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jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

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Jean-Claude Romand, comme il respire...

Démarré par JacquesL, 18 Février 2007, 05:52:07 PM

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JacquesL

http://leblacketlaplume.wordpress.com/
http://leblacketlaplume.wordpress.com/2006/09/07/jean-claude-romandcomme-il-respire/

JC Romand

Le 9 janvier 1993 Jean-Claude Romand tuait tour à tour ses deux parents, sa femme et ses deux enfants. Englué dans une double vie depuis vingt ans Romand n'a pas voulu affronter la vérité. Mythomanie aiguë ou orgueil démesuré ?  Deux thèses s'opposent.   

 

«Cinq meurtres pour une double vie » titre le Nouvel Obs de l'époque. C'est simple,  Jean Claude Romand  abuse tout le monde. Pendant dix-huit ans, il porte le masque de l'homme respectable. Marié, deux enfants, il est « chercheur à l'O.M.S ».  Il  « connaît Fabius », « côtoie Kouchner » mais reste modeste. Un homme bien sous tous rapports. Le notable vit à Prévessin, au pays de Gex dans le Jura, roule en Range Rover et passe des vacances en famille, ...En apparence une vie paisible.



La réalité est autre : Romand a abandonné ses études de médecine dés la deuxième année. Son argent n'est que le fruit d'escroqueries à l'encontre de  ses proches. Enfin, comme tout homme « de son rang », le Dr Romand a une maîtresse à  Paris. C'est ce qui va le perdre. Elle lui confie son argent, il le dépense et ne peut le rendre.  Acculé, il  tente de l'étrangler,  liquide toute sa famille et tente de mettre fin à ses jours en brûlant sa maison. Coup manqué, Romand va vivre. L'instruction fait rapidement tomber son masque : c'est la stupéfaction. Tout l'accable. En 1999, Romand est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans.



Cette sordide histoire possède tout les atouts d'un bon pitch ! Le film « L'emploi du temps » sorti en 2001 et le livre «Le Bienfaiteur » de  Philipe Homon s'en inspirent mais le livre qui va marquer les esprits c'est « l'Adversaire » d'Emmanuel Carrère. Ce best seller en 1999 sera ensuite adapté au cinéma par la réalisatrice Nicole Garcia. Aujourd'hui l'auteur ne veut plus s'exprimer sur ce sujet. Ses motivations, son travail, son analyse, tout selon lui est dans son livre : il n'a rien à ajouter. Soit. Un  réalisateur, Gilles Cayatte qui avait réalisé  en 1999 le documentaire « Le Romand d'un menteur »  lui a accepté de nous parler. Armé du livre très bien documenté de l'écrivain Carrère et de l'œil éclairé du réalisateur Cayatte nous pouvons plonger dans l'affaire Romand.
DANS LA TETE DU MONSTRE





Dans le traitement de l'affaire Romand ni le journaliste ni l'écrivain ne sont en quête de vérité. Il est coupable. Pas de doutes. Eux veulent voir ce que le procès n 'a pas vu. «Ce qui se passe dans sa tête durant ses journées qu'il était supposé passer au bureau. »  écrit Carrère  dès les premières pages de son livre. Pendant l'instruction, il décide d'écrire à Romand. Dans sa lettre, sa motivation est claire : «Ce que vous avez fait n'est pas à mes yeux le fait d'un criminel ordinaire, pas celui d'un fou non plus, mais celui d'un homme poussé à bout par des forces qui le dépassent, et ce sont ces forces terribles que je voudrais montrer à l'œuvre ».



Grâce à sa correspondance avec Romand, Carrère a la possibilité pour son travail de revenir sur les pas du tueur. « J'ai vu le hameau de son enfance », écrit-il, « le pavillon de ses parents, son studio d'étudiant à Lyon ...» Emmanuel Carrère se fait accréditer par le Nouvel Obs pour suivre le procès et va même le rencontrer. Pour son livre, il s'est complètement plongé dans la tête du monstre. Romand y est décrit avec minutie.  Sa jeunesse, son physique, ses craintes, ses journées à rouler sur les routes, à dormir sur les aires de repos, les faux voyages,...Mais aussi les premiers mensonges avant-coureurs et puis les excuses minables. Ainsi lorsqu'il se fait éconduire par une femme Romand s'invente un cancer pour attirer la compassion.  Les petites escroqueries qui lui  permettent de vivre sont également mises à jour. Il y a d'abord le soi-disant placement avantageux.  Ce subterfuge lui permet d'extorquer des fonds à ses vieux parents et à sa belle-famille. Ensuite le remède miracle contre le cancer. Il les vend à 15 000 francs la gélule à la tante de sa femme.



Enfin, il y a la mort étrange de son beau-père. Le malheureux  réclame  avec un peu trop d'insistance une partie de l'argent  « placé ».  Au procès, Romand à cette réponse terrible : « Si je l'avais tué , je le dirais. On en est plus à un prés. »  Là, Carrère voit la faille : « Pour l'image qu'il donne de lui et qui lui importe »,  écrit-il, « ce n'est pas du tout pareil d'être le héros d'une tragédie poussé par une fatalité obscure à commettre des actes suscitant terreur et pitié et un petit escroc qui par prudence choisit ses dupes des personnes âgées et crédules, dans le cercle familial ». Démasqué.

TOUS VICTIMES DU MENSONGE





Cayatte de son coté, pour son documentaire,  s'est  essentiellement penché sur la réaction des proches de Romand. «Pour paraphraser une phrase de mai 68 (« on est tous des juifs allemands»NDR)  explique t-il,  « on est tous des victimes du mensonge. On est tous émetteurs de mensonges et tous victimes de l'émission de mensonges. Je voulais que le film reflète cela.»  Le réalisateur  prend le parti de ne pas vouloir rencontrer Romand. « C'est peut être un peu naïf de ma part » confie-t-il, « mais dans la mesure où je voulais raconter une histoire de mensonges, je n'allais pas voir le menteur pour me les confirmer.»Logique.



Ce choix joue en sa faveur car au départ les proches sont méfiants. Le procès avait été assez dur pour eux. D'ailleurs, Carrère évoque ce cirque médiatique dans son livre.  «Tout le monde s'était foutu d'eux », se souvient Cayatte  « On est pourtant  dans un milieu social extrêmement éduqué. Ce sont des médecins, des fonctionnaires internationaux, des gens bardés de diplômes,...»  Malgré ses bonnes intentions toute la famille Romand refuse de lui parler. C'est du coté de la famille de la femme assassinée, Florence, qu'il débusque une ouverture. Un des frères de Florence accepte de parler et permet à Cayatte d'atteindre la mère. « Au début elle était encore dans une espèce d'ectoplasme de douleur que l'on peut imaginer », se rappelle le réalisateur. « Pour elle, l'entretien  a été un grand moment, une sorte de catharsis. Je crois qu'elle avait besoin de pleurer et de sortir un certain nombres de choses. »



Le film montre aussi les amis pharmaciens,  agents immobiliers et le meilleur ami de Romand :  un « type formidable » selon Gilles Cayatte. Fasciné, fâché, horrifié, déçu, déprimé tout au long du film, l'ami floué passe par ces différents stades. « Tout les gens qui me parlent dans le film »  relate Cayatte « sont sur ce fil du rasoir. Ils racontent un mensonge qui pendant dix-huit ans pour eux a été une vérité ! Ce n'est pas le menteur qui est schizophrène : c'est le récepteur du mensonge qui le devient parce qu'il ne sait plus où il en est.»
MYTHOMANE ?





Carrère et Cayatte ou deux approches totalement différentes d'une même histoire. Néanmoins  ils se rejoignent sur deux points.  D'abord, « c'est un gars qui souffrait énormément »  concède Cayatte. Tout au long de son livre Carrère va le montrer. Autre point commun,  pour eux  Romand n'est pas mythomane. Ce terme n'apparaît jamais le livre de Carrère. Lui ne voit qu' «un homme poussé à bout par des forces qui le dépassent ».



Cayatte réfute vigoureusement ce terme : «le mythomane croit à ses mensonges. Il se construit un monde dans lequel il donne une réalité concrète, ce qui n'a jamais été le cas de Romand. Il mentait  et savait qu'il mentait »,  nous dit-il.  « Il calculait ses mensonges au millimètre !  Il était dans la position du menteur tout le temps ! Il n'a jamais cru à ses mensonges !  Son boulot dans la vie  était de bosser ses mensonges ! Il lisait pour pouvoir mentir, il s'instruisait pour pouvoir mentir. Tout son être, tout son esprit était concentré sur l'idée que ses mensonges soient crédibles. Tout son argent qu'il avait volé à sa famille était consacré à  entretenir son mensonge.»





Claudine Biland,  psychologue sociale est d'un autre avis. « Les mythomanes sont des gens qui ne veulent pas décevoir leurs entourages. Pour cela ils  tentent de répondre exagérément  à ce qu'ils pensent qu'on attend d'eux. »  Pour elle, Jean Claude Romand pensait que ses parents attendaient de lui qu'il soit un brillant médecin. « Lorsqu'il a raté sa deuxième année de médecine son déclic ça a été :'Je n'arriverais jamais à soutenir le regard déçu de mes parents.' »  Pour elle le sujet n'arrive jamais à dépasser cette déception et bascule donc dans la mythomanie.





Boris Cyrulnik, psychiatre de renommé interrogé dans le numéro du mois de septembre 2002 du magazine Psychologie partage le même diagnostic du cas Romand.  « Lorsque notre famille nous a soutenu, lorsque l'on sait que l'on sera aimé par elle quelles que soient nos performances intellectuelles ou sociales, on peut se confronter au réel. (...) Si dans son enfance, le milieu de Jean-Claude Romand avait pu imprégner en lui une identité solide du genre : « Tu veux être médecin pour intégrer l'OMS, mais si tu échoues nous t'aimerons quand même et tu pourras être heureux en étant architecte », Romand aurait peut-être été reçu. Il a échoué par excès d'angoisse. »





Cayatte s'oppose à ces explications. Pour lui Romand a juste un désir de grandeur. « Il a de l'orgueil. Il n'est pas du tout mythomane, mais c'est un grand menteur.  Il ment tout le temps. Lui, on peut dire qu'il ment comme il respire ! » Moins affirmatif que le journaliste,  Carrère  néanmoins montre l'intelligence  de Romand. Ainsi il note que le tueur a laissé les psychiatres dubitatifs. « Ils avaient l'impression troublante, écrit-il,  « de se trouver devant un robot privé de toute capacité de ressentir, mais programmé pour analyser des stimuli extérieurs et y ajuster ses réactions ».  Troublant.



En définitif , Jean-Claude Romand est-il le monstre d'orgueil décrit par Cayatte ou l' illuminé dépeint par  l'écrivain ?  A vous de juger. Plus de dix ans après, l'histoire de ce drame continue de fasciner ou d'effrayer. Hier «le docteur Romand »,  puis «l'assassin Romand » et aujourd'hui  « le prisonnier modèle Romand» restent de parfaites énigmes. Les psychiatres qui l'ont suivi lors de son procès ont été  incapables de le confondre. Les journalistes et les observateurs de l'époque sont également perplexes. Bien sûr, sa famille et les gens qui l'ont côtoyé n'en savent pas plus. Alors qui est le vrai  Romand ? Le pire, c'est que même s'il nous le disait, on ne le croirait pas.


L'adversaire "L'adversaire" de Nicole Garcia (2002)


L'aversaire de Carrère "L'adversaire d'Emmanuel Carrère (1999)


Le Roman d'un menteur (documentaire)

Réalisation : Gilles Cayatte
Scénario : Gilles Cayatte, Catherine Erhel
Image : Franck Dhelens, Olivier Raffet, Antoine Roux, Jose Antonio Sistiaga
Son : Pierre Donnadieu, Gibi
Montage : Frédéric Convert

JacquesL

Psychologie du menteur ?

http://leblacketlaplume.wordpress.com/2006/07/14/menteurs-et-mythomanes-tant-dm/

Le Black Et La Plume
juillet 14, 2006
Menteurs et Mythomanes : Tant d'"M"

«Bobards », « histoires », « mythos » : le mensonge  fait partie de notre quotidien à différents degrés.  Qui ment le  plus  ? Vivons-nous une période où il y a plus de mensonges ? Analyse.                                                                                                           

Tout le monde ment.  Georges Bush voit des armes de destructions massives, Tapie «ment de bonne foi», Bill Clinton n'a jamais eu de relations avec Monica Lewinsky...Les grands de ce monde n'ont pas le monopole. Constamment, nous oublions, nous cachons, nous  flattons, nous nous mettons  en avantEn un mot : nous mentons. Depuis la nuit des temps cela a toujours existé dans toutes les civilisations.  Mieux « le mensonge est indispensable à la vie sociale selon Claudine Biland auteur de Psychologie du menteur, paru  chez Odile Jacob. Sans le mensonge la vie serait insupportable ».  Pas besoin d'exemples, on appelle cela aussi la sollicitude, les bonnes manières ou la charité ! Le mensonge huile considérablement les relations sociales.  Elle en profite au passage pour éclairer un malentendu très répandu ces jours ci . « Dire ce que l'on  pense ce n'est pas forcément dire la vérité souligne-t-elle Le contraire de dire la vérité n'est pas forcément le mensonge.»  C' est toujours bon à savoir :  les partisans du « parler vrai »  mentent aussi...
Tapie Tous égaux devant le mensonge mais...

En ces heures où l'on évoque la discrimination positive, Claudine Biland nous rassure : nous sommes tous égaux devant le mensonge !  «Il y a peu d'études là dessus » nous explique la chercheuse en psychologie sociale. « Il n'y a pas de différences entre les hommes et les femmes en quantité. »  Même le monde de la nuit qu'on imagine plus disposé  aux sirènes du mensonge est aussi semble t-il épargné.  Frédéric Taddeï, présentateur l'émission culte Paris Dernière sur la chaîne Paris Première estime qu'on croise autant de mythomanes le jour que la nuit. « Disons que la nuit ils se sentent plus libres » reconnaît-il. « Ou ils pensent  qu'on ne leur en voudra pas. » Et dans l'univers de la télévision ?  « Pas tellement », selon lui. Pas de corporatisme chez lui  « Je reproche le manque d'imaginations aux gens de télé » explique t-il. «Pour être un mythomane il faut de l'imagination.» Bien vu.

Par contre, selon lui, un milieu fourmille de mythomanes : la littérature. « C'est bien. » Dit-il enthousiaste. « J'aime beaucoup les gens qui inventent des mondes : c'est le métier de l'écrivain ! François Mauriac disait 'L'écrivain  est le singe de Dieu'. » Ce « défaut » chez les écrivains ne le gène pas du tout. « Il y a des tas d'écrivains qui s'inventent des femmes fabuleuses qui leur tombent dans les bras par exemple ! Je ne suis pas le genre de personne qui se demande si Blaise Cendars avait effectivement pris le Transsibérien. L'important pour moi c'est qu'il nous y ait emmené. » Frédéric Taddeï termine sa démonstration en mentionnant l'inénarrable Bernard Lavilliers ! « Est-ce qu'il  a vécu tout ce qu'il dit ? Bien entendu non ! », s'amuse t-il.  « Lorsque je l'interview je m'amuse énormément de ce qu'il me raconte. Par contre ses chansons m'emporte mais je n'irais jamais chercher la petite bête. »  Claudine Biland face à notre grande insistance  va céder : oui dans le mensonge des gens sont plus doués que d'autres !  « Ce sont tout les métiers de communication. » Lâche t-elle amusée. « Comédiens, hommes politiques, journalistes...Les gens qui a priori manient bien la communication  sont des gens qui peuvent être des meilleurs menteurs que les autres. Je ne dis pas que ce sont des menteurs !» Quand même !
Georges Bush ou la personnification du mensonge d'Etat Mytho Man a plus de pouvoirs que  Menteur-man

Menteurs et menteuses de France réveillez-vous :  la calomnie a assez duré ! En effet, le  marseillais qui « magnifie » une histoire ou le vantard, sont désignés à tort comme des « mythos».  Le menteur sait pertinemment qu'il ne dit pas la vérité.  Alors à  partir de quel instant  franchit-on la frontière où  le mensonge devient une pathologie ? « Dans tout comportement humain la frontière est très étroite» explique Claudine Biland. «On peut basculer dans la folie un moment sans pour autant être fou. La mythomanie ça existe et c'est très rare. Cela n'a rien à voir avec les petits mensonges de tout les jours.»  La confusion  dans les  terminologies  au-delà du langage « djeunz »  montre à quel point  on connaît mal cette maladie. D'abord les ouvrages qui l'abordent ne sont pas légions ni très  accessibles au grand public. Ce qu'il faut savoir ?  La mythomanie n'est  pas seulement l'action de mentir. C'est un véritable déséquilibre  entraînant l'élaboration de récits d'événements et d'actes qui n'ont pas eu lieu mais que le malade fait croire aux gens.  Exemple ?  L'affaire de la fausse agression du RER D. Cette femme a fait croire qu'elle s'était faite lyncher  par des jeunes de banlieue en pleine journée dans le RER. Elle a lacérée ses vêtements et a  dessiné toute seule des croix gammées sur son ventre. Une malade. 


ClintonVérité Nulle Part. Mensonge Partout

Sommes nous dans une époque favorable aux mensonges et aux « mythes » ?  «Ce qui me chagrine aujourd'hui» explique la psychologue sociale, « c'est la volonté des politiques ou des journalistes de transparence.  On entend tout le temps 'il faut dire la vérité aux Français', 'il faut être transparent',... » Pour elle, plus on est dans cette situation où on veut de la transparence et plus évidemment on a recours au mensonge !  De son coté, Taddeï estime que la société actuelle a beaucoup de mal avec le réel. « On aime les mythes explique t-il  « nous vivons entouré de mythes : tout ce à quoi on nous fait croire et ce à quoi les journalistes ont fini par croire.» Par exemple pour la lui la France vit dans le mythe qu'elle vit dans un pays dangereux. « C'est totalement faux » s'indigne t-il. « La petite délinquance a augmenté mais la grosse délinquance a baissé. Il n'y a plus de prises d'otages, il n'y a plus d'attaque de banques ! Avant on se tirait dessus dans les rues. Les gens ont oublié qu'il y a trente ans il n'avait pas deux voitures, trois chaînes hi-fi, quatre télévisions et  un ordinateur ! Ils sont persuadés qu'avant ils étaient plus riches. C'est faux. »

Finalement le mensonge comme toutes (les bonnes ?) choses doit être géré avec parcimonie. On l'a dit au début, tout le monde ment et cela depuis toujours. Ce n'est donc pas cela le plus dérangeant. Se rendre compte qu'on a été abusé voilà  le souci. Mais si on part du principe que tout le monde ment, on devrait se mentir à nous-mêmes pour éviter d'être fâché par la réalité...Cela c'est une autre histoire.


Claudine Biland, chercheuse en psychologie sociale et auteur de Psychologie du menteur, paru  chez Odile Jacob. Psychologie du menteur

Frédéric Taddeï  ?




Autre interview d'un menteur professionnel. mais il ne mérite pas un copier-coller, juste le lien :
http://leblacketlaplume.wordpress.com/2006/08/11/entretien-avec-christophe-rocancourt/