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Enrôler les élèves comme militants supplétifs...

Démarré par JacquesL, 20 Février 2013, 12:05:39 AM

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JacquesL

Enrôler les élèves comme militants supplétifs, est-ce vraiment le rôle du ministère de l'Education Nationale ?
La question se pose constamment, par exemple en SVT, où il est devenu obligatoire d'enseigner la théorie du genre, dictée par les lobbies homosexualistes.
Constamment en sciences dures, où les profs sont chargés de militer pour les délires et fraudes de l'IPCC, Panel Intergouvernemental pour "le Changement Climatique".
Voici un projet de sujet de bac, Académie de Montpellier :
http://sciences-physiques.ac-montpellier.fr/spip.php?article374
http://sciences-physiques.ac-montpellier.fr/IMG/doc/sujet0_Hopital_HQE.doc
http://sciences-physiques.ac-montpellier.fr/IMG/doc/sujet0_hopital_HQE_proposition_de_correction.doc
où l'auteur du sujet se charge de militer pour faire croire aux élèves que la chauffe au bois c'est "bien", et les autres modes mal, que la mesure de l'émission de CO2 dans l'atmosphère est représentative du "mal" :
CiterOn se propose ici d'évaluer la quantité de dioxyde de carbone produite par cette chaufferie et de justifier le choix de cette technologie.
Oh certes, la religion dominante et intergouvernementale vous le serine, plein matraquage par les media aux ordres, CO2 par ci, CO2 par là, CO2 partout. De là à ce que ça corresponde à une réalité ni technique ni économique, il y a un gouffre.

L'approvisionnement en bois de chauffe, réalisable à l'échelle d'un hôpital, est irréalisable à l'échelle des villes. Les surfaces boisées n'y suffisent pas, loin s'en faut. La chaufferie d'un hôpital peut être à température suffisante pour réaliser une incinération de qualité, et le dépoussiérage de la cheminée est encore réalisable sur une grosse chaufferie. A disséminer cela dans les ménages, chez les petites gens, ça ne tient pas la route ; les grecs s'en aperçoivent durement cet hiver 2013, avec des villes polluées où tout le monde tousse, et des forêts soudainement dévastées, des sols forestiers qui ne se conserveront probablement pas. Des pays dévastés par les besoins des gens en bois de chauffe et surtout de cuisine, des sols éventrés par l'érosion, il y en a plein dans le monde, par exemple à Haïti et Madagascar.

Oh certes, durant l'Occupation, des véhicules ont roulé au gazogène, et deux ou trois survivants roulaient encore quand j'avais sept ou huit ans. Au prix d'une corrosion sévère des organes mécaniques.

Or ni les sols forestiers, ni les sols agricoles ne sont des ressources "renouvelables", à l'échelle d'une vie humaine. Il y faut des plusieurs siècles, voire des milliers d'années. Mais ça, la religion dominante et les inspecteurs qui vous contraignent à la propagander en classe, ne vous le disent pas. Il n'y a ni pédologue ni agronome, au GIEC... Visiblement, ils n'ont pas non plus de physiologiste du végétal capable de leur rappeler des notions de photosynthèse de niveau Licence, et encore moins de microbiologiste des sols.

Il ne serait pas inutile non plus d'évaluer le volume de la consommation de bois de chauffe : 1800 tonnes font 36 rotations en admettant que le chargement d'un semi est de 50 tonnes. Sur neuf mois de chauffe (eau chaude incluse), cela fait quatre camions par mois, un tous les sept jours environ.  Apparemment, les chauffe-eau solaires n'ont pas été prévus ; il est vrai que les risques sanitaires de salmonellose sont tout sauf négligeables.

Il sera encore plus utile d'évaluer la surface de coupe annuelle nécessaire à cet hôpital seul. On va mettre la rotation sur 25 ans (le bois d'oeuvre demande davantage), d'où la surface boisée nécessaire à fournir la chauffe de ce seul hôpital. Alors ? Il faut combien ?
Ne répondez pas tous à la fois !

La propagande à "énergies renouvelables" se poursuit avec le photovoltaïque, toujours avec le message subliminal que là est le "bien". Les connaissances technologiques de ces élèves ne permettent évidemment pas d'aborder si les synthèses et l'élaboration de ces cellules de silicium sont "propres" ni "renouvelables", ni ne leur permet d'aborder le rendement et le pilotage de l'onduleur, non plus que les modes de stockage de cette énergie photovoltaïque capricieuse, qui est rarement là quand on en a besoin. De toutes façons, cela ne dispense pas l'hôpital d'avoir un générateur diesel pour assurer sa sécurité électrique à chaque défaillance d'ERDF.