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Les glaces d'Arctique aussi, désobéissent au gang réchauffiste...

Démarré par JacquesL, 03 Avril 2010, 01:35:34 PM

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JacquesL

http://ca.news.yahoo.com/s/capress/100401/science/science_sea_ice_growth?printer=1

Citer
Northern sea ice growth a fluke, not end of climate change: researcher

Thu Apr 1, 4:14 PM

By Bob Weber, The Canadian Press

Arctic sea ice is nearly back to average global levels for the first time in at least a decade after years of spectacular declines.

The surprise growth at a time of year when ice is normally melting has triggered a blizzard of I-told-you-sos among online climate change skeptics.

But the man whose data is behind the furor says a few weeks of cold weather in one part of the Arctic - not the end of climate change - has skewed the numbers.

"It is not the end of global warming," said Mark Serreze of the National Snow and Ice Data Center in Boulder, Colo., which publishes monthly sea-ice updates on its website.

On Wednesday, the center posted a new graph showing that the extent of ice-covered Arctic Ocean has nearly returned to the 1979-2000 average.

The graph was a significant surprise.

Data from the last eight years shows that September sea ice was 22 per cent below that 20-year average. And until the beginning of March, this year's sea ice was on pace to match 2007's record low.

What happened?

It's called freaky Arctic weather.

"All of the action is in the Bering Sea," Serreze said.

"For the past several weeks, we've been under a rather unusual weather pattern, a cold pattern, that's given us this late spurt in ice growth in the Bering Sea. If you look at the rest of the Arctic Ocean proper, it is very warm."

The Bering Sea, between Alaska and Russia, is caught between two low-pressure systems.

"This is weather," said Serreze. "Don't conflate this with climate."

Serreze notes that on the Atlantic side of the Arctic, ice is low.

However, online climate change skeptics have seized on the data as proof that global warming is a hoax. By Thursday morning, hundreds of Twitter posts were referencing Serreze's graph - many linking to a Sydney Morning Herald blog that displays the graph without explanation or context.

"An inconvenient fact," reads one post. "Arctic sea ice back to normal - oops."

Another asked: "Will the hysterical eco-nuts be called out? NO!"

Right-wing think-tanks such as the U.S.-based Heartland Institute had stories on the graph, but without comment from Serreze. Other online articles quoted climate skeptics as if they were the authors of the research.

Even those who accept current climate change theories were fretting.

"Is this another PR problem for global warming activists?" worried one online environmental newspaper.

"Everyone's on this now," sighed Serreze. "What you're seeing now from the usual suspects is that it's the end of global warming, and we don't see it that way."

Serreze points out that the satellite data his graph is based on offers no information on ice thickness. He suggests that most of the recent ice in the Bering Sea is likely to be very thin and won't last.

"Once the winds change, temperatures change, we'll probably lose it pretty quickly."

Serreze said the more important figure is sea-ice minimum, but that won't be evident until the end of the Arctic summer.



JacquesL

#1
Les interventions de "PapyJako" sur Le Post sont un régal.
Celle ci par exemple :
http://www.lepost.fr/article/2010/08/11/2180663_ils-avaient-raison-le-pole-nord-fond.html
Ils avaient raison !... Le pôle Nord fond !...

CiterVoici l'image du pôle nord prise le 10 août 2010 par la webcam de la bouée de la NOAA située au pôle nord.




L'image est reproduite, avec toutes les autres sources disponibles concernant les pôles, sur le site de WattsUpWithThat, sur l'excellente page "Sea Ice Page" mise à jour en temps réel.

Cette image est proprement insoutenable. Il s'agit d'un témoignage irréfutable de la fonte du Pôle Nord, que nul ne pourra désormais nier. On y voit très nettement - horreur et abomination - une flaque d'eau !...

Il faut rappeler que nous sommes presque à la fin de la période de rétraction des glaces du Pôle Nord, mais tout de même qui pouvait imaginer que nous en étions déjà rendus à ce point.

Bien sûr, les "climato-réalistes"  - pourquoi donc "climato-sceptiques" ?, qui songerait à nier le climat ? - prétendront qu'il s'agit d'un montage, la NOAA ayant selon eux une crédibilité assez faible au plan de la relation des observations climatiques.

Les plus mordants de ces dangereux personnages continueront leur oeuvre de désinformation en prétendant qu'il y a 48 ans, en août 1962, des sous-marins Etats-uniens s'étaient donné rendez-vous au pôle nord, alors libre de glace. Ils produiront comme preuve cette photo, issue des archives de la marine Etats-unienne.



Photo Norman Polmar/Robert Hurst "The American Submarine"



Ils prétendront même que la légende de la photo dit  :

Seadragon (SSN-584), foreground, and her sister Skate (SSN-578) during a rendezvous at the North Pole in August 1962. Note the men on the ice beyond the submarines.

Qu'on peut traduire en Français par :

Le Seadragon (SSN-584), en avant plan, et son sistership Skate (SSN-578) lors d'un rendez-vous au Pôle Nord en août 1962. Notez les hommes sur la glace derrière les sous-marins.

Les plus dangereux parmi ces désinformateurs se feront un main plaisir d'augmenter le trouble de la population en signalant qu'il n'avait même pas été nécessaire d'attendre le coeur de la période de fonte pour faire surface au pôle nord. Il ressortiront, des mêmes archives, l'image suivante, prise en mars 1959, au plus haut de la courbe des glaces du pôle nord :



Skate (SSN-578), surfaced at the North Pole, 17 March 1959.



Mais, ne croyez pas ces fauteurs de trouble irresponsables. L'histoire du passé s'écrit aujourd'hui, par le GIEC, et pas sur la base de photos d'archives.



Skate (SSN-578), and Seadragon (SSN-584) surfaced at the North Pole, 1962.
US Navy photo courtesy of US Navy Arctic Submarine Laboratory.

Voir aussi :
http://www.lepost.fr/article/2010/07/23/2161882_quel-credit-accorder-aux-releves-de-temperature-terrestres.html
http://www.lepost.fr/article/2010/07/24/2162752_comment-la-banquise-s-y-prendra-t-elle-pour-fondre-cette-annee.html
http://www.lepost.fr/article/2010/07/23/2161882_quel-credit-accorder-aux-releves-de-temperature-terrestres.html
http://www.lepost.fr/article/2010/08/12/2182395_le-rechauffement-climatique-menacerait-il-les-mangeurs-de-riz-histoire-d-une-intox.html

JacquesL

http://www.lepost.fr/article/2010/08/11/2180663_ils-avaient-raison-le-pole-nord-fond.html
Ils avaient raison !... Le pôle Nord fond !...

CiterMISE A JOUR du 21 août 2010

Le suspense est insoutenable. La dernière photo publiée par la NOAA est beaucoup mieux éclairée que celle d'il y a 10 jours.

On y voit les forces du mal à l'oeuvre - la chaleur qui essaye d'agrandir le trou - dans leur titanesque combat contre les forces du bien - le froid qui tente de le refermer - et l'issue du combat est encore incertaine.






L'issue du combat est attendue avec angoisse par tous les vrais défenseurs de la planète qui, à quelques semaines de la fin de la "période de fonte", se demandent ce que vont bien pouvoir manger les ours polaires si d'aventure le trou se refermait.

Il n'y a pas d'ours au pôle nord ? c'est vrai ?... au fait, c'est vrai ils ne se nourrissent pas de glace.

MISE A JOUR du 29 août 2010

Fin du suspense ... les forces du bien - le froid - ont triomphé des forces du mal - le chaud. Le trou dans l'eau s'est refermé :



 

Et c'est encore nettement plus clair le 5 septembre 2010 :




JacquesL

Surface arctique englacée en glace de mer, au jour le jour :
http://nsidc.org/arcticseaicenews/



Et sa répartition géographique :


JacquesL

#4
S'arrêter de fumer, Oscar Wilde l'avait déjà fait des quantités de fois.
Les fontes catastrophiques de glaces de l'Arctique, ça aussi ça s'est déjà fait des quantités de fois, mais ça ne compte pas, car Al Gore n'avait pas encore mis au point son fantastique système de spéculation sur les "droits carbone".
Et puis gêner les enrichissements d'Al Gore par spéculation, ça ne se fait pas, ce serait anti-américain, anti-chrétien, anti-soviétique, antisémite, antiquaire, islamophobe, antiféministe, antirabique, anticapitaliste, antipathique, homophobe, anti-zététique, anticonformiste, antifasciste, antilope Koudou, anticalcaire, antiacide, antimatière, Antinéa, anticommuniste, antimilitariste, AntiGone, Anticosti, antimite, anti-mythes, anti-sceptique, anti-salissure, antifroiss, en titi, antidétonant, Antsirabé, anti-taches, antipode, anticipé, antimoustiques, antigrippant, antidérapant, antigang, bref hérétique et libertin !
(Rayez la mention non utilisée).

CiterLes banquises du pôle nord fondent, les glaciers disparaissent, les phoques sont en voie d'extinction, l'environnement est bouleversé, la pêche est en danger ...

Est-on en 2009 à un meeting d'A£b€rt Gor€ ou de Gr€€np€ac€ ?... Non, on est en 1922, et là c'est "pour de vrai" !...

Voici le texte intégral, traduit en Français, du rapport envoyé au Département d'Etat des Etats-Unis d'Amérique par Georges Nicolas Ifft, consul des USA à Bergen (Norvège), le 10 octobre 1922.

Le rapport est disponible dans les archives de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).

THE CHANGING ARCTIC

"The Arctic seems to be warming up. Reports from fishermen, seal hunters, and explorers who sail the seas about Spitzbergen and the eastern Arctic, all point to a radical change in climatic conditions, and hitherto unheard-of high temperatures in that part of the earth's surface"

L'arctique semble se réchauffer. Des rapports de pêcheurs, de chasseurs de phoques, et d'explorateurs, qui naviguent sur les mers du Spitzberg et de l'arctique oriental, mentionnent tous un changement radical dans les conditions climatiques et des températures élevées jamais observées dans cette région.

[NDT: on peut difficilement, en 1922, avant le début de l'aventure industrielle, imputer un quelconque réchauffement au CO². Si le GIEC avait existé, il aurait du trouver une autre raison]

"In August, 1922, the Norwegian Departnient of Commerce sent an expedition to Spitzbergen and Bear Island under the leadership of Dr. Adolf Hoel, lecturer on geology at the University of Christiania. Its purpose was to survey and chart the lands adjacent to the Norwegian mines on those islands, take soundings of the adjacent waters, and make other oceanographic investigations."

En août 1922, le ministère du commerce Norvégien a envoyé une expédition au Spitzberg et à l'île Bear sous la direction du Dr Adolf Hoel, professeur de géologie à l'université de Christiana. L'objectif était de mesurer et de cartographier les terres adjacentes aux mines Norvégiennes de ces îles, sonder les eaux avoisinantes et faire d'autres investigations océanographiques.

[NDT : Voici où se situe le Spitzberg, une des terres émergées les plus au nord, en bordure de l'océan glacial arctique.



et voici à quoi il ressemble le 27 avril 2009, entièrement pris dans la banquise polaire, d'après le nsidc(National Snow and Ice Data Center) :]



"Dr. Hoel, who has just returned, reports the location of hitherto unknown coal deposits on the eastern shores of Advent Bay deposits or vast extent and superior quality. This is regarded as of first importance, as so far most of the coal mined by the Norwegian companies on those islands has not been of the best quality."

Le Dr. Hoel, qui vient de revenir, rapporte la présence de gisements de charbon inconnus sur les rivages orientaux de la baie Advent, de vastes gisements de qualité supérieure. Cela est jugé de première importance, car jusqu'à présent les  gisements exploités par les compagnies norvégiennes sur ces îles ne sont pas de bonne qualité.

[NDT : aujourd'hui, les mines de charbon font vivre la moitié des résidents du Spitzberg, et l'ouverture d'une nouvelle mine est en projet, projet qui suscite, bien entendu, l'opposition du WWF ...]

"The oceanographic observations have, however, been even more interesting. Ice conditions were exceptional. In fact, so little ice has never before been noted. The expedition all but established a record, sailing as far north as 81° 29' in ice-free water. This is the farthest north ever reached with modern oceanographic apparatus."

Les observations océanographiques ont été encore plus intéressantes. L'état des glaces était exceptionnel. En fait on n'avait jamais trouvé si peu de glaces. L'expédition a battu un record en navigant jusqu'à la latitude de 81°29' dans une eau sans glaces. C'est la latitude la plus élevée qu'on ait jamais atteint avec des moyens océanographiques modernes.

[NDT: il n'y avait heureusement pas de GIEC pour sonner le tocsin et mettre l'humanité en pénitence]

"The character of the waters of the great polar basin has heretofore been practically unknown. Dr. Hoel reports that he made a section of the Gulf Stream at 81' north latitude and took soundings to a depth of 3,100 meters. These show the Gulf Stream very warm, and it could be traced as a surface current till beyond the 81st parallel. The warmth of the waters makes it probable that the favourable ice conditions will continue for some time."

Les caractéristiques des eaux du grand bassin polaire ont donc jusqu'à présent été pratiquement inconnues. Le Dr. Hoel rapporte qu'il a fait une coupe du Gulf Stream à 81° de latitude, et fait des sondages jusqu'à une profondeur de 3100 mètres. Les mesures révèlent un Gulf Stream très chaud, et qu'on pouvait le détecter comme courant de surface jusqu'au-delà du 81ème parallèle. La tiédeur des eaux rend probable que les conditions des glaces vont continuer quelque temps.

"Later a section was taken of the Gulf Stream off Bear Island and off the Isfjord, as well as a section of the cold current that comes down along the west coast of Spitzbergen off the south cape."

Plus tard, une coupe du Gulf-Stream a été faite au large de l'ile Bear et de l'Isfjord, ainsi qu'une coupe du courant froid qui descend le long des cotes ouest du Spitzberg  au delà du cap sud.

"In connection with Dr. Hoel's report it is of interest to note the unusually warm summer in Arctic Norway and the observations of Capt. Martin Ingebrigtsen, who has sailed the eastern Arctic for 54 years past. He says that he first noted warmer conditions in 1915, that since that time it has steadily gotten warmer, and that to-day the Arctic of that region is not recognizable as the same region of 1865 to 1917. Many old landmarks are so changed as to be unrecognizable. Where formerly great masses of ice were found there are now often moraines, accumulations of earth and stones.  At many points where glaciers formerly extended far into the sea they have entirely disappeared."

En rapport avec les observations du Dr. Hoel, il est intéressant de noter l'été exceptionnellement chauddans la Norvège arctique et les observations du Capitaine  Martin Ingebrigtsen, qui navigue sur les eaux de l'arctique est depuis 54 ans. Il dit qu'il a pour la première fois observé en 1915 des températures plus chaudes, et que depuis cela, les températures sont graduellement devenues plus chaudes, et que jour après jour cette région de l'arctique n'est plus reconnaissable comme la région qu'elle était entre 1865 et 1917. Beaucoup d'anciens points de repères ont tellement changé qu'ils ne sont plus reconnaissables. Aux endroits où se trouvaient de grandes masses de glaces, on trouve souvent des moraines, et des tas de terre et des pierres. A beaucoup d'endroits où des glaciers s'étendaient loin dans la mer, ils ont complètement disparu.

[NDT : rappelons qu'on est toujours en 1922. Si Gr€€np€ace avait existé, sous quel prétexte aurait-elle réclamé un acte de contrition à l'humanité ?]

"The change in temperature, says Captain Ingebrigtsen, has also brought about great change in the flora and fauna of the arctic. This summer he sought for white fish in Spitzbergen waters. Formerly great shoals of them were found there. This year he saw none, although he visited all the old fishing grounds."

Les changements de température, dit le Capitaine Ingebrigstsen, ont aussi entraîné de grands changements dans la flore et la faune de l'arctique. Cet été, il a cherché des poissons blancs dans les eaux du Spitzberg. Auparavant, on y trouvait de grands bancs. Cette année, il n'en a trouvé aucun, quoiqu'il ait parcouru toutes les anciennes zones de pêche.

[NDT: aucun problème, le WWF n'existait pas en 1922, et la Commission Européenne n'avait aucune chance d'imposer des quota de pêche ...]

"There were few seals in Spitzbergen waters this year, the catch being far under the average. This, however, did not surprise the captain. He pointed out that formerly the waters about Spitzbergen held an even summer temperature of about 8°Celsius; this year recorded temperatures up to 15°, and last summer the ocean did not freeze over even on the north coast of Spitzbergen."

Il y avait peu de phoques cette année dans les eaux du Spitzberg, les prises ont été largement en dessous de la moyenne. Cela n'a pas surpris le capitaine. Il a fait remarquer que les eaux du Spitzberg, qui étaient auparavant en moyenne à 8°C en été, se sont élevées cette année jusqu'à 15°C, et l'été dernier l'océan n'a pas gelé, même sur la cote nord du Spitzberg.

[NDT : +7°C, excusez moi du peu. Je me sens, moi, un peu "jeune" avec mes pauvres malheureux +0,75°C en 150 ans ...]

"With the disappearance of white fish and seal has come other life in these waters. This year herring  in great shoals were found along the west coast of Spitzbergen, all the way from the fry to the veritable great herring. Shoals of smelt were also met with."

La disparition du poisson blanc et des phoques a été accompagnée de l'apparition d'autres formes de vie dans ces eaux. Cette année, de grands bancs de harengs ont été trouvées au long de la cote ouest du Spitzberg, depuis le menu fretin jusqu'au véritable gros hareng. On a aussi rencontré des bancs d'éperlans.

[NDT : la nature aurait donc d'infinies ressources d'adaptation au changement ?...]

En guise de conclusion: quelqu'un a-t-il vu, dans les données de température sur lesquelles se base le GIEC, une trace quelconque de ce qui est relaté en 1922 par le Georges Nicolas Ifft, consul des USA à Bergen (Norvège) ? ou, peut-être cela fait-il partie de ces "vérités qui dérangent" ?...

Par PapyJako

http://www.lepost.fr/article/2009/04/28/1514164_rechauffement-polaire-catastrophique-en-1922.html



JacquesL

Lionel écrit:
CiterJC_L écrit:
CiterLa Séviernaïa Ziémlia est déjà presque encerclée par les glaces, et l'Archipel de l'archiduc François-Joseph est réenglacé par le Nord :
http://nsidc.org/data/seaice_index/images/daily_images/N_daily_extent_hires.png



Mais la banquise fond, hein !
C'est la faute au réchauffement climatique !
Faites pénitence ! La fin des temps est venue ! Dong ! Dong ! Dong !
C'est la faute au dioxyde de carbone !

D'ailleurs la preuve que c'est un réchauffement climatique, c'est que
le Svalbard n'est pas encore repris par la banquise, hein !

Dong ! Dong ! Dong !

Bonjour,

C'est mon premier post sur ce forum et j'ai un peu de ma l à comprendre ce sujet.


1 / Le lien que vous donnez semble en contradiction avec ce que vous avancez. Ou alors j'ai oublié de lire quelque chose ? Qu'il y ai de la glace à l'approche de l'hiver semble quand même pas aberrant.
2 / Je ne pensais pas qu'il y avait encore des gens pour douter du réchauffement climatique ? (Je ne parle évidemment pas de la cause de ce réchauffement qui me semble faire débat).


Lionel

Globalement,  nous sortons de la glaciation de Würm, et nous sommes dans une interglaciaire.
A quelques kilomètres d'ici, sur le plateau des Dombes par exemple, c'étaient des moraines des glaciers alpins.

Globalement, lorsque les karsts étaient encore englacés en profondeur, donc imperméables, la fonte superficielle a creusé des gorges spectaculaires en Provence et en Ardèche. Conditions inimaginables de nos jours : les karsts sont redevenus perméables, l'écoulement des eaux est redevenu massivement souterrain.

Globalement, le Sahara a été fertile et habité durant ces glaciations et dans les premiers temps de la déglaciation.

Globalement, les moussons exceptionnelles de la dernière déglaciation (et on manque de bonnes traces des précédentes), ont produit un "déluge", c'est à dire des inondations en Mésopotamie, voici quelques 9 000 ans. Globalement, la mer est revenue sur l'actuel bassin de la Mer Noire par le seuil du Bosphore, et des populations en ont réchappé fort difficilement, probablement pas toutes.

Globalement, débarrassées de l'inlandsis de Würm, la Finlande et la Scandinavie remontent.

Globalement le Jostedalsbreen et le Svartisen sont des relictes de cet inlandsis, ne pourraient plus se former dans nos conditions interglaciaires. Idem du micro-glacier blotti dans le fer à cheval du Helagsfjället.

Globalement, les argiles marines de Suède, exondées depuis par cette remontée du bouclier finno-scandinave, sont peu à peu lessivées de leur sel, et leur défloculation soudaine donne lieu à de grands glissements de terrain sur des pentes aussi faibles que 4°. On étudie cela dans les cours de fondations et de travaux publics.

Globalement, l'IPCC et ses thuriféraires, te mentent effrontément, fraudent sur les données, fraudent sur la causalité prétendue, etc. Parce qu'ils en ont reçu l'ordre, parce que le scientifique dépend des chantages du politique pour ses crédits de recherches, et que la panique qu'ils dirigent permet des profits monstres sur le trafic des Indulgences-carbone.

J'ai recueilli ailleurs des listes de ces fraudes.

Globalement, les thuriféraires du RCA te cacheront leur ignorances des principales oscillations océaniques actuellement connues - et à bien mieux connaître encore - : Pacifique Nord, Pacifique Sud, Arctique, et Atlantique Nord. Visiblement, il doit y avoir  du travail aussi à faire sur l'Océan Indien et l'Atlantique Sud.

Globalement, le gang du RCA fait tout ce qu'il peut pour empêcher les travaux et les publications sur la nébulosité, et ses liens avec les cycles solaires, et les traversées des bras galactiques. Afin de se conserver un monopole de fait, qui le fasse passer pour le représentant légitime de la communauté scientifique.

Globalement, le gang du RCA fera tout son possible pour te dissimuler que la glaciation quasi-totale du Varanger, qui a détruit quelques 99 % des formes de vies de l'époque (le Vendien), s'est établie alors que le taux atmosphérique en dioxyde de carbone était de 16 à 20 fois plus élevé qu'à présent.

Etc. etc. etc. C'est une fraude scientifique aussi grosse que celle de Trofim Denissovitch Lyssenko, mais cette fois avec des moyens financiers sans commune mesure, gigantesques.

Il reste toujours un travail de psychosociologues à faire, sur les motivations des adeptes de cette nouvelle religion carbocentrique. Les plus spectaculaires de ces adeptes sont des paranoïaques caractérisés, là le constat est élémentaire à faire. Mais la typologie des adeptes moins spectaculaires, plus discrets, est toujours à faire.

Le problème reste général, de la rencontre entre une offre en délires, et une demande en délires, entre une offre en fautes de raisonnement, et une demande en fautes de raisonnements préfabriquées.

Ce résumé te convient-il ?

JacquesL

Carte montrant l'extension annuelle maximum (avril) de la banquise arctique dans la région Atlantique nord et Arctique NE (Norwegian Polar Institute 2000), inclusivement la Novaïa Ziémlia, et l'archipel François-Joseph. Les données proviennent d'une base sur les 400 dernières années, surtout constituée à partir d'écrits de la Marine.


du site http://www.climate4you.com/

On remarquera qu'en 1769, la banquise était en fin d'hiver reculée très au Nord du Svalbard.
Selon les archives, son avancée durant les 400 dernières années a été maximale en 1866, touchant la péninsule de Kola, toute proche de l'Islande, et incluant Bjørnøya (l'île de l'Ours).

Mais bien entendu la confrontation avec les faits ne saurait entamer la Foi des Vrais Croyants :
"Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n'ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas ; ils peuvent leur infliger les plus constants démentis sans les affaiblir ...." Marcel Proust.

Et le règlement de la secte est formel :
Article 1. Le GIEC a raison.
Article 2. Le GIEC a toujours raison.
Article 3. Dans tous les autres cas, c'est l'article 1 qui s'applique.

JacquesL

Sources :
Hémisphère Nord :
http://nsidc.org/data/seaice_index/images/daily_images/N_stddev_timeseries.png
http://nsidc.org/data/seaice_index/images/daily_images/N_daily_extent_hires.png
http://nsidc.org/data/seaice_index/images/daily_images/N_daily_concentration_hires.png
http://ocean.dmi.dk/arctic/plots/meanTarchive/meanT_2011.png

Au Nord, il appert que la superficie englacée, globalement en lente décroissance, récemment en recroissance, a récemment rejoint le ruban à + - 2 écarts-types par rapport à la moyenne 1979-2000. Mais toute la courbe 2010-2011 est en retard notable par rapport aux profils ordinaires. Englacement tardif et lent, déglacement tardif et lent, avec tendance au retour à la moyenne antérieure.

Les températures au Nord du parallèle 80°N ont eu plus d'anomalies positives que négatives en 2010, et que des anomalies positives durant l'hiver 2011. Toutefois depuis une semaine, elles sont rigoureusement dans la moyenne des 40 dernières années. Actuellement -21°C.

Le golfe de Botnie, le golfe de Finlande, les bras de mer entre RFA et îles danoises restent significativement englacés. La mer Blanche se dégage, mais pas tellement la mer de Kara. Les côtes E et N du Svalbard restent englacées. Toute la côte E du Grønland reste dans les glaçons, voire la banquise. La Baie d'Hudson et la Terre de Baffin, et la majeure partie de la baie de Baffin sont bien prises.


Hémisphère Sud :
http://nsidc.org/data/seaice_index/images/daily_images/S_stddev_timeseries.png
http://nsidc.org/data/seaice_index/images/daily_images/S_daily_extent_hires.png
http://nsidc.org/data/seaice_index/images/daily_images/S_daily_concentration_hires.png

Au sud, il appert que la superficie englacée se tient à l'intérieur du ruban à + - 2 écarts-types, et s'est rapproché en avril de la moyenne 1979-2000.


Il y a quelqu'un dans la salle qui se donne la peine de lire Emmanuel Le Roy Ladurie, "Histoire du climat depuis l'an Mil" ? Non ? Ça veut prêcher une foi millénariste, comme quoi l'Himalaya sera bientôt submergé pour nous punir de nos péchés, et ça ne regarde même pas l'énormité ni les détails des fluctuations climatiques durant le précédent millénaire...

Ah oui bien sûr : "Commençons par écarter tous les faits, car ils ne se rapportent point à la question !".


--
La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des connaissances : nous croyons que les experts sont faillibles, que les traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il faut vérifier, par des expériences.

JacquesL

DMI héberge un falsificateur de leurs diagrammes publiés.
Cela s'est manifesté environ le vendredi 31 mai, plus ou moins un jour.
Le diagramme http://ocean.dmi.dk/arctic/plots/icecover/icecover_current.png



Je l'ai signalé le 2 juin sur Usenet.
Un trait surépaissi descendait de façon monotone jusqu'au 19 juin, prédisant une fonte de banquise totalement exceptionnelle. De plus les données de la semaine précédente, à partir de dimanche 27 mai environ, ne correspondaient plus du tout avec celles publiées au long de la dite semaine.

J'ai alors prévenu le DMI le 2 juin, pensant alors qu'ils étaient victime d'un pirate externe, un "hacktivist".
Prévenu par mes soins le 2 juin, le DMI a corrigé partiellement, en deux étapes, lundi 4 juin :
D'abord la date du 20 juin en bas du document a été remplacée par le 4 juin, sans corriger la teneur.
Plus tard en fin d'après-midi, les points postérieurs au 1er juin ont été effacés, sans correction des points truandés de la semaine précédente.

Mardi 5 juin, je les ai prévenus qu'il restait encore la falsification de la semaine précédente.
Et depuis ? Depuis, ils republient, mais à petites doses, l'extrapolation falsifiée précédente...
Ils ont donc bien un faussaire en interne, militant du RCA, qu'il leur reste encore à démasquer.
Et à virer...

Contrôle par les données d'un autre organisme, qui n'est pas piraté simultanément :


Comparer les données 2007 selon la source, et les données 2012. Le faussaire n'a pas joué en finesse. Tout comme l'YBMonde YBM, du reste...

Attention toutefois à un artefact dans les méthodes : les seuils comptabilisés ne sont pas les mêmes. NSIDC comptabilise les aires avec au moins 15 % de glaces flottantes. MDI semble comptabiliser des banquises complètes : les aires sont nettement inférieures.
Deux hypothèses devant la suite des événements : soit le DMI ne reçoit pas les mêmes données satellitaires que les autres, mais alors pas du tout...
Soit les autorités du DMI laissent le falsificateur agir encore afin de le prendre sur le fait.

Solidarité entre faussaires : YBM et le clown aux 43 pseudos devraient se précipiter au DMI, pour prévenir le faussaire de faire gaffe à ne plus se trahir.

Troisième hypothèse : les données corrompues sont toujours là en fichier, et le robot continue à les chercher là au lieu de capter les données satellitaires du jour. Si c'est ça, sûr que le DMI ne s'en vantera pas.


JacquesL

Li mMonde : La banquise arctique pourrait complètement disparaître d'ici à 2016.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/18/la-banquise-arctique-pourrait-completement-disparaitre-d-ici-a-quatre-ans_1761703_3244.html

CiterLa banquise arctique pourrait complètement disparaître d'ici à quatre ans
La fonte des glaces de mer du pôle Nord s'accélère au point qu'elles pourraient avoir totalement disparu, en été, entre 2015 et 2016, selon Peter Wadhams, de l'université de Cambridge.

Le Monde.fr | 18.09.2012 à 14h00 • Mis à jour le 19.09.2012 à 12h01 |
Par Audrey Garric

La fonte de la banquise arctique s'accélère au point qu'elle pourrait avoir totalement disparu en été d'ici à quatre ans. C'est la mise en garde de l'un des plus grands spécialistes du sujet, Peter Wadhams, dans le Guardian, lundi 17 septembre, alors que la superficie des glaces de mer de l'hémisphère Nord est sur le point d'atteindre son plus bas historique.
Wadhams, qui dirige le département de physique de l'océan polaire à l'université de Cambridge, en Angleterre, a passé de nombreuses années à recueillir des données sur l'épaisseur de la glace grâce aux mesures de sous-marins parcourant l'océan Arctique. Il avait prédit l'effondrement des glaces de mer au cours de l'été 2007, lorsque le précédent record de fonte a été atteint, à 4,17 millions de kilomètres carrés.

Cette année, le retrait des glaces s'annonce bien plus important : la banquise Arctique – la zone de l'océan où au moins 15 % de la surface est glacée – ne s'étend pour l'instant plus que sur 3,4 millions de km2 et elle continue de reculer, comme le montre le suivi quotidien du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) américain.

Evolution de la fonte de la banquise arctique en 2012, comparé à 2007 et à la moyenne entre 1979 et 2000.
La surface des glaces de mer se situe bien en-deçà de la moyenne relevée entre 1979 (date des premiers relevés satellites) et 2000, qui s'établissait autour de 6,5 millions de km2.

L'état de la banquise arctique au 16 septembre 2012, comparée à la moyenne entre 1979 et 2000.
Au-delà de la superficie, la banquise se rétrécit aussi en volume : "Les mesures effectuées par les sous-marins montrent que la glace a perdu 40 % de son épaisseur depuis les années 1980", livre Peter Wadhams.

"UNE CATASTROPHE MONDIALE" en 2015 OU 2016

"Du fait du réchauffement du climat, la fonte de la glace au cours de l'été dépasse sa reconstitution l'hiver, explique-t-il au quotidien britannique. Au début, ce recul de la glace de mer se faisait à un rythme suggérant que la banquise tiendrait encore cinquante ans ou plus. Mais depuis quelques années, le recul s'est accéléré. On se dirige vers un effondrement, qui devrait survenir en 2015 ou 2016, et qui verra l'Arctique libre de glace durant les mois d'août et de septembre. C'est une catastrophe mondiale."

Peter Wadhams appelle alors à "des mesures urgentes" pour limiter l'augmentation des températures. "Nous ne pouvons plus prétendre faire quelque chose contre le changement climatique dans quelques décennies. Il est non seulement urgent de réduire les émissions de CO2, mais aussi d'examiner d'autres façons de ralentir le réchauffement, en développant notamment diverses méthodes de géo-ingéniérie", lance-t-il.

Le scientifique de Cambridge n'est pas le seul à livrer des projections pessimistes. "Si la tendance actuelle se poursuit, nous pensons que l'océan Arctique pourrait être presque libre de glace, à la fin de l'été, dès l'année 2016, plus ou moins trois ans", estimait dans Le Monde, en septembre dernier, l'océanographe Wieslaw Maslowski, professeur à la Naval Postgraduate School de Monterey (Californie). Soit bien loin de l'estimation du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), en 2007, qui tablait sur 2080 environ.