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La démographie ukrainienne impose la fin des combats

Démarré par JacquesL, 15 Novembre 2023, 03:50:54 PM

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JacquesL

La démographie ukrainienne impose la fin des combats

Les couteaux sont sortis dans la lutte pour le trône ukrainien.



Par Moon of Alabama – Le 14 novembre 2023

Divers médias ukrainiens (en russe) font état de projets de limogeage de tel ou tel général. Andrei Yermak, le chef de cabinet de Zelenski et le véritable pouvoir derrière lui, est actuellement aux États-Unis, prétendument pour obtenir le feu vert pour renvoyer le commandant en chef de l'armée ukrainienne, le général Zaluzny. D'autres médias ukrainiens demandent que Zaluzny devienne le nouveau président. Demain, le directeur de la CIA, Burns, devrait être à Kiev pour dire à Zelenski que son temps est écoulé et que lui, Zelenski, devra partir.

Simplicius écrit :

CiterIl semble évident que deux factions concurrentes tentent de se surpasser dans la sphère des médias occidentaux. Zaluzhny a tiré son coup dans l'article non approuvé de The Economist, et il semblerait que les partisans de Zelenski fassent leur propre contre-agenda en parallèle.

Larry Johnson rappelle les grandes puissances qui sont derrière ce combat :
CiterUn point essentiel que j'ai omis de soulever dans mon article d'hier concernant les récits contradictoires sur Zelensky et le général Zalushny – il semble que les Britanniques soutiennent Zalushny tandis que la CIA tente de sauver Zelensky et de se débarrasser de Zalushny. Je fonde cette conclusion sur le fait que The Economist, une publication britannique ayant des liens étroits avec le MI-6, à traité Zalushny comme une célébrité, tandis que le Washington Post, le torchon de la CIA, a blâmé Zalushny pour l'attentat contre le Nord Stream.

C'est amusant à regarder, sauf pour ceux situés sur la ligne de front.
Là-bas, les choses empirent de jour en jour pour l'armée ukrainienne.

L'Ukraine a gaspillé tellement de troupes dans des entreprises impossibles, pour tenir Bakhmut et dans sa "contre-attaque" insensée contre des lignes russes imprenables, qu'elle manque maintenant de troupes pour tenir ses lignes de défense.

Il y a six semaines, l'ancien ministre britannique de la défense, Ben Wallace, a exhorté le gouvernement ukrainien à recruter davantage de jeunes gens pour remplir les tranchées :

CiterL'âge moyen des soldats sur le front est supérieur à 40 ans. Je comprends le désir du président Zelensky de préserver les jeunes pour l'avenir, mais le fait est que la Russie mobilise l'ensemble du pays de manière furtive. Poutine sait qu'une pause lui donnera le temps de construire une nouvelle armée. Ainsi, tout comme la Grande-Bretagne l'a fait en 1939 et 1941, il est peut-être temps de réévaluer l'ampleur de la mobilisation de l'Ukraine.

Dans un récent entretien avec Ukrainian Pravda, l'analyste Shashank Joshi, de l'hebdomadaire The Economist, a adopté un point de vue similaire :
CiterQ : Existe-t-il des ressources pour intensifier la formation des soldats ukrainiens à l'étranger ?
R : Je dirais que l'un des plus grands défis à l'heure actuelle est, tout d'abord, d'être en mesure de mobiliser davantage de jeunes Ukrainiens, ce qui, comme vous le savez, est un défi, une question politique et une question sociale.

L'ignorance affichée dans ces déclarations britanniques devient évidente lorsqu'on examine la démographie de l'Ukraine :


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Lorsque l'Union soviétique s'est dissoute à la fin des années 1980, l'économie de l'Ukraine s'est effondrée. Les gens se sont soudain retrouvés très pauvres et sans emploi. Ils se sont donc abstenus d'avoir des enfants. D'autres ont fui lorsque la guerre a éclaté et certains jeunes hommes ont été tués pendant la guerre.

Alors qu'il y a aujourd'hui quelque trois cent mille Ukrainiens âgés de 40 ans, il y a moins de cent mille hommes âgés de 25 ans.

Comme il y a peu d'hommes et de femmes en âge de procréer, il y a également peu de nouveaux bébés. L'accession à l'indépendance a été pour l'Ukraine une catastrophe socio-démographique qui hantera le pays pendant les cent prochaines années.

L'armée ukrainienne ne peut pas recruter de jeunes soldats parce qu'il n'y en a tout simplement pas. Les quelques milliers de personnes qui traînent encore à Kiev sont en fait des étudiants universitaires dont les connaissances et les services seront nécessaires au cours des prochaines décennies. Les enrôler tuerait toutes les perspectives positives que l'Ukraine pourrait encore avoir.

Après que le gouvernement ukrainien, sur ordre des États-Unis, a échoué à faire la paix avec la Russie, le président russe Vladimir Poutine a ordonné à ses troupes de "démilitariser et dé-nazifier" l'Ukraine. Il était alors évident que le principal objectif des Russes était d'affaiblir l'armée ukrainienne, et non de lui prendre ses terres.

Le commandement politique et militaire ukrainien n'a pas su s'y adapter. Au lieu de se mettre en mode de défense derrière des lignes défendables, il a ordonné à ses troupes d'attaquer les lignes de défense russes encore et encore. En conséquence, les pertes russes ont été minimes, tandis que les pertes ukrainiennes ont dépassé tout ce que l'on pouvait imaginer.

Il était tout à fait prévisible que cela se terminerait mal.

C'est maintenant terminé. L'Ukraine et les puissances qui la soutiennent ont perdu la guerre.

Les forces russes mènent désormais des attaques de reconnaissance sur l'ensemble de la ligne de front. Chaque fois qu'une ligne de défense locale ukrainienne s'effondrera, ce qui n'est qu'une question de temps, elles feront une percée et couvriront de nouveaux territoires. Les gouttes qui s'échapperont deviendront un ruisseau, puis une rivière et une inondation qui pousseront l'armée ukrainienne à battre en retraite.

Le gouvernement ukrainien et ses soutiens peuvent encore empêcher cela.

Mais il doit reconnaître les faits sur le terrain.

Appeler à l'enrôlement d'un plus grand nombre de jeunes Ukrainiens pour qu'ils meurent est le contraire de ce qu'il faut faire.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
https://lesakerfrancophone.fr/la-demographie-ukrainienne-impose-la-fin-des-combats

JacquesL

La démographie de l'Ukraine impose à nouveau de mettre fin au combat

Publié le mars 20, 2024 par Wayan



Par Moon of Alabama − Le 19 mars 2024

Les néoconservateurs ont lancé leur probable dernière tentative pour sauver leur projet en Ukraine.

CiterEdward N Luttwak @ELuttwak – 13:42 UTC – 16 Mars 2024


En Ukraine, l'âge de la conscription est de 27 ans, c'est à ce moment-là que les gens commencent à travailler et à avoir des enfants. Naturellement peu de gens se présentent. Maintenant ils discutent d'abaisser l'âge à 25 ans, toujours aussi absurde. 18 ans est le bon âge, avec des corps en pleine croissance. L'armée ukrainienne est beaucoup trop petite.

Sous l'impulsion de Luttwak, un larbin néoconservateur du Sénat est intervenu :


CiterLe sénateur Lindsey Graham (R-S.C.) a appelé lundi les législateurs ukrainiens à adopter rapidement un projet de loi de mobilisation qui rendrait davantage de citoyens éligibles à l'enrôlement dans l'armée, et il a vivement remis en question le fait d'exempter les hommes de moins de 27 ans du combat.

Graham a, lors d'une visite à Kiev, son premier voyage dans la capitale ukrainienne depuis qu'il s'est brusquement opposé à un programme d'aide de 60 milliards de dollars pour le pays le mois dernier, appelé à une action législative rapide, alors même que les législateurs américains ne parviennent pas à trouver un consensus sur l'aide à l'Ukraine.
...
L'Ukraine manque déjà de soldats et de munitions, et la Russie progresse sur le champ de bataille, s'étant récemment emparée de la ville d'Avdiivka, dans l'est du pays, à la suite d'un retrait des soldats ukrainiens. La nouvelle loi ukrainienne sur la mobilisation, qui fait l'objet de débats depuis des mois alors que le pays est confronté à une grave pénurie de troupes prêtes au combat, propose d'abaisser l'âge de l'enrôlement à 25 ans. Bien que les citoyens puissent s'engager volontairement dans l'armée à partir de 18 ans et que les hommes âgés de 18 à 60 ans n'aient pas le droit de quitter le pays sous la loi martiale, la conscription a jusqu'à présent protégé les hommes plus jeunes – dont beaucoup sont des étudiants – de la mobilisation forcée.

"J'espère que ceux qui ont le droit de servir dans l'armée ukrainienne s'engageront. Je n'arrive pas à croire que l'on en soit à 27 ans", a-t-il déclaré à la presse lundi. « Vous vous battez pour votre vie, vous devriez donc servir, pas à 25 ou 27 ans ». "Nous avons besoin de plus de personnes dans la file d'attente", a-t-il ajouté.

Hmm – qui est ce "nous", s'il vous plaît ? S'agit-il d'un pluralis majestatis ou d'un aveu que toute cette guerre ne concerne pas l'Ukraine mais les objectifs égoïstes d'une clique de cinglés à Washington DC ?

Ni Luttwak ni Graham ne semblent connaître la démographie de l'Ukraine. J'ai souligné il y a six mois qu'il ne restait pratiquement plus de jeunes de 18 à 25 ans en Ukraine. Si cette cohorte est encore réduite par une mort insensée, l'avenir de l'Ukraine sera encore plus sombre qu'il ne l'est aujourd'hui. Même les cinglés britanniques qui avaient proposé d'enrôler des Ukrainiens de 18 ans ont appris à se taire à ce sujet.

Le graphique ci-dessous, tiré de la page "Démographie de l'Ukraine" de Wikipedia, suppose que l'Ukraine a une population d'environ 40 millions d'habitants :

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Mais la population réelle des zones contrôlées par le gouvernement ukrainien n'est plus que d'environ 20 millions d'habitants, dont la moitié sont des personnes en âge de prendre leur retraite. L'enrôlement des quelques hommes âgés de 18 à 25 ans ne contribuera pas à gagner la guerre mais, avec le temps, à dépeupler davantage l'Ukraine.

La nouvelle loi ukrainienne sur la mobilisation tarde à être adoptée par le parlement. Elle suscite de nombreuses objections raisonnables. Elle sera probablement adoptée en avril, signée en mai et pleinement appliquée en juin. Elle n'augmentera les chiffres réels de la mobilisation que de quelques points de pourcentage.

Si ceux qui seront mobilisés en vertu de la nouvelle loi reçoivent la formation requise, ils ne rejoindront le front qu'à l'automne. Il est malheureusement plus probable qu'ils soient immédiatement envoyés au front pour y mourir. Quoi qu'il en soit, il ne fait aucun doute pour qui la victoire sera au rendez-vous.

Alex Vershinin, du RUSI, décrit correctement cette guerre comme une guerre d'attrition :

CiterLes guerres d'attrition nécessitent leur propre "art de la guerre" et sont menées selon une approche "centrée sur la force", contrairement aux guerres de manœuvre qui sont "centrées sur le terrain". Elles s'appuient sur une capacité industrielle massive permettant de remplacer les pertes, sur une profondeur géographique permettant d'absorber une série de défaites et sur des conditions technologiques empêchant des mouvements terrestres rapides. Dans les guerres d'attrition, les opérations militaires sont déterminées par la capacité d'un État à remplacer les pertes et à créer de nouvelles formations, et non par des manœuvres tactiques et opérationnelles. Le camp qui accepte la nature attritionnelle de la guerre et qui se concentre sur la destruction des forces ennemies plutôt que sur la conquête du terrain a le plus de chances de l'emporter.

L'Occident n'est pas préparé à ce type de guerre.

Mais la Russie y était préparée, comme elle l'avait été lors des guerres précédentes. C'est le camp qui a accepté la guerre d'usure. Elle gagnera.

Il y a actuellement plus de pertes quotidiennes dans l'armée ukrainienne que d'hommes nouvellement mobilisés qui la rejoignent. Se rendre aux forces russes est perçu comme une véritable opportunité.

Il est grand temps pour l'Ukraine d'abandonner. Ses partisans devraient l'inciter à le faire.

Comme le conclut Vershinin :

CiterMalheureusement, de nombreux Occidentaux ont une attitude très cavalière, pensant que les conflits futurs seront courts et décisifs. Ce n'est pas vrai pour les raisons exposées ci-dessus. Même les puissances mondiales moyennes disposent à la fois de la géographie, de la population et des ressources industrielles nécessaires pour mener une guerre d'usure. L'idée qu'une grande puissance reculerait en cas de défaite militaire initiale est, au mieux, un vœu pieux. Tout conflit entre grandes puissances serait considéré par les élites adverses comme existentiel et poursuivi avec toutes les ressources dont dispose l'État. La guerre qui en résultera deviendra une guerre d'usure et favorisera l'État dont l'économie, la doctrine et la structure militaire sont les mieux adaptées à cette forme de conflit.

Si l'Occident envisage sérieusement un éventuel conflit entre grandes puissances, il doit examiner attentivement sa capacité industrielle, sa doctrine de mobilisation et ses moyens de mener une guerre de longue durée, plutôt que de mener des wargames couvrant un seul mois de conflit et d'espérer que la guerre s'arrêtera ensuite. Comme la guerre d'Irak nous l'a appris, l'espoir n'est pas une méthode.

Faites donc la paix, bande d'imbéciles.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

https://lesakerfrancophone.fr/la-demographie-de-lukraine-impose-a-nouveau-de-mettre-fin-au-combat

JacquesL

De la chair à canon. Lourdes pertes sur les lignes de front. Les Ukrainiens refusent de se battre. Des adolescents sur le champ de bataille



par Lucas Leiroz de Almeida


Apparemment, le régime de Kiev est prêt à sacrifier la vie de tous les citoyens ukrainiens pour continuer à combattre la Russie. Dans une déclaration récente, le commandant de l'armée ukrainienne a affirmé que tous les habitants du pays devaient être prêts à partir en guerre, précisant qu'aucun citoyen n'échapperait aux politiques de mobilisation militaire.

Dans un message publié sur les médias sociaux, le commandant des forces terrestres de Kiev, Aleksandr Pavlyuk, a déclaré que tous les Ukrainiens éligibles combattraient un jour ou l'autre sur le champ de bataille, étant donné que les forces armées du pays ont constamment besoin de remplacer leurs pertes sur les lignes de front. Il a appelé tous les Ukrainiens à «mettre de côté leurs émotions» et à s'enrôler dès que possible dans les forces de défense pour «protéger l'État». Il a ajouté que la lutte contre la Russie était un «devoir constitutionnel» pour tous les citoyens ukrainiens.

Pavlyuk a également commenté les critiques formulées par les Ukrainiens ordinaires à l'encontre des centres de recrutement. Selon lui, l'hostilité de la population à l'égard des agents de recrutement est intolérable, car les travailleurs de ces centres sont des vétérans et, par conséquent, les citoyens «n'ont pas le droit de les faire se sentir coupables, indésirables ou peu sûrs devant ceux dont ils ont littéralement sauvé la vie».

«Peu importe l'aide que nous recevons, peu importe le nombre d'armes que nous avons, nous manquons de gens (...) Tous ceux qui ont été examinés comme éligibles (pour le service), sans aucune exception, iront dans les centres de formation. Le programme de formation de base dure un mois», a-t-il ajouté.

Comme on le sait, l'Ukraine a récemment abaissé l'âge du recrutement militaire de 27 à 25 ans – bien que l'on rapporte que même des adolescents se battent sur le champ de bataille. Cette mesure a été considérée par les experts comme un effort désespéré pour remplacer les lourdes pertes subies par le régime lors des combats intenses sur les lignes de front. La situation du pays est de plus en plus critique, car il n'y a pas assez de personnes qualifiées pour combattre. Les décès constants sur le front et les migrations massives ont rendu le pays incapable de maintenir un effort de guerre prolongé, ce qui a inquiété les autorités du régime.

Il est intéressant de noter qu'il admet dans son billet que l'aide militaire reçue de l'Occident n'est pas suffisante pour gagner la guerre. Il affirme que le nombre d'armes n'a pas vraiment d'importance, puisqu'il n'y a pas assez de gens pour se battre. Cette évaluation est correcte, car il est évident que les armes sont inutiles s'il n'y a pas de personnel pour les utiliser – ainsi que pour occuper le terrain gagné sur le champ de bataille.

Toutefois, les mesures tyranniques de recrutement forcé ne sont pas la solution au problème ukrainien. Il ne suffit pas de recruter autant de citoyens que possible et de les envoyer au front en quelques jours. Il est nécessaire de les qualifier dans le maniement des armes occidentales et de les former de manière appropriée pour faire face à la réalité brutale du conflit. La formation de base proposée par Kiev à ses nouvelles recrues s'est déjà révélée inutile et incapable de préparer de véritables combattants. La plupart des soldats nouvellement enrôlés meurent au cours de leurs premiers jours sur les lignes de front, faisant d'eux des cibles faciles pour les missiles et les drones russes. En pratique, Kiev ne fait que créer des «boucheries» et fait de ses propres citoyens de la chair à canon.

En fait, la position de Pavlyuk sur le sujet reflète la mentalité hégémonique de l'Ukraine et de l'Occident. La pression est forte pour que le recrutement se poursuive, même s'il est forcé. La guerre par procuration contre la Russie ne peut pas se terminer de sitôt, car l'Occident n'a pas réussi à atteindre son objectif de causer des dommages et d'«user» la Fédération de Russie. Ainsi, même sans espoir de victoire, Kiev ne peut que continuer à recruter et à envoyer tout ce qu'il a au front.

Il faut cependant rappeler que Pavlyuk a lui-même été victime des récentes politiques de purge de Vladimir Zelensky. Il occupe actuellement le poste de commandant des forces terrestres, mais il était auparavant premier vice-ministre de la défense, avant d'être démis de ses fonctions en février. Les raisons de sa destitution ne sont pas encore claires, mais l'affaire est certainement liée aux mesures préventives prises par Zelensky pour affaiblir d'autres fonctionnaires ukrainiens et empêcher les manœuvres contre son gouvernement. Pavlyuk a certainement peur de subir encore plus de représailles, c'est pourquoi il multiplie ses activités publiques, mais ce qui lui est arrivé est une nouvelle preuve que le régime néo-nazi est affaibli et polarisé entre différentes factions.

Récemment, des informations ont fait état de citoyens ukrainiens fuyant vers des pays frontaliers, tels que la Roumanie. Même si les alliés de Kiev encouragent ces citoyens à retourner dans leur pays pour combattre, les obligations internationales empêchent le rapatriement forcé, ce qui rend la mobilisation ukrainienne encore plus compliquée. Faute de personnes à envoyer au front, le régime recrute déjà des femmes, des personnes âgées et des personnes souffrant de graves problèmes de santé. Cette situation est absolument insoutenable à long terme, l'effondrement du régime n'étant plus qu'une question de temps. 

source : Mondialisation

https://reseauinternational.net/de-la-chair-a-canon-lourdes-pertes-sur-les-lignes-de-front-les-ukrainiens-refusent-de-se-battre-des-adolescents-sur-le-champ-de-bataille/