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Symbole de l’amélioration climatique dans le Sahel, le lac Tchad ne s’assèche pa

Démarré par JacquesL, 07 Juillet 2024, 11:47:21 PM

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JacquesL

Symbole de l'amélioration climatique dans le Sahel, le lac Tchad ne s'assèche pas, au contraire



par Patrice Gibertie

Une récente étude coordonnée par Florence Sylvestre de l'IRD, montre que le lac Tchad ne s'assèche pas. Au contraire, depuis 13 ans, son stock d'eau total augmente. Un constat encourageant dans cette zone où la préservation du lac est un enjeu environnemental, économique, politique et sécuritaire.

«Jusque-là les études de l'évolution du lac incitaient au pessimisme, mais elles étaient en partie biaisées. En effet, les divers conflits limitent les mesures sur le terrain. Et les images satellites disponibles sont trompeuses car le lac y apparaît plus moins étendu selon qu'elles ont été prises en période sèche ou humide. D'où la nécessité d'une évaluation précise du stock d'eau terrestre du lac sur le temps le plus long possible et en continu», relate Florence Sylvestre qui coordonne ce projet1. «C'est pourquoi, j'ai fait appel à Fabrice Papa, chercheur IRD, Jean-François Crétaux du CNES et Frédéric Frappart de l'Observatoire Midi-Pyrénées». Tous trois sont spécialistes de l'étude du cycle de l'eau et du climat grâce aux observations spatiales au Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS) de Toulouse. «Nous avons en outre été aidés par Binh Pham-Duc, un jeune chercheur formé à l'observatoire de Paris en hydrologie spatiale», complète la paléoclimatologue.

Ainsi, entre 2001 et 2018, la surface du bassin Nord du lac a diminué légèrement, alors qu'au Sud, elle est restée stable, et a même connu une légère hausse. «Plus précisément, même si le lac se recharge de manière inégale d'une année sur l'autre selon les conditions climatiques, depuis 20 ans, la cuvette nord n'a plus connu d'assèchement total, y compris les années où la pluviométrie a été faible», indique Florence Sylvestre. Bilan : malgré la diminution du bassin Nord, depuis 13 ans, la totalité des eaux de surface du lac augmente. «Autre élément important, 70% de l'eau du lac est stockée dans son aquifère [sa nappe phréatique, ndlr.] qui est en constante augmentation, complète la chercheuse. Il est donc envisageable, les années où la sécheresse est trop intense, de pomper dans ces eaux souterraines pour répondre aux besoins des populations».

@NiusMarco

Vous vous rendez compte du niveau intellectuel (et de simple culture de base) qu'il faut pour croire que 100ppm de CO2 en plus (0.01%) provoque des séismes te des raz de marée !!! C'est affolant de vivre à la même époque que ces gens-là ! Et énormément de personnes les croient !

X : https://x.com/DocuVerite/status/1657421069597245444

source : Patrice Gibertie