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Conseil de surveillance et audit externe, en politique.

Démarré par JacquesL, 13 Juin 2007, 02:02:47 AM

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JacquesL

Conseil de surveillance et audit externe, en militance politique et sociale.

Ceci est un article en devenir. Il n'aboutirait jamais si je l'élaborais en silence et en secret. J'ai besoin de la pression du public et de ses critiques.

Requis : numériser trois articles de Peter F. Drucker, datant des années 1989-1992, où il constate des performances exemplaires de plusieurs organisations à but non lucratif. Puis vous en extraire des bonnes feuilles.
En très bref : le conseil d'administration est essentiel en OBNL, et rien ne pourra l'empêcher de fourrer son nez partout. Il est constitué d'anciens bénévoles, moralement très engagés, voire financièrement aussi. Le point nouveau est qu'un management professionnel s'est révélé indispensable, et que la répartition des tâches est organique entre le directeur professionnel, et le conseil d'administration de bénévoles. C'est au plus fort, au directeur, de s'adapter aux points forts et aux points faibles du conseil tel qu'il est présentement, et de compenser les faiblesses en prenant personnellement en charge les points où le conseil est le moins fort.

Une direction par objectifs, contrôlés chaque année voire chaque semestre est essentielle aux OBNL. Les bénévoles méritent d'être très bien commandés, et très bien formés.

Et maintenant, quoi est applicable et transposable aux entreprises militantes, à visées politiques ?
Le malentendu est constant : le public et plusieurs militants dévoués, croient quelque temps avoir à faire avec une organisation dévouée au bien public, une vraie non-profit... Et ce ne sera jamais vraiment le cas. Une organisation politique vise le pouvoir, et est toujours utilisée par des gens avides de pouvoir, de profits, et de prestige. Telle organisation de pères sert en réalité surtout au profit de quelques avocats, et au pouvoir et au prestige de quelques apparatchiki. Telle organisation contre une forme précise d'aliénation parentale, sert surtout le narcissisme et la toute-puissance de sa présidente. Et très vite leur doctrine se referme en fausse-science, imperméable aux informations et aux demandes extérieures.

Que faire ?
D'abord reconnaître la spécificité de l'organisation à but politique. Calquer les enseignements de la vraie institution à but non lucratif, va échouer. Il faut déléguer à l'extérieur une fonction essentielle des entreprises à but lucratif : la fonction d'audit, indépendante.

Nous avons élaboré un Code de déontologie qui est un guide valide pour l'audit des organisations ayant des visées sur les familles. Autres domaines, autres codes de déontologie.

Voilà. Si vous avez des remarques sur ce canevas, je suis preneur.
Notamment : comment construiriez-vous l'organisation d'audit ? Comment articuler son inspiration citoyenne, donc à but non lucratif, et les moyens de son action, qui réclament des enquêteurs professionnels, payés comme des professionnels, et qui exigent une réelle capacité d'investissement ?

JacquesL

Quoi ou qui s'en rapproche le plus à l'heure actuelle ?
Un certain journalisme, en espérant qu'il n'a pas un militantisme partisan pour base, qu'il n'est pas juge et partie.
Certains universitaires, spécialisés en sciences politiques, ou en sociologie, ou en gestion, et de préférence regroupant des équipes interdisciplinaires, où ces spécialités soient réunies et se concertent.

Qui est le mieux à même de le financer ?
Exactement comme des projets pédagogiques comme le projet SCALE, qui a pour but d'enseigner le débat à des classes : l'Europe.

Qui est le mieux à même de le contrôler ?
Encore l'Europe, par les surveillances croisées entre équipes nationales qui ne sont pas facilement soumises aux mêmes corruptions ni aux mêmes complaisances.