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A mon tour de me présenter ?

Démarré par JacquesL, 10 Novembre 2005, 03:20:14 PM

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JacquesL

A mon tour de me présenter ?

Je suis au soir de ma vie, et les couleurs du couchant sont sans splendeur.
Je suis confronté au déclin de mes ressources attentionnelles, et de mes ressources mnésiques. J'ai dû mettre les pouces en psychologie : je n'y arrivais plus, à me scolariser de la façon prescrite. Mes yeux sur le cours ou sur le livre n'y restaient pas. Soit que dans le bus, mes oreilles et mes yeux me portent sur les autres voyageurs, les enfants surtout, soit que la pensée vole ailleurs... de toutes façons, ma lecture était foutue. De toutes façons, la motivation foutait le camp.
Principale exception : lisant Tortilla flat, de John Steinbeck pour un examen d'anglais, je me suis bien gondolé dans le bus ou le métro, à lire les mésaventures de ces hobos et misfits, provisoirement fixés dans la maison de Danny.

Depuis dix ans déjà, je suis à un âge où il est urgent de transmettre ce qu'on a appris, pendant qu'on est encore vivant, pendant qu'on sait encore ce que l'on dit. Vite ! Vite ! Vite ! La vie est brève, et les jours sont comptés. Transmettre à mes enfants ? Impossible en pratique : la violence organisée triomphe jusqu'à présent, et se sert de mes enfants à fond à fond à fond à fond à fond à fond à fond à fond comme engins de guerre contre leur père... Voilà dix-sept ans que ma fille aînée est recrutée comme engin de guerre, dans la mission parricide que sa mère lui a assignée pour s'assurer un veuvage mains propres mains nettes, pas vue, pas prise. Fin de la transmission générationnelle pour elle depuis lors. Pour mon fils et ma fille cadette, disons que c'est plié depuis au moins février 2000, avec faux témoignages. Quand je parviens à en recevoir des nouvelles, elles sont bien peu rassurantes.

Transmettre aux enfants des autres ? Je l'ai fait autant que je l'ai pu. Là aussi j'atteins mes limites, déclinantes avec l'âge.

Je tâche de profiter du nouveau médium qu'est Internet pour reprendre cette transmission interrompue par la violence organisée. Ayant appris le métier d'inventeur et d'innovateur professionnel, je me concentre donc sur ce que je suis seul à savoir faire. Il se trouve que ces domaines existent, pour la raison simple que nous sommes très peu nombreux à avoir réuni autant de cultures techniques ou scientifiques différentes dans une même vie. Ainsi, je ne suis pas le seul à avoir inventé ou réinventé l'interprétation transactionnelle de la quantique, puisque John Cramer a publié en 1986, m'antériorisant d'au moins onze ans. Mais nous sommes moins de dix, voire moins de cinq, à avoir su pousser le raisonnement ainsi.

Le livre « Le nombre, une hydre à n visages ; entre nombres complexes et vecteurs » s'est extrêmement mal vendu, et les bibliothèques universitaires ne l'ont pas acheté. Je sauve donc de l'oubli total mon article, en le diffusant sur le net. Après mon décès, le site sera fermé, faute de paiements. Après mon décès, mes enfants ne sauront de leur père, mon petit-fils ne saura de son grand-père, que ce que d'autres lecteurs auront conservé, et transmis à leur tour.

Ce que je vous demande, à vous lecteurs et utilisateurs de ce forum, est de penser à vous rendre utiles à d'autres, à un maximum de gens. Par exemple, n'oubliez pas d'apporter votre sourire et votre soutien à ceux qui en ont le plus besoin. N'oubliez jamais que la solidarité entre les générations est dans les deux sens : des jeunes vers les âgés, et des âgés vers les jeunes. Ne faites pas comme mes enfants, qui ont été convertis à la religion de l'égocentrisme et de l'égoïsme le plus forcené.

Jacques

lupogrigio

#1
Monsieur Jaques, je suis très honoré de Vous connaitre. Nous avons un destin et une façon de raisonner presque identique.  Je vous comprend et je vous aime bien. Voulez vous bien pardonner mes fautes d'ecriture.
L'important est se comprendre.   Giulio Cason de Trieste.

JacquesL

#2
Merci Giulio, de venir étoffer un peu notre tout petit nombre.
Je ne peux vous répondre en italien : je ne sais de cette langue que ce que j'ai lu dans les partitions, et quelques bribes des libretti de Lorenzo da Ponte.

Le pluralisme est difficile à construire...
Beaucoup de trafic internet sert à attaquer l'autre, peu sert à coopérer intelligemment. Je tâche de développer la seconde sorte, avec un succès médiocre.

Et félicitations, Giulio, pour votre français !

Jacques

lupogrigio

#3
Cher Ami.  C'est très difficile de coopérer (intelligemment ou non).  On nous regarde comme des vendeurs, quand nous ne voudrions que nous donner aux autres.  Salut !   
Giulio

JacquesL

#4
J'aime ou j'aimais ?

J'aime fouler de mes spatules la neige vierge, à longues foulées glissées. J'aime les roitelets dans les épicéas et dans les pins mugho.

J'aimais contempler le Scorpion et Antarès dans la fin de nuit de printemps, depuis un bivouac à skis. J'aime quand seuls les sifflements des marmottes, ou les alertes des pluviers dorés, donnent de l'animation aux murmures du vent. J'aime découvrir un reposoir à chamois, d'où ils surveillaient toute la vallée en ruminant. J'aime le thym et les baies de genièvre.

J'aimais l'ultime lutte dans le ressac, en accostant à la grève, après mes kilomètres de nage côtière. J'aime les moules sauvages, récoltées sur le rocher au loin. J'aimais les sars grillés sur des braises de pommes de pin. J'aime explorer les ramifications des estuaires, à godille ou à pagaie. J'aime les parades des grèbes dès février, et plus tard leurs petits sur le dos.

J'aime l'eau vive, maintenant que mes épaules ne me jouent plus de tours trop graves. Je suis bien heureux d'avoir près de chez moi à Décines ce club de pagaie où il n'y a que des gens agréables.

J'aimais tailler de la route à toutes les allures, dans une mer non polluée, où les dauphins viennent souffler et jouer autour de nous. J'aimais prendre le quart de l'aube, quand les étoiles s'éteignent une à une, quand l'horizon et les couleurs apparaissent, et quand les équipiers dorment encore, jusqu'à ce que l'odeur du cacao chaud chatouille leurs narines. J'aime boucler un agui en deux secondes. Je n'aime pas casser une ancre, bêtement engagée sous un rocher. Je préfère plonger pour la dégager.

J'aime les curiosités et les audaces des bébés. J'aime leur sommeil. J'aime chacune de leurs victoires sur la maladresse d'hier.



J'aurais aimé que les petits génies que nous élevions, restassent génies plus durablement, et que les fruits tinssent les promesses des fleurs. Je croyais les avoir bien armés pour la vie, et notamment les avoir armés du droit à développer une pensée distincte et indépendante, je suis consterné du résultat actuel.

J'aime l'amour, surtout si c'est bien fait. D'ailleurs c'est toujours bien fait avec m'Amie.

J'aimais transmettre à mon adolescente le plaisir et les finesses de l'escalade en rocher, comme je l'avais transmis à sa fratrie, à leur mère, et à tant d'autres débutants. J'aime avoir des enfants autour de moi. J'aime ma langue, et apprendre celles des autres. J'aime savourer les trouvailles des dialoguistes, en V.O. J'aime la curiosité du cheval, qui flaire dans mon dos si mon odeur lui convient.




J'aime Gyermekeknek (Pour les enfants), la Sonate pour deux pianos et percussions, A Kékszakállú herceg vára (Le château de Barbe Bleue), le Concerto pour Alto, et la Sonate pour violon seul, tous six du même Béla Bartók. J'aime toute la musique de piano de Schubert, de Chopin, de Beethoven, et son "Fidelio". J'aime le quintette avec deux violoncelles en ut, D 956. Dans le 14e quatuor en ut dièse mineur, de Beethoven, j'aime beaucoup la fugue initiale, et les variations allegretto.
J'aime l'Oratorio de Noël de J. S. Bach, et pourtant, c'est une bondieuserie. Et j'aime le chanter. J'aime les variations Goldberg, l'Art de la fugue, et les sonates et partitas, pour flûte, pour violon, pour violoncelle seul. Je découvre seulement Claudio Monteverdi.
J'aime chanter Thomas Morley, Roland de Lassus, Clément Jannequin, Claudin de Sermizy, et Tomas Luis de Vittoria. Et « Joshua fit the battle of Jericho ». J'aime la Missa Criola, et le cante Flamenco.

J'aime ouvrir de nouvelles fenêtres et de nouveaux horizons. J'aime les remue-méninges pétillants, où les idées fusent, et bientôt les rires aussi. J'aime créer là où avant, il n'y avait rien. J'aime pulvériser les mensonges, et déblayer les fatras. J'aime la joie de comprendre, dans les yeux de ceux à qui j'apporte quelque chose. Tout ce que j'ai appris, j'aurais préféré le savoir beaucoup plus tôt... J'aime prendre le temps qu'il faut. J'aime la lenteur, qui permet d'aller au fond des choses, au fond des gens. J'aime que les gens piégés sortent de leurs pièges, et goûtent à la vie.




Et j'ai l'intention de continuer à découvrir, et à faire du beau et du bien. Et continuer de prendre les moyens qu'il faut pour cela.

Et vous ? Qu'aimez-vous ? Autrefois j'écrivais sur RéseauContact, puis sur feu Rézoville, puis sur feu FQ. Vous me trouverez parfois sur les news groups francophones de physique, ainsi qu'avec les pères sur le net, et surtout sur mon site propre. Demandez à un moteur de recherches bien connu les Mémoires d'un âne sauvage sans territoire, ou les effets d'une mission parricide sur les enfants, ou encore les vecteurs et gyreurs en physique, et la bobinette cherra.

J'aimais ce que je faisais, et étais impatient d'apprendre vite. Parce que la non-assistance à familles en danger, à enfants et adolescents en danger, vraiment cela suffit comme cela ! J'étais impatient de mettre la main à la pâte, et d'y prendre le temps qu'il faudra, afin de pouvoir y consacrer efficacement le restant de ma vieillesse valide. Mais maintenant, connaissant mieux l'efficacité des réseaux de complicités entre notables, je n'ai plus guère d'espoir de diminuer l'emprise de la corruption. Je n'ai plus guère d'espoir de voir des psychologues sans frontières (frontières de la bourgeoisie baratineuse), agir là où on a vraiment besoin d'eux...

Jacques


_________________
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à présent.
Et cela, les imposteurs et les faussaires le détestent, le détestent, le détestent, mais le détestent !..

JacquesL

#5
J'ai tout compris !


J'ai compris pourquoi les grandes fusées ont le museau si pointu : c'est pour passer dans les trous de la couche d'ozone.

J'ai compris pourquoi la mer est si grande : c'est qu'il en faut, de l'eau pour les bateaux !

J'ai compris pourquoi mon père et ma mère se sont mariés le même jour : c'est par économie.

J'ai compris pourquoi le médecin de Loudéac a renoncé à prescrire des suppositoires aux égorgeurs de cochons de l'abattoir : c'est parce que les voies du saigneur sont impénétrables.

J'ai compris pourquoi il faut un fusil à deux coups pour chasser le naturel : il faut réserver le second coup pour le moment où il revient au galop.

J'ai compris pourquoi le rasoir islamique a trois lames : une pour tirer le poil, la seconde pour tirer le poil à nouveau, la troisième pour trancher la gorge si le poil ne pousse pas.

J'ai compris pourquoi les Smiths sont si nombreux aux Etats-Unis. L'an dernier, en traversant le Minnesota, j'ai vu une très grande usine, annoncée par un panneau : Smith Manufacturing Company. Mais je ne sais pas à quelle cadence ils produisent les Smiths.

J'ai compris pourquoi les vaches ont quatre pieds qui s'étendent jusqu'à terre : c'est pour nous donner l'exemple. Elles ont les pieds qui touchent Terre. Pourquoi pas nous ?

J'ai compris pourquoi Roselyne Bachelot a ouvert la chasse à la passacaille : pour passer son Bach d'abord.

J'ai compris pourquoi je suis si drôle : parce que l'humour est la politesse du désespoir.

J'ai compris pourquoi on oublie avec une telle frénésie ceux qui s'épuisent sur les routes de l'exode, ceux qui se terrent dans les grottes pour échapper aux tirs et aux bombardements, ceux qui meurent de maladie dans la forêt pour échapper au massacre, ceux qui sautent sur les mines : c'est parce que ces minables retardataires n'ont même pas une moderne télécommande pour zaper. Pour zaper, ils n'ont que deux moyens archaïques : ou la dissociation psychotique, ou mourir.



Jacques Lavau. Première publication sur ReseauContact, 2000.

JacquesL

Si j'ai écrit et publié que Certaines familles ont pour but d'avarier et de rendre infirmes tout ou partie de leurs membres, le plus souvent les enfants, c'est aussi d'expérience, que je le sais et ai pu l'écrire.
Si j'ai décrit et publié le Plan de mort et crime parfait, c'est aussi d'expérience, que je le sais et ai pu l'écrire.
Si j'ai écrit et publié Un mode de maltraitance très efficace au long cours, c'est aussi d'expérience, que je le sais et ai pu l'écrire.
Si j'ai écrit et publié La dépression majeure, un objectif de tortionnaires raffinés, c'est aussi d'expérience, que je le sais et ai pu l'écrire.
Si j'ai écrit et publié L'enfant : une terre d'invasion facile, c'est aussi d'expérience, que je le sais et ai pu l'écrire.

J'ai toujours peint d'après nature, et non d'imagination.
Scientifique, je suis toujours parti de situations expérimentales vérifiées, mais non volontaires, toujours imposées de l'extérieur. Les articles ci-dessus sont inspirés majoritairement par ma famille d'origine.
D'autres sont davantage inspirés par la maladie mentale au pouvoir, dans ce qu'est devenue la famille que j'avais fondée :
Culte de l'exclusion : garantie de maladie mentale ?
La séparation d'un enfant de l'un de ses parents, par l'autre parent.
Et bien sûr le premier d'entre eux, chronologiquement parlant : Au moins un de nous deux est fou. Lequel ? Ou les deux ?

Pourquoi suis-je devenu scientifique ? Pourquoi le suis-je redevenu après passages par d'autres métiers ?
Réponse à Esprit scientifique, es-tu là ? : La motivation réelle pour devenir un obsessionnel de l'exactitude scientifique, ou linguistique, fut bien de fournir une démonstration : on peut respecter rigoureusement les faits. On PEUT ne pas tricher. On peut ne pas ensevelir autrui sous son territoire sonore, on peut ne pas procéder à un viol sonore permanent de son fils, comme le fit ma mère dans sa névrose et sa vanité envahissantes. On peut respecter les faits en silence et avec humilité. ... Je suis devenu et resté scientifique dans l'espoir que cela me permettrait de desserrer le garrot de mensonges permanents qui m'étranglait, et cela aussi bien dans ma famille d'origine, que lorsque la famille que j'avais fondée est devenue complètement folle et meurtrière - à l'instigation notamment de ma mère, prêcheuse de la guerre sexiste. L'exactitude scientifique recherchée, était un élément de loyauté et de fiabilité, antidote vital  au venin de la déloyauté parentale, puis de la déloyauté conjugale, puis encore et toujours de la déloyauté des matriarques de ma famille d'origine.

On a une nouvelle preuve de cette motivation durant ma vie entière à lutter contre les mystifications, la fourberie et la déloyauté régnantes, par le titre de l'article publié dans Le nombre, une hydre à n visages ; entre nombres complexes et vecteurs : "Vecteurs" ?  151 ans de déloyaux services.

Autre preuve à http://deonto-famille.info/index.php?topic=72.0 : l'ampleur du coup de bambou que j'ai pris, quand j'ai vraiment pris connaissance de l'importance de l'éthique et de la loyauté en psychothérapie, telle qu'exposée par Pierre Michard à partir des publications d'Yvan Boszormenyi-Nagy.
De la même manière que la tectonique des plaques s'est révélée le fait et le concept unificateur du plus gros de la géologie, renvoyant aux poubelles de l'histoire des décennies de dogme géosynclinal, les obligations de loyautés transgénérationnelles et bidirectionnelles, ainsi que la découverte de cette capacité neurologique propre à l'espèce humaine, de pouvoir tenir au long de sa vie et au fil des générations un Grand Livre des loyautés dues, voilà une découverte unificatrice et centrale, qui achève de renvoyer aux poubelles de l'histoire encore plus de décennies de dogmes freudiens.

Même les découvertes de Paul-Claude Racamier, le premier penseur de l'incestualité et de la perversité narcissique, s'intègrent en complément dialectique, comme description du viol des devoirs de loyautés les plus élémentaires.

Et comment dépasser cette constante dénonciation des organisations criminelles sournoises, si caractéristiques de la bourgeoisie, de protection de la perversité sociale, de mensonge systématique ?
Je suis au moins assez marxiste pour avoir appris quelques rudiments de dépassement dialectique, n'est-ce pas ?
Je me persuade avoir trouvé ce dépassement dialectique en travaillant désormais la déontologie. Voir par exemple notre Code de déontologie pour la famille aux adresses où je l'ai publié :
http://www.unaf.fr/forums/viewtopic.php?t=59 ou
http://deonto-famille.info/index.php?topic=7.0 ou
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=19&Itemid=9.

Alors que l'éthique est une discipline universitaire enseignée aux USA et au Canada, elle n'est en France que l'objet de sarcasmes par les intellectuels de la bourgeoisie française. Avec nous, elle va redevenir centrale.

Travailler la déontologie, cela suffit ? Non, cela ne suffit pas, il faut ensuite l'incarner dans l'action, dans la fondation qui dépasse ma propre durée de vie.
A l'heure actuelle, nous avons des militants qui militent pour l'échevinage, pour le remplacement  des juristes de caste par des représentants de la société civile, mais nous n'avons encore été capables de rien montrer en démonstration en ordre de marche. Nous ne savons dire à quiconque "Sois juge", ni garantir aux autres qu'il jugera ou du moins assurera une médiation, avec rigueur et sagesse. C'est une lacune inadmissible, et il faut y remédier.




JacquesL

Anniversaire : mon permis de conduire a quarante-huit ans.
Bon anniversaire, ô carton rose !

Mon premier job d'ingénieur a trente-huit ans aujourd'hui.
Bon anniversaire !
Pour M*ch*lL*f*bvr* j'étais une carte de visite : "Vous voyez bien que je suis un vrai centre de recherches, puisque j'emploie un vrai physicien !",
et il a fallu attendre le 22 décembre 1976 pour que M*ch*lL*f*bvr* s'enfuie en hélicoptère, un quart d'heure avant que les fourgons de police arrivent pour l'arrêter.

A peu de jours près, la conception adultérine de ma fille aînée a trente-sept ans.
Bon vent, ô aide-bourrelle depuis vingt-trois ans déjà !


JacquesL

#8
Papale propagande, royale propagande...

Citation de:  JacquesJ'ai cessé la reprise du chant choral en 2008 après le cancer du poumon : d'une part ma gorge devenait fragile, avec toux chronique (on n'avait pas encore trouvé la cause ni la solution), d'autre part le répertoire à Vaulx comportait bien trop de bondieuseries pour mon goût. Même si les rythmes des negro-spirituals étaient intéressants.

Citation de: Manous'il nous arrive de chanter des messes ,des gloria ou des requiem ,ce ne sont pas des bondieuseries ,ce sont de grandes oeuvres de grands compositeurs et il faut les voir en tant que telles ;

Comme scientifique - en réalité hybride de scientifique et d'ingénieur - j'ai quelques propriétés sociales communes avec les compositeurs, grands et petits, et avec les musiciens : je mange, mais je ne cultive pas la terre, je jardine, mais fort peu. Je me vêts, mais ne file ni ne tisse, j'habite et travaille dans des bâtiments que je n'ai pas construits. Nous dépendons du travail paysan et du travail ouvrier, donc d'un système fiscal qui concentre les surplus produits par d'autres travailleurs. S'il y a tant de bondieuseries dans les grands répertoires des siècles passés, c'est que les princes d'église grippaient et centralisaient énormément de pognon, par un système fiscal sans pitié, doublé d'une inquisition féroce, qui brûlait les cathares et les vaudois : ces pauvres réfractaires montagnards évitaient de payer la dîme. Des vaudois ont dû aller se percher aussi haut que Dormillouse, pour échapper aux persécutions des percepteurs et de l'inquisition, et survivre durement.

Les scientifiques ont pu commencer d'exister malgré la répression d'église par la simultanéité de deux faits historiques imprévus :
Les livres d'autorité venaient de subir une défaite écrasante : Cristobal Colon avait découvert une terre nouvelle de l'autre côté de la mer Océane, or elle n'était dans aucun des livres-qui-savent-tout.
Les princes développaient des armées permanentes, avec des besoins nouveaux en optique (les longues-vues), en machines de siège, perfectionnements des navires et des armes. Ils avaient besoin d'ingénieurs, d'inventeurs et de savants. Et tant pis si la papauté objectait. Ou les prédicantereaux de Genève.
Désormais les savants puis scientifiques étaient là pour rester, la société est devenue de plus en plus technologique.
Ont-ils pris leur autonomie envers les princes et politiques ? Voire ! Il n'y a qu'à voir les milliers de scientifiques naïfs que l'escroquerie à l'échelle planétaire du "réchauffement climatique anthropique", qui serait miraculeusement médié par le "méchant" dioxyde de carbone, si facilement abusés et corrompus : ils ont une famille à nourrir... En fait, même si la papauté a perdu beaucoup de pouvoir, ses successeurs les ministres cherchent encore et toujours à militariser les enseignants et les scientifiques, et à les utiliser pour leur propagande, comme au 18e siècle les rois Hanovre utilisaient Georg Friedrich Händel pour leur royale propagande à grand spectacle.

Et sorti des princes, rendons-nous service en retour aux contribuables, humbles et moyens, qui paient nos orchestres, nos labos et nos salaires ? Voire !

Pour mon compte, je fais le maximum pour restituer au grand public. Mais nombreux sont ceux qui vont opiner que je n'en fais jamais assez.