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Wow ! L'amour sans ocytocine, sans endorphines, sans...

Démarré par JacquesL, 18 Février 2007, 03:49:31 PM

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JacquesL

Wow ! L'amour sans ocytocine, sans endorphines, sans hormones...

J'ai emprunté ce Jacques Salomé " Dis papa, l'amour c'est quoi ? " sur l'aura de ses autres livres, notamment "Pour ne plus vivre sur la planète Taire", "T'es toi quand tu parles", ou "Contes à guérir, contes à grandir".
Mais là, je me suis vite trouvé en rogne, contre une telle façon de rater pompeusement son sujet. J'ignore la formation initiale de Salomé - il en fait mystère -, en tout cas ce n'est pas un médecin, loin s'en faut, mais un pur littéraire, avec quelques calembours efficaces et dynamiques.

Des mots, des mots, de l'individualisme comme horizon difficile à dépasser, et moins que le minimum en biologie de l'espèce...
Evacuée l'éthologie animale, évacuées ses spécificités dans l'espèce humaine, évacué le cycle des préférences féminines pour un type d'homme avec plus ou moins de testotérone selon le moment de leur cycle ovarien, évacuées l'adrénaline, les endorphines, la testotérone, l'ocytocine, etc. etc. L'amour selon Salomé, c'est sans hormones. C'est sans l'espèce ni ses ruses de l'espèce pour se prolonger en manipulant les individus à faire ce qui les dépasse.

L'expérience prouve que les individus parviennent à ruser les ruses de l'espèce, parviennent à s'aimer même après que les horloges biologiques aient sonné, se maintiennent en vie l'un l'autre quand autour d'eux les charognards ne songent plus guère qu'à dépecer leurs prochains cadavres. Pas trace de cela chez Salomé, qui ressasse ses éblouissements de premier amour.

Oui, Salomé mentionne bien que l'amour est la seconde relation sociale, et la seconde force de changement personnel, après la filiation, et avant la parentalité.
Le désamour est fort mal étudié. Les ennemis de l'amour, ceux qui triomphent dans la destruction d'un couple, sont hors champ, même pas soupçonnés.

Un livre que ce n'était pas la peine...





Cela pourrait être un point de départ pour étudier les mécanismes de la castration psychique.
Castration au sens castration, bien sûr, pas au sens psyK.
Dans la parlance des psyK, "castration" signifie juste qu'on ne peut pas être les deux sexes à la fois, ni tous les âges de la vie à la fois. On y gagne vachement en clarté, n'est-ce pas ?

Mwais mwais mwais mwais mwais ...
Ma famille d'origine était un champ de tir.
Mon père est mort, et du reste il s'était amendé et avait présenté ses excuses par écrit, mais lui mort, ma famille d'origine reste un champ de tir, notamment grâce à ma soeur.

A l'époque, c'était avant tout la jalousie du parent de même sexe qui me mettait en insécurité permanente.
J'ai appris récemment que ma mère et Françoise L. daubaient ensemble : je ne faisais même pas la cour efficacement à Elisabeth, fille de Françoise...
Mwais mwais mwais mwais mwais ...

Cette famille-là était un nid de mitrailleuses. D'accord, ils ne se tiraient pas les uns sur les autres, il tiraient sur l'extérieur. C'était un festival permanent de vacheries sur autrui. Sauf un, le vieux sculpteur L., qui était un débonnaire solennel et épanoui. Plus tard sa veuve nous contait pis que pendre sur Pierre Boulez : "... On dit qu'il dirige sans baguette, rien qu'avec les mains ! Vous vous rendez compte ? ...". Bon elle avait une excuse : son fils Marcel était en conflit à mort avec Pierre Boulez, qui fut contraint de s'exiler et de poursuivre sa carrière aux Etats-Unis, où il rencontra le succès mérité que l'on sait. Marcel L. tenait l'oreille du Prince.

Françoise déblatérait contre les autres pianistes. Elisabeth et Laurence déblatéraient contre tel chanteur qui était trop vieux et maniéré, contre tel garçon qui parlait trop lentement, déblatéraient contre Fantasia... Le tir, le tir, le tir, le tir, pas tout à fait contre tout ce qui bouge, mais contre tout ce qui n'est pas au service de la gloire de leur tribu. En revanche, elles étaient marrantes quand elles chantaient des pots-pourris.

Mwais mwais mwais mwais mwais ...

D'accord, nous étions amoureux, en grands débutants... Mais pas vraiment cela dont j'avais besoin, comme belle-famille, comme aide à réparer les blessures infligées par ma famille d'origine...

Il y a des gens dont cela inspire les hormones, cette vacherie permanente, je ne suis pas de ceux-là. On ne choisit pas ses parents, ni son lieu de naissance.

JacquesL

http://sante.aol.fr/magazine/article.asp?idarticle=6183

CiterA quoi sert le plaisir sexuel ?

Si le plaisir existe, ce n'est pas juste un cadeau du ciel. Il a des raisons d'être.

Tout le monde aime faire l'amour parce que la jouissance est au bout du voyage ! Le but recherché par la nature, c'est de nous faire nous reproduire. C'est vital pour que l'espèce humaine perdure. La pensée du plaisir qui nous attend peut ainsi nous aveugler, et nous faire prendre des risques parfois insensés, oublier le préservatif, la contraception, oublier les incompatibilités avec le partenaire, les projets de vie différents... Le plaisir nous incite à faire des bébés.
Une fonction de base du plaisir est aussi de nous pousser à recommencer. Nous recommençons ainsi à faire tout ce qui nous est agréable et nécessaire : manger, boire, rencontrer les autres, faire l'amour, etc. C'est une substance chimique du cerveau, la Dopamine, qui déclenche cette envie de recommencer ce qui est agréable.
Éprouver et donner du plaisir sexuel, c'est s'affirmer en tant qu'homme ou en tant que femme. La preuve, c'est que les personnes dont la vie sexuelle est vide ou décevante disent souvent ne pas se sentir pleinement homme ou pleinement femme. Il leur manque quelque chose d'important. L'autre est un miroir qui nous confirme notre identité sexuelle, notre pouvoir de séduction, notre capacité à être aimé.
La jouissance sexuelle est aussi un antidépresseur très efficace ! Les amants heureux se sentent bien dans leur peau et fourmillent de projets. Car le plaisir donne plus de relief, de couleurs à la vie. Sans plaisir, on peut tomber dans le trou de la dépression. Celui au fond duquel on ne ressent plus aucun plaisir à vivre. L'orgasme, lui, détend, et fait baisser le niveau de stress en nous inondant d'hormones de bien-être.
Le plaisir à deux nous rend unique au monde. Lorsqu'on aime, on devient celui ou celle qui donne du bonheur à l'autre. Et cette émotion partagée est un trésor à savourer ensemble. Ainsi, faire l'amour n'est pas seulement un geste sexuel, c'est se construire une relation précieuse et privilégiée.
Le plaisir aplanit les difficultés ! L'entente entre un homme et une femme, ce n'est jamais gagné. Différences, incompréhensions, divergences d'opinions, de projets... Tout concourt à nous faire penser que vivre ensemble est un perpétuel combat. Le plaisir est là pour adoucir la vie à deux. Pour faire pencher la balance du côté positif. Le plaisir est le sucre que vous pouvez rajouter pour faire passer une potion qui par moments vous semble un peu amère !
Le plaisir nous donne envie de durer. Il permet de créer une bulle dans laquelle on se sent bien, et où l'on a envie de rester, de revenir souvent. C'est important, car lorsqu'un couple a envie de durer, il peut construire. Construire une cellule familiale où les enfants seront en sécurité, construire le monde autour de lui, trouver de l'élan pour participer à la marche de la société... et se ressourcer régulièrement dans le plaisir où il trouve son énergie.
Et puis, le plaisir est aussi un message du corps qui vous dit : " ça, c'est bon pour toi ". C'est bon de manger quand j'ai faim, de boire quand j'ai soif, de dormir quand je suis fatigué, de faire l'amour quand j'éprouve du désir... Le plaisir est une indication qui vous guide sur les chemins de l'harmonie. Alors, il est bon de percevoir et d'apprécier cette invitation au bonheur.

"Pannes Sexuelles", le blog du Dr Catherine Solano, pour lutter conre les pannes sexuelles : www.pannes-sexuelles.com

Dr Catherine Solano - médecin sexologue

Rien d'original dans cet article, mais le bon sens mérite d'être rappelé parfois.

JacquesL

Quatorze recettes ingénieuses pour prouver son mépris à son partenaire, et son mépris de la relation...


  • Refuser de se laver le soir en se couchant. Ne se laver que le lendemain matin, avant de s'habiller.

  • Se vanter de ses partouzes dans divers châteaux. Tenir la dragée haute ici et maintenant, et pour les siècles à venir.
  • L'agonir d'injures s'il ne maîtrise pas bien l'arcane n° 16 ou l'arcane n° 23.  De toutes façons, c'est trop haut et c'est trop bas, c'est trop froid et c'est trop chaud, c'est trop dur et c'est trop doux, c'est trop lent et c'est trop rapide...
  • Tenir une comptabilité serrée, de tête, pour être certaine de ne jamais lui accorder plus d'un cinquième des attentions exigées et obtenues.
  • Hurler à l'intolérable misogynie, s'il avoue être agacé par les mines supérieures de Ghislaine K. Oublier de lui reprocher quelque misandrie s'il critique les amphigouris précieux de Pascal R.
  • A toute demande, opposer un "J'aime pas".
  • Potasser les "102 excuses". Rechercher une 103e excuse.
  • Jouer de la double contrainte : en public, exhorter "les hommes" à s'exprimer, à dire ce qui en va pas... En en privé interdire toute parole à l'autre, sous la menace.


A vous ! On les trouvera bien, les quatorze recettes pour démontrer qui c'est qui commande ici, non mais sans blagues !...

JacquesL

#3
Réapparaissent de temps à autre les redécouvertes que selon l'épisode ovarien en cours, les femmes ne préfèrent pas du tout le même genre d'homme - ou de femme.
En période d'ovulation, elles préfèrent de beaucoup l'homme le plus visiblement bien irrigué en testotérone, aux traits virils accusés. Leurs goûts changent le reste du temps.
Le scénario d'un épisode de la série Moonlight accusait le trait : enceinte jusqu'aux yeux, Sybill Shepherd ( "Maddy" selon le scénario), et enceinte du playboy, épousait un homme bien plus fade, totalement soumis, un homme rose, parce que "le lait pasteurisé, pour tous les jours, c'est quand même bien plus pratique". Comment avoir le beurre et l'argent du beurre...

Voici un article de journaliste, avec à la chute la pirouette contradictoire sans laquelle un journaliste manquerait de se signaler comme vachement supérieur, qui détaille comment sa femme fantasme sur George Clooney à chacune de ses ovulations :
http://www.lepoint.fr/actu-science/clooney-le-fantasme-des-femmes-qui-ovulent-11-01-2011-1284564_59.php
CiterClooney : le fantasme des femmes qui ovulent
Durant leur période fertile, les femmes vivant avec des hommes aux traits fins fantasmeraient davantage sur les machos

Frédéric Lewino

La science est trop sérieuse pour ne pas être prise avec le sourire. La chronique de Frédéric Lewino, journaliste au Point.

Mais, bon sang ! Voilà l'explication à l'étrange comportement de mon épouse depuis notre mariage ! Un soir par mois, elle s'installe devant le téléviseur, me demande de lui préparer un plateau-télé, puis m'autorise gentiment à prendre ma soirée pour aller voir mes potes. Avant de partir en mari bien obéissant, je la vois généralement glisser un film de George Clooney dans le lecteur DVD.

La revue Evolution and Human Behavior publie une étude expliquant que, durant leur période fertile, les femmes fantasment davantage sur les hommes aux traits masculins. Vous savez, ces "gorilles" à la mâchoire volontaire, au menton fort, aux petits yeux et aux sourcils bien dessinés. Le portrait craché de ce salopard de Clooney ! Tandis que moi, avec mes traits fins et mon regard intelligent, je lui fais, durant cette période, autant d'effet que mon cocker. Les chercheurs de l'université du Colorado, auteurs de cette étude, ont, à leur grande surprise, découvert que l'intelligence d'un homme (et, mon Dieu, je n'en manque pas...) ne fait guère fantasmer nos compagnes, qu'elles soient, ou non, en pleine ovulation, d'ailleurs. Il faut dire aussi que les 66 couples étudiés (entre 18 ans et 44 ans) étaient tous américains.... Nos femmes françaises devraient faire preuve de plus de discernement !

À vrai dire, cette étude n'est pas la première à déceler un attrait féminin pour les vrais mâles durant l'ovulation, mais c'est la première qui le découvre chez les femmes vivant en couple.

Qualité génétique

Ce comportement est forcément un héritage de la très lointaine époque où les Homo étaient des "singes" comme les autres. Les femelles signalaient alors aux mâles qu'elles étaient fécondes par un joli cul tout rouge et se mettaient à la recherche du plus costaud d'entre eux pour donner les meilleurs gènes à leurs enfants. L'abandon du gonflement génital pourrait offrir un avantage à la femelle : celui de pouvoir faire son tri en toute tranquillité, sans être la proie de multiples prétendants excités. Et pour faire leur choix, les femelles se fieraient donc à des traits hyper masculins, la signature d'une excellente qualité génétique. Selon le raisonnement de spécialistes de l'évolution, l'aspect macho se développerait davantage chez les mâles dotés d'une grande énergie vitale. En effet, au cours de son développement, l'individu doit faire un compromis (inconscient) entre se fabriquer un gros cerveau, des muscles costauds ou un système immunitaire robuste.

Mon cousin a une tête de brute. Il a de la chance, car, selon les auteurs de cette étude, sa femme devrait moins fantasmer que la mienne sur Clooney. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle le chérit davantage durant son ovulation. En tout cas, c'est ce qu'elle m'affirme quand ma femme me croit avec des potes...
Fin de citation.

Sauf que les mâchoires larges et les dents fortes, hé bien les publicitaires ont bien remarqué que ça marche bien pour séduire les deux sexes.
J'ignore si je suis ciblé par Google, mais la majorité des pages que je visite ont des pubs pour "Attractive World".
Qu'elle soit tour à tour désignée comme "Léa, avocate", ou comme "Sandra, designer", la même mannequin a des mâchoires larges et un sourire large.


Bon, il y en a bien une qui a une impressionnante poitrine dans le corsage échancré qui convient à mettre ça en valeur, mais voici revenir "Julie, célibataire et prof" qui elle aussi se signale par un large sourire dans une large et dévorante mâchoire.


Plus subtil, sur les sites canadiens, je suis accueilli par la musculature faciale finement ciselée, d'une jeune femme qui regarde vers ma droite, et qui visiblement déguste la vie avec gourmandise et discernement.


Certes les fluctuations sexuelles de l'animalité des femmes servent à actionner une de ces doubles contraintes dont elles ont le secret :
Un jour elles hurlent de rage et de haine si on ne s'empresse pas dans la minute à presser de cour leur pulsion sexuelle du jour, nous traitent d'impuissants et de pédés (pourtant je ne vois pas d'urgence à courtiser à 6000 km de distance une québécoise grosse, vaniteuse et autoritaire),
l'autre jour elles nous traitent de machos et de misogynes parce qu'on s'est aperçus à haute voix de leurs fluctuations et de leur animalité féminine.
Nous devons obéir, les éviter quand elles ne nous veulent pas, accourir spontanément et empressés quand elles en ont envie, et ne jamais s'apercevoir de ce qui se passe, sinon gare ! Ce privilège leur est dû : avoir le beurre et l'argent du beurre.

Toutefois l'insistance des publicitaires et des fabricants de mannequins pour le commerce des vêtements, met en évidence que notre animalité est loin d'être réductible aux seules fluctuations hormonales de nos femelles. Bin wi, il y a les mâchoires et les crocs comme armes de sélection sexuelle... Je ne me risque pas à dater ça, au minimum 312 millions d'années, au minimum notre ancêtre Hylonomus. Voire avant la sortie de l'eau des premiers tétrapodes... En tout cas après l'apparition des premiers gnathostomes, donc au plus tôt l'Ordovicien.

Notre hémoglobine aussi date de l'Ordovicien : elle n'est présente que chez des gnathostomes.