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Credo, et fraudes hégémoniques

Démarré par JacquesL, 24 Octobre 2020, 06:41:40 AM

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JacquesL

CREDO

Je crois au GIEC tout puissant,
à l'extinction du Gulf Stream pour nous punir de nos péchés,
à la submersion des atolls quelle que soit l'évolution verticale de leurs planchers océaniques,
à la disparition des glaciers de l'Himalaya en 2035.
Je crois que la neige est un souvenir du passé que nos enfants ne verront plus.
Je crois en des usines d'enfouissement du dioxyde de carbone, et tant pis pour la minorité de riverains malchanceux.
Je crois que les gaz polyatomiques sont donc "à effet de serre", et qu'il faut les éradiquer.
Je crois que la spéculation sur les indulgences-carbone est une bénédiction pour la planète.
Je crois que l'ours blanc est menacé par le réchauffement climatique.
Je crois que le Soleil est une étoile invariable.
Je crois que Greenpeace n'est pas actionnaire de BP.
Je crois que le climat va se dérégler et échapper à toutes les prévisions sauf celles du GIEC...
Je crois que la Provence et le Languedoc vont périr de sécheresse, à la façon du Sahel.
je crois qu'il y aura 50 millions de réfugiés climatiques en 2010, oups ! en 2020 ! Oups ! 143 millions en 2050. Enfin très prochainement, quoi.
Je crois que le plus gros avantage d'un mouvement perpétuel, tel que ceux de Nextwatt ou de "Aixogen-Motors", c'est qu'il ne produit pas de gaz à effet de serre.
Je crois que les Maldives seront prochainement submergées par l'Océan Indien.
Je crois que la physiologie végétale c'est tout des menteries inventées par le démon.
Je crois que le volcanisme sous-marin, c'est rien que des menteries inventées par les marchands de cigarettes.
Je crois que le rôle des nuages et de leur nucléation, c'est rien que des menteries inventées par des infidèles.
Je crois que les journalistes de Libé sont honnêtes, courageux et indépendants de leur patron.
Je crois que les infidèles, hérétiques et incroyants, c'est rien que des crétins, des abrutis, des criminels et des connards, et tous d'extrême droite, et qu'on fait drôlement bien de les assaillir de menaces de mort, pour les ramener dans le droit chemin de la crédulité obéissante.
Je crois que Michael Mann est le plus honnête faussaire que la Terre ait porté depuis Trofim Dénissovitch Lyssenko, car s'il a falsifié, c'est tout pour la bonne cause.
Je crois que sa crosse de hockey est la plus belle invention depuis celle du mouvement perpétuel.
Je crois que Jean Jouzel est assis à la droite du GIEC le tout-puissant, pour les siècles des siècles.

Amen.




On a beau leur signaler la fraude, ils ne l'ont toujours pas captée.

La propagande carbocentriste prétend qu'il suffit qu'une molécule ait capturé un photon à sa fréquence de résonance, pour qu'elle le réémette, avec 50 % de chances que ce soit vers le sol terrestre et non l'espace intersidéral. Sauf que c'est une fraude : à moins qu'on ne soit en très haute altitude, à pression négligeable et long parcours moléculaire, aux pressions troposphériques la désexcitation est cinétique, par chocs, longtemps avant qu'une désexcitation photonique puisse avoir lieu.
Exemple par Gilles Delaygue :

https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/explication-effet-de-serre.xml

En toutes lettres, Delaygue, prétend que la molécule qui a absorbé un photon à sa fréquence de résonance mécanique, va REEMETTRE ce photon, dont en moyenne statistique, la moitié vers la Terre.


Schéma d'équilibre



Sauf que c'est une fraude : à moins qu'on ne soit en très haute altitude, à pression négligeable et long parcours moléculaire, aux pressions troposphériques la désexcitation est cinétique, par chocs, longtemps avant qu'une désexcitation photonique puisse avoir lieu.

Calcul par Georges Geuskens, déjà évoqué plusieurs fois. Les gaz aux pressions troposphériques n'émettent pas.

http://www.science-climat-energie.be/2019/02/14/le-rechauffement-climatique-dorigine-anthropique/

http://www.science-climat-energie.be/2018/08/06/le-co2-et-le-climat-avec-et-sans-effet-de-serre/

http://www.science-climat-energie.be/2018/04/26/du-bon-usage-de-la-formule-de-stefan-boltzmann

/http://www.science-climat-energie.be/2018/03/28/le-co2-dans-les-basses-couches-atmospheriques/

http://www.science-climat-energie.be/2018/04/02/le-co2-dans-les-basses-couches-atmospheriques-2/

...

https://climatorealiste.com/effet-de-serre/


Que le photon capturé vienne du Soleil ou de la Terre, l'unique effet thermique est d'atténuer légèrement le gradient thermique atmosphérique local, par rapport à un gradient adiabatique pur. Pas plus d'effet de serre par des gaz préposés à cet effet politique, que de beurre en branche. Seuls les nuages sont des plafonds de serre.

Deux gaz diatomiques, CO et NO, et tous les polyatomiques, O3 par exemple, ont des résonances mécaniques vibrationnelles avec couplage électromagnétique.

Résonances toutes utilisables en analytique spectrale : toutes sont absorbantes, pratiquement jamais d'émission à pression courante, la désexcitation est mécanique par chocs.

Or selon les escrocs aux ordres, rétribués via le GIEC (Gang Intergouvernemental d'Escrocs Carbocentristes), ces gaz polyatomiques réémettraient le photon absorbé, ce qui les transformerait miraculeusement en « gaz à effet de serre ». Du coup l'efficacité analytique tomberait drastiquement : au lieu de n'en laisser passer aucun, le monoxyde de carbone ne bloquerait plus que la moitié des photons résonants incidents. Et le détecteur spectral de monoxyde que nos élèves avaient à étudier en 1995 ne pourrait même pas fonctionner. Les détecteurs spectraux qu'on utilise en reconnaissance aérienne de la pollution ne pourraient pas fonctionner non plus, ou très très faiblement.

Le Gang Intergouvernemental d'Escrocs Carbocentristes a refait la physique des gaz et du rayonnement sur des bases toutes nouvelles ! La spectrographie dans le domaine du visible, par émission ou par absorption est opérationnelle depuis le 19e siècle, depuis Kirchhoff et Bunsen. La colorimétrie aussi est d'usage quotidien dans les laboratoire d'analyse chimique.

Ces bases toutes nouvelles permettent aussi au gang carbocentrique de recruter Vénus comme planète brûlée par l'effet de serre du CO2. Et la compression adiabatique, c'est fait pour les chiens ? Les nuages d'acide sulfurique sur Vénus sont à altitudes de 50 à 59 km. C'est là haut que s'établit l'équilibre radiatif dynamique, avec le Soleil et l'espace intersidéral, c'est cela le plafond de serre. Entre cette altitude et le sol vénusien, la compression adiabatique fait toute la différence.

Mais l'homme de la rue est tellement ignorant en physique de l'atmosphère et en thermodynamique, qu'on peut lui refiler n'importe quoi.

Transmittance spectrale de l'atmosphère terrestre claire :



Spectre infrarouge de la Terre vue depuis l'espace :




Et sur Vénus ?

Là où la fraude de Delaygue atteint des sommets, c'est pour l'atmosphère vénusienne. On le cite :

Modéliser l'effet de serre pour une atmosphère épaisse (cas de Vénus)
L'atmosphère planétaire peut être si dense que les photons infrarouges provenant de la surface sont absorbés puis réémis de nombreuses fois par l'atmosphère avant de s'échapper vers l'espace. Comment modéliser cet effet ?

On peut considérer qu'il est nécessaire d'ajouter une seconde couche de gaz par dessus la première (sachant le modèle à une couche ne peut être « épaissi » pour prendre en compte la présence de plus de gaz). Cette couche additionnelle absorbe le rayonnement infrarouge issu de la première couche, et l'émet à son tour dans toutes les directions, soit pour moitié vers l'espace et pour moitié vers le bas.

On peut empiler encore plus de couches absorbantes (des couches de gaz complètement absorbantes sont des couches de type corps noir). Il s'ensuit qu'avec N couches empilées, la puissance totale qui arrive au sol (incidente) est égale à (N+1) fois la puissance qui arriverait sans atmosphère.

La force de l'effet de serre (greenhouse strength) de l'applette Effet de Serre est égale à ce facteur (N+1). Si on sélectionne le bouton Venus dans cette applette, on constate que le pouvoir de l'effet de serre de l'atmosphère vénusienne est de 12, ce qui signifie qu'il faut 11 couches totalement absorbantes pour modéliser l'effet de serre de l'atmosphère de Vénus.

Il vous a seulement dissimulé trois autres faits essentiels :

1. L'équilibre radiatif dynamique entre le Soleil et l'espace intersidéral se fait sur des nuages d'acide sufurique, à des altitudes de 50 à 59 km. Ce sont ces nuages les seuls détails que nous distinguons au télescope optique : ils sont opaques dans le domaine du visible.

2. Avec les vents vénusiens gigantesques, le gradient thermique entre les nuages et le sol est régi par la compression adiabatique, largement sans condensation.

3. Le gradient adiabatique dépend de la gravité, de la chaleur spécifique du gaz, de la présence de condensation. Sur Terre et proche de nous, le gradient sec est d'environ 1°C par cent mètres, 0,65°C avec condensation. D'où les formes des nuages de convection ; cumulus congestus par exemple. Sur Vénus, il est du même ordre de grandeur.

Et voilà, vous en savez assez pour comprendre pourquoi la température au sol de Vénus est aussi élevée.



Nos grands parents ont connu la science aryenne. Nos parents ont connu la science prolétarienne. Dans un de mes manuels de thermique figure le paragraphe politique obligatoire contre le second principe de la thermodynamique : science bourgeoise et idéaliste...

On n'arrête pas le progrès : nous avons simultanément la science féministe, la science islamique, et la science citoyenne, qui comme Sganarelle quand il mettait le foie à gauche et le coeur à droite, refont les sciences sur des bases toutes nouvelles...


Le contrat social du scientifique inclut le mandat de se piloter en exactitude : le système de production des connaissances, il est présumé le piloter en exactitude et non en traditions, ni en stratégies de pouvoir, ni en narcissisme, ni en corruption.