Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

10 Novembre 2024, 10:20:09 PM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 6,775
  • Total des sujets: 3,979
  • En ligne aujourd'hui: 16
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 1
Invités: 12
Total: 13

La France sous tutelle budgétaire de l’UE…

Démarré par JacquesL, 16 Juillet 2024, 03:59:53 PM

« précédent - suivant »

JacquesL

La France sous tutelle
budgétaire de l'UE...


Par Argo Editions

Chère lectrice, cher lecteur,
Lundi 8 juillet 2024, soit PILE le lendemain du résultat des élections législatives anticipées, la Commission européenne a remis au gouvernement français un rapport explosif.
J'ai pu me le procurer :
Chargement image
À l'intérieur, on peut lire en toutes lettres qu'un déficit excessif existe en France, en raison du non-respect du critère de déficit fixé par les traités européens.
Il est également précisé que :
"Selon les données validées par Eurostat le 22 avril 2024, le déficit public général en France a atteint 5,5 % du PIB en 2023."
Nous sommes donc très au-delà de la valeur de référence des traités européens, fixée à 3 % du PIB...
La mise en garde est sévère.
D'autant que la Commission européenne considère que cet écart n'est pas dû à des conditions exceptionnelles (comme une grave récession, ou une pandémie).
Pire, elle indique que :
"L'excès par rapport à la valeur de référence du traité n'est pas non plus temporaire."
Sa prévision est que le déficit public général restera au-dessus de 3 % du PIB en 2024 ET en 2025.
C'est donc un problème structurel.
Et ce n'est pas à prendre à la légère, car cela pourrait avoir des conséquences graves sur vos conditions de vie et sur votre épargne.
Je vais vous en reparler plus bas...
  
La fausse démocratie de l'UE est exposée au grand jour
Je vous l'ai dit, ce rapport européen sur le déficit excessif de la France a été publié dès le lendemain du vote français.
La date n'a pas été choisie au hasard.
Au contraire, c'est une preuve magistrale que ce document était prêt bien avant le vote, et qu'ils auraient pu le sortir plus tôt.
Car vous imaginez bien qu'une analyse approfondie comme celle-ci n'a pas été pondue en arrivant le lundi matin à 8h, pour être publiée l'après-midi.
D'ailleurs les données d'Eurostat datent de fin avril...
La Commission européenne savait donc depuis longtemps que la France allait être mise sous la tutelle budgétaire de Bruxelles.
Et elle a juste attendu que le "théâtre électoral" soit terminé pour ne pas effrayer les électeurs et pour pouvoir reprendre juste après ses activités, comme avant.
Mais dans tous les cas, quel que soit le résultat des élections, le texte était déjà rédigé !
C'est bon, vous avez fini de jouer avec vos bulletins de vote ? Parfait. Maintenant, on garde les mêmes personnes au pouvoir, et on continue exactement la même politique durant les cinq prochaines années.
C'est ça, la "démocratie" dans l'Union européenne...
  
Résultat : vous avez voté 3 fois... pour RIEN
Dimanche 9 juin, dimanche 30 juin, dimanche 7 juillet...
Nous venons de vivre un grand cirque médiatico-politique de plusieurs semaines.
Tout ça pour quoi ?
  • au Parlement européen, le PPE (Parti Populaire Européen), qui était déjà majoritaire, est resté en tête avec 188 sièges.
Et Ursula von der Leyen, la candidate du PPE qui avait été placée à la tête de la Commission européenne depuis 2019, a été reconduite par les chefs d'État de gouvernement de l'UE pour un second mandat, jusqu'en 2029...
  • au Parlement français, suite à la dissolution anticipée, aucun parti n'a obtenu la majorité absolue.
Donc aucun programme politique proposé durant la campagne ne pourra être voté, ou mis en œuvre.
Et l'instabilité parlementaire est telle que, pour le moment, Emmanuel Macron n'a même pas encore pris la peine de changer de Premier ministre (même s'il devrait bientôt le faire malgré tout...)
Conclusion : que ce soit à la Commission européenne, au Parlement européen, ou au Parlement français... RIEN N'A CHANGÉ.
Malgré un mécontentement général, vous vous retrouvez aujourd'hui avec les mêmes personnes au pouvoir qu'hier, qui vont continuer la même politique qu'avant.
Et justement, voici ce qui vous attend...
  
Préparez-vous, la suite du programme arrive vite !
La rentrée parlementaire s'annonce tendue et le vote du Budget 2025, à l'automne, pourrait être mouvementé...
Pourquoi ?
Parce que c'est écrit dans le rapport de la Commission européenne que je vous ai montré plus haut, bien sûr !
"La prochaine étape de la procédure, à savoir la recommandation de la Commission sur la correction du déficit excessif, aura lieu conjointement avec les avis de la Commission sur les plans budgétaires structurels à moyen terme des États membres de la zone euro."
Pour le dire de façon simple, fin septembre, les membres non élus de la Commission européenne vont donner à la France leurs "recommandations" de réformes économiques qu'il faudra suivre à la lettre, sous peine d'être sanctionné financièrement.
Que cela vous plaise, ou non.
Personne ne tiendra compte de ce que vous avez exprimé dans les urnes.
Car avec ses 3'200 milliards d'euros de dette publique, la France n'a plus les moyens de négocier face à Bruxelles, ou face à la Banque centrale européenne.
Donc au menu, vous aurez un programme de rigueur pour réduire le déficit public, avec des mesures très impopulaires...
Et ces réformes d'austérité imposées par l'UE, qui vont à l'encontre de ce que souhaiterait la majorité de la population, passeront quand même à l'assemblée, sans vote majoritaire des députés, à coups de décrets et de 49.3.
On peut craindre, entre autres :
  • une réforme de l'assurance chômage
  • une baisse des budgets dans les services publics (hôpitaux, écoles...)
  • une hausse des impôts sur les biens immobiliers
  • une taxation - voire une confiscation - de votre épargne pour rembourser la dette


Pas de lien : c'était un courriel, qui m'a été redirigé.