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Traité de Washington, 75 ans d’une guerre hybride sur tous les fronts contre la

Démarré par JacquesL, 01 Avril 2024, 01:03:17 PM

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JacquesL

Traité de Washington, 75 ans d'une guerre hybride sur tous les fronts contre la Russie



par Valérie Bérenger

Le 4 avril 2024 le bloc de l'OTAN fête le 75ème anniversaire de la signature du traité de Washington. Un anniversaire que l'on pourrait résumer par 75 ans de mensonges, d'assassinats gratuits et de meurtres de masse sur ordonnance.

Le traité de Washington se sont quatorze articles succincts qui ont ainsi donné naissance à la première organisation militaire du monde mais aussi la plus controversée. Car loin de protéger l'Atlantique-Nord, l'OTAN intervient désormais en tant que force d'occupation violente dans toutes les parties du monde.

Si l'on s'en réfère à la publicité qui s'étale sur le site du NATO, l'on peut lire : «L'OTAN est un acteur de premier plan sur la scène internationale et contribue activement à la paix et à la sécurité».

Dans les faits, le «machin» comme l'appelait le général De Gaulle s'est révélé plus nuisible qu'utile. Mais pour bien comprendre à quel point l'OTAN est une imposture il est nécessaire d'effectuer un tour d'horizon des mensonges, meurtres et assassinats qui ont émaillés son histoire.

En 1949, l'OTAN fut déjà l'excellent prétexte pour les USA de créer un bloc face à l'URSS durant la guerre froide. URSS que les Américains n'ont cessé de rêver de démanteler. Mais, bizarrement, aucune opération militaire n'a réellement eu lieu durant cette période. À la fin du pacte de Varsovie, l'OTAN aurait dû mourir naturellement de sa belle mort. Pourtant il n'en fut rien. Et c'est sans nul doute à cause (ou grâce) à la chute du mur de Berlin et à l'arrêt de cette même «guerre froide» que les occidentaux, appartenant à l'organisation militaire sous la direction des USA, ont cru pouvoir étendre leur hégémonie à l'envie vers l'Est pour désormais posséder 843 bases militaires sur les 5 continents.

Ainsi nous sommes loin, très loin, du traité de l'Atlantique Nord tel qu'il était censé se dérouler en 1949 ! Car rappelons-le, après deux guerres mondiales particulièrement meurtrières, il s'agissait en effet à l'origine de protéger la population des 12 pays d'Europe et d'Amérique du Nord qui le composaient alors. Mais ça, ce n'était que le prétexte officiel.

En vérité, l'OTAN a été imposé par les USA à l'Europe en 1949 afin de contrôler les pays européens. Et cette hégémonie, cette «mise en esclavage» n'en est ni à son premier pas ni à son terme. L'OTAN, qui prétendait en sous-main des USA, lutter «contre tous les régimes communistes dans le monde», voulait dans les faits déjà détruire le monde slave. Après l'ex-URSS aujourd'hui la Russie !

Désormais l'OTAN se comporte comme un coucou. Un de ces parasites envahisseurs qui a pris l'initiative de bouleverser les délicats équilibres géopolitiques existants pour poursuivre une guerre de conquêtes sanglantes dans toute l'Afrique et le Moyen-Orient auxquelles s'ajoute une manœuvre opiniâtre d'encerclement de la Russie, via une politique agressive sans aucun mandat.

Pour bien comprendre ce qu'est réellement l'OTAN il faut se souvenir des mensonges éhontés qui ont jalonnés son histoire :

En 1995, l'OTAN prétend que l'armée de la république Serbe présente en Bosnie représente un danger pour les «zones de sécurité» des Nations unies.

Le 24 mars 1999 les bombardements de l'OTAN, dirigées par les États-Unis sur la Yougoslavie vont se traduire par des frappes aériennes continues durant 78 jours à l'aide de bombes à fragmentation et à uranium appauvri, interdites par les conventions internationales. L'OTAN va bombarder 37 465 fois Belgrade, soit 480 fois par jour en moyenne. Et tout ça pour éliminer quelle menace ? Aucune, puisqu'il n'a pilonné principalement QUE des civils innocents et quasiment aucuns objectifs militaires ; tuant des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, qui n'avaient jamais commis aucun crime ni fait de mal à personne ! À titre d'exemple, le 23 avril 1999, en début de matinée, les avions de l'OTAN bombardent les quartiers généraux et les studios de la Radio-Télévision de l'État serbe (Radio Televizija Srbije, RTS), en plein centre de Belgrade, tuant au moins seize civils et en blessant grièvement seize autres. Dans la nuit du 7 au 8 mai 1999, des bombardiers furtifs B-2, arrivés tout droit des États-Unis, larguent trois bombes auto-guidées sur le bâtiment neuf abritant la mission diplomatique chinoise ! Pour une gaffe, avouons que c'en est une belle. GI Jo a-t-il oublié d'apprendre à lire une carte ?

Belle victoire s'il en fut, de celles dont les USA aiment à juste titre se faire gloriole. Résultats : 8000 civils tués ou blessés, et un million d'autres déplacés.

Le 20 mars 2003, une coalition menée par les États-Unis et des pays alliés comme le Royaume-Uni et l'Espagne entame l'invasion de l'Irak. L'objectif ? Éliminer Saddam Hussein – qui a dirigé l'Irak pendant près de 25 ans – et ses prétendues armes de destruction massive. En 2001 l'armée américaine alliée à l'OTAN lance une attaque dévastatrice à la roquette sur les installations critiques d'énergie et de télécommunications du gouvernement de Bagdad, laissant toute la capitale sans eau, sans électricité, sans chauffage, et sans moyen de communication. Et tout ça pour quoi ? Tout ça parce que le secrétaire d'État américain Colin Powell, tout en agitant un flacon ne contenant que d'innocentes molécules, déclarait aux Nations unies que l'Irak disposait de «laboratoires mobiles» pour fabriquer des armes biologiques. Armes qui n'existaient que dans le cerveau malade des Américains, mais pourtant personne n'a payé pour le sang et la destruction gratuite du peuple irakien. Un mensonge qui a coûté la vie à plus de 100 000 civils tués en 7 ans et un pays plongé dans le chaos, laissant la voie libre aux combattants de l'État islamique avec une guerre civile entre sunnites et chiites.

Ce ne sont que quelques exemples, sans compter les aventures militaires dans d'autres régions ces dernières décennies... Depuis sa création, l'OTAN a été impliquée en Afghanistan, en Libye, etc. La liste de ses exactions est tellement longue qu'il faudrait une collection d'encyclopédies pour en faire le détail. Mais pourquoi un organisme qui se voulait garant de la paix a-t-il sombré au fil du temps dans une barbarie sans nom ?

La réponse tient peut-être dans la composition de ses instances et du choix de ses responsables. Car si l'on se penche sur le «pedigree» de ces derniers, que trouve-t-on ? Surprise... une grande majorité d'anciens nazis «recasés» pour l'occasion...

Adolf Heusinger, 1897-1982, général allemand lors de la deuxième guerre mondiale, était l'ancien Chef de section des opérations de l'OKH, le commandement suprême de l'armée de terre, chargé entre autres de l'opération Barbarossa, c'est à dire l'invasion et les modalités pratiques d'occupation de l'Union soviétique en 1942 dans laquelle 24 millions de russes perdirent la vie. Accessoirement... un chiffre jamais mentionné par les historiens de l'Occident. C'est lui qui coordonne l'offensive de l'été 1942 à Stalingrad. C'est lui aussi qui s'occupe du «nettoyage» politique et ethnique du Peuple soviétique aux fins de «sécuriser» les arrières de la Wehrmacht. C'est lui qui ordonne également l'abominable et répugnant massacre du ghetto de Minsk, la Shoah par balles d'un million de soviétiques. Là encore oublié par les livres d'histoire ! L'agence Tass a apporté des preuves irréfutables de la responsabilité personnelle de Heusinger dans le massacre de 45 000 Biélorusses. Un intime d'Hitler, l'homme du premier cercle, ce qui ne sera jamais mentionné lorsqu'il deviendra un dignitaire de la RFA.

Et bien ce charmant personnage qui aurait dû finir au purgatoire a été le premier chef d'état-major de la Bundeswehr, les forces armées ouest-allemandes, créées en 1955. Il a également été le président du Comité militaire de l'OTAN jusqu'à sa retraite en 1964.

Réponse des autorités américaines de l'époque : «Heusinger aurait été un résistant sincère à Hitler !»(sic). En effet il était au courant de l'attentat contre Hitler du 20 juillet 1944. Mais il est bien connu que pour se «recaser» après une guerre et sauver sa peau il est utile de savoir manger à tous les râteliers.

Hans Spiedel, 1897-1984, fut à son tour de 1957-1963 Commandant en chef des forces terrestres de l'OTAN pour le «Centre Europe» à Washington. Ce Général dans l'armée Allemande d'avant et après-guerre a à son actif la Campagne de France en 1940. Il participe à la rédaction du traité d'armistice et accompagne Hitler dans sa visite à Paris. Chef d'état-major et général de l'Armée Sud sur le Front de l'est en 1943, il épaule l'attentat contre Hitler en juillet 1944 ce qui lui permettra de se refaire une virginité.

Johann von Kleimanseg, 1906-2008, officier d'état-major général au sein du haut commandement de la Wehrmacht a été recasé ensuite comme Commandant de l'OTAN en Europe centrale de 1967 à 1968.

Johann Steinhof, 1913-1994, l'as de l'armée de l'air sur le front de l'Est, considéré par beaucoup comme un des plus efficaces chefs de la Luftwaffe, fut également président du Comité militaire de l'OTAN de 1971 à 1974.

Ernst Ferber, 1914-1998, inspecteur du haut commandement de la Wehrmacht, fut à son tour nommé Commandant de l'OTAN en Europe centrale de 1973 à 1975.
Karl Schnell, 1915-2013, officier d'état-major général dans le corps des chars de la Wehrmacht, pris la place de son illustre prédécesseur en tant que commandant de l'OTAN en Europe centrale de 1975 à 1977.

Franz-Josef Schultze, 1918-2005, officier de la Luftwaffe, croix de chevalier, recasé comme commandant de l'OTAN en Europe centrale de 1977 à 1979.

L'un des meilleurs et pas des moindres. Reinhard Gehlen, 1902-1979, assistant fidèle de Walter Schellenberg, bras droit de Heydrich. En 1945 ce dernier va se rendre aux Américains afin d'éviter le GRU russe, qui le recherche activement pour ses crimes en URSS. À l'époque, Gehlen collabore avec l'Institut Wannsee proche de la SS, afin de constituer une documentation économique et sociale précise sur l'union soviétique. Afin d'asservir la Russie, Gehlen souhaite s'appuyer sur les nationalistes slaves, dont l'indépendantiste ukrainien Stépan Bandera qui sera enrôlé dans la SS de Heydrich. Gehlen va après-guerre collaborer avec les services américains avec pour mission de mettre sur pied un service de renseignement en Allemagne de l'Ouest, financé par les États-Unis, afin de surveiller les pays de l'Est. C'est également lui qui créa le réseaux Gladio responsable des attentats des Brigades Rouges manipulées par le BNB et la CIA.

Et enfin, Ferdinand von Saenger und Etterlin, 1923-1987, Adjudant du haut commandement de la Wehrmacht poursuivit son œuvre en tant que commandant de l'OTAN en Europe centrale de 1979 à 1983.

En fait, après la défaite de l'Allemagne, un grand nombre d'anciens nazis qui auraient dû être condamnés jusqu'à ce que mort s'ensuive, ont été largement remerciés de leurs «bons et loyaux services» en tant que tortionnaires par les États-Unis avec des postes à responsabilité glorifiant leur savoir-faire. Et vous vous demandez encore pourquoi l'Allemagne est redevable aux USA et pourquoi ces derniers protègent Zelensky et toute sa clique de néo-nazi ?

Ces dignitaires qui étaient loin de n'être que des exécutants, n'ont non seulement jamais été inquiétés mais ont poursuivi leur carrière en toute tranquillité. Et tout ça pour quoi ? Parce qu'il fallait utiliser les talents des nazis pour mener la nouvelle guerre déjà prévue à l'époque contre l'URSS. L'URSS sans le sacrifice duquel le débarquement allié n'aurait jamais pu avoir lieu ! Mais ça, les Occidentaux à la mémoire d'une «huître plate» l'ont oublié.

Non seulement les USA ont ouvert grand leurs portes à des nazis auxquels ils ont offert une nouvelle virginité, mais en plus Hollywood a fait d'eux les champions de la lutte contre le communisme, quand ce n'était pas la libération de l'Europe.

Tout comme Otto Skorzeny, 1908-1975, ancien chef des commandos d'élite de la SS qui ne recevait ses ordres que du Führer, qui a testé des balles toxiques expérimentales sur les détenus du camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen, qui fut recruté par la CIA en tant que «formateur». Ce dernier servit tellement bien l'agence qu'il fut chargé des opérations «spéciales» contre l'URSS, mais aussi contre la France du général de Gaulle.

Ainsi 2024 triste année, marque l'anniversaire des bombardements de Belgrade ainsi que celui des 21 ans du début de l'aventure militaire en Irak qui ont fait de la vie des 42 millions d'habitants de ce pays un calvaire.

La Serbie, l'un des six États issus de la dissolution de la Yougoslavie après 1992, a récemment organisé un évènement en souvenir des victimes de l'agression. À cette occasion, le président Aleksandar Vučić a déclaré que la Serbie ne renoncerait jamais à sa province du Kosovo-Metohija et qu'elle ne rejoindrait jamais l'OTAN. À bon entendeur...

Malgré tout, si nous étions naïfs, nous pourrions croire que toutes ces exactions font partie du passé. Mais nous ne pouvons que constater encore aujourd'hui que l'OTAN fait tout pour que ses crimes en ex-Yougoslavie – et ailleurs – ne soient pas évoqués à l'ONU et ce avec la complicité de la France qui estime qu'il «n'est pas pertinent» de discuter des crimes de l'OTAN devant le Conseil de sécurité. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'aucun des dirigeants des membres de l'alliance n'a jamais été tenu pour responsable de cette agression ni d'aucune autre, et désormais ils ont peur que cette question se repose avec force 25 ans après.

Le constat est simple : en fait de protéger, l'OTAN n'est qu'un consortium agressif au service des seuls intérêts et de l'hégémonie américaine qui n'a cessé de s'en servir pour écraser sans pitié tous ceux qui avaient le malheur de se dresser sur la route de ce géant de papier. Voilà ce que fut et ce qu'est réellement l'OTAN ! Non pas une force de paix mais une horde guerrière, agressive, dangereuse, prête à tout pour servir son véritable maître, à savoir les USA.

Ce consortium qui aurait dû disparaître après la chute de l'URSS a aujourd'hui plus que jamais retrouvé sa raison d'être avec la supposée «menace russe» qui a justifiée 6 vagues d'élargissement vers l'Est. Avec en outre l'adhésion éventuelle de l'Ukraine dans l'OTAN qui a toujours constituée une ligne rouge pour la Russie et qui est l'une des raisons du conflit actuel, suralimenté par ce parasite insatiable. Parce que n'oublions pas que dans ses doctrines la Russie figure comme une menace imminente. Une menace pour qui ? Pour quoi ?

Les responsables des assassinats de masse qui ont jalonné cette triste histoire seraient eux-mêmes bien incapables de répondre à cette question.

Gageons que cet anniversaire du Traité de Washington sera une bonne fois pour toutes, le dernier.

source : RusReinfo

https://reseauinternational.net/traite-de-washington-75-ans-dune-guerre-hybride-sur-tous-les-fronts-contre-la-russie/