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Poutine a-t-il empêché l’ukrainisation de l’Iran par Netanyahou et ses alliés du

Démarré par JacquesL, 09 Octobre 2024, 04:39:54 PM

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JacquesL

Poutine a-t-il empêché l'ukrainisation de l'Iran par Netanyahou et ses alliés du gouvernement États-unien ? Existe-t-il un accord militaire entre la Russie et l'Iran ?



par Alfredo Jalife-Rahme

Après l'aller-retour secret de Benjamin Netanyahou au Kremlin, il y a trois semaines, et le tir d'un missile hypersonique yéménite guidé par la Russie sur un oléoduc israélien, les champs de bataille d'Ukraine et du Moyen-Orient se confondent. Cependant, désormais Téhéran a la possibilité de lancer un missile hypersonique sur la centrale nucléaire de Dimona, les retombées ne manqueraient pas de toucher plusieurs États de la région.

Après l'aller-retour secret de Benjamin Netanyahou au Kremlin, il y a trois semaines, et le tir d'un missile hypersonique yéménite guidé par la Russie sur un oléoduc israélien, les champs de bataille d'Ukraine et du Moyen-Orient se confondent. Cependant, désormais Téhéran a la possibilité de lancer un missile hypersonique sur la centrale nucléaire de Dimona, les retombées ne manqueraient pas de toucher plusieurs États de la région.

Pendant les dix jours où le Hezbollah a subi la cruauté de la doctrine Dahiye1, la Russie a déplacé ses pièces sur l'échiquier du Moyen-Orient avec des visites à Téhéran du chef de la sécurité nationale Sergueï Choïgou et du Premier ministre Mikhail Michoustine.

Israël et ses alliés de l'OTAN – et notamment les journaux mondialistes The Economist et Financial Times – ont salué le nouvel ordre au Moyen-Orient comme une plateforme pour un nouvel ordre mondial qui, plus que l'Iran, met la Russie dos au mur.

Quatre semaines avant le sommet des BRICS à Kazan – qui vise à établir un nouvel ordre multipolaire, polycentrique et dédollarisé – la défaite (l'Ukraine est liquidée, Trump dixit) de l'organisation du Khazar Zelensky2 (coreligionnaire et sosie de Netanyahou) aux mains de la Russie, a accéléré la réponse d'Israël sur l'échiquier, ici mondial, remportant deux victoires éclatantes contre le Hamas et le Hezbollah, qui ont mis au pied du mur la présence russe sur la côte orientale de la Méditerranée syrienne, ainsi que deux bastions de l'Iran.

La grande connectivité de la Grande Khazarie, le rêve doré du messianique apocalyptique Rabbi Schneerson, avec le Grand Israël que Zelensky et Netanyahou visent3 ne peut pas être négligée.

On ne peut pas non plus sous-estimer la présence de l'équipe khazarienne des néo-conservateurs straussiens qui contrôlent le département d'État : de Wolfowitz (avec la triade Baby Bush/Dick Cheney/Rumsfeld), dont la principale opératrice est Vicky Nuland, qui vise le changement de régime et la balkanisation de la Russie.

L'illustre économiste khazar de l'Université de Columbia Jeffrey Sachs4 a mis en lumière ; l'échec de cette cabale intégrée au département d'État : de Madeleine Albright à Antony Blinken, en synchronisation avec Jacob Jeremiah Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale de l'handicapé Biden.

Hillary Clinton, dont le gendre Marc Mezvinsky est aussi un Khazarian, n'est qu'un instrument de cette cabale omnipotente.

Je m'excuse pour tant de tautologie géo-ethnographique, dont l'écheveau révèle la géopolitique du nouvel ordre mondial en jeu, lorsque son compatriote khazarien Jared Kushner a dévoilé le fond de sa pensée en pleine euphorie triomphaliste le 27 septembre : «J'ai passé d'innombrables heures à étudier le Hezbollah et il n'y a pas un seul expert sur terre qui pensait que ce qu'Israël a fait pour le décapiter et le dégrader était possible. C'est important parce que l'Iran est maintenant complètement exposé. Si ses installations nucléaires n'ont pas été détruites, malgré la faiblesse de ses systèmes de défense aérienne, c'est parce que le Hezbollah est une arme chargée dirigée contre Israël. L'Iran a passé 40 ans à se doter de cette capacité de dissuasion».5

Dans mon interview à RT, j'ai affirmé que l'ukrainisation de l'Iran – c'est-à-dire le changement de régime d'une théocratie chiite au profit du projet de Grande Khazarie et/ou du Grand Israël de Netanyahou – placerait l'OTAN, vaincue en Ukraine, aux frontières maritimes de la Russie sur la mer Caspienne.6

Si l'OTAN perd la mer Noire, elle s'en remettra en plaçant sa panoplie nucléaire sur une frontière hostile à la Russie, au bord de la mer Caspienne.

La Russie ne peut rester les bras croisés et a très probablement donné à l'Iran le feu vert, en toute discrétion, pour utiliser ses étonnants missiles hypersoniques au cœur d'Israël avec une précision aveuglante et capables à tout moment d'atteindre son réacteur nucléaire de Dimona, où Israël cache plus de 300 bombes nucléaires clandestines (dixit l'ancien président Carter).

L'Iran rétablit-il la dissuasion avec Israël et la Russie empêche-t-il la chute de l'un de ses principaux partenaires de l'axe Pakistan/Chine ?

En guise de représailles, Israël peut disperser ses plus de 300 bombes nucléaires à travers le Moyen-Orient, mais sera-t-il épargné par le lancement meurtrier d'un missile hypersonique perse sur sa centrale nucléaire de Dimona ?

source : Réseau Voltaire
traduction Maria Poumier