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Et d'un désintéressement, avec ça !

Démarré par JacquesL, 01 Mars 2010, 07:13:25 PM

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JacquesL

Bien que NKM ait démenti l'info sur Twitter, c'est l'info de départ sur Bakchich qui est fiable, et le démenti sur Twitter qui ne l'est pas. Mais alors pas du tout.

http://www.bakchich.info/NKM-taille-la-plume-de-son-mari,09664.html

CiterNKM taille la plume de son mari

lundi 28 décembre 2009 par Anaëlle Verzaux

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État au numérique, a censuré l'essai politique de son mari, par crainte des foudres présidentielles.

"Si le livre sort, je divorce !" Tel a été l'ultimatum lancé par Nathalie Kosciusko-Morizet afin de mater la plume grandiloquente de son mari, Jean-Pierre Philippe. L'homme de la sous-ministre au numérique est un énarque qui collectionne les postes de conseiller dans les cabinets ministériels. Il a été également maire PS de Villefontaine (Isère), avant de devenir le candidat UMP à Longpont-sur-Orge (Essonne), aux dernières municipales.

Le forfait conjugal du brave homme est d'avoir écrit un livre en 2008, Où c kon va com ça ? Le besoin de discours politique. Vous ne remettez pas le titre ? Normal, l'essai philosophico-politique, qui, faut-il s'en étonner quand on considère le parcours de l'auteur, s'interroge sur l'existence d'une frontière gauche-droite, n'a jamais paru. Pourtant, le livre avait été écrit, revu, relu, mis en pages, relié, et envoyé à la presse, communiqués à l'appui, avant l'été 2008. Suivant une liste établie par l'auteur avec son directeur de collection, Philippe-Michel Thibault, et son attachée de presse. Libération avait même prévu un long portrait de l'écrivaillon pour habiller sa dernière page.
Parano Sarko

Mais voilà, à la fin juillet 2008, à quelques semaines seulement de la publication du livre chez Panama, l'éditeur Marc Grinsztajn reçoit un coup de fil de Jean-Pierre Philippe. Plaintif et gêné, Jean-Pierre lui explique que c'est bien dommage mais son œuvre ne peut plus sortir. En tout cas pas en l'état. Il faut couper des paragraphes de toute urgence ou prendre le risque que Nathalie, qui vient de lire le texte, divorce.

Grinsztajn n'est pas au bout de ses surprises. Après cet épisode pour le moins inattendu, c'est au tour de NKM en personne de faire des siennes. La secrétaire d'État, alors à l'Écologie chez Borloo, convie son boulet de mari et l'éditeur à un dîner dans un lieu qui laisse rêveur, au ministère, boulevard Saint-Germain. Interrogé par Bakchich, Marc Grinsztajn a confirmé l'épisode et raconté le dîner. Du plat au fromage, Nathalie passe tout son temps, l'ignoble livre ouvert, à relever, un brin énervée, les passages à censurer. Elle dit regretter que les épreuves aient « déjà » été envoyées. Culottée, la rouquine...

Un peu plus tard, entre la poire et le dessert, NKM change de registre et explique le motif de son courroux : « Nicolas Sarkozy va entrer dans une colère folle ! » « Le Président déteste les intellectuels. » Déjà, « la couverture du Point sur Sarkozy et les psys [mai 2008] l'avait rendu furieux. » La sous-ministre raconte que le chef de l'État n'a « aucun humour ». Puis elle laisse tomber une phrase définitive : « Si ce livre sort, je saute. Pas tout de suite, mais au prochain remaniement. »

Pendant ce temps-là, Jean-Pierre Philippe, presque oublié, se tord sur sa chaise. Son mutisme est régulièrement interrompu par un murmure : « tout cela est de ma faute ». Contacté par Bakchich, l'auteur du livre s'est montré tout autant mutique.

Au final, « NKM m'a proposé qu'on le publie avec des coupes, se rappelle Marc Grinsztajn, mais j'ai refusé. Il n'y avait pas lieu de couper. » L'éditeur poursuit : « J'ai expliqué que je ne voyais pas le caractère subversif de ce livre, mais bien la parano qu'inspirait Nicolas Sarkozy à ses ministres. » Et de conclure : « En matière de conjoint des ministres, aucune jurisprudence n'a pour l'instant été établie par le Président. »

L'ouvrage incriminé en mains, Bakchich a cherché les passages les plus gênants pour la secrétaire d'État. Pas de quoi fouetter un chat... D'abord parce que, sur 122 pages, Nicolas Sarkozy est cité... six fois. Les critiques, vagues, sont noyées dans une masse de propos sur la politique au sens large. Ici et là, l'auteur tresse des lauriers à un Président qu'il asticote gentiment deux lignes plus haut.

Ainsi, page 18, à propos de Sarkozy et de Ségolène Royal, alors candidats à l'élection présidentielle, Jean-Pierre Philippe écrit : « Face au réel qui est asphyxié par sa propre accumulation, ils se sont refusés à l'explication. Leur est resté le pari de l'incantation. Et là, quelle emphase, quelle réussite médiatique, chacun dans son registre composé au fil du temps. »

Page 27, sur le vocabulaire en politique, l'auteur envoie une petite pique à Sarkozy : « Qui peut entendre sans réagir des mots inutiles ou décalés : la « racaille », ou ce verbe qui vrille toute oreille bien faite : « j'exigerai ». » Quelle insolence !
Tout ça pour ça

La fin de l'ouvrage est une espèce de leçon politique à l'usage de Sarkozy. « Il y a une attente phénoménale. Nicolas Sarkozy le sait très bien. Il rythme son parcours au gré de ces dangers de désamour.Tout cela ne peut conduire à l'échec. Il doit ré-apprivoiser la France. » (page 117) La conclusion, toujours sur le ton du petit donneur de leçons, est légèrement plus pinçante : « Pas un Français n'aurait osé secrètement imaginer que ces élections de 2007 pourraient sonner aussi creux, que le timbre de leur désespoir aurait aussi peu d'écho... » (page 121) On ne peut que regretter de voir un auteur être censuré pour si peu. Mais si Nicolas Sarkozy manque à ce point d'humour, mieux vaut prévenir que guérir...

D'autres s'intéresseront d'avantage à la parano que le petit roi inspire à ses ministres.

Personnellement, ce que je retiens plus, c'est l'esprit de service de l'état que cette phrase révèle : "Si ce livre sort, je saute. Pas tout de suite, mais au prochain remaniement."

Servir ou se servir ?
Tel est le choix moral de base de tout serviteur de l'état. Que ce soit en Afrique ou en France...

Autres citations :
http://www.lepost.fr/article/2009/11/02/1771593_nkm-je-veux-etre-presidente-de-la-republique.html
http://www.purepeople.com/article/nathalie-kosciusko-morizet-je-veux-etre-presidente-de-la-republique_a43186/1
"Je veux être Présidente de la République."

Voir aussi :
http://www.bakchich.info/NKM-va-chercher-bonheur,09417.html

JacquesL

Hélas, depuis, Bakchich est mort. Les articles restent consultables en ligne.

JacquesL

Nous avons vu plus haut son sens tout carriériste du désintéressement et du service à la nation. Voici à présent sa gouvernance par le délire carbocentriste :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/07/20/un-train-de-230-mesures-pour-s-adapter-aux-changements-climatiques_1550665_3244.html
Citer"Le changement climatique ne faisant aucun doute, l'incertitude qui plane encore sur son ampleur ne doit pas empêcher  l'action", souligne-t-on au ministère.
..
nouvelle donne climatique inspirées du rapport de l'Office national des effets du changement climatique publié en mars dernier. L'exercice se fonde sur des scénarios établis par Météo France et l'Institut Pierre-Simon  Laplace, lesquels tablent sur une hausse des températures allant de 2 à 3,5 °C d'ici à la fin du XXIe siècle avec notamment un rallongement des périodes de sécheresse estivales et des températures plus élevées que celles connues jusqu'ici.


http://www.batiactu.com/edito/la-france-presente-son-plan-d-adaptation-au-change-29663.php

CiterLa France présente son plan d'adaptation au changement climatique
Nathalie Kosciusko-Morizet a présenté mercredi 20 juillet, en présence de Jean Jouzel, vice-président du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), le plan français d'adaptation au changement climatique, premier plan de cette ampleur dans l'Union européenne. Ce plan fera l'objet d'un suivi annuel et d'une évaluation finale fin 2015, « afin de préparer la suite ».

Pour anticiper les effets inéluctables du réchauffement climatique prévu d'ici à la fin du siècle, la France va se doter d'un plan national d'adaptation décliné en plus de 230 mesures, présenté ce mercredi par la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Fruit d'une concertation avec l'ensemble des représentants de la société civile, ce plan constitue un ensemble de plus de 80 actions détaillées, déclinées en près de 230 mesures pour la période 2011-2015. Aux 171 millions d'euros directement dédiés aux nouvelles mesures s'ajoutent 391 millions au titre des «Investissements d'Avenir» qui participeront de près ou de loin à l'adaptation, notamment dans les domaines de la biodiversité, de la santé, ou de l'agriculture. Par ailleurs, plusieurs mesures déjà financées dans le cadre du plan sécheresse et du plan submersion rapide (500 M€ sur 2011-2016) participent également à ce financement.

La grande majorité des actions, qui seront engagées en 2011 et 2012 visent, entre autres, à économiser et optimiser l'utilisation de l'eau. 2 milliards de m3 par an est le déficit estimé à l'horizon 2050, pour satisfaire les besoins en considérant une stabilité de la demande, le plan prévoit donc un ensemble de mesures pour économiser 20% d'eau prélevée en 2020. «Adapter la politique d'aménagement du territoire» est un point important des actions qui seront engagées dès 2011. En effet, l'élévation du niveau de la mer, la déformation des rails sous l'effet de la chaleur, la dégradation des routes dues à des cycles de gel/dégel plus fréquents, sont autant de risques à prendre en compte dès maintenant pour s'assurer que les investissements publics (route, barrage...) prévus pour 50 ans ou plus restent toujours efficaces face aux nouveaux aléas climatiques. D'autres actions mettent l'accent sur le développement des savoirs sur les maladies émergentes et sur le renforcement des dispositifs de surveillance, puisque le réchauffement du climat devrait accélérer dans les prochaines années l'apparition ou l'amplification de certaines pathologies (dont les allergies) ou vecteurs de maladies. Enfin, la ministre préconise «d'adapter de nouvelles générations d'arbres à travers la diversification des ressources génétiques, d'identifier des espèces résistantes et d'aider financièrement les exploitants forestiers à engager cette mutation» pour une action de diversité de la faune et de la flore et afin de prévenir les incendies de forêts.

«Il s'agit de se préparer dès maintenant pour prévenir les risques humains, environnementaux, matériels, et financiers», souligne la ministre. Avant de conclure : «Il est certain que si l'on ne se prépare pas, les coûts et les dommages seront alors bien supérieurs. Si le changement climatique ne fait aujourd'hui aucun doute, il subsiste cependant des incertitudes sur l'ampleur de ses impacts. C'est pourquoi ce plan combine à la fois des actions d'anticipation concrètes et des mesures de surveillance et d'amélioration des connaissances de l'environnement».

F.R. (20/07/2011)




P.S. d'un courrier des lecteurs, détaillant la guerre contre la citoyenneté mené par cette ministre :
CiterMichel Pachkoff   D'après le décret pris en même temps que les 230 "recommandations" ( ça serait bien de se poser la question de définir un critère pour s'interroger : Réponse après les présidentielles : on ne peut pas défavoriser les entreprises françaises ) il faudra avoir 2000 adhérents pour être agréées environnement. Exit les assos-experts : CRIIRAD, CRIgen, InfoGM. www.rue89.com/corinne-lepage/2011/07/19/les-assos-pour-lenvironnement-se-font-entuber-en-douce-214879 (copier si ça bugue)

A suivre sur un autre fil, cette guerre contre toute action citoyenne.

JacquesL

#3
Mieux connaître l'astrologue de la princesse :
http://www.journal-la-mee.fr/IMG/article_PDF/article_a1929.pdf
ou http://www.journal-la-mee.fr/1929-le-climat-foutu-pour-les-20-ans-a

CiterJean  Jouzel : le climat est foutu pour les 20 ans à venir
Etc...

JacquesL

NKM traite de "connards" tous les incroyants.

http://www.lepoint.fr/politique/pour-nkm-les-climatosceptiques-sont-des-connards-06-10-2015-1970984_20.php

CiterNathalie Kosciusko-Morizet n'a pas encore lu le dernier bouquin de Philippe Verdier qu'elle en pense déjà du mal. Lors du Grand Journal de Canal+, lundi soir, la vice-présidente des Républicains (LR) n'a pas mâché ses mots sur les climatosceptiques, dont le chef du service météo de France Télévisions, auteur de Climat Investigation, a la réputation de faire partie. "Dans ma tête, c'est très clair. Je dirais que c'est des connards. Mais on va encore dire que...", a ironisé Nathalie Kosciusko-Morizet.

L'ancienne ministre de l'Écologie de Nicolas Sarkozy a ajouté : "Quand on dit que ça va améliorer le tourisme, ça serait peut-être vrai si ça augmentait la température de deux degrés partout, et encore. Mais ça n'est pas ça que ça fait, le changement climatique. Ça multiplie ce qu'on appelle les événements climatiques extrêmes, c'est-à-dire que là où il y a du désert, ça va être toujours plus sec, et là où il y a des problèmes d'ouragan, il va y en avoir toujours plus."

Réagissant aux intempéries sur la Côte d'Azur, alors qu'une vingtième victime a été retrouvée, Nathalie Kosciusko-Morizet a assuré qu'on "ne peut pas lier un événement climatique extrême au changement climatique, mais on sait que la multiplication lui est liée. Donc, oui, c'est du malheur pour l'humanité et c'est une lutte urgente." Et la députée de conclure : "Je ne suis pas sûre que ce livre – que je n'ai pas lu – contribue à la clarté du propos."

Voir la vidéo confirme qu'une jolie femme bien apprêtée peut fort bien avoir un gros tas de merde entre les deux oreilles, ne serait-ce que pour avoir choisi comme astrologue de la cour un climastrologue tel que Jean Jouzel.