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Élections législatives en France et au Royaume-Uni

Démarré par JacquesL, 05 Juillet 2024, 02:12:56 PM

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JacquesL

Élections législatives en France et au Royaume-Uni



par Dominique Delawarde

Au Royaume-Uni, dans une élection à un tour, qui amplifie la victoire du vainqueur en attribuant le siège au candidat arrivé premier dans sa circonscription, tous les sondages indiquent que les travaillistes devraient emporter entre 420 et 488 sièges sur les 650 du parlement britannique. Le résultat sera connu demain soir, une telle majorité absolue sera incontestable et incontestée. Le pays sera gouvernable et gouverné dès le premier jour post scrutin.

En France, si nous avions eu le système d'élection à un tour des Britanniques, le résultat aurait été sans appel. Nous aurions eu le 30 juin au soir 297 députés de l'alliance RN-LR-Ciotti (majorité absolue +8), 155 députés du Nouveau Front populaire, 60 de la Macronie, 33 LR et 32 divers. Le pays aurait été gouvernable et gouverné dès le premier juillet.

Mais voilà ! La France a choisi un système à deux tours, permettant entre les deux tours, par des manœuvres politiciennes de partis visant, par des alliances ou des désistements contre nature, à modifier les résultats du premier tour en transformant des perdants du premier tour en gagnant du second.

Nul ne peut prédire ce que sera la réaction des électeurs face au nouveau choix proposé par ce «tour de rattrapage», et l'effet que pourra avoir une semaine de matraquage médiatique et de manifestations gauchistes sur l'électorat déjà fortement manipulé depuis trois semaines.

Sur les 501 circonscriptions dans lesquelles un 2ème tour doit être organisé, il y aurait, après 213 désistements, 403 duels, 96 triangulaires et deux quadrangulaires.

Les 213 désistements de candidats qualifiés dans des triangulaires ou quadrangulaires devraient entraîner une hausse de l'abstention, nombre d'électeurs refusant de se laisser dicter leur vote par les médias, les syndicats et/ou leur candidat de premier tour, absent du deuxième.

Dans ce nouveau cadre, les instituts de sondage sont prudents sur la projection en sièges. Si la majorité absolue pour le bloc RN-LR Ciotti paraît improbable, elle est tout de même envisageable pour trois instituts de sondage : Elabe (250-300 sièges), Opinionway (250 à 300 sièges), OdoxaMascaret (265 à 305 sièges). Tout dépendra du niveau d'abstention et des reports de voix.

S'agissant de la fraude électorale, il semble bien qu'il y en ait eu, si l'on en croit les incidents signalés et dûment constatés.

Video : https://youtu.be/PPXID1CiPvI


Évidemment, les médias mainstream ne parlent pas des choses qui fâchent et surtout de celles qui pourraient nuire à la réputation de leurs poulains.

Espérons que notre pays, déjà bien malade, ne devienne pas une république bananière et que la chienlit ne vienne pas s'ajouter à la situation déjà calamiteuse qui est déjà la notre.

Le lecteur notera que la Macronie et la Gauche font leur meilleur score dans les grandes villes ou chez les français de l'étranger. Le bloc des droites l'emporte très largement dans les campagnes.

Ainsi, le bloc des droites RN-LR-Ciotti a été incapable de qualifier pour le 2ème tour, un seul candidat sur les 18 circonscriptions parisiennes avec des scores toujours inférieurs à 10% des inscrits. Décidément, la capitale ne vote pas comme le reste du pays.

Général Dominique Delawarde


JacquesL

Israël remporte les élections législatives en France et au Royaume-Uni



par Declan Hayes

Alors que les Français & les Britanniques se remettent de leurs élections, ils feraient bien de s'interroger sur le drapeau qu'ils souhaitent servir & sur ceux à qui ils veulent rendre allégeance.

La Grande-Bretagne, comme l'explique utilement le Jerusalem Post, disposera d'un gouvernement pro-sioniste dans un avenir prévisible et la France sera plongée dans le chaos électoral au moins jusqu'aux élections présidentielles de 2027.

La majorité écrasante de Sir Keir Starmer résulte de la dynamique que le puissant lobby sioniste britannique, agissant principalement par l'intermédiaire des courtiers en pouvoir de Tony Blair – qui ont largement fait leurs preuves – a insufflée à Starmer. Bien que leur contribution la plus évidente ait été, comme l'analyse avec pertinence The Jewish Chronicle, de bannir Jeremy Corbyn, et tous les autres travaillistes dotés d'un minimum de décence, de la vie politique, la victoire du New Labour a été, du moins en apparence et malgré les avertissements alarmistes de The Jewish Chronicle sur les dangers d'un «islamisme aseptisé», une victoire encore plus flagrante.

Dans l'état actuel des choses, à moins d'être un défenseur sans scrupules d'Israël, du Reich déchu de Zelensky et de la guerre perpétuelle de l'OTAN, personne n'a sa place au sein du parti travailliste, au gouvernement ou dans l'élaboration des politiques. C'est une victoire évidente pour Rupert Murdoch, pour le Jewish Chronicle et pour leurs cercles d'amis haut placés coordonnés par les Labour Friends of Israel et d'autres groupes de pression similaires de la cinquième colonne.

Bien que Corbyn et quelques autres esprits sensibles aient réussi à conserver leurs sièges, et qu'une poignée de musulmans, se présentant sur des plates-formes pro-palestiniennes, aient été élus, ils ne pèsent pas lourd dans la balance puisque les Labour Friends of Israel s'assurent de leur incapacité à obtenir davantage d'influence. Même s'ils disposeront de quelques minutes par mois pour poser des questions parlementaires au compte-gouttes, ce sera là leur limite, car le puissant lobby pro-israélien de Grande-Bretagne y veillera.

Il en va de même pour les réformistes de Nigel Farage, qui ne doivent leur survie qu'à la menace que représentent ces tigres de papier. Farage, qui maîtrise bien les médias, muni de son accessoire – une demi-pinte de bière britannique à la main – dénoncera, de façon toujours aussi polie, la menace que représentent pour les valeurs britanniques (quelles qu'elles soient) ceux qui s'opposent au génocide à Gaza, et les médias pro-israéliens de Murdoch se chargeront du reste.

Quant à tous ceux qui manifestent pour la Palestine, ils sont semblables à une armée anarchique de fourmis acéphales, et non à une colonie de fourmis œuvrant toutes à la réalisation d'un objectif commun. Les services de renseignement britanniques, grâce à leurs antennes dans les groupes trotskistes et apparentés, verront qu'ils ne partagent pas d'objectif viable, et ne sont plus qu'une bande de perdants bien intentionnés, qui tournent en rond, dénoncés et qualifiés de fanatiques antisémites.

C'est pour lutter contre ce prétendu antisémitisme que les pro-israéliens de Blair dominent le parti travailliste et sapent ce qui reste de la souveraineté britannique. Oubliez les génocides en Serbie, en Afghanistan et en Irak, dans lesquels ces mêmes travaillistes sont directement impliqués. Ils protégeront les citoyens britanniques d'un nouvel Holocauste, conformément à leur discours de façade.

Bien qu'Hitler n'ait jamais atteint le Pommy Land [expression couramment utilisée par les Australiens, les Néo-Zélandais et les Sud-Africains pour nommer le Royaume-Uni], le nombre de cadavres que ses armées ont fait disparaître en France, siège récent d'élections grotesques, mérite le détour. Selon le Service historique de la Défense français, 85 310 militaires français ont été tués, 12 000 portés disparus, 120 000 blessés et le chiffre incroyable de 1 540 000 prisonniers, dont 940 000 ont été retenus en Allemagne jusqu'en 1945. Ces chiffres colossaux témoignent des souffrances insondables que la France a connues ces années-là.

Bien que les nazis aient assassiné environ 73 500 juifs français, plus de 75% des quelque 330 000 juifs présents en France métropolitaine en 1939 ont survécu à la guerre. Il s'agit non seulement de l'un des taux de survie les plus élevés d'Europe, mais aussi d'un chiffre à mettre en parallèle avec les 567 000 victimes militaires et civiles que la France a enregistrés pendant la guerre.

En outre, rappelons que de larges pans de la population française ont collaboré avec les Allemands, notamment avec le régime de Vichy, qui a exécuté plus de 2000 de ses concitoyens pour avoir collaboré avec Hitler. Pál Sárközy de Nagy-Bócsa, le père du président français Sarkozy, était un collaborateur zélé, tout comme le président François Mitterrand, mais ni l'un ni l'autre n'ont subi les outrages que les jeunes Françaises ont subis pour avoir embrassé un fringant soldat conscrit de la Wehrmacht sur les rives du Rhin.

Lorsque le Premier ministre français Élisabeth Borne, dont le père juif a survécu à Auschwitz, a qualifié le Rassemblement national, alors dirigé par le père de Marine Le Pen, d'«héritier de Pétain» sur le plan idéologique, elle parlait, comme l'a admis même Macron, essentiellement dans le vide, comme l'ont clairement montré les dossiers mis à jour pendant et depuis le procès du maréchal Pétain. Non seulement les Français ont inventé les concepts trompeurs de gauche et de droite lors de leur révolution bourgeoise de 1789, mais leurs dirigeants n'ont eu de cesse, depuis lors, de brouiller les pistes et les cerveaux des citoyens français. En ce qui concerne la collaboration française et la complicité française quant au sort des juifs et d'autres groupes minoritaires, les Français ont prudemment gardé le silence pendant des décennies après 1945, leur responsabilité étant bien trop lourde à porter.

Si la France veut un jour progresser, elle devra se débarrasser de ses vieux oripeaux politiques et se doter d'une boussole morale, fût-elle la plus primitive. Cette boussole ne se trouve pas dans les mains de Macron, de Borne ou de leurs partenaires trotskistes, qui n'ont pas la moindre idée du sens du travail, du labeur ou de l'accumulation de richesses. Si les fragilités de Le Pen sont évidentes, celles du ramassis d'opportunistes et d'égoïstes qui s'opposent à elle le sont tout autant.

La France connaît le même genre de chaos politique qu'avant l'invasion allemande de 1940, et tant les bonimenteurs comme Borne que les opportunistes comme Macron ne l'en sauveront pas, quel que soit le nombre de fronts populaires façon années 1930 concoctés pour sauver ce qui reste de leur propre peau politique.

Le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen est un front populaire à part entière, car il a largement supplanté le Parti communiste français au sein de la classe ouvrière française et des groupes ruraux affiliés. Dans l'état actuel des choses, le RN forme un bloc solide et uni de 143 députés, tandis que le Nouveau Front populaire (NFP) et l'Ensemble de Macron, bien qu'ils disposent respectivement de 182 et 168 sièges, ne parviennent à s'entendre sur rien, si ce n'est sur le fait que le RN doit être privé de pouvoir. C'est à nouveau le chaos de 1940, à cette différence près que la Wehrmacht a été remplacée par la non moins détestable von der Leyen et le coucou estonien Kallas.

Pour couronner le tout, non seulement la France reste divisée, mais également paralysée et, à l'instar des États-Unis et de la Grande-Bretagne, le lobby pro-israélien français est pleinement satisfait du résultat. Bien que le CRIF [Conseil représentatif des institutions juives de France], le principal groupe de pression sioniste en France, tende à se faire plus discret que ses équivalents américains ou britanniques, plus visiblement nuisibles, il s'avère tout aussi efficace. Bien que le CRIF et le Consistoire ['institution créée en 1808 par Napoléon Ier pour administrer le culte israélite en France], qui assure les services religieux et recrute le grand rabbin du pays, se soient toujours prononcés en faveur de Macron, ils savent tout aussi bien se protéger, comme le font leurs confrères du monde anglophone.

Bien que le politicien juif d'extrême droite Éric Zemmour, qui bénéficie du soutien du CRIF et du Consistoire, ne soit pas moins détestable que les pires des suppôts de Le Pen, la plupart des juifs français considèrent que ses politiques sont kascher. Si Zemmour sert à quelque chose, c'est à montrer que les voyous du lobby israélien français sont hypocrites de manière tout aussi décomplexée que leurs partenaires britanniques et américains en matière de crime.

Mais il n'y a pas que Zemmour. Le Times of Israel rapporte que le Premier ministre français Gabriel Attal, en bon écolier un peu borné, a déclaré benoîtement à l'état-major du CRIF que

«l'antisémite Mélenchon et ses nouveaux copains de gauche encouragent la montée brutale de l'antisémitisme» et «nous ramènent à l'époque sombre où de tels actes peuvent mener à un grand désastre».

Or, l'antisémitisme n'est pas la cause de tous les dommages collatéraux de la chute de la France en 1940, mais plutôt le manque de cohésion nationale et d'objectif patriotique de la France, des caractéristiques qui demeurent aussi absentes en ce jour de la Bastille 2024 qu'elles le furent 84 ans plus tôt, lorsque la croix gammée et non le drapeau tricolore flottait sur les clochers de Paris, le 14 juillet.

Alors que les Français, ainsi que leurs anciens partenaires britanniques, se remettent de leurs dernières élections, ils feraient bien de s'interroger sur le drapeau qu'ils souhaitent servir et sur ceux à qui ils veulent rendre allégeance. Bien que le drapeau soit celui de leur pays et que leurs dirigeants soient ceux qui sauront le mieux promouvoir et défendre leurs intérêts, les résultats des deux élections ont montré que les intérêts de Biden, von der Leyen, Netanyahou et Zelensky ont triomphé et, par conséquent, que le Royaume-Uni et la France ont tous les deux perdu. Et il en sera ainsi jusqu'à ce que les forces étrangères telles que les Labour Friends of Israel, le CRIF et tous ceux qui les financent, se voient couper les ailes. En attendant ce jour, le paysage politique de Paris et de Londres sera aussi peu reluisant que le marécage que POTUS Trump a faussement promis d'assécher sur les rives du Potomac avant l'élection de 2020, que les Yankees ont oublié depuis longtemps.

source : Strategic Culture Foundation via Spirit of Free Speech

https://reseauinternational.net/israel-remporte-les-elections-legislatives-en-france-et-au-royaume-uni/