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Les conflits en Ukraine et à Gaza vont s’inviter dans la campagne électorale US

Démarré par JacquesL, 14 Septembre 2024, 11:23:43 PM

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JacquesL

Les conflits en Ukraine et à Gaza vont s'inviter dans la campagne électorale US



par Dominique Delawarde

Point de situation du 11 Septembre 2024

À ceux qui me demandent ce que je pense des élections US et quel est mon pronostic à huit semaines du scrutin, je réponds très simplement ceci :

1. Cette joute électorale n'est plus un combat entre républicains et démocrates mais un combat à mort entre le camp des patriotes souverainistes US et celui de l'État profond néoconservateur et mondialiste qui s'efforce, encore et toujours, de promouvoir le PNAC (Project for a New American Century), c'est à dire l'hégémonie américaine sur le monde entier pour un nouveau siècle. La traditionnelle opposition entre républicains et démocrates n'est plus pertinente aujourd'hui aux USA puisque l'on y retrouve des républicains et des démocrates dans le camp des néocons, et des républicains et des démocrates dans le camp des anti-globalistes. Chacun de ces camps a des atouts très importants et cela rend le résultat des élections très incertain à 8 semaines du scrutin.

2. Les atouts du clan des néocons qui entend promouvoir Kamala Harris sont les suivants :

• L'éternel et ravageur sourire de la candidate dite «démocrate». Aux USA, il est souvent plus payant d'exhiber la blancheur de ses dents que la minceur de son cerveau. Vladimir Poutine, un tantinet moqueur, a répondu avec des yeux malicieux, à un journaliste qui lui demandait lequel des candidats il préférait : «Harris évidemment, parce qu'elle sourit tout le temps ce qui laisse supposer que tout va bien pour elle et pour son pays». Le journaliste, un peu niais, a pris cette réponse au premier degré. On serait presque reparti sur une merveilleuse histoire d'ingérence russe dans la présidentielle US que les médias grand public US et UE adorent inventer à chaque élection.

«L'influence» de son mari Doug Emhof, néocon, sioniste et sayan émérite, classé 18ème au palmarès confessionnel mondial 2023 de l'influence du Jerusalem Post, juste 5 places devant les deux malades mentaux génocidaires, Itamar Ben-Gvir and Bezalel Smotrich.1

Doug Emhof apporte sur un plateau à sa femme Kamala Harris, l'appui de l'AIPAC (America Israel Public Affairs Committee) et d'une majorité des milliardaires de la diaspora US. Cet appui considérable, chacun devrait le savoir, ne sera pas gratuit en cas d'élection de Kamala Harris...
Le lecteur notera avec intérêt que l'accès à la vice-présidence de Kamala Harris en 2020 a déjà été facilité par «l'influence» de son mari (reconnue à fort juste titre par le Jérusalem Post en 2023) et qu'il en a été de même en août 2024 lors de la magnifique opération visant à écarter le candidat marionnette dysfonctionnel Biden et à le remplacer par la toujours souriante et vigoureuse marionnette Kamala qui sera une bien meilleure proxy pour les lobbies pro-Israël US...

On peut se demander au passage si la «mise en place» de Kamala à la vice-présidence en 2020 n'était pas faite en prévision d'un probable «passage de témoin» en cas de décès ou d'incapacité du vieux et déjà sénile Biden... comme avait été concoctée «la mise en place» de Lyndon Baynes Johnson à la vice-présidence de John Kennedy à l'élection de 1960, au cas où Kennedy aurait un «empêchement» pour terminer son mandat. Rappelons que Lyndon B Johnson aurait rempli tous les critères pour figurer au palmarès confessionnel de l'influence du Jerusalem Post, si ce palmarès avait existé en 1960.2

L'appui inconditionnel de la quasi-totalité des médias écrits et télévisuels US-UE-OTAN, et d'une majorité des instituts de sondage contrôlés par des milliardaires de la diaspora, membres actifs ou alliés de l'État profond US, ainsi que l'appui de certains géants du numérique contrôlés par des sympathisants de l'État profond mondialiste et sioniste (Google, Face book, Wikipédia, entre autres).

La mise en place des conditions pour une fraude électorale massive puisque les démocrates, majoritaires au Sénat US ont rejeté le 11 juillet 2024 une loi, The SAVE Act, pourtant votée le 10 juillet 2024 par la chambre des représentants, exigeant que les électeurs prouvent leur citoyenneté américaine au moment du vote. En rejetant cette loi, les démocrates permettent donc à des non citoyens US, immigrants illégaux ou légaux non encore naturalisés, de voter frauduleusement. Le principe constitutionnel US «Un citoyen, un vote» est donc foulé aux pieds : voir l'explication détaillée donnée par le colonel US MacGregor dans la vidéo de 7 mn ci-après.


Les USA sont donc devenus l'un des très rares pays au monde où il est facile aujourd'hui de voter frauduleusement sans être citoyen. Les démocrates semblent avoir grand besoin de ces votes illégaux pour gagner les élections. 

Rappelons que 10 millions d'immigrés illégaux seraient entrés aux USA sous la gouvernance Biden et que cela est excellent pour les résultats électoraux des démocrates. Rappelons aussi que la même évolution du corps électoral pend au nez des européens dont les gouvernances admettent, voire favorisent l'immigration illégale...

La pauvre vice-présidente sortante Kamala qui n'a pas fait grand-chose depuis 4 ans, si ce n'est attendre son heure en souriant, ce qui est mieux que rien, porte toutefois la lourde co-responsabilité du mandat de Biden jugé très négativement par une forte majorité des américains dans tous les domaines sans exception : Economy | Foreign Policy | Inflation | Crime | Immigration | Israel/Hamas Conflict | Direction of the Country

Mais le sayan Doug Emhof compte beaucoup, pour faire gagner son épouse, sur les atouts énumérés précédemment, et sur les méthodes de manipulation électorale, autrefois testées avec succès par Cambridge Analytica et aujourd'hui pratiquées par la société israélienne Team Jorges.3

Emhof, compte aussi beaucoup sur le fait que sa femme Kamala Harris a une double ascendance indienne et jamaïcaine. Elle est donc une représentante de «la diversité» US et peut attirer de nombreux électeurs qui en sont issus. Elle devrait enfin pouvoir compter sur les lobbies féministes, sur les lobbies soutenant des minorités de plus en plus conséquentes comme les LGBTQ++++ ou les wokistes, sur une majorité des «peoples» et des «artistes», et sur les innombrables «bobos» des grandes villes américaines, ce qui finit par faire vraiment beaucoup...

3. Les atouts du camp des patriotes souverainistes US de Donald Trump sont les suivants :

D'abord la faiblesse du bilan de l'équipe sortante jugé peu reluisant par les Américains, bilan sur lequel Kamala Harris porte sa part de responsabilité et qu'elle cherchera à faire oublier ;

La personnalité charismatique de Trump, en particulier dans les campagnes états-uniennes ;

• Le soutien du milliardaire Elon Musk et de sa messagerie X ;

Le soutien de personnalités connues, populaires, influentes comme Robert Kennedy, Tulsi Gabbard, Tucker Carlson pour ne citer qu'eux.

L'image que Trump a donnée de lui lors de l'attentat dont il a été l'objet, image qui a boosté sa popularité dans le pays.

• Sa volonté affichée de promouvoir la paix plutôt que la guerre, comme il l'a fait lors de son premier mandat.

Toutefois, certains positionnements ou déclarations de Trump pourraient lui coûter cher en terme électoral et notamment ses positions sur le conflit israélo-palestinien.

*

En conclusion provisoire, il me paraît clair qu'outre le bilan jugé mauvais par l'opinion publique américaine de la présidence Biden, les conflits en Ukraine et à Gaza vont s'inviter dans la campagne électorale US et avoir une incidence sur le résultat, le jour du scrutin.

Le débat d'hier n'a rien apporté de décisif. Bien sûr la meute des médias mondialistes de l'Occident otanien ont commenté ce débat en faveur de Kamala Harris. C'était attendu. Bien sûr aussi, selon ces médias, tout ce que dit Trump est mensonge et tout ce que dit Harris est vérité. C'était attendu aussi.4
Plutôt que des résumés biaisés proposés par des médias dont on connaît la partialité, il faut voir l'intégralité du débat pour se faire sa propre idée.



Pour moi, ce n'est pas ce premier débat qui fera la différence.

Dans une compétition qui s'annonce serrée, le vote musulman, quoique minoritaire aux USA qui ne compte, en 2024, que 5 millions d'individus se réclamant de l'islam, pourrait faire une différence dans certains États et décider, in fine, du vainqueur de l'élection. Ce qui se passe aujourd'hui à Gaza a poussé les musulmans à s'exprimer en votant beaucoup plus qu'auparavant, tant aux USA qu'en Europe. Cela a été très net en France lors des dernières élections législatives et a pu expliquer certains résultats.

Les candidats, que cela leur plaise ou non, devront prendre en compte cette nouvelle donne et réfléchir à deux fois avant de dire ou de faire n'importe quoi. Le soutien inconditionnel aux gouvernances mafieuses ou génocidaires d'Ukraine et d'Israël ne restera plus sans conséquences dans les urnes.

Général Dominique Delawarde



https://reseauinternational.net/les-conflits-en-ukraine-et-a-gaza-vont-sinviter-dans-la-campagne-electorale-us/