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Organiser la confusion entre persécuté et paranoïaque.

Démarré par JacquesL, 03 Mars 2009, 02:42:43 AM

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JacquesL

Organiser la confusion entre persécuté et paranoïaque.

Je n'ai plus le livre de Charles Lasègue sous les yeux, "Le délire de persécution", paru en 1852, mais j'ai tous les jours sous les yeux la confusion que son livre, et surtout l'accueil fait à son livre, ont suscitée. Ce titre était un pain béni pour les persécuteurs, car il aidait à disqualifier immédiatement tout plaignant, et à disculper automatiquement tout harceleur, tout persécuteur. Pain béni car il renversait le fardeau de la preuve : Le plaignant devait commencer par faire la preuve qu'il n'était pas délirant, avant qu'on consente éventuellement à regarder les faits qu'il dénonçait. Or il devait alors plaider devant des "experts" qui avaient déjà en poche une sentence le condamnant, des "experts" acquis au clan des persécuteurs.
Une pièce à conviction est la présence dans tous les manuels et dictionnaires de psychiatrie, de l'entité "paranoïa des gouvernantes", c'est à dire la réaction de crainte et de méfiance (d'apparence paranoïde) à une persécution réelle et constante par leurs maîtres, automatiquement innocentés par la création de cette catégorie nosographique. Il n'y a aucun délire à s'attendre à être à nouveau maltraitée avec perfidie par ses maîtres, quand ce fut la constante de tout le passé des années précédentes.

Mais il faudra attendre plus de cent trente ans, les années 1990, pour voir enfin apparaître des études sur la persécution organisée bien réelle, au moins au travail, puis ultérieurement sur la persécution organisée, en famille. Plus de cent trente ans de décalage, un déni remarquablement obstiné...

Ce déni de réalité a une structure, qui est connaissable. Une persécution organisée n'était prise en considération que si un enquêteur étranger à la victime en démontrait les détails. Dans tous les autres cas, c'est la cible de la persécution qui est étiquetée comme "délire de la persécution", et retirée de la vie civile sans autre forme de procès. C'est encore vrai de nos jours : dans "Mobbing", Heinz Leymann donne de nombreux cas de psychiatres qui, prisonniers de leurs routines de disqualification et de mépris condescendant de l'autre, ont joué le jeu des mobsters contre les persécutés. Si certains psychologues et certains psychiatres en ont donc pris connaissance, ce fut dans la stricte mesure où ils étaient assez courageux et honnêtes pour changer de camp : pour renier la mission de larbins des super-prédateurs, et de créateurs de racisme à apparence scientifique, qui leur était assignée par la puissance publique et par les possédants depuis Louis-Philippe. Il y aura fallu plus d'un siècle, pour se débarrasser de la phrénologie des suppliciés, de l'ethnologie des criminels, et autres pédantismes de laquais diplômés. Attention ! Je n'ai pas écrit que la situation ancienne a cessé d'exister ! Les calomniateurs à gages en costume-cravate existent toujours, et vivent richement, merci pour eux ; leur marché est toujours prospère. Je suis personnellement témoin de MorzilManche et de Caillou de la Taupinière, calomniateurs à gages au service d'un rectorat, qui n'hésitaient pas à composer des discours apocryphes, conformément aux ordres reçus - et bien payés. Sans parler bien sûr de toutes les escroqueries au quantificateur, grand classique des calomniateurs et des polémistes.
La différence historique est que ces laquais de la corruption, et de la perversité organisée, ne sont plus les maîtres de toute la boutique. Peut-être qu'un jour leur corruption pourra être dénoncée au grand jour ?


Mais pourtant, il y a bien un lien entre la persécution et la paranoïa, non ?

Un vulgarisateur a présenté cela ainsi "Il n'y a rien de bien illogique, pour un enfant persécuté par ses parents, ou par les adultes dans un orphelinat, à extrapoler qu'il sera toujours la cible des malveillances".

Sauf qu'ainsi on ne couvre pas toutes les catégories de paranoïas telles qu'elles sont enseignées ; la catégorie "érotomanie" (se croire aimée d'un personnage célèbre, en dépit de tous les faits) ne peut pas se rattacher à cette genèse-là. La prétendue "paranoïa des inventeurs", que j'ai surtout rencontrée chez des exploiteurs d'inventeurs, mais pas inventeurs eux-mêmes, se rattache fort mal à cette genèse là, elle aussi. Leur genèse est au contraire proche parente de l'évolution psychotique irrémédiable des charlatans et des vaniteux incapables de réalisations pouvant soutenir leur vanité.
De plus, il s'en faut de loin que tous les anciens persécutés durant leur enfance, deviennent paranoïaques. Nombreux sont ceux qui ne le deviennent jamais, d'autres le deviennent suite à un parcours dont on peut retracer les traits principaux, à condition d'avoir pu en suivre au long cours dans leur intimité.

Deux autres catégories de malades dangereux, systématiquement négligés par la nosographie psychiatrique (c'est à dire d'abord négligés par l'industrie pharmaceutique, ne rêvez plus), ont des traits paranoïaques, que l'observateur non entraîné peut confondre : les sadiques et persécuteurs systématiques, et les suiveurs de sadiques, autrement dit les pervers histrioniques. Leur genèse est opposée à celle vulgarisée plus haut par Arthur Janov : ceux-là ont au contraire toujours été persécuteurs, toujours enfants corrompus par un parent persécuteur, qui les employait comme aide-bourreau contre un grand-parent, ou contre l'autre parent, ou contre un frère ou une soeur. Les sadiques et persécuteurs systématiques sont plus narcissiques et vaniteux, drogués à la toute-puissance et au fantasme de supériorité. Les histrioniques sont astreints à séduire un parent par son vice principal ; à le séduire par l'attrait sexuel s'il s'agit d'un parent anxieux de son pouvoir de séduction (c'est l'hystérie classique), ou le séduire par le sadisme, s'il s'agit d'un parent sadique, ou paranoïaque pervers.


Ce qui déclenche l'entrée en paranoïa ouverte :

Il faut avoir de l'inavouable à cacher, et redouter d'être démasqué.

Cet inavouable peut être imaginaire, tel que les désirs de vengeance contre les persécuteurs en personne.
Cet inavouable peut être purement rêvé : telle jeune fille rêve avoir en dormant une relation sexuelle avec son père, n'en parle à personne, et devient dévorée par son inavouable imaginaire, onirique. Ici le vrai coupable est le climat de méfiance généralisé, pris dans l'air du temps, qui lui interdit de parler de son problème, et le rend immense et envahissant.

Cet inavouable peut être la corruption initiale, et les compromissions obtenues par le parent corrupteur : "Maintenant tu es compromis avec nous, tu ne peux plus reculer !", et les crimes déjà obtenus. Les officiers traitants d'espions, et les gangsters qui ont corrompu un policier ou un magistrat, ne tiennent pas un autre langage.

Cet inavouable peut être une homosexualité - c'est ce qui a trompé Sigmund Freud, qui a cru avoir trouvé là le cas général.
Cet inavouable peut être une infidélité conjugale, une conception adultérine, une escroquerie, un détournement du bien d'autrui, avoir participé à une persécution, voire à un meurtre, etc...


Les paranoïaques persécuteurs qui crient à la paranoïa sur le persécuté :

A suivre.

JacquesL

La magie du Net, c'est que tout cancre muni d'une connexion Internet ou Usenet peut tabasser à distance ceux qui ont pris la peine d'en apprendre plus que lui.

Voici le pseudonyme "Patoultan", qui prétend régir la relativité restreinte sans l'avoir jamais apprise, ni par conséquent assimilée :
http://fr.sci.physique.narkive.com/CzmkdSki/vitesse-relative.1 ...
http://fr.sci.physique.narkive.com/CzmkdSki/vitesse-relative.3 ...
Citation de: PatoultanSoit deux fusées, l'une allant à 0,7 c et l'autre à 0,8 c qui se
croisent au point A et s'en éloignent chacune dans une direction
opposée.
Un observateur en A mesurerait qu'elles s'éloignent l'une de
l'autre à la vitesse de 1,5 c [0,8 + 0,7].

Certains ici prétendent que cette mesure n'a aucun sens physique
parce que le référentiel de l'observateur en A n'est lié à aucun des
deux référentiels des fusées, ou bien parce qu'une telle addition des
vitesses sous-entendrait qu'on se place dans le cadre d'un espace
et d'un temps absolus.

Objections absurdes.

Soit les deux mêmes fusées, la première allant à 0,7 c et l'autre à
0,8 c, mais qui, cette fois, se déplacent dans la même direction.
Leur vitesse relative, mesurée par l'observateur au sol, est donc
de 0,1 c [0,8 - 0,7].
Cet observateur mesure que lorsque la première croise le point A,
la distance qui la sépare de la seconde, qui la suit, est de 30 000 km,
ce qu'il peut vérifier en notant que la deuxième fusée croise A un
huitième de seconde après l'autre.

Question :
Est-il possible de prétendre que la vitesse relative de 0,1 c, mesurée
par l'observateur au sol, n'a aucun sens physique, alors qu'elle lui
permet d'affirmer que la deuxième fusée rattrapera la première
au bout d'une seconde ?

"Ces deux objets s'éloigneront l'un de l'autre à 1,5 c, ce qui ne contredit
nullement la relativité.
"
Patoultan, 14/04/2013

et à :
"Si VOUS fuyez un rayon lumineux à la vitesse de 100 000 km/s, il est
évident que la vitesse de la lumière, *relativement à VOUS*, sera de 200 000
km/s"
Patoultan, 12/04/2013

Citation de: Benoît.dPost by Patoultan
Soit deux fusées, l'une allant à 0,7 c et l'autre à 0,8 c qui se
croisent au point A et s'en éloignent chacune dans une direction
opposée.
Un observateur en A mesurerait qu'elles s'éloignent l'une de
l'autre à la vitesse de 1,5 c [0,8 + 0,7].
Certains ici prétendent que cette mesure n'a aucun sens physique
"Certains" prétendent même des choses encore plus délirantes. Faut pas se
formaliser :D

"On appelle grandeur physique toute propriété de la science de la nature qui
peut être quantifiée par la mesure ou le calcul, et dont les différentes
valeurs possibles s'expriment à l'aide d'un nombre réel ou d'un nombre
complexe, souvent accompagné d'une unité de mesure."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grandeur_physique

Selon cette définition raisonnable, la mesure de ton observateur est sans
aucun doute une grandeur physique.

Mais ça ne suffit peut-être pas pour qu'on puisse lui attribuer un sens
physique. Pour ce faire, j'aurais rajouté à la définition qu'il faut aussi
que cette grandeur participe à une fonction prédictive
d'évènements/interactions futurs ou passés, c'est à dire qu'elle enrichisse
la connaissance de l'évolution d'un système physique.

Comme la grandeur physique "quantifiée" par ton observateur se conforme
aussi à cette définition, elle possède un sens physique indéniable.

Emportés par votre querelle territoriale, vous êtes dans le grand n'importe quoi, là.
Il ne suffit pas qu'on puisse attribuer formellement une unité physique à un zibule pour que pouf ! il soit grandeur physique. Il faut en plus fournir le "package" de méthodes applicables : méthodes expérimentales et méthodes mathématiques. Le coup du "1,5 c" c'est juste un cafouillazibule.
Un cafouillazibule qui viole les méthodes expérimentales d'obtention, et qui viole les méthodes mathématiques de composition.
En relativité, les vitesses NE forment PAS un espace vectoriel. Pour retrouver les propriétés mathématiques d'espace vectoriel de dimension 3 qui vous est familier, vous devez convertir en rapidités. Je vous ai donné plus haut la conversion, voici déjà deux jours et demi :
v/c = th(r/c)
r/c = Argth(v/c)
Cela sur chaque projection sur un axe d'espace.
C'est comme cela et pas autrement, avec la métrique de Minkowski.

Post by Benoit.d
CiterMais ça ne suffit peut-être pas pour qu'on puisse lui attribuer un sens
physique. Pour ce faire, j'aurais rajouté à la définition qu'il faut
aussi que cette grandeur participe à une fonction prédictive
d'évènements/interactions futurs ou passés, c'est à dire qu'elle
enrichisse la connaissance de l'évolution d'un système physique.
Comme la grandeur physique "quantifiée" par ton observateur se conforme
aussi à cette définition, elle possède un sens physique indéniable.
Oubli du package de méthodes applicables : méthodes expérimentales et méthodes mathématiques.

Fureur du cancre "Patoultan", encouragé par le gangster permanent de Usenet (Jean-Pierre Messager, dit "YBM") :
Citation de: PatoultanLavau, ou l'art d'embrouiller inutilement un problème simple.

Post by jc_lavau
Post by Patoultan
Lavau, ou l'art d'embrouiller inutilement un problème simple.
N'oublie pas de prouver que tu aurais quelques compétences, et que tu
comprendrais le B.A.BA du dit "problème simple".
Nous t'attendons depuis quelques jours déjà sur ces éventuelles preuves
d'une éventuelle compétence. Sans même parler d'une éventuelle
honnêteté intellectuelle, très très compromise.
On dira comme ça, pour rester poli...
--------------------------------------------------------------------------------
Prouver ma compétence ?
Il faut une compétence particulière pour trouver que 0,8 + 0,7 = 1,5
ou que 0,8 - 0,7 = 0,1 ?
Il faut une compétence particulière pour trouver la vitesse relative
d'éloignement de deux objets, connaissant leurs distances respectives
à des instants donnés ?

Je ne suis pas ici pour faire le concours de celui qui a la plus grosse
ou de celui qui pisse le plus loin.

Quant à l'honnêteté intellectuelle, vous êtes bien mal placé pour en
parler.

Ce qui n'a rien, rien, rien à voir avec la composition de vitesses relativistes.
Tu n'as pas encore réussi à assimiler que pour faire et réussir des études supérieures scientifiques, il faut travailler et se donner du mal. Si le premier pignouf venu pouvait se permettre de proclamer "Les poteaux ! J'ai trop tout compris, et les complications que votre prof transpire à vous transmettre, vous pouvez tout balancer à la poubelle car même ma concierge, etc. etc. etc.", on pourrait remplacer les profs agrégés ou docteurs par des dealers.
Post by Patoultan
CiterIl faut une compétence particulière pour trouver la vitesse relative
d'éloignement de deux objets, connaissant leurs distances respectives
à des instants donnés ?
Il faut se donner la peine d'apprendre le B.A.BA, effort que tu as refusé jusqu'à présent.

Quelques mois plus tard, janvier 2014, le même Patoultan.
Citer
"jc_lavau"  a écrit dans le message de groupe de discussion : lb870i$o3q$1@shakotay.alphanet.ch...

> Avec codage correct des caractères accentués :
> http://fr.sci.physique.narkive.com/CzmkdSki/vitesse-relative.3
>
> A présent on peut juger sur pièces, et c'est éloquent.
>

--------------------------------------------------------------------------------
Eh oui, vos insultes vous font rigoler, mais quand c'est vous qui en
subissez, vous venez couiner au harcèlement !

...
Enfin bon, tout ça pour dire que vos couinements de persécuté ne sont
susceptibles d'intéresser que la psychiatrie, pas la justice.

Corruption oblige, depuis 1852 il est répandu qu'aucune persécution n'existe plus, dès lors qu'elle est dénoncée par qui en est victime. Si c'est la victime qui parle, alors il/elle est délirant d'un "délire de persécution", et les persécuteurs sont portés en triomphe. Corruption oblige, et Charles Lasègue avait parfaitement compris sa mission, d'où vient l'argent.

Donc si on poursuit cette logique de Shadoks, cette lumineuse permutation de sens entre paranoïaque et persécuté, au faîte de sa toute-puissance sur l'empire soviétique, Jossip Vissionarovitch Djougachvili dit Staline n'était plus du tout paranoïaque, et il était juste un persécuté quand il a fait mourir de faim six millions d'Ukrainiens, en temps de paix. Ou quand il a mis à mort ses meilleurs officiers, juste avant l'invasion par la Wehrmacht.

Toujours selon cette lumineuse logique de Shadoks, Ahmed Sékou Touré n'était plus du tout paranoïaque quand il a mis la Guinée à feu et à sang, il était juste persécuté. Evidemment on ne cherchera pas à appuyer la thèse par des recherches historiques : la logique de Shadoks est hostile à toute recherche de la vérité, à toute épreuve de réalité.

Toujours selon cette lumineuse logique de Shadoks, créant la France Libre à Londres, Charles de Gaulle était brusquement devenu "paranoïaque", puisque Vichy le dégradait, confisquait ses biens, le condamnait à mort, mettait sa tête à prix...

Remarquez, à quelles circonstances externes peut tenir la santé mentale d'un homme... Reprenons de Gaulle, à mais Casablanca. Les ordres de Roosevelt avaient fait disposer des hommes armés de mitraillettes derrière les rideaux, chargés d'abattre Charles de Gaulle dès qu'il ferait le geste attendu de lui : se précipiter sur Giraud sous l'emprise de quelque accès de rage, qui selon Roosevelt, ne saurait tarder. Donc sous cette surveillance armée, Charles de Gaulle était nécessairement "paranoïaque" selon la logique patoultanesque, alors qu'il ne l'aurais pas été si Roosevelt avait été plus clairvoyant, moins haineux.

Voilà, voilà, voilà. La logique patoultanesque, quand on vous l'explique bien, on comprend !


Il reste un mesquin détail à régler pour que la logique Shadoko- patoultanesque puisse régner über alles : le statut de Dwight Eisenhower.
Chez les historiens conventionnels, Eisenhower est celui qui mit fin aux brimades et empêchements mis par l'administration Roosevelt contre Charles de Gaulle, et remit Giraud à son niveau de compétence, la chose militaire. Mais en logique Shadoko-patoultanesque où les persécutions ne sauraient exister, Eisenhower est dégradé de sa position de général en chef, et promu psychiatre capable de délivrer habilement Charles de Gaulle de son délire de persécution. Et on peut de même promouvoir Harold McMillan et le roi Georges VI au rang d'aide-psychiatres.
Voilà ! C'était simple !

Dans la foulée, celui qui mit fin à la surveillance et aux vols par cent agents du KGB sur l'akadiémik Andriéï Sakharov et Elena Bonner exilés à Gorkiï, n'est plus un homme politique courageux et intègre. Mikhaïl Serguieïevitch Gorbatchiov est promu au rang de psychiatre spécialisé dans le traitement du délire de persécution.

Dans la foulée, on peut faire subir une promotion du même ordre à Piotr Léonidovitch Kapitza, qui en avril 1939 tira Lev Davidovitch Landau de la Loubianka, en allant toucher directement Staline, en se portant personnellement fort de Landau. Kapitza cesse immédiatement d'être un physicien osant prendre des risques personnels énormes, il devient un psychiatre habile, qui à coups de neuroleptiques, a su guérir Landau de son délire de persécution. Ah wi, les neuroleptiques n'existaient pas en 1938, date de l'arrestation de Lev Davidovitch Landau. Pas grave, on fera comme si...

Heil Patoultan !

JacquesL

#2
Ceci est une correction à l'article http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/paranoia.html.

La définition qu'on y trouve de la paranoïa est trop longue pour la plupart des lecteurs. Abrégeons :

Est paranoïaque la personne qui projette sur autrui sa propre malveillance, sa propre félonie, sa propre mauvaise foi, ses propres impostures, et qui redoute d'être démasquée.

Au contraire, la personne paranoïde a appris par expérience, et n'a pas encore désappris, elle projette le passé vers le présent et l'avenir : elle anticipe qu'elle sera à jamais soumise aux mêmes persécutions et à la même félonie que par le passé.
Une patiente citée par Harold Searles l'exposait parfaitement à une autre patiente, encore paranoïde : "Moi aussi je suis passée par là. Je croyais que tout était à moi, et que tout disparaissait !". Avec effondrement et détresse de la voix sur les deux derniers mots.
L'évolution de paranoïde à paranoïaque est possible, mais non certaine : il faut en plus avoir de l'inavouable à dissimuler.

Rappel de la définition précédente, à remanier en conséquence :
CiterEst paranoïaque la personne qui :

1.     Une au moins des conditions 1.a ou 1.b.

1.a.    A été persécutée à un âge antérieur à la pleine séparation de son Moi d'avec l'environnement, humain et non humain, et évidemment d'avec ses parents, et qui a internalisé son persécuteur. Soit typiquement à moins de quatre ans.

1.b    Ou qui exécute la persécution et/ou la folie de quelqu'un qui a emprise sur lui/elle, en particulier qui exécute la folie de son ascendance immédiate, autrefois persécutée.
2.    Qui n'a pas accès à une "position dépressive" au sens de Donald Winnicott et Melanie Klein (ou dit plus clairement, une phase de désillusion), qui n'a jamais appris à en faire un usage créatif ni constructif, n'a jamais appris à l'apprivoiser.

3.   Une au moins des conditions 3.a ou 3.b.

3.a.    Qui projette à l'extérieur son persécuteur interne. Autrement dit : qui prête à d'autres personnes les intentions malveillantes qu'elle-même se cache d'éprouver. Mais qui se trompe de persécuteur externe, ayant perdu le contact cognitif d'avec les traumatismes premiers.

3.b.    Ou qui cherche à cacher qu'elle hait et persécute, et se sent persécuté(e) par toute recherche de la vérité qui risquerait de révéler la supercherie.

4.    Qui laisse son persécuté interne régir son interprétation du monde, et ses relations avec ses semblables. Qui par conséquent se sent en danger, se ferme, et surveille... Autrement dit, sa faculté d'empathie n'a jamais pu se construire. Sa théorie de l'esprit des autres se réduit au danger que pourraient apporter les autres, et à leur seule malveillance présumée.

5.    Qui dénie les dépendances, anciennes ou présentes, et cherche à se venger des anciennes dépendances.

6.    Qui dissimule sa frayeur et sa confusion sous une ou plusieurs carapaces successives, de plus en plus manipulatrices, et contrefaisant efficacement la logique. La première carapace de haine (soit passive, soit activiste et combative), est nécessairement présente pour qu'on puisse parler de paranoïa.

Exemples publics de paranoïaques bon teint :

Cette féroce militante de la guerre sexiste, HélèneP, qui lançait des procès en diffamation contre quiconque constatait qu'elle présentait tous les symptômes de la pathologie qu'elle hurlait inexistante : le dressage de l'enfant comme aide-bourreau d'un de ses parents, ou "Syndrome d'Aliénation Parentale" depuis Richard Gardner.
http://debats.caton-censeur.org/index.php/tous-les-articles/feminazies/36-harcelements/57-intimidations-de-la-part-d-une-fameuse-ideologue-de-la-guerre-sexiste
http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=25.0

Il signe "YBM". Depuis toujours, il consacre sa vie à ses guerres privées ; depuis dix ans et cinq mois YBM consacre sa présence sur le groupe de physique fr.sci.physique à sa guerre privée contre ma personne. YBM n'a aucune compétence en physique, et passe son temps à redouter de voir démasqués ses bluffs permanents pour "avoir l'air". Fin février, début mars 2006 il exposait sur tous les forums de maths et physique qu'il serait expulsé par le méchant ouebmestre de feu le forum Synpoïesis, s'il y poursuivait sa querelle imbécile contre la procédure de déflation d'une équation.
http://deonto-ethics.org/impostures/index.php?topic=49.0
Correction : l'YBMonde nYB'Mitrailleuse n'est pas un paranoïaque pur, mais un intergrade entre pervers paranoïaque et pervers histrionique.

Iossip Vissionarovitch Djougachvili dit Staline, Ahmed Sékou-Touré, et bien d'autres, hélas.

Je sentais bien que j'en oubliais une : Naomi Oreskes, bon sang mais c'est bien sûr !
Voltaire nous avait appris que le baron de Thunder-ten-Tronckh était un des plus puissants seigneurs d'Allemagne, car son château avait des portes et des fenêtres. Naomi Oreskes est une historienne qui fait autorité en "climatologie", car elle connaît l'existence de l'ouragan Katrina en 2005. Elle fait aussi autorité en psychopathologie, du moins chez les croyants en la mythologie carbocentriste, car elle publie que les scientifiques incroyants, qui ne partagent point la foi carbocentriste, sont tous des corrompus, stipendiés à milliards par les cigarettiers, les pétrolières et les charbonnières, et "qui ont des problèmes d'EGO hypertrophié".
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/29/des-chercheurs-touchent-beaucoup-d-argent-pour-attaquer-la-science_1677518_3244.html
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/files/oreskes.%20La%20recherche.pdf
En partie, elle est paranoïaque par emprunts culturels, par destination dans une clique paranoïaque, qui a énormément d'inavouables à celer.
http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php?topic=1973.0
Le coup du "Ego hypertrophié", les cathos nous avaient déjà fait le coup quand j'étais minot, avec leur "péché d'orgueil". On peut présumer que les protestants d'Amérique ne sont pas plus honnêtes, vu leurs solides traditions de petits ayatollahs (dictature du "politically correct").


Je sais des exemples de personnalités paranoïdes, mais ce ne sont pas des exemples publics.