoniques de 3 à 4 kilomètres par seconde. Aucun système de défense aérienne au monde ne peut les arrêter.

La démonstration surprenante et réussie d'une capacité aussi énorme est un signal d'alarme pour les stratèges européens.

Bercés par les discours néoconservateurs sur la suprématie de l'Occident et l'incapacité présumée de la Russie, les Européens étaient impatients de lier leur destin à une guerre par procuration contre la Russie. Après avoir été vaincus dans la lutte pour les matières premières de la région du Donbass, ils font maintenant pression pour étendre la portée de leurs armes contre la Russie.

Les résultats sont maintenant là. L'Europe est sans défense face aux nouvelles armes russes qui peuvent atteindre tous les centres politiques et industriels de l'Europe avec une puissance dévastatrice et avec seulement quelques minutes de préavis.

Heureusement, il est encore temps de changer de cap.

En annonçant ces nouvelles capacités, le président russe a également proposé (vidéo) de limiter leur déploiement :

CiterNous développons des missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée en réponse aux plans américains de production et de déploiement de missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Nous pensons que les États-Unis ont commis une erreur en détruisant unilatéralement le traité FNI en 2019 sous un prétexte farfelu. Aujourd'hui, les États-Unis ne se contentent pas de produire de tels équipements, mais, comme nous pouvons le constater, ils trouvent les moyens de déployer leurs systèmes de missiles avancés dans différentes régions du monde, y compris en Europe, lors d'exercices d'entraînement pour leurs troupes. De plus, au cours de ces exercices, ils s'entraînent à les utiliser.


Pour rappel, la Russie s'est volontairement et unilatéralement engagée à ne pas déployer de missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée tant que des armes américaines de ce type n'apparaîtront pas dans une région du monde.


Je répète que nous procédons à des essais de combat du système de missiles Oreshnik en réponse aux actions agressives de l'OTAN à l'encontre de la Russie. Notre décision concernant la poursuite du déploiement de missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée dépendra des actions des États-Unis et de leurs satellites.

Si les États-Unis et leurs laquais européens commettent de nouvelles offenses à l'encontre de la Russie, des « tests » plus poussés de l'Oreshnik, dans des conditions réelles et en visant éventuellement des cibles au-delà de l'Ukraine seront exécutés:

CiterNous déterminerons les cibles lors de nouveaux essais de nos systèmes de missiles avancés en fonction des menaces qui pèsent sur la sécurité de la Fédération de Russie. Nous nous considérons autorisés à utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l'utilisation de leurs armes contre nos installations, et en cas d'escalade des actions agressives, nous répondrons de manière décisive et en miroir. Je recommande aux élites dirigeantes des pays qui envisagent d'utiliser leurs contingents militaires contre la Russie d'y réfléchir sérieusement.

Espérons qu'ils le feront.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/ces-nouveaux-missiles-russes-changent-vraiment-la-donne

JacquesL

Oreshnik – L'intrigue à 3 km par seconde



par Pepe Escobar

Il n'y a rien à voir ici. Juste une démo hypersonique. Enfin, pas vraiment. L'Américain moyen n'est capable de comprendre le monde (d'une certaine manière) qu'à travers les films. Revenons donc à un classique : la séquence d'ouverture d'«Apocalypse Now» de Coppola – le pendant de la guerre du Vietnam du «Cœur des ténèbres» de Joseph Conrad, qui se déroule au Congo.

Dans ce film, le capitaine Willard (Martin Sheen) est à peine capable de prononcer un soliloque d'ivrogne, seul dans sa chambre à Saigon. Il attend son affectation : une mission spéciale jusqu'au cœur des ténèbres (représenté dans le film par l'incursion américaine illégale et le bombardement aveugle du Cambodge).

Willard, dans la V.O., murmure à peine : «Chaque minute que je passe dans cette pièce, je m'affaiblis et Charlie devient plus fort». Charlie, dans la jungle, c'est ainsi que les GI américains désignaient les Viêt-congs.
De la «guerre américaine» – comme l'appellent les Vietnamiens – à la guerre par procuration menée par les États-Unis et l'OTAN en Ukraine, il n'y a qu'un pas.

L'empire américain est désormais un capitaine ivre qui fait face à la jungle (réorganisée), comme l'a qualifié ce stupide Borrell espagnol, le «chef» sortant de la politique étrangère de l'UE. Chaque minute que le capitaine passe dans son jardin décrépit – l'équivalent d'une chambre miteuse à Saigon – Charlie, dans la jungle, devient plus fort.

Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que Charlie n'est plus le Viêt-cong. Charlie, c'est la Russie nucléaire et hypersonique.

Capitaine America a cru pouvoir intimider Charlie le Russe en donnant à l'Ukraine l'«autorisation», tout droit sortie de l'État profond, d'attaquer des cibles à l'intérieur de la Fédération de Russie à l'aide d'ATACMS.

De telles attaques s'étaient déjà produites dans le passé sur les nouveaux territoires de la Russie. Néanmoins, deux nouvelles attaques ont été lancées après l'«autorisation», contre Koursk et Briansk, l'une avec des ATACMS, l'autre avec des Storm Shadows.

Puis vint l'inévitable réponse russe. Qu'est-ce que c'était que ça ? De nouveaux missiles hypersoniques multiples ? Zeus ? Superman ?

Le vice-président du Conseil de sécurité, Dimitri «Débranché» Medvedev, n'a pas pu résister à un trolling concis ; «C'est donc ce que vous vouliez ? Eh bien, vous l'avez sacrément bien eu !»

Comme on pouvait s'y attendre, les rats de l'Occident collectif se sont précipités dans tous les sens après avoir assisté à ce qui a d'abord été interprété comme une démonstration d'un «paquet d'ogives conventionnelles» RS-26.

Puis le président Poutine s'est exprimé.

Principales conclusions : Des armes occidentales à longue portée ont été utilisées contre la Russie, qui a riposté avec le nouveau système balistique hypersonique à moyenne portée «Oreshnik» contre l'usine Yuzhmash à Dnipropetrovsk ; en outre, l'utilisation d'armes à longue portée par l'ennemi ne peut pas affecter le déroulement de l'opération militaire spéciale (SMO).

Mais c'est le principal message pertinent que Poutine a relayé aux Américains, à l'OTAN et à l'Occident collectif :

«Nous procédons à des essais de combat du système de missiles Oreshnik en réponse aux actions agressives des pays de l'OTAN contre la Russie. La question de la poursuite du déploiement des missiles de moyenne et de plus courte portée sera décidée par nous, en fonction des actions des États-Unis et de leurs satellites. Les cibles à détruire lors des nouveaux essais de nos systèmes de missiles les plus récents seront déterminées par nous en fonction des menaces qui pèsent sur la sécurité de la Fédération de Russie. Nous nous considérons autorisés à utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l'utilisation de leurs armes contre nos installations. Et en cas d'escalade des actions agressives, nous répondrons également de manière décisive et en miroir. Je recommande aux élites dirigeantes des pays qui envisagent d'utiliser leurs contingents militaires contre la Russie d'y réfléchir à deux fois».

Monsieur, voulez-vous de la salade de noisettes ?

L'interprétation initiale de cette action qui a de facto changé la donne était que la Russie avait lancé un seul missile mobile routier RS-26 Rubezh contre l'usine de production de missiles Yuzhmash à Dniepropetrovsk, équipé de six ogives indépendantes, non nucléaires (mes italiques), chacune déployant à son tour d'autres ogives (appelons cela 6×6 = 36).

Cela a changé en soi l'«essence» de la guerre en Ukraine, comme Poutine lui-même l'avait précédemment reconnu en ce qui concerne l'«autorisation» des attaques par ATACMS.

Le discours de Poutine a établi que la Russie utilisait en fait un tout nouveau missile de moyenne portée (1000 à 3000 km), l'Oreshnik («Noisette»). Même les responsables américains ont admis qu'il s'agissait d'un système «expérimental», ce qui implique qu'ils en savaient quelque chose.

Poutine lui-même a également fait référence à des «essais de combat». Ce qui est établi au-delà de tout test, selon les propres termes de Poutine, c'est que la «Noisette» peut être envoyé en cadeau à n'importe quelle cible dans l'ensemble de l'OTAN.

L'Oreshnik est un missile aussi redoutable que possible. Il peut atteindre le Royaume-Uni en 19 minutes seulement, Bruxelles en 14, Berlin en 11 et Varsovie en 8 minutes. Et, bien sûr, se déplaçant à plus de Mach 10, il ne peut tout simplement pas être intercepté par l'arsenal collectif de l'Occident. Cela inclut les États-Unis.

Une puissance destructrice élevée est une évidence, déjà garantie par le facteur surprise : on ne sait ce qui nous frappe qu'une fois qu'on a été frappé (peut-être). L'une des options possibles est qu'Oreshnik ait ciblé des ateliers souterrains secrets à Yuzhmash, où l'OTAN avait envoyé des équipements et des pièces pour des missiles balistiques de courte portée (500 km à 1500 km).

Dans ses quatre livres et sur son blog, l'indispensable Andreï Martyanov a bien précisé que «la Russie dispose d'une supériorité écrasante en matière d'escalade conventionnelle» par rapport à l'Hégémon. Alors, oui : ce test d'un IRCM (missile conventionnel) doté d'un MIRV (Multiple Independent Reentry Vehicle) hypersonique n'est peut-être qu'une démonstration, un avant-goût de ce qui nous attend.

Martyanov : «L'OTAN n'a aucune capacité d'arrêter les tirs à longue portée de la Russie». La «démonstration» s'accompagne également d'une nouvelle tentative de faire de la guerre une affaire relativement civile : Moscou avertira les civils de l'imminence d'une frappe d'Oreshnik. Ceux qui ne partiront pas le feront à leurs risques et périls.

Comme l'a fait remarquer Martyanov, «il ne s'agit plus seulement d'opération militaire spéciale». En effet, depuis un certain temps, nous avons dépassé le stade de l'opération militaire spéciale : il s'agit d'une guerre chaude entre l'OTAN et la Russie. Aggravée par le fait que les élites dirigeantes de l'Hégémon sont congénitalement incapables d'arrêter l'escalade.

Même la démonstration de l'Oreshnik n'arrêtera pas l'escalade. Un scénario plausible est que les services de renseignements militaires américains ont appris l'imminence d'un tir de missile balistique russe de moyenne portée et en ont informé Kiev et l'OTAN. Moscou a alors averti les États-Unis 30 minutes avant la frappe (c'est la norme, pour éviter les malentendus nucléaires) ; les Américains l'ont non seulement confirmé, mais ont souligné qu'il n'y avait aucun risque d'attaque nucléaire russe contre Kiev, ni aujourd'hui ni dans un avenir prévisible.

L'Oreshnik est en fait une démonstration tacite que la Russie n'a pas besoin de la puissance nucléaire pour résoudre quoi que ce soit sur le théâtre de guerre ukrainien.

Partons donc du principe que l'escalade a été maîtrisée – pour l'instant. Pourtant, il reste encore près de deux mois d'une administration américaine complètement dérangée au pouvoir. La démence congénitale de l'OTAN suggère que l'escalade se poursuivra. La différence est cependant stratosphérique : maintenant, ils ne savent pas si l'Oreshnik en tendant sa carte de visite porte ou non une bombe nucléaire.

Malgré toute la démence intrinsèque de l'administration actuelle – sortante -, les Américains qui ne comprennent le monde qu'à travers des films ont peut-être oublié que c'est Trump 1.0 qui a retiré les États-Unis du traité FNI en 2019. Si les États-Unis étaient restés, la Russie n'aurait pas pu développer et utiliser l'Oreshnik.

Mais maintenant, c'est l'heure de la salade de noisettes, tout le monde ; un excellent moyen de réguler la pression artérielle.

Pepe Escobar

source : Sputnik Globe

https://reseauinternational.net/oreshnik-lintrigue-a-3-km-par-seconde/

JacquesL

Messages des habitants de Dnipro après une frappe d'ICBM russe



par Hal Turner

Des messages ont été reçus de personnes résidant à Dnipro (Dnipropetrovsk) et dans ses environs, en Ukraine, décrivant ce qu'il s'est passé pendant et après l'attaque ICBM russe.

Selon les messages, l'usine Yuzhmash a été attaquée. Il s'agissait d'un géant industriel, leader dans la production de fusées dans l'ex-URSS. Cette usine fabriquait de nombreux missiles spatiaux et intercontinentaux pour l'URSS.

Selon les messages, l'usine Yuzhmash n'existe plus. À sa place, il ne reste plus qu'une montagne de poussière.

En plus des ateliers au rez-de-chaussée où étaient fabriqués les drones d'attaque et les moteurs de fusée, l'usine disposait de vastes ateliers souterrains où étaient assemblés des missiles à partir de composants occidentaux, qui étaient stockés puis étiquetés «Made in Ukraine». On dit qu'il y avait au moins 3 niveaux souterrains sous le niveau du sol, chacun d'une hauteur de 6 mètres.

Aujourd'hui, tout cela a disparu, il ne reste plus qu'un tas de poussière et de gravats.

D'autres messages décrivent l'impact en affirmant qu'il «a été si fort que des immeubles d'habitation situés à plusieurs kilomètres de la centrale se sont fissurés. Il n'y a désormais plus d'eau ni de chauffage dans toute la ville – toutes les canalisations souterraines se sont fissurées et sont tombées en panne».

D'autres habitants ont déclaré que «l'explosion était comme un tremblement de terre. Tout tremblait, les meubles tombaient dans les maisons, la vaisselle tombait des placards».

Enfin, les messages confirment que «les communications dans les maisons sont également hors service».

Tout cela à partir d'un seul missile ICBM russe sans ogive nucléaire. Il s'agissait d'un missile purement conventionnel.

source : Hal Turner Radio Show

JacquesL

11 minutes de Berlin, 14 minutes de Bruxelles, 19 minutes de Londres : Le nouveau missile balistique hypersonique russe à moyenne portée montre ce qu'il peut faire



par Gilbert Doctorow

L'édition de ce soir de l'émission d'information et d'analyse «Sixty Minutes», animée par Evgueni Popov, membre de la Douma, et son épouse Olga Skabeyeva, a été presque entièrement consacrée à la couverture du dernier missile hypersonique russe, l'«Oreshnik» (noisetier), qui a une portée de plus de 5000 km, ce qui le place à la limite extérieure de la portée intermédiaire et à la limite inférieure des missiles balistiques intercontinentaux. L'Oreshnik a été utilisé hier lors d'une frappe sans précédent sur des installations industrielles de la ville ukrainienne de Dnipro, une ville d'un million d'habitants, la quatrième plus grande d'Ukraine et la capitale de l'oblast de Dniepropetrovsk.

Le programme comprenait les segments suivants :

Une explication détaillée des caractéristiques distinctives de l'Oreshnik, notamment sa vitesse et les raisons de son invulnérabilité à tous les systèmes de défense aérienne connus, son temps de vol vers les principales capitales européennes, et plus encore. Lors de l'attaque d'hier, les six ogives MIRV étaient conventionnelles mais dévastatrices en raison de la force initiale liée à la vitesse. Il a été noté que l'Oreshnik volait à Mach 10, c'est-à-dire à 12 000 km par heure, soit deux fois la vitesse des intercepteurs Patriot des États-Unis. Il est également très maniable en vol, ce qui lui permet d'éviter à coup sûr tous les intercepteurs potentiels.

Longs clips vidéo des reportages des médias grand public américains et européens sur l'Oreshnik et l'attaque de Dnipro. Il convient de noter que ces reportages ont mis l'accent sur l'importance militaire de cette nouvelle arme offensive russe pour la corrélation des forces sur le terrain en Ukraine, ce qui, comme le soulignent les Russes, n'était pas du tout l'objet de l'expérience d'hier.

De longs extraits vidéo du discours de Vladimir Poutine à la nation annonçant l'attaque de missiles sur Dnipro et précisant que les États-Unis ont été automatiquement prévenus une demi-heure avant le lancement du missile depuis Astrakhan grâce aux canaux d'information de prévention des attaques nucléaires mis en place dans le cadre des accords d'armement stratégique «New Start». Poutine a surtout souligné que la Russie était prête à utiliser cette arme et d'autres armes de son arsenal contre les pays dont les missiles sont tirés sur le territoire de la Fédération. En clair, il dit que les installations militaires des États-Unis et de la Grande-Bretagne pourraient être frappées par des missiles russes s'ils poursuivent les attaques contre la Russie qu'ils ont menées dimanche et lundi derniers depuis le territoire ukrainien en utilisant leurs ATACMS et Storm Shadow.

En effet, dans son discours, Vladimir Poutine indique clairement que l'utilisation hier du missile Oreshnik contre Dnipro était une réponse directe aux attaques américaines et britanniques. Il s'agissait d'un message sans équivoque de la ferme intention de répondre en miroir à tout ce que les puissances occidentales pourraient avoir l'intention de faire à son pays. La destruction des installations de production militaire de l'Ukraine n'était qu'un effet secondaire utile, et non la raison principale.

Pour bien faire passer le message de la supériorité technologique absolue de la Russie, Poutine a souligné que, lors de ces attaques de représailles, la Russie donnerait un préavis pour que les civils aient le temps de fuir. La Russie agit ainsi en sachant que ses adversaires n'ont aucune possibilité d'intercepter ce qu'elle leur envoie.

Poutine a clairement indiqué que ce type de missile a été créé et est déployé en réponse à l'évolution de la stratégie des États-Unis, qui consiste à intimider leurs adversaires au moyen de missiles à courte et moyenne portée installés et potentiellement tirés depuis des pays amis en Europe et ailleurs à la périphérie de la Fédération de Russie, plutôt que d'utiliser leur triade nucléaire comme par le passé. Les États-Unis peuvent ainsi réduire à dix ou vingt minutes le temps de vol de leurs missiles nucléaires pour atteindre les villes russes. Avec l'Oreshnik, la Russie a réduit de la même manière le temps de vol pour atteindre Londres, Berlin et Bruxelles.

Moscou attend de l'avertissement d'aujourd'hui, renforcé par l'attaque d'Oreshnik sur la ville de Dnepr, que la future administration Trump ne se soucie guère des intérêts de l'Ukraine dans sa recherche d'une solution pour mettre fin à la guerre, et qu'elle soit plutôt attentive aux préoccupations et aux exigences de la Russie en matière de sécurité.

Outre l'histoire d'Oreshnik, l'édition d'aujourd'hui de «Sixty Minutes» était également lourde de rapports de guerre provenant des lignes de front dans le Donbass, montrant la destruction étendue des chars de l'OTAN, des véhicules blindés de transport de troupes et des positions fortifiées de l'ennemi à l'aide de vidéos ukrainiennes capturées ainsi que de ce que les correspondants de guerre russes envoient. Ils ont montré le ministre de la Défense Belousov disant que l'armée russe a maintenant détruit toutes les troupes d'élite de l'Ukraine, de sorte que Kiev sera tout à fait incapable d'organiser une contre-attaque sur le terrain en 2025.

En résumé, les téléspectateurs russes d'aujourd'hui n'auraient pas eu besoin d'aller au cinéma pour voir des reconstitutions de batailles de la Seconde Guerre mondiale ou d'autres conflits armés inventés par les producteurs de films. La télévision d'État ne servait que la guerre, la guerre et la guerre.

source : Gilbert Doctorow

https://reseauinternational.net/11-minutes-de-berlin-14-minutes-de-bruxelles-19-minutes-de-londres-le-nouveau-missile-balistique-hypersonique-russe-a-moyenne-portee-montre-ce-quil-peut-faire/

JacquesL

A quel point les nouveaux missiles russes changent-ils la donne ?

Publié le novembre 28, 2024 par Wayan


Par Moon of Alabama – Le 27 novembre 2024

Décrire un système d'armes comme changeant la donne sur le champ de bataille est toujours un sujet de moquerie. De nombreux systèmes d'armes livrés à l'Ukraine ont été qualifiés de « changer la donne », mais n'ont rien changé du tout à l'issue de la guerre.

Alors pourquoi ai-je affirmé que le nouveau missile russe Oreshnik « changeait la donne » ?

Il y a plusieurs raisons à cela.

Tout d'abord, ce missile, avec ses 36 têtes cinétiques, est une réponse inattendue à l'abolition par les États-Unis du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). Les États-Unis espéraient que le stationnement de missiles nucléaires en Europe leur donnerait un avantage sur la Russie. Oreshnik annule cet avantage SANS avoir recours à la force nucléaire.

Toute tentative des États-Unis de faire pression sur la Russie pour que soit elle cède aux États-Unis soit elle utilise ses armes nucléaires ne sert plus à rien.

C'est en Ukraine que ce phénomène est le plus visible. Au cours des deux années et plus de guerre, les États-Unis ont utilisé une stratégie consistant à « faire bouillir la grenouille » contre la Russie. Ils ont lentement fait monter la température en augmentant progressivement la portée et la létalité des armes qu'ils fournissaient à l'Ukraine. À chaque fois, la livraison de chars, d'Himars, d'ATACMS, l'autorisation donnée à l'Ukraine d'utiliser ces armes sur le territoire russe, ont été déclarées comme un franchissement des lignes rouges imaginaires russes. Chacune de ces mesures a été accompagnée d'une propagande affirmant que la Russie envisageait une riposte nucléaire.

L'objectif était de pousser la Russie dans une situation où elle devait soit faire des concessions sur l'Ukraine, soit utiliser ses armes nucléaires. Les États-Unis étaient convaincus que la Russie s'abstiendrait de recourir à cette dernière solution, car elle se retrouverait alors dans la position d'un paria international. En utilisant l'arme nucléaire, elle perdrait le soutien de ses alliés en Chine et au-delà. Elle risquait également une guerre nucléaire totale.

Cette stratégie aurait probablement fonctionné si la Russie n'avait pas trouvé de réponse asymétrique. Elle dispose désormais d'armes non nucléaires (l'Oreshnik ne sera pas le seul) qui lui permettent d'appliquer l'équivalent de frappes nucléaires sans les effets secondaires néfastes de l'utilisation d'armes nucléaires.

La Russie a annoncé que les futurs déploiements d'Oreshnik seraient placés sous le commandement de ses forces stratégiques qui, jusqu'à présent, n'étaient que nucléaires. Il s'agit là d'un signe clair que ces nouvelles armes sont considérées comme ayant des effets stratégiques similaires.

Le concept cinétique de la charge utile de l'Oreshnik n'est pas nouveau. La masse multipliée par la moitié du carré de la vitesse est la quantité d'énergie destructrice que ces armes peuvent délivrer. [ E = 1/2 m * v^2]. Le fait d'être hypersonique et d'atteindre les cibles à une vitesse de Mach 10 permet même aux petits pénétrateurs sans explosifs d'avoir des effets très puissants, semblables à ceux d'une bombe.

Au début des années 1980, l'initiative de défense stratégique du président Reagan comprenait plusieurs tentatives d'introduction d'armes cinétiques. Les « tiges de Dieu » (et plus tard les « Brilliant Pebbles ») ont été conçues comme des fléchettes cinétiques à lancer depuis des satellites pour frapper les missiles ICBM soviétiques :

CiterUn système décrit dans le rapport de 2003 de l'armée de l'air des États-Unis intitulé Hypervelocity Rod Bundles (faisceaux de tiges hyper-véloces) est constitué de tiges de tungstène de 6,1 m de long et de 0,30 m de diamètre, contrôlées par satellite et dotées d'une capacité de frappe globale, avec des vitesses d'impact de Mach 10.
La bombe contiendrait naturellement une grande énergie cinétique car elle se déplace à des vitesses orbitales, soit environ 8 kilomètres par seconde (26 000 pieds/s ; Mach 24) en orbite et 3 kilomètres par seconde (9 800 pieds/s ; Mach 8,8) au moment de l'impact. En rentrant dans l'atmosphère terrestre, le barreau perdrait la majeure partie de sa vitesse, mais l'énergie restante causerait des dégâts considérables. Certains systèmes ont une puissance équivalente à celle d'une petite bombe nucléaire tactique. Ces conceptions sont envisagées pour être des destructeurs de bunkers.

Mais cela n'a pas abouti. Les pénétrateurs envisagés devaient être trop grands et trop lourds pour être positionnés dans l'espace. La taille gigantesque des pénétrateurs, comparable à celle d'un poteau téléphonique, était nécessaire parce qu'ils auraient brûlé pendant le vol hypersonique à travers l'atmosphère.

Les pénétrateurs utilisés par Oreshnik sont beaucoup plus petits.

La Russie semble avoir résolu certains problèmes physiques généraux liés aux objets volant à une vitesse hypersonique. En mars 2018, le président russe Vladimir Poutine a annoncé l'introduction de plusieurs nouvelles armes conçues pour pénétrer les défenses antimissiles américaines. L'une d'entre elles était le véhicule de vol plané hypersonique connu aujourd'hui sous le nom d'Avangard :

CiterL'utilisation de nouveaux matériaux composites a permis au bloc de croisière planant d'effectuer un vol guidé sur une longue distance pratiquement dans des conditions de formation de plasma. Il vole vers sa cible comme une météorite, comme une boule de feu. La température à sa surface atteint 1 600 à 2 000 degrés Celsius, mais le bloc de croisière reste guidé de manière fiable.
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Nous sommes bien conscients qu'un certain nombre d'autres pays développent des armes avancées dotées de nouvelles propriétés physiques. Nous avons toutes les raisons de penser que nous avons également une longueur d'avance dans ce domaine, en tout cas dans les domaines les plus importants.

Depuis lors, j'ai cherché quelles « nouvelles propriétés physiques » ou quels principes les scientifiques russes auraient pu découvrir pour résoudre les problèmes d'un voyage hypersonique guidé dans une enveloppe de plasma. Je n'ai rien trouvé jusqu'à présent. Mais le fait qu'Oreshnik utilise des projectiles guidés relativement petits à une vitesse hypersonique fait qu'il est probable que les nouvelles propriétés physiques ou les nouveaux principes découverts par les Russes ont également été appliqués à cette arme.

Tant que ces découvertes scientifiques fondamentales ne seront pas connues de l'Occident, celui-ci n'aura aucune chance de fabriquer des armes capables d'égaler les caractéristiques de l'Oreshnik et de l'Avanguard.

Jusqu'à présent, l'Oreshnik est une arme non nucléaire dont la portée est limitée (5 000 kilomètres). Mais rien n'empêche en principe la Russie d'équiper un missile ICBM de capacités non nucléaires similaires. Cela permettrait à la Russie d'effectuer des frappes non nucléaires sur le territoire américain ou, plus probablement, sur des bases étrangères et des porte-avions américains.

Mais ces faits, et leurs conséquences, n'ont pas encore pénétré l'esprit des décideurs occidentaux.

Même après la frappe de l'Oreshnik, les États-Unis ont continué à provoquer la Russie en guidant l'Ukraine pour qu'elle tire des missiles ATACMS contre des cibles en Russie. Hier, le ministère russe de la défense a annoncé, de manière inhabituelle, que deux attaques de ce type avaient eu lieu :

CiterLe 23 novembre, l'ennemi a tiré cinq missiles opérationnels-tactiques ATACMS de fabrication américaine sur la position d'un bataillon antiaérien S-400 près de Lotarevka (à 37 kilomètres au nord-ouest de Koursk).
Au cours d'un combat surface-air, l'équipage d'un AAMG Pantsir protégeant le bataillon a détruit trois missiles ATACMS, mais deux ont atteint leur cible.
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Le 25 novembre, le régime de Kiev a effectué une nouvelle frappe avec huit missiles opérationnels-tactiques ATACMS sur l'aérodrome de Kursk-Vostochny (près de Khalino). Sept missiles ont été abattus par les systèmes SAM S-400 et AAMG Pantsir, un missile a atteint la cible assignée.

D'un point de vue militaire, ces frappes ne sont pas pertinentes. Mais elles démontrent que les États-Unis essaient toujours de « faire bouillir la grenouille », même après qu'elle se soit échappée de la cuve. Selon Poutine, la Russie dispose de plusieurs missiles Oreshnik et d'armes similaires prêts à être lancés.

Les cibles potentielles de ces missiles sont évidentes :

CiterMOSCOU, 21 novembre /TASS/. /La base américaine de défense antimissile en Pologne est depuis longtemps considérée comme une cible prioritaire pour une neutralisation potentielle par les forces armées russes, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d'un briefing.

« Compte tenu du niveau de menace que représentent ces installations militaires occidentales, la base de défense antimissile en Pologne figure depuis longtemps parmi les cibles prioritaires pour une neutralisation potentielle. Si nécessaire, cette neutralisation peut être réalisée à l'aide d'une large gamme d'armes de pointe », a déclaré la diplomate.

La Russie a fermé l'espace aérien au-dessus du polygone de tir de Kapustin Yar jusqu'au 30 novembre. Kapustin Yar est le polygone de tir d'essai d'où l'Oreshnik a été tiré.

Comme il n'existe aucune défense possible contre les armes de type Oreshnik, la Russie pourrait annoncer une frappe sur la base de Redzikow, en Pologne, contrôlée par les États-Unis, quelques jours ou quelques heures avant qu'elle n'ait lieu. Comme la frappe serait annoncée, de type conventionnel, et qu'elle ne ferait que peu ou pas de victimes, il semble peu probable que l'OTAN applique l'article 5 et réplique avec force.

Il s'agirait alors d'un moment où l'ébullition de la grenouille recommencerait, mais cette fois-ci, ce sont les États-Unis qui seraient la grenouille à l'intérieur du récipient.  La Russie, en frappant les bases américaines en Europe par des moyens conventionnels, augmenterait la température jour après jour.

Les États-Unis oseront-ils devenir nucléaires à cause de cette situation ou choisiront-ils plutôt d'abandonner leurs plans pour vaincre la Russie ?

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/a-quel-point-les-nouveaux-missiles-russes-changent-ils-la-donne