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L’offensive russe de Kharkov est bien plus qu’un simple revers militaire pour K

Démarré par JacquesL, 18 Mai 2024, 04:40:44 PM

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JacquesL

L'offensive russe de Kharkov est bien plus qu'un simple revers militaire pour Kiev

Publié le mai 18, 2024 par Wayan
 


Par Tarik Cyril Amar – Le 15 mai 2024 − Source RT

Dans "Chapaev", un classique du cinéma soviétique des années 1930 encore très connu dans la culture populaire russe et ukrainienne, une célèbre scène clé décrit une "attaque psychologique". Dans le film, il ne s'agit pas de propagande ou de guerre de l'information, comme nous pourrions le supposer aujourd'hui. Il s'agit plutôt d'une avancée disciplinée sur un véritable champ de bataille, menée avec tant de panache qu'elle fait presque paniquer les défenseurs et les met en déroute. Dans le vieux film soviétique, cet assaut est repoussé.

Pourtant, dans la réalité, les choses peuvent se passer différemment : Certains signes indiquent que la récente offensive russe dans la région de Kharkov, au nord-est de l'Ukraine, même s'il est peu probable qu'elle ait été conçue pour produire de tels effets, pourrait se transformer en une défaite psychologique pour Kiev et ses soutiens occidentaux.

Nous ne pouvons pas savoir quels sont les objectifs exacts que Moscou entend poursuivre avec cette opération. Mais nous savons ce qu'elle a obtenu, à ce stade, en termes de territoire et de positions prises : plus de 100 kilomètres carrés, y compris un nombre croissant de villages. Selon les officiers et les médias ukrainiens, les forces russes se battent dans la ville de Volchansk, un centre local d'importance militaire. Il est difficile de prédire où cette avancée s'arrêtera. Mais compte tenu des forces – pour l'instant du moins – relativement faibles déployées dans cette opération, il est peu probable qu'elle ait pour but de capturer la ville de Kharkov, le deuxième centre urbain le plus important d'Ukraine. Elle pourrait toutefois servir à remettre la ville à portée de l'artillerie russe, ce qui pourrait servir à de futures offensives de plus grande envergure.

Parmi les objectifs plus probables de la Russie, on peut citer la création d'une zone tampon pour protéger la région et la ville russes de Belgorod et faire pression sur l'armée ukrainienne pour qu'elle utilise à outrance ses ressources déjà épuisées. Les forces russes qui lancent de nouvelles attaques dans d'autres régions (Sumy et Chernigov) – ouvrant ce qu'un journal britannique a déjà appelé un nouveau "troisième front" – s'inscrivent dans ce schéma. Bien entendu, les objectifs russes ne doivent pas être statiques : Moscou peut commencer ses opérations avec un ensemble d'objectifs, mais les réviser lorsque de nouvelles opportunités se présentent, ce qui pourrait être le cas dans cette affaire.

L'évaluation de l'impact de l'attaque sur les deux adversaires de la Russie, à savoir l'Ukraine et l'Occident, en particulier l'Union européenne, n'est pas aussi évidente. Sans surprise, Kiev et Washington s'efforcent de faire bonne figure. Tous deux – très probablement avec un certain degré de coordination – tentent de minimiser leurs pertes et les risques futurs. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a effectué une visite surprise à Kiev. Reconnaissant que la situation est "difficile", il a tenté de maintenir l'espoir en promettant que l'aide américaine arriverait bientôt et ferait une grande différence. Le problème, c'est qu'il ne peut pas le savoir et que c'est intrinsèquement improbable. Pour deux raisons : Il n'y a pas assez d'aide et il ne peut pas y en avoir assez, étant donné la faiblesse de l'Ukraine en matière de main-d'œuvre qui ne peut pas être solutionnée, quel que soit le montant de financement occidental.

Le président ukrainien Vladimir Zelensky a lui aussi cherché à rassurer son public national et international. Affirmant que son armée comprend les plans russes visant à affaiblir la défense ukrainienne, il a promis que d'autres sections importantes du front, par exemple dans la ville de Chasov Yar dans le Donbass, ne seraient pas abandonnées. Et si le fait que Zelensky perçoive ou non la stratégie russe n'avait pas d'importance ? Son véritable choix pourrait se limiter à déterminer où la Russie fera des gains et où l'Ukraine perdra. C'est l'essence même de l'extension excessive. Selon CNN, l'armée ukrainienne a déjà "fait clairement allusion" à de nouveaux reculs sur le front du Donbass.

Plus intéressantes que ces rationalisations d'une crise qui s'aggrave sur le champ de bataille sont les réactions qui sont à la fois plus franches et moins optimistes. D'une part, l'avancée russe se transforme non seulement en une défaite ukrainienne (et occidentale), mais aussi en un scandale ukrainien dont l'Occident rend compte de manière inhabituellement directe. En Ukraine, la marche rapide et presque sans résistance des Russes à travers ce qui aurait dû être une zone de fortifications, de champs de mines et de pièges a donné lieu à des accusations de corruption à un niveau qui ne peut être qualifié que de trahison. Ukrainskaya Pravda, un pilier traditionnel du sentiment pro-occidental et de la rhétorique de mobilisation patriotique, demande où sont les fortifications. Elle souligne que les autorités régionales ont versé des millions à des entreprises fictives pour construire ce qui, de toute évidence, n'existe pas ou est si mal fait qu'il pourrait tout aussi bien avoir disparu.

En Occident, la BBC a donné une résonance mondiale à un officier de reconnaissance spécial ukrainien, Denys Yaroslavsky, qui affirme que lui et ses hommes ont vu les forces russes "entrer tout simplement". Il manquait quelque chose d'important qui aurait dû être là pour au moins les ralentir : Alors que les responsables ukrainiens "affirmaient que les défenses étaient construites à grands frais", comme le rapporte la BBC, les coûts (et, pour quelqu'un, les bénéfices) se sont matérialisés, mais pas les défenses. "Il s'agit soit d'un acte de négligence, soit de corruption", a conclu M. Yaroslavsky. « Ce n'est pas un échec. C'est une trahison ».

Que l'effort de guerre de l'Ukraine souffre d'une grande corruption n'est une nouvelle que pour les plus naïfs. Mais le fait qu'elle soit ouvertement dénoncée en Ukraine et à l'étranger montre – et ce n'est pas la première fois, il est vrai – que le régime de Zelensky est de moins en moins capable de façonner et de contrôler des récits essentiels. Dans le même ordre d'idées, la production auto-contradictoire du célèbre chef du renseignement militaire ukrainien, Kirill Budanov, témoigne au moins d'une certaine confusion. D'un côté, Budanov a brossé ce que le New York Times a appelé un "tableau sombre". Dans une conversation avec le journal américain, il a décrit la situation de l'Ukraine comme étant "au bord du gouffre". Plus précisément – et surtout – il est même allé jusqu'à nommer ouvertement le pire talon d'Achille de son pays, à savoir son manque criant de réserves pour se déplacer sous une pression aiguë sur n'importe quelle partie de la ligne de front. Tout en prédisant une future "stabilisation", Budanov a insisté sur les risques et les contraintes. Pourtant, s'adressant à son public, via la télévision ukrainienne, le général a mis l'accent sur la "stabilisation" uniquement, promettant que les forces russes étaient déjà contenues, du moins "en principe".

De toute évidence, l'opération russe dans la région de Kharkov est une bataille permanente au sein d'une guerre permanente. Il serait imprudent de prédire les résultats, du moins dans les détails. Cependant, si nous faisons un zoom arrière et que nous nous concentrons sur les principaux développements, deux choses sont certaines : Premièrement, Moscou a et conserve l'initiative. C'est pourquoi ses forces sont à l'offensive et qu'elles décident de l'objectif de leurs attaques, alors que l'Ukraine et l'Occident en sont réduits à réagir. Deuxièmement, malgré la façade d'optimisme et de persévérance laborieusement entretenue, tant l'Ukraine que l'Occident montrent ouvertement des signes de nervosité, et plus particulièrement d'une nervosité induite par la pression russe. C'est, pour l'instant, l'effet le plus évident de l'opération de Kharkov, même s'il est caché à la vue de presque tous.

Tarik Cyril Amar

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/voici-pourquoi-loffensive-russe-de-kharkov-est-bien-plus-quun-simple-revers-militaire-pour-kiev

JacquesL

Ukraine : Rapport sur l'incursion à Kharkov – Attaques contre la Russie et vengeance russe



par Moon of Alabama

Le 11 mai, j'avais analysé l'avancée russe vers Kharkov et conclu qu'elle visait à créer une «zone sanitaire» le long de la frontière, et non à prendre Kharkov :

«L'offensive de Kharkov semble donc destinée à créer une zone tampon, d'une profondeur d'environ 10 kilomètres, sur le territoire ukrainien le long de la frontière nord avec la Russie. Le fait qu'elle détourne les forces ukrainiennes d'autres zones et les positionne sur un terrain essentiellement dégagé en vue de leur destruction éventuelle n'est qu'un effet secondaire bienvenu».

Lors d'une récente conférence de presse, le président russe Poutine l'a confirmé :

«En ce qui concerne les développements dans le secteur de Kharkov, ils sont également à blâmer, car ils ont bombardé et, malheureusement, continuent de bombarder des zones résidentielles dans les territoires frontaliers [de la Russie], notamment Belgorod. Des civils y meurent, c'est clair pour tout le monde. Ils tirent des missiles sur le centre-ville, sur des zones résidentielles. J'ai dit publiquement que si cela continuait, nous serions obligés de créer une zone de sécurité, une zone sanitaire. Et c'est ce que nous faisons aujourd'hui.

En ce qui concerne [la prise de] Kharkov, rien n'est prévu pour l'instant».

L'incursion russe à Kharkov est une conséquence directe des attaques ukrainiennes contre les civils russes.

De même, la destruction récente par la Russie de centrales électriques en Ukraine est une conséquence directe des attaques ukrainiennes contre les installations de raffinage russes. Comme l'indique le rapport quotidien russe sur son opération en Ukraine noté le 8 mai :

«En réponse à la tentative du régime de Kiev d'endommager les installations électriques russes, les forces armées russes ont lancé une attaque groupée de longue portée et de haute précision avec des missiles basés en mer et dans les airs, le système de missiles hypersoniques aérobalistiques Kinjal, des drones sur les installations électriques, ainsi que sur les entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien.

L'objectif de la frappe a été atteint. Toutes les cibles assignées ont été touchées».

L'Ukraine a perdu quelque huit gigawatts d'électricité et a dû commencer à procéder à des coupures d'électricité :

«Depuis mars, cinq vagues d'attaques de missiles ont entraîné la «destruction complète» des centrales électriques du fournisseur d'énergie privé DTEK, qui produit 20% de l'électricité du pays, a déclaré le PDG Maksym Timchenko lors d'une conférence de presse Zoom mardi.

La dernière attaque, le 8 mai, a été particulièrement dévastatrice, a-t-il ajouté, car tous les missiles ont atteint leurs cibles, sans être gênés par la défense aérienne, mettant hors service trois autres centrales électriques. (...)

La campagne de missiles des dernières semaines a causé des dommages d'une valeur d'un milliard de dollars à l'infrastructure énergétique, a déclaré le ministre de l'Énergie, German Galushchenko, au début du mois à la télévision ukrainienne».

Malgré ces conséquences négatives, les attaques ukrainiennes contre les infrastructures en Russie se poursuivent. En conséquence, elle aura bientôt encore moins d'énergie électrique à distribuer.

Les dirigeants ukrainiens n'ont pas compris que de telles actions ont des conséquences extrêmement néfastes.

Ils demandent maintenant aux États-Unis de lever les restrictions sur les armes livrées par les États-Unis afin de pouvoir les utiliser contre les villes russes.

Lors de sa récente visite à Kiev, le secrétaire d'État Anthony Blinken a semblé l'accepter :

«Lors d'une visite à Kiev mercredi 15 mai, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a laissé entendre que les forces ukrainiennes pourraient frapper le territoire russe avec des armes fournies par les États-Unis, pour la première fois depuis l'invasion russe en 2022. «Nous n'avons pas encouragé ou permis des frappes en dehors de l'Ukraine, mais en fin de compte, l'Ukraine doit prendre des décisions pour elle-même sur la façon dont elle va mener cette guerre», a déclaré Blinken, ouvrant la possibilité que du matériel militaire occidental soit utilisé contre des unités russes situées au-delà des frontières de l'Ukraine».

L'Ukraine utilisera inévitablement ces armes à plus longue portée pour cibler les civils russes. La Russie ripostera inévitablement par des moyens beaucoup plus puissants.

L'Ukraine peut espérer gagner quelques points de relations publiques en commettant de tels actes, mais c'est un moyen sûr de ruiner totalement le pays.

Aujourd'hui, le Washington Post et le New York Times ont publié de longs articles sur le succès de la campagne russe vers Kharkov. Ils concluent tous deux que l'Ukraine, bien que sachant que l'attaque était imminente, ne s'y était pas préparée.

«La deuxième invasion russe de Kharkov a pris l'Ukraine au dépourvu» – Washington Post

«La nouvelle offensive russe à la frontière nord-est de l'Ukraine était attendue depuis des mois, mais elle a tout de même surpris les soldats ukrainiens stationnés sur place pour la défendre».

Un détail intéressant :

«Les dispositifs Starlink [de l'unité de drones] – l'internet par satellite sur lequel l'armée ukrainienne compte pour ses communications de base – sont tombés en panne, pour la première fois depuis l'invasion russe en février 2022.

«À un certain moment, nous nous sommes retrouvés complètement aveugles», a déclaré un commandant de l'unité de drones de la brigade. Le Post a accepté de l'identifier par son indicatif, Artist, conformément au protocole militaire ukrainien».

Le blocage de Starlink sur le front en cas de besoin est une nouvelle capacité russe que nous verrons plus souvent.


• https://www.nytimes.com/2024/05/18/world/europe/ukraine-russia-advance-kharkiv

«Les hauts responsables ukrainiens ont semblé prendre le danger au sérieux, le président Volodymyr Zelenksy effectuant une visite très chorégraphiée des fortifications autour de Kharkov le 9 avril.

«Nous devons être prêts», a déclaré Zelenksy. «Les Russes doivent voir que nous sommes prêts à nous défendre. Et notre peuple doit comprendre que l'Ukraine est prête au cas où l'ennemi essaierait d'attaquer».

Ces préparatifs n'ont guère permis d'atténuer l'attaque russe».

Les fortifications, à l'exception de quelques pièces maîtresses utilisées pour le coup de relations publiques de Zelensky, n'ont jamais été construites, même si de l'argent a été versé à cet effet :

Mme Sykhina a déclaré avoir vu des blocs de béton et des machines être déplacés le long d'une route devant sa maison, dans ce qu'elle croyait être des préparatifs de fortification.

«Mais en fait, d'après ce que je sais, rien n'a été construit», a déclaré Mme Sykhina.

Un autre article intéressant porte sur la dictature de plus en plus autoritaire qui sévit en Ukraine et qui est dirigée depuis le bureau d'un seul homme :

«Le principal collaborateur de Zelensky exerce son pouvoir, irrite ses détracteurs – et ne s'excuse pas» – Washington Post

«Andriy Yermak, ancien avocat et producteur de films qui dirige le bureau présidentiel de Volodymyr Zelensky pendant la guerre, est sans doute le chef de cabinet le plus puissant de l'histoire de l'Ukraine.

Lors d'entretiens avec plus d'une douzaine de responsables et de députés ukrainiens, actuels et anciens, de diplomates étrangers et d'autres personnes qui connaissent Yermak ou travaillent avec lui, même ses partisans ont reconnu qu'il exerçait une autorité exceptionnellement large, sur la gouvernance et la communication externe. Certains ont dit qu'il contrôle même quels autres fonctionnaires sont autorisés à voyager à l'étranger et quand – un détail sur lequel son bureau a refusé de faire des commentaires.

Récemment, selon les critiques, alors que le cercle des conseillers de Zelensky s'est resserré, Yermak a mis sur la touche le ministère des Affaires étrangères, s'est immiscé dans les décisions militaires et a négocié des accords clés avec des partenaires, notamment avec les États-Unis – une tâche qui, selon eux, devrait être confiée au président. (...)

Yermak a des lignes directes avec les personnes les plus puissantes à Washington, notamment le conseiller à la Sécurité nationale, Jake Sullivan. «Nous prenons des nouvelles très régulièrement», a déclaré Sullivan au sujet de Yermak lors d'une visite à Kiev en mars. Le bureau de Sullivan n'a pas répondu aux nombreuses demandes de commentaires».

Yermak est un avocat spécialisé dans le divertissement et un producteur de films qui n'a aucune qualification pour le poste qu'il occupe actuellement.

À en juger par les rapports quotidiens publiés par le ministère russe de la Défense, les pertes actuelles du côté ukrainien sont plutôt horribles. Le rapport d'aujourd'hui énumère 30 systèmes d'artillerie ukrainiens détruits, 15 véhicules chenillés et 1525 victimes ukrainiennes. Ces chiffres sont régulièrement bien plus élevés que ceux des mois précédents.

Dans une interview accordée à l'AFP, Zelensky déplore que certains Occidentaux recherchent la paix :

«L'ancien comédien de 46 ans portait l'une de ses tenues kaki caractéristiques pour l'interview à Kiev – sa première avec des médias étrangers depuis le début de l'offensive russe dans la région de Kharkov.

«Nous voulons que la guerre se termine par une paix équitable pour nous», tandis que «l'Occident veut que la guerre se termine. Un point c'est tout. Le plus tôt possible. Et pour eux, il s'agit d'une paix équitable», a-t-il déclaré».

Tant que l'argent de l'Occident coule à flots et que personne ne le conteste, l'équipe Zelensky/Yermak ne fera aucun effort pour mettre fin à la guerre.

source : Moon of Alabama

https://reseauinternational.net/ukraine-rapport-sur-lincursion-a-kharkov-attaques-contre-la-russie-et-vengeance-russe/