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Des attentats sous fausse bannière du Mossad poussant les États-Unis dans la gue

Démarré par JacquesL, 12 Octobre 2024, 03:14:07 PM

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JacquesL

Des attentats sous fausse bannière du Mossad poussant les États-Unis dans la guerre contre l'Iran ?



par Germán Gorraiz López

Après l'attaque prévisible d'Israël contre les infrastructures pétrolières et nucléaires iraniennes et la contre-réponse iranienne, la CIA et le Mossad israélien auraient préparé des attaques sous fausse bannière dans le golfe Persique similaires à celle du cuirassé Maine de 1898. Après avoir attribué la responsabilité aux Iraniens, le Congrès américain déclarerait l'état de guerre contre l'Iran avec le double objectif d'assécher les sources d'énergie de la Chine et de façonner la cartographie du nouveau Moyen-Orient.

Israël et la spirale du silence des médias

L'échec présumé de la sécurité israélienne à minimiser les informations égyptiennes qui, dix jours plus tôt, avertissaient que le Hamas préparait une offensive majeure, serait le piège conçu par le Mossad pour déclarer l'état de guerre et dévaster Gaza, le Liban et l'Iran afin de mettre en œuvre le Grand Israël.

Les offensives militaires israéliennes contre Gaza, la Cisjordanie et le Liban seraient protégées par la «spirale du silence» des principaux médias mondiaux contrôlés par le lobby juif transnational, une théorie formulée par la politologue allemande Elisabeth Noelle-Neumann dans son livre «La spirale du silence. L'opinion publique : notre peau sociale» (1977).

Cette thèse symboliserait «la formule de chevauchement cognitif qui établit la censure à travers une accumulation délibérée et étouffante de messages d'un seul signe», ce qui produirait un processus en spirale ou une boucle de rétroaction positive et la manipulation conséquente de l'opinion publique mondiale : les Palestiniens et les Libanais sont des terroristes et Israël a le droit de se défendre.

La Palestine et l'effet outsider

L'effet Bandwagon ou opinion majoritaire provoque un rejet ultérieur et suscite de la sympathie pour l'option minoritaire connue sous le nom d'«effet Underdog», terme utilisé pour la première fois en 1859 et qui stipule que «l'individu pencherait vers l'option politique la moins valorisée, car elle est considérée comme injustement attaquée ou rabaissée».

Ainsi, le châtiment asymétrique du régime israélien dans la bande de Gaza, avec plus de 42 000 victimes civiles, 10 000 morts ensevelis sous les décombres et 90% des infrastructures civiles détruites, a déclenché une vague de soutien mondial en faveur de la population civile gazaouie massacrée par Israël.

Le Liban, prochaine phase du Grand Israël

Suite à la décision de la Cour pénale internationale de demander des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de «crimes contre l'humanité», Benjamin Netanyahou est conscient qu'une fois terminée la guerre asymétrique contre le Hamas, il risque des poursuites pénales internationales. Ainsi, Joe Biden, dans une interview publiée par le magazine Time, a admis que «Benjamin Netanyahou prolongerait la guerre pour des raisons politiques et pour rester au pouvoir à la tête d'une coalition gouvernementale complexe».

Ainsi, après avoir mis fin à la campagne contre Gaza, et bien qu'Israël n'ait pas obtenu la réponse attendue sous la forme d'une attaque du Hezbollah, Benjamin Netanyahou, avec la bénédiction des États-Unis, aurait décidé d'envahir le Sud-Liban dans l'espoir de gagner du temps jusqu'à la victoire prévisible en novembre d'un Donald Trump, dans la certitude qu'il pourra compter sur sa bénédiction pour l'exonérer de toute culpabilité devant la Cour pénale internationale.

L'accord conclu entre Joe Biden et Benjamin Netanyahou comprendrait également l'envoi en Israël de près de 1800 bombes pesant 2000 kilos pour dévaster le Sud-Liban et déplacer ses 400 000 habitants de l'autre côté du fleuve Litani, créer un anneau de sécurité pour les colonies israéliennes et également acheter jusqu'à la possible victoire de Donald Trump en novembre.

L'Iran sous les projecteurs

L'assassinat à Beyrouth du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, serait un nouveau piège pour impliquer l'Iran dans l'escalade de la guerre et entamer sa déstabilisation avec l'aide des États-Unis.

Israël considère l'Iran comme «le plus grand exportateur de terrorisme et de violations des droits de l'homme au monde, alors qu'il continue d'enrichir de l'uranium et est dangereusement proche d'obtenir une bombe nucléaire, ce qu'il pourrait réaliser dans les semaines à venir». Cependant, suite à l'approbation par le Congrès et le Sénat américains d'une déclaration préparée par Lindsey Graham et Robert Menéndez qui affirme avec force que «si Israël est obligé de se défendre et d'agir (contre l'Iran), les États-Unis seront à ses côtés pour soutenir militairement et diplomatiquement», nous assisterions à une montée des pressions de la part du lobby pro-israélien américain (AIPAC) pour procéder à la déstabilisation de l'Iran par des méthodes expéditives.

Ainsi, après l'attaque prévisible d'Israël contre les infrastructures pétrolières et nucléaires iraniennes et la contre-réponse iranienne, la CIA et le Mossad israélien auraient préparé des attaques sous fausse bannière dans le golfe Persique similaires à celle du cuirassé Maine en 1898. Après en avoir attribué la paternité aux Iraniens, le Congrès américain déclarerait l'état de guerre. Ce processus est connu sous le nom d'«autorisation statutaire» et constitue une condition essentielle pour que le président Biden puisse appliquer la loi sur les pouvoirs de guerre de 1973, qui lui permet d'envoyer des troupes à l'étranger.

Ainsi, profitant du fait que la Russie s'occupe de l'Ukraine, que la Chine est entourée par l'arc de crise nucléaire AUKUS pour protéger Taïwan et que les réserves stratégiques américaines sont au maximum, le Pentagone profitera de la réponse iranienne pour déclencher une nouvelle guerre en le Moyen-Orient avec le double objectif d'assécher les sources énergétiques de la Chine et de façonner la cartographie du Nouveau Moyen-Orient.

source : Observateur Continental