Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

14 Novembre 2024, 07:42:56 AM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 6,797
  • Total des sujets: 3,998
  • En ligne aujourd'hui: 13
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 91
Total: 91

Tunisie : Ennahdha achète des armes israéliennes pourries pour piéger l’Armée Na

Démarré par JacquesL, 01 Mai 2015, 10:13:37 PM

« précédent - suivant »

JacquesL

Tunisie : Ennahdha achète des armes israéliennes pourries pour piéger l'Armée Nationale (Hannibal Genseric)

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tunisie-ennahdha-achete-des-armes-159195

Citation de: Hannibal GensericTunisie : Ennahdha achète des armes israéliennes pourries pour piéger l'Armée Nationale
par Hannibal GENSERIC (son site)
lundi 10 novembre 2014

Nous dévoilons aujourd'hui les détails d'une affaire de corruption qui, non seulement porte préjudice à l'économie nationale, mais aussi met la sécurité nationale de la Tunisie dans une position dangereuse. En effet, plusieurs sources internationales nous ont informé sur les circonstances du processus d'achat d'armes israéliennes inutilisables, achat effectué sous couverture qatarie et turque. Nous exposons ces détails aussi bien au public tunisien qu'aux autorités judiciaires, qui nous l'espérons, auront le courage et le patriotisme pour ouvrir ce dossier.

Phases de l'affaire.

Au mois de mai 2013, la société turque BMC a annoncé sa faillite et que sa chaîne de production a cessé de fonctionner. La société n'a pu livrer que 293 blindés sur les 460 blindés anti mines du modèle "Kirby"(le Hérisson en turc), commandés par l'armée turque. Ceci a constitué un énorme scandale en Turquie, qui se rajoute à d'autres scandales qui, sous la férule islamiste d'Erdogan, affligent l'économie turque en général et l'industrie militaire en particulier.
Le blindé Kirby : fruit de la coopération militaire israélo-turque
Lors de l'exposition des armes terrestres « Euro Satory » à la périphérie de Paris, du 14 au 18 juin 2010, le blindé israélo-turc KIRBY a été montré pour la première fois.



Rappelons que, depuis sa création, Israël a été le premier fournisseur d'armes à la Turquie, et que ce pays a été le deuxième pays musulman à reconnaître l'entité sioniste en Mars 1949, après l'Iran des shahs. Israël et la Turquie sont liés par des accords d'alliances stratégiques, dont la mise en place d'un comité mixte de planification stratégique et militaire, pour le développement de systèmes de défense avancés, sans oublier les manœuvres militaires communes, qui ont lieu annuellement dans l'un ou l'autre pays.
Le véhicule KIRBY est la copie turque du véhicule blindé israélien NAVIGATOR fabriqué par la société israélienne Hatihov, dont le siège social est à Nazareth, et dont le numéro au registre du commerce d'Israël 20070109. La compagnie turque qui fabrique sous licence de KIRBY est BMC. Cette dernière est chargée de faire la structure principale, le bouclier d'acier, le système de suspension et une mitrailleuse légère de calibre 7,62 mm, montée sur la tourelle et sur les côtés. Le moteur diesel est fabriqué par une société américaine Cummins et la boîte de vitesses est faite par la société américaine Allison.
L'armée turque a acheté ce véhicule pour le déployer dans le sud-est du pays, afin de lutter contre les peshmergas du PKK kurde, lequel cherche à former un Etat kurde indépendant de la Turquie. Lors des batailles contre cette guérilla kurde, ce blindé Kirby a été jugé inefficace. Il suffit aux peshmergas kurdes de planter des mines artisanales de moins de 70 kg pour stopper ce blindé, et son bouclier d'acier n'a pas résisté aux obus RPG qui ont pu facilement le pénétrer, atteindre et tuer les soldats turcs.

Le fait et les circonstances de l'affaire

Le besoin urgent de fournir des unités blindées anti-mines à l'armée de terre tunisienne est apparu lorsque des groupes islamistes et takfiristes ont commencé à utiliser des mines enterrées contre les unités d'infanterie mobile, déployées dans la zone d'opérations du djebel Châambi. Les mines utilisées n'étaient pas uniquement anti personnelles, mais les terroristes utilisaient aussi des mines antichars, ce qui a entraîné des pertes importantes en personnel et en matériel, provoquant des pertes historiques pour l'armée tunisienne.
Il est connu, parmi les spécialistes des techniques de génie militaire , et en particulier dans l'utilisation des mines et des méthodes de lutte contre ces mines, que certains pays sont devenus leaders mondiaux dans ce domaine.

Par exemple, l'Afrique du Sud a conçu des blindés légers et d'autres lourds, capables de résister aux mines, car ce pays a été partie prenante dans la guerre civile angolaise qui a fait rage de Novembre 1975 à Avril 1999. Cette guerre a été parmi les plus dures qu'a connues le continent africain. Ce qui fait que l'Afrique du Sud est un leader mondial dans le domaine des véhicules anti-mines. Ces véhicules sont plus efficaces et moins chers que leurs équivalents européens ou turco-israéliens. Leurs concepteurs sud africains ont mis l'accent sur leur capacité d'adaptation aux conditions extrêmes en Afrique : chaleur élevée, poussière, théâtres d'opération isolés, loin des centres de maintenance, etc. Ces conditions sont proches de celles du Mont Châambi et des régions désertiques ou semi désertiques, comme le Sud Tunisien.
Les efforts de recherche militaro-industrielle d'Afrique du Sud ont abouti à la conception de plusieurs modèles de véhicules blindés efficaces dans les contextes ci-dessus. Ces blindés, « hauts sur pattes », disposent d'un bouclier inférieur, permettant d'expulser vers l'extérieur le souffle explosif de la mine terrestre, ce qui fait que la structure intérieure du blindé reste intacte. D'autres nouveautés technologiques, qu'il serait fastidieux de détailler ici, font que ces blindés sont les mieux adaptés et les moins chers que l'on puisse trouver au monde.
Parmi les véhicules blindés les plus réputés on peut citer « Casspir » [1] , et « Ratel » [2] adoptés par le Corps des Marines des États-Unis et par d'autres armées.
Mais les responsables tunisiens, sous gouvernement nahdhaoui, ont négligé ces faits et ont ignoré les données techniques et technologiques, sans parler des coûts d'achat et d'entretien. L'achat auprès de la Turquie est probablement motivé soit par les amitiés islamistes, soit par des transferts louches d'argent consistant en des commissions occultes entre les différents intervenants, soit, ce qui est le plus probable, par les deux : amitié politique et corruption.
Car sinon, comment expliquer que le meilleur équipement au monde n'ait pas été choisi ? Surtout que, en plus, il est notoirement moins cher. Une autre explication est possible : en équipant l'armée de matériel défaillant, on facilité la tâche aux terroristes ! Tout simplement.
Ennahdha semble ainsi gagner sur tous les tableaux :
- Renforcer l'amitié du sultan Erdogan et de l'ex 6ème calife Ghannouchi,
- "Palper" de confortables commissions,
- Saboter l'armée de terre tunisienne, car non soumise aux islamistes,
- Faciliter la tâche aux terroristes islamistes.

Le président privisoire Marzouki fait du chantage pour couvrir l'affaire

Il est bien connu que, dans de telles transactions, les intermédiaires se partagent une commission autour de 10%, ce qui fait saliver Marzouki, qui a toujours considéré que la Tunisie était un « gâteau » à partager entre les vainqueurs des élections du 24/10/2011, selon le quota des voix obtenues. Il a donc activé son site électronique « Nawat », dirigé par l'ex takfiriste Sami Ben Gharbia. Ce dernier a reconnu publiquement avoir été interrogé, en 2006, par le renseignement américain au sujet de la « la prison secrète » de Bizerte, et de sa contribution au recrutement de combattants pour al-Qaïda en Irak (devenu ensuite DAESH). Nawat a donc diffusé l'information selon laquelle la société turque BMC a redémarré son travail, suite au contrat miraculeux obtenu en Tunisie, citant le ministre de la défense turque de l'époque, Ismet Yilmaz, qui s'était exprimé dans le journal turc Dounya.
La conjonction de ces différents faits nous incite à croire aux magouilles d'Ennahdha dans cette affaire, laquelle Ennahdha a acheté le silence complice de Marzouki, moyennant une partie de la commission. Lequel Marzouki menace maintenant Ennahdha de dévoiler l'affaire si Ennahdha refuse de le soutenir "fermement" aux élections présidentielles.
Ce contrat, qui inclut toutes les formes de corruption (financière, politique et morale), représente une tentative détournée de normalisation des relations avec Israël, ce qui entraînera une détérioration et des pertes aux plans politiques , économique et moral, et peut menacer nos relations avec un certain nombre de pays du Maghreb et du Machrek. Il constitue également une menace pour la sécurité nationale, et atteint même le niveau de la haute trahison. En effet, cet accord offre aux terroristes islamistes un cadeau sur un plateau en argent, au détriment de l'armée nationale, de la Garde Nationale et de la Police Nationale.

Conclusion

Les hommes et les femmes de notre armée et de nos services de sécurité se plaignent à juste titre de leur équipement insuffisant, et, parfois, défaillant.
Pour contrer les mines terroristes islamistes, on leur fourgue du matériel défectueux, des blindés qui ont démontré leur inefficacité en Turquie, à Gaza, et ailleurs. Il n'est pas étonnant, dès lors, que les mines artisanales des terroristes du Chaâmbi ou du Kef fassent autant de morts parmi les nôtres.
Ces blindés , sensés résister à ces mines et protéger nos soldats, ne sont que des pièges mortels, achetés par des trafiquants islamistes dont les buts sont connus : s'enrichir le plus vite possible, détruire la Tunisie et son Etat afin d'ériger le califat à la sauce DAESH.
Si de tels faits sont avérés , et une enquête diligentée par notre armée devrait éventuellement les confirmer, les coupables doivent être jugés pour association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, tentatives d'assassinats, et assassinats en bande organisée, et haute trahison.
Hannibal GENSERIC

Notes

[1] Un MRAP (Mine Resistant Ambush Protected) est une famille de véhicules blindés conçus pour résister aux Engins Explosifs Improvisés (EEI) et aux embuscades.

Le Casspir est un MRAP de 7,59 m de long, de 2,67 m de large, pour un poids de 14,32 t. Il est disponible en version 4x4 et 6x6 et peut transporter jusqu'à 16 personnes. Ce blindé est destiné prioritairement au marché africain. Il a été déployé aussi bien en Irak qu'en Afghanistan au sein des contingents alliés. 5000 exemplaires ont été vendus.
Le Casspir répond au besoin d'un transport de troupes blindé, résistant aux mines (c'était le premier à disposer d'une coque en V) et capable d'être utilisé pour la contre-guérilla, contre le terrorisme et pour le maintien de l'ordre.
Ce blindé massif est vite devenu célèbre, et redouté, parce qu'équipant les unités de la police antiémeute déployées dans les townships de l'époque de l'apartheid. Robuste, rustique, résistant, le Casspir a vite été adopté par plusieurs polices et armées. Il a été vendu en Inde, au Népal, à Djibouti, au Mozambique, en Indonésie, ainsi qu'aux Marines US (Irak). On le retrouve en Somalie (chez les Casques verts de l'UA), en RDC (au sein de l'Onu) et même en Irak.

[2] Le prototype RATEL fut achevé en 1976, et les premiers exemplaires de série terminés deux ans plus tard, constituèrent en tous points une remarquable réalisation. Depuis lors, près de mille véhicules Ratel ont vu le jour, destinés au marché intérieur ou exportés au Maroc et ailleurs. L'armée sud-africaine engagea pour la première fois ce modèle dans des manœuvres lors de l'opération " Reinder " en mai 1978, et, par la suite, les Ratels participèrent fréquemment à des opérations de représailles en Angola. Les Marocains utilisèrent ces véhicules pour combattre les guérilleros du front Polisario dans le désert du Sahara occidental. Le véhicule de base est appelé Ratel 20 ; il transporte jusqu'à onze hommes : le chef de véhicule et le tireur, dans la tourelle, le conducteur à l'avant, le mitrailleur à l'arrière, et sept fantassins avec tout leur équipement.

Mes excuses pour n'avoir pas répercuté cette info plus rapidement.
Le problème toutefois est que cet auteur relaie bien trop souvent des canards volants, des rumeurs infondées. J'espère qu'on peut lui faire davantage confiance quand il s'agit de son propre pays.