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Netanyahou savait pour l’attaque du 7 octobre. Il l’a laissé faire

Démarré par JacquesL, 14 Novembre 2024, 09:18:32 AM

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JacquesL

Netanyahou savait pour l'attaque du 7 octobre 2023. Il l'a laissé faire

Publié le novembre 14, 2024 par Wayan


Par Moon of Alabama – Le 13 novembre 2024

Le premier ministre de l'entité sioniste, Benjamin Netanyahou, est sous le feu des critiques. De nouvelles accusations criminelles ont été portées contre lui.

Des membres du bureau de Netanyahou ont "divulgué" des rapports secrets obtenus par les renseignements militaires israéliens d'un dirigeant de bas niveau du Hamas. Avant de divulguer les documents, qui comprenaient des propositions d'actions futures, les auteurs des fuites les ont manipulés.

Les documents manipulés sont apparus comme des "informations" sur des sites Web étrangers, ce qui a permis aux médias israéliens de répéter leur contenu. Selon les documents divulgués, le dirigeant du Hamas Yahya Sinwar, accompagnés d'Israéliens pris en otage, avaient l'intention de s'échapper en Égypte d'où il se rendrait en Iran.

Il était assez évident que ces informations étaient fausses. Mais Netanyahou les a utilisés pour empêcher de nouvelles négociations sur les libérations d'otages.

Plusieurs personnes impliquées dans la fuite des documents top secrets manipulés ont depuis été arrêtées.

Un autre scandale se prépare actuellement à propos d'événements survenus immédiatement avant l'incursion du Hamas en Israël le 7 octobre.

Le 6 octobre, un nombre important de combattants du Hamas à Gaza ont activé des cartes SIM israéliennes qui leur permettaient d'utiliser leurs téléphones portables en Israël. Divers systèmes de survie l'ont noté et ont déclenché l'alarme. Des réunions ont eu lieu par plusieurs conseils de sécurité, y compris celui impliquant le Premier ministre, mais aucune autre alarme n'a été déclenchée (traduction automatique):

CiterPlus d'un an après l'attaque d'octobre, la direction politique a affirmé à plusieurs reprises qu'elle n'avait reçu aucun avertissement avant l'attaque – mais un document révélé ce soir (dimanche) indique le contraire. Selon le document, la nuit de l'attaque, à 02h58, le Shin Bet a émis un avertissement important à un certain nombre d'organes de sécurité et politiques, y compris le NSC directement subordonné au Premier ministre.
...

L'alerte, qui a été diffusée via un système informatisé, comprenait des informations sur une activité inhabituelle dans le réseau SIM de plusieurs brigades du Hamas. Le Shin Bet a déclaré que l'activité était inhabituelle et pourrait indiquer la possibilité d'une sorte d'activité offensive du Hamas.
...

Malgré la gravité de l'avertissement, il semble qu'aucune mesure significative n'ait été prise dans son sillage. Le CNS, par exemple, n'a pris aucune mesure à la suite de la réception de l'information. La police israélienne n'a pas non plus modifié ses activités, comme en témoigne le fait que la fête Nouba dans le sud d'Israël s'est déroulée comme prévu.

Cela suggère, comme plusieurs autres avertissements ignorés l'impliquent, que Netanyahou et d'autres personnes impliquées dans les décisions étaient au courant de l'attaque imminente mais avaient décidé de la laisser se produire pour ensuite utiliser les conséquences à leurs propres fins politiques.

Quand les détails ont commencé à sortir, Netanyahou a été critiqué. Il avait affirmé que les services de sécurité avaient fait preuve de négligence en n'émettant pas d'avertissements. Mais en réalité, c'est lui qui a été informé de l'attaque imminente mais qui a refusé de donner l'alerte.

Toutes les discussions du conseil national de sécurité sur les décisions dans la nuit du 6 au 7 octobre sont notées dans ses protocoles. Alors que la situation tournait vinaigre pour le premier ministre, ses collaborateurs immédiats ont cherché à modifier les protocoles des réunions.

Mais ces derniers étaient sous le contrôle d'un certain officier militaire de haut rang. Pour obtenir l'application de modifications rétroactives, qui disculperaient le Premier ministre, les collaborateurs de Netanyahou ont tenté de faire chanter l'officier au sujet d'une relation présumée avec une femme subalterne :

CiterLes principaux collaborateurs de Benjamin Netanyahu sont soupçonnés d'avoir tenté de faire chanter un officier de Tsahal travaillant au secrétariat militaire du Bureau du Premier ministre afin de modifier les procès-verbaux des discussions de sécurité au plus haut niveau dans les heures précédant l'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre à Gaza, ont rapporté vendredi les médias hébreux.
...

Les médias hébreux ont indiqué que l'enquête était liée à un article datant du mois de juillet sur Ynet disant que l'ancien secrétaire militaire de Netanyahu, le major général Avi Gil, avait, quelques mois auparavant, averti le procureur général des efforts visant à modifier les protocoles des discussions sur la sécurité.
...

Selon Channel 12, dans le cadre de la tentative présumée de changer les protocoles, les collaborateurs de Netanyahu auraient utilisé des "images sensibles" d'un officier du secrétariat militaire afin de l'inciter à changer les discussions sur les protocoles de la nuit du 6 au 7 octobre 2023 — quelques heures avant que des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ne prennent d'assaut le sud d'Israël pour tuer 1 200 personnes et prendre 251 otages, déclenchant la guerre à Gaza.

Netanyahu a blâmé les forces de sécurité israéliennes pour leur incapacité à prévoir l'attaque et a résisté aux appels à la création d'une commission d'enquête publique sur les événements qui l'ont précédée.


Channel 13
a déclaré que les collaborateurs de Netanyahu auraient volé des informations compromettantes concernant un officier du secrétariat militaire sur le téléphone d'une femme qui travaille au Cabinet du Premier ministre. Les collaborateurs de Netanyahu auraient pris son téléphone sous prétexte qu'elle était soupçonnée d'avoir divulgué des informations confidentielles, mais auraient recherché sa correspondance personnelle avec l'officier, selon le rapport.

Le radiodiffuseur public Kan a rapporté jeudi que le lieutenant-général Herzi Halevi, chef d'état-major de Tsahal, avait reçu il y a quelques mois une plainte selon laquelle le Cabinet du Premier ministre détenait et utilisait de manière inappropriée des images sensibles d'un officier de Tsahal. Channel 13 a rapporté qu'un responsable du cercle de Netanyahu avait déclaré à Halevi que l'officier entretenait une relation inappropriée avec une travailleuse du cabinet du Premier ministre, bien qu'une enquête de l'armée ait déterminé que cette relation n'était pas un abus de pouvoir.

C'est une histoire folle, et une histoire juteuse, et plusieurs médias israéliens ont creusé dedans. Mais je n'ai encore trouvé aucun média en dehors d'Israël, à l'exception de Seymour Hersh, qui ait parlé de ce dernier rebondissement.

Dès le début, il y a eu des indices faisant penser que les autorités israéliennes avaient connaissance de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 avant qu'elle ne se produise, mais n'avaient pas sonné l'alarme. Des affirmations ont été faites, malheureusement sans aucune preuve, selon lesquelles cela n'a pas été fait par négligence, mais volontairement.

Nous pouvons maintenant dire que ce fut effectivement le cas. Les autorités israéliennes, jusqu'au Premier ministre, savaient que l'attaque était imminente, mais ont refusé de donner l'alerte à un niveau approprié. Ils ont volontairement laissé l'attaque se produire.

Tout ce qui en a suivi depuis faisait partie, dès le début, de leurs plans à long terme.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/netanyahou-savait-pour-lattaque-du-7-octobre-il-la-laisse-faire

JacquesL

Ma théorie du complot sioniste



par L. Reichard White

Oui, c'est une théorie du complot. En effet, tout n'est pas fait par deux ou trois personnes qui l'écrivent et le publient, de sorte que nous savons tous ce qu'ils ont fait.

Mais nous en savons parfois suffisamment sur ce qu'ils ont fait pour avoir une bonne idée de la situation dans son ensemble.

Le 7 octobre 2023, un groupe organisé de combattants de la liberté palestiniens/Hamas a brisé le blocus qui réprimait leur pays d'origine, Gaza, imposé par leurs ravisseurs israéliens. Leur situation a été qualifiée d'«apartheid» et de «prison à ciel ouvert» par Jimmy Carter, Nelson Mandela, Noam Chomsky et d'autres – et comme un blocus est un acte de guerre, les combattants de la liberté avaient parfaitement le droit de le briser s'ils le pouvaient. Et, qu'on le veuille ou non, les Israéliens s'y attendaient toujours.

Par une longue tradition non reconnue, leurs ravisseurs israéliens kidnappaient et emprisonnaient des citoyens palestiniens, la plupart sans inculpation ni procès et certains torturés.

De l'autre côté de la même tradition non reconnue, les Palestiniens capturaient parfois des Israéliens – presque toujours des militaires à dessein – pour les échanger avec les Israéliens contre des Palestiniens emprisonnés.

Les Palestiniens, malgré la propagande israélienne bien connue – et contrairement aux Israéliens – prennent bien soin de leurs otages, sinon il n'y a aucune valeur commerciale. Un exemple classique est l'échange de prisonniers Gilad Shalit en 2011. Après avoir été détenu pendant plus de 5 ans, Shalit a été échangé contre 1027 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

En raison de tous les gadgets d'espionnage, de capteurs électroniques et de signaux satellite utilisés par l'appareil israélien pour maintenir Gaza et la Cisjordanie – et leurs propriétaires légitimes en cage – on a prétendu qu'un tel raid était désormais impossible.

L'appareil d'emprisonnement israélien avait des taupes au Hamas, des cartes de leurs tunnels, surveillait leurs communications, traquait leurs agents et leurs répétitions – et ils avaient été prévenus par les services de renseignement britanniques et américains. Ils connaissaient la date, l'heure et le lieu de l'attaque du Hamas prévue. En fait, Netanyahou avait été prévenu à l'avance le matin de l'attaque.

Selon un document préparé par la division de Gaza de l'armée israélienne, ils connaissaient même les noms de certains des combattants du Hamas et ils avaient prévu de capturer 200 à 250 militaires israéliens. Ils avaient l'intention de les garder en vie bien sûr – les otages morts, rappelons-le, n'ont aucune valeur d'échange.

Bien que les personnes informées pensaient qu'une telle opération ne pouvait pas être une surprise, les Israéliens ont apparemment été pris au dépourvu. Et puis très lents à réagir. Cela peut sembler familier à la génération du 11 septembre ?

La première excuse était que leurs services de renseignements étaient défaillants. Lorsqu'il a été révélé que les Américains les avaient spécifiquement prévenus, ainsi que les Britanniques et leur propre appareil, la machine à porte-parole israélienne – articulée autour de la devise du MOSSAD, «Par la tromperie tu feras la guerre» – a créé un autre motif de discorde limité : ils avaient été «trop confiants».

Quand ils ont finalement réagi, apparemment convaincus qu'il s'agissait d'un autre enlèvement de la part du Hamas, les Israéliens ont invoqué la directive Hannibal, qui consiste à tuer les leurs plutôt que de les laisser être pris en otage et utilisés pour un échange.

En effet, les premiers rapports faisaient état d'hélicoptères de combat israéliens effectuant leur travail lors d'un festival de musique et ailleurs. Plus tard, il a été admis que ces machines meurtrières aériennes avaient probablement tué «quelques» civils «par erreur». Israël a d'abord revendiqué 700 morts, mais a substitué 2382 blessés à ce chiffre. Le reste du monde s'est finalement arrêté à un nombre bien inférieur.

Alors, combien de morts revendiqués par Israël ont été tués par les combattants de la liberté du Hamas, à la recherche d'otages vivants à échanger, et combien par des navires de combat israéliens appliquant la directive Hannibal ?

Mais, sachant ce qu'ils savaient, pourquoi les Israéliens laisseraient-ils les choses se passer mal ?

Cela pourrait-il avoir quelque chose à voir avec cela ?

Ben Swann révèle des preuves qu'Israël était impliqué dans l'attaque du Hamas du 7 octobre

Cela a du sens au vu des faits – et des fausses déclarations du type «laissez les choses se passer» qui sont en vogue ces derniers temps chez de nombreux gouvernements afin qu'ils puissent faire des choses encore pires que ce qu'ils font habituellement.

Pourquoi dans ce cas ? Qu'est-ce que les Israéliens avaient en tête ?

Eh bien, ils avaient initialement volé ce qui est aujourd'hui Israël, principalement aux Palestiniens, et ils ont volé de plus en plus à chaque fois qu'ils en ont l'occasion, en particulier en Cisjordanie. Selon les Nations unies, la Cour pénale internationale et même la plupart des observateurs occasionnels, ce projet s'est transformé en génocide et en nettoyage ethnique, fomenté contre ce qui reste des propriétaires originels de cette terre qu'ils ont volée.

Grâce à cette Chose complice qui vit à Washington D.C. et à son veto sur les quatre récentes résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu à Gaza – et au comité d'action politique qui le contrôle – personne n'a rien fait de concret pour les décourager.

Le fait que leur Premier ministre Benjamin Netanyahou ait été reconnu coupable de plusieurs crimes et qu'il aille probablement en prison une fois que le massacre actuel de plus de 40 000 hommes, femmes et surtout enfants palestiniens aura finalement pris fin n'arrange rien, même si lui et les dirigeants parlent déjà de la «guerre éternelle».

Après tout, si vous aviez fait aux Palestiniens ce que les Israéliens leur font encore subir, vous attendriez-vous à ce qu'ils vous pardonnent un jour ?

Pire encore, alors que le peuple israélien n'aime pas Netanyahou, l'opinion publique montre qu'elle approuve ce qu'il fait.

Et ici pour un exposé stupéfiant de ce qu'ils en pensent vraiment.

Allez-VOUS leur pardonner un jour ?

Alors, est-ce juste une théorie du complot ou une page horrible de l'histoire ? Qu'en pensez-vous ?

source : Lew Rockwell via Marie-Claire Tellier


https://reseauinternational.net/ma-theorie-du-complot-sioniste/