Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

14 Novembre 2024, 06:35:26 PM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 6,806
  • Total des sujets: 4,006
  • En ligne aujourd'hui: 13
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 135
Total: 135

L'invasion hilalienne, 1051-1052, lancée sur l'Ifriqiya par le calife du Caire.

Démarré par JacquesL, 03 Mars 2015, 09:05:31 AM

« précédent - suivant »

JacquesL

L'invasion hilalienne, 1051-1052, lancée sur l'Ifriqiya (le Maghreb) par le calife fatimide du Caire.
http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-mutants-140591
http://numidia-liberum.blogspot.fr/2012/07/les-chameliers-arabes-et-la-roue.html
...

Celle-là, pas de danger que le propagandiste islamiste protégé par les éditions du régime (Alger, 1978), Abdelghani Megherbi, nous en ait parlé !
Citersamedi 7 septembre 2013 - par Hannibal GENSERIC
Les Mutants

L'Algérie française a duré cent trente deux ans. L'arabisme dure depuis treize siècles !

L'aliénation la plus profonde, ce n'est plus de se croire Français mais de se croire Arabe.

Or il n'y a pas de race arabe, ni de nation arabe. Il y a une langue sacralisée, la langue du Coran, dont les dirigeants se servent pour masquer au peuple sa propre identité....

---------------------------------------------------------KatebYacine

Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers. Parmi les mécanismes sociologiques et psychologiques qui sont similaires à ce syndrome, il y a la relation qui peut relier un peuple à son dictateur, qui peut s'appeler roi, calife, cheikh, ayatollah, ou émir. Ce dernier finit par devenir l'objet d'amour et d'admiration que l'on s'interdit de critiquer ou de haïr. Il y a plusieurs exemples historiques, où les peuples occupés et acculturés s'identifient à leurs occupants. Ainsi en est-il des Maghrébins. Reniant, contre toute évidence, leur ascendance à dominante berbère, ils veulent s'identifier aux derniers de leurs occupants : les Arabes. Les autres occupants, postérieurs aux Arabes, ont tous été expulsés. Quant aux envahisseurs antérieurs aux Arabes, une fois installés, ils se sont identifiés aux habitants locaux. Les Phéniciens sont devenus les Puniques ou les Carthaginois, ils ont perdu leur nom de Phéniciens. Les Romains installés chez nous sont devenus des Africains (La Numidie s'appelant alors Africa), il en est de même des Vandales et des Byzantins. Par contre, avec l'invasion arabe, ce sont les habitants locaux qui ont subi une mutation miraculeuse : de Berbères, ils sont soudainement devenus des Arabes ! Je croyais pourtant qu'en islam, contrairement à d'autres religions, les miracles n'existaient pas. En ce temps miraculeux de nazislamisme conquérant, nous aurions muté en "arabo-musulmans", des mutants.

Ce sont les invasions arabes hilaliennes d'il y a mille ans, que l'on peut qualifier d'invasions barbares, qui ont profondément bouleversé le Maghreb économiquement et humainement.

Dans son « Histoire des Berbères », Ibn Khaldoun écrivait, à propos des Hilaliens, reprenant une comparaison coranique : « Semblables à une armée de sauterelles, ils détruisaient tout sur leur passage ». Il dénonce surtout l'incompatibilité d'une civilisation urbaine avec la vie de ces envahisseurs nomades : « Si les Arabes ont besoin de pierres afin de caler leurs marmites sur un foyer, ils dégradent les murs des bâtiments afin de se les procurer ; s'il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des mâts de tentes, ils détruisent les toits des maisons ». Ici, le mot "Arabe" désigne le bédouin, comme c'est le cas en Tunisie de nos jours. Ibn Khaldoun, (le plus grand historien et philosophe maghrébin de tous les temps) ayant vécu au 14ème siècle, ayant sillonné toute l'Ifriqiya et ayant constaté l'étendue des dégâts, sait de quoi et de qui il parle.



Les Berbères, ces ancêtres que l'on veut effacer de notre mémoire

Les Amazighs (ou Berbères) sont le peuple autochtone du Maghreb, disposant d'une langue, d'une culture et d'une histoire propres. Les Amazighs constituent un des peuples les plus anciens de l'humanité. Leur présence en Tamazgha (Afrique du Nord ou Maghreb) remonte à plus de 12000 ans. Ils sont présents depuis le Maroc jusqu'à l'Égypte, en passant par l'Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger et la Libye. On estime le nombre de locuteurs berbères à plus de 35 millions. En rapport aux populations des États, les populations amazighophones représentent 60% au Maroc, 30% en Algérie, 20% en Libye et 10% en Tunisie. Le berbère possède son propre système d'écriture, celui que les Touareg ont conservé : le tifinagh.

L'écriture tifinagh est alphabétique et date du 3ème siècle avant J.C. Certains chercheurs situent même son apparition à 3000 ou 4000 ans avant J.C., aussi loin que les plus anciennes écritures égyptiennes ou sumériennes (Irak).

Beaucoup de chercheurs pensent aussi que que la langue berbère, par son antériorité, est une langue mère. Ceci est justifié par des découvertes faites en Égypte et au Hoggar algérien, et confirmées par la présence simultanée de nombreux vocables de base berbère, dans des langues aussi diverses que les langues grecque, sémitiques et latines. Ainsi, sans citer des mots aussi répandus que : « ma » : mère - ou « mouTe » : mort, nous trouvons des vocables comme : 1-semme ( ce mot signifie en langue berbère le nom). Nous le trouvons avec le même sens dans la langue grecque sous le mot "semma" (qui a donné le mot sémantique en français) et, sous le vocable de « A-semmou » ou « achemou », dans les langues sémitiques. Louya  : ce mot signifie en berbère paroles, discours. Il se retrouve avec le même sens dans le mot grec "logos" et dans le terme arabe "lougha".

En Tunisie le chelha est parlé dans les villages semi-berbérophones du sud — Chenini, Douiret, Matmata, Tamezrett, Ghomrassen, etc. — ainsi que dans quelques villages de l'île de Djerba (surtout Guellala /Iqellalen, Ajim, Sedouikech/Azdyuch, Ouirsighen/At et beni maaguel /Ursighen) et les régions des montagnes a Gafsa ou Sbeïtla. Avant l'indépendance, le chelha était parlé même à Tunis, c'était la langue de communication des dockers du port. Victime d'une politique de féroce répression de la part des autorités tunisiennes, y compris sous Bourguiba et Ben Ali, le chelha régresse tous les jours. Des cours de tamazight ont été lancés pour la première fois en Tunisie ce dimanche 16 décembre à Zraoua, dans la région de Matmata. Les études en "tamazight" avaient démarré il y a un an avec un support arabe sous l'égide de plusieurs associations dont "Azrou association pour la culture amazighe". Cette fois c'est en tifinagh que les cours sont dispensés.

L'ethnocide culturel, pratiqué par les faux arabo-musulmans, et vrais nazillons, à l'encontre de leur propre culture ancestrale, s'accélère. Pourtant, les pays modernes considèrent qu'une langue nationale régionale ou nationale supplémentaire est une richesse pour le pays. Mais il est aussi vrai, qu'au Maghreb, nous n'avons pas encore atteint le niveau des pays modernes : nous en sommes encore au niveau des pays européens du Moyen Age, dans lesquels la religion décidait de tout et de n'importe quoi. Il est vrai aussi que nous en sommes, en pays musulman, au 14eme siècle de l'Héjire, c'est à dire dans le « Haut Moyen Age ». Nous n'avons donc que SIX siècles de retard par rapport aux Européens. Il est vrai, aussi, que la religion musulmane constitue un handicap sérieux pour toute tentative de développement. Il n'y qu'à regarder les mappemondes des pays musulmans et des pays sous développés.

Les invasions barbares

On a estimé à cinquante mille le nombre des guerriers et à deux cent mille le nombre total des bédouins qui furent lancés sur l'Ifriqiya (1051-1052) par le calife fatimide du Caire. Celui-ci, comme tout bon calife, se considérait le propriétaire de toute l'Ifriqiya. Il a donc fourni à ces nomades des titres de propriétés sur des régions, des villes et des terres de parcours à occuper. Munis de ces dotations territoriales, les nomades se lancèrent vers cette terre promise, suivis de leurs familles et de leurs troupeaux de chèvres, d'ânes et de chameaux. De cette Africa (Ifriqiya en arabe) « grenier de Rome », riche et fertile, il ne restera bientôt que des steppes semi-arides. Nous avons vu, par ailleurs, que la civilisation du chameau, généralisée par ces nomades dans tous les pays conquis, a donné un coup d'arrêt fatal à l'évolution technologique des pays musulmans.

Pour tenter d'enrayer cette invasion, Al-Mu'izz, le gouverneur berbère d'Ifriqiya (de la dynastie ziride), se lança contre eux avec son armée. Mais il subit un désastre à Haydarâ, près de Gabès.

Kairouan, sa capitale, pourtant fortifiée, résista pendant cinq ans, mais finit par être occupée. Les boutiques pillées, les édifices publics abattus, les maisons et les bibliothèques saccagées et les milliers de livres brûlés. De toutes les cités de l'Ifriqiya, la plus cruellement éprouvée fut sans doute Kairouan. « Rien de ce que les princes Sanhâja avaient laissé dans leurs palais n'échappa à l'avidité de ces brigands » (Ibn Khaldoun, Berbères, 1, 37).

Il est triste de constater que la première capitale de l'islam au Maghreb, édifiée par des Arabes trois siècles auparavant, ait été saccagée par d'autres Arabes. Ceci nous éclaire sur les évènements actuels : de Rabat à Bagdad, en passant par Alger, Tunis, Tripoli, Le Caire, Beyrouth, Damas et d'autres villes, les hordes d'arabo-islamistes haineux - en dignes successeurs des Hilaliens - sèment mort, viols, destructions et désolation, pour une poignée de pétrodollars qataris ou saoudiens. De vrais sados-masos, ces islamistes.

Les Zirides durent se réfugier à Mahdia. Les nomades continuaient à se répandre sur le pays, emmenant femmes et enfants. Outre la Tunisie, ils tenaient la majeure partie du Constantinois, en occupant les plateaux et les plaines, mais évitant les zones montagneuses, qui servirent donc de refuge aux indigènes berbères évincés de leurs terres. La conséquence de la chute des Zirides fut un effritement de l'Ifriqiya. On voit alors de véritables petits fiefs s'instaurer à Sfax, Gabès, Gafsa, Bizerte, Tunis. Pour pouvoir survivre, ces villes fortifiées devaient payer un tribut annuel aux hordes hilaliennes.

Les conséquences économiques furent tout aussi dommageables.

Dès leur arrivée, les Hilaliens s'étaient attaqués aux vastes terres de parcours qui s'étendaient en Ifriqiya, de Tozeur et du Djérid tunisien jusqu'au Sud oranais, refoulant du même coup les Zénètes (nomades berbères) vers le Tell. Quant aux agriculteurs sédentaires, ils voyaient les troupeaux des intrus dévaster leurs cultures et saccager leurs jardins. Leurs villages pillés, ils étaient contraints d'aller chercher leur sécurité dans les cités fortifiées. Les plus fortunés, les plus compétents, dont de nombreux savants et érudits avaient pris le chemin de l'exil : Égypte, Sicile, Espagne, Fès. C'est ce qui est en train de se passer de nos jours sous les régimes islamistes  : nos meilleures têtes et nos plus grosses fortunes partent vers d'autres cieux... Les citadins qui restaient au pays devaient recourir aux « envahisseurs » pour garantir, à haut prix, leur sécurité et leur ravitaillement. Cela nous rappelle les méthodes pratiquées par la Maffia d'aujourd'hui.

E. F. Gautier, dont la thèse d'une opposition fondamentale entre sédentaires et nomades est connue, pouvait ainsi écrire : « Le grand nomade a les instincts exactement inverses [de ceux du sédentaire]. Politiquement, c'est un anarchiste, un nihiliste, il a une préférence profonde pour le désordre qui lui ouvre des perspectives. C'est le destructeur, le négateur » (Histoire et historiens de l'Algérie, p. 31). On a déjà noté que les vues d'Ibn Khaldoun n'en étaient pas éloignées.

Les conséquences sociales et ethniques ont marqué définitivement l'histoire du Maghreb. Si quelques groupes parmi les nomades arabes conservèrent leur cohésion originelle, la plupart se sont progressivement fondus dans la grande masse des Berbères et disparaîtront en tant que groupes ethniques arabes individualisés. Il s'ensuivra tout naturellement un métissage de la population berbère.

Certes, les Hilaliens n'ont pas introduit en Afrique du Nord des genres de vie inconnus jusque-là, mais leur arrivée a rompu un certain équilibre auquel étaient parvenus les nomades et sédentaires berbères. Par ailleurs, de vastes domaines cultivés, qui vivaient jusqu'alors en symbiose avec les agglomérations urbaines dont ils ravitaillaient les marchés, deviennent incultes et steppiques.

Reinhard et al. (1968, p. 83) résument parfaitement le diagnostic unanime des contemporains et des historiens  : « Après le XI ème siècle, la situation s'aggrava, surtout dans les campagnes. Des ravages de plantations, de systèmes d'irrigation, éliminèrent ou réduisirent considérablement l'agriculture au profit du nomadisme. De toute évidence, cette transformation abaissa considérablement le niveau démographique en Afrique du Nord, de l'Égypte au Maroc ». Le Maghreb ne s'en remettra plus.

Population du Maghreb avant et après les invasions hilaliennes

Vers l'an mille, après plusieurs siècles de crise et de recul démographiques, les trois pays du Maghreb ont dû, grâce à la prospérité de l'ère ziride, approcher les 6,5 millions d'habitants. Mais, au milieu du XI ème siècle, l'invasion des Hilaliens clôt brutalement cette période heureuse. En 1200, le Maghreb ne doit guère compter plus de 5 millions d'habitants. L'arrivée des Hilaliens accélère la désagrégation administrative du Maghreb. Les pays du Maghreb entrent alors dans un cycle de désagrégation et d'appauvrissement quasi permanents. Les ferments d'anarchie et d'insoumission, introduits par ces hordes barbares continent jusqu'à nos jours sous le visage hideux islamiste.

La régression urbaine a très souvent été signalée, aussi, par les observateurs contemporains. Beaucoup de chroniqueurs énumèrent les villes qui ont disparu ou sont en ruines, alors qu'elles avaient été populeuses et florissantes avant les invasions hilaliennes.

En plus de la peste hilalienne, la Peste Noire fait des ravages terribles dans une population affaiblie et aux abois. En 1348-1349, de Tunis à Tanger, les deux pestes emportent tout ce qui restait de l'administration et font, directement ou indirectement, disparaître une grande partie de l'élite intellectuelle : après elles, ce n'est plus qu'une lente décadence, une descente aux enfers. Afin de survivre à toute cette misère, beaucoup de berbères se convertissent en supplétifs des envahisseurs bédouins, épousent leurs us et coutumes, et finissent par se déclarer eux-mêmes Arabes. C'est cela qui continue de nos jours.

En effet, la majorité des Maghrébins se croient, sincèrement, Arabes. Cela signifierait donc que, lors des invasions hilaliennes d'il y a mille ans, 200 mille Hilaliens (tout au plus, en comptant les vieillards et les enfants) auraient « arabisé » 4 à 5 millions de Berbères ! C'est absurde et cela contredit toute approche scientifique ou historique, y compris les lois de Mendel sur l'hérédité. Il serait plus juste de dire que les Arabes se sont "fondus" dans la population berbère, qui est le socle même des peuples maghrébins.

La conclusion qui s'impose est des plus limpides :

Nos prétendus « arabo-musulmans » maghrébins souffrent tout simplement de ce grave trouble psychologique appelé le syndrome de Stockholm.

http://numidia-liberum.blogspot.com/2012/12/les-maghrebins-et-le-syndrome-de.html