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Corruption de la république : le rackett de l'éthylotest.

Démarré par JacquesL, 14 Juillet 2012, 10:07:33 PM

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JacquesL

Corruption de la république : le rackett de l'éthylotest.

http://www.lequipement.fr/info/493/ethylotest-obligatoire-Jackpot-pour-Contralco

Citer
Éthylotest obligatoire : Jackpot pour Contralco

Info - Publié le vendredi 9 mars 2012 à 15:56 par Lu

Un éthylotest non usagé par véhicule motorisé, ça en fait des ballons à acheter. Et donc à vendre. En cherchant à savoir qui profitera de ce gâteau, on découvre un quasi-monopole mais surtout une association à but non lucratif étonnante. Surtout par la liste de ses membres.

C'est officiel depuis quelques jours, dès le 1er juillet, « tout conducteur d'un véhicule terrestre à moteur, à l'exclusion d'un cyclomoteur, doit justifier de la possession d'un éthylotest, non usagé, disponible immédiatement ». On l'a déjà expliqué, ceci imposera d'en acheter deux, pour toujours pouvoir en présenter un non utilisé. Si d'un côté, les utilisateurs protestent, il y en a qui vont se frotter les mains. Car en France, ce marché est un quasi-monopole. Et le grand gagnant s'appelle Contralco.
Une mesure bienvenue pour Contralco

Avec 36 millions d'automobiles à équiper ainsi que 1 à 2 millions de deux-roues, le jackpot est assuré ! En effet, il va falloir rapidement fournir plus de 72 millions d'éthylotests. Éthylotests qui périment au bout de deux ans. Avec un prix de vente moyen de 1 €, voilà 72 000 000 € que vont pouvoir se partager les acteurs du marché tous les deux ans. Et ce marché, Contralco en représente 90 %.
Basée dans l'Hérault, cette société de 61 employés est la seule entreprise française à produire et vendre des éthylotests, électroniques ou à usage unique. En 2008, la vente de 13 millions d'éthylotests a permis à Contralco d'afficher un chiffre d'affaires de près de 5 700 000 €. Fournisseur officiel de la Police et de la Gendarmerie, Contralco précise que les Forces de l'Ordre ne représentent que 35 % de son activité quand le grand public plafonne à seulement 25 %. Bonne nouvelle, le nouveau Code de la Route va changer ça, en multipliant les ventes par plus de 5.
Un but non lucratif ?

« Nous voulons provoquer la demande, avec de nouvelles façons de travailler le produit », résume Éric Condesse, président de Contralco. Et pour provoquer cette demande, une association à but non-lucratif a été créée en juillet 2011 : I-Tests.
Sa mission est indiquée dans ses statuts : « agir en faveur du développement des systèmes et dépistages d'alcool, à toutes heures et en tous lieux » et apporter une « expertise technique au service des institutions et associations de prévention en formulant des propositions d'évolutions règlementaires et législatives pour le développement de la prévention des addictions liées à la consommation abusive d'alcool ».
Ses membres ont en revanche des intérêts relativement lucratifs dans l'affaire (voir la liste en fin d'article). On y voit clairement que cette association regroupe des entreprises qui font commerce d'éthylotests, chimiques ou électroniques. On imagine mal une telle association ne pas faire son maximum pour imposer l'utilisation d'éthylotests pour chaque véhicule motorisé, malgré un statut précisant que le profit n'est pas le but premier.
Un coût modéré mais régulier

Alors que des voix s'élèvent déjà devant le peu d'utilité réelle de la mesure, on parle moins des soucis techniques qui vont se poser. En effet, les éthylotests à usage unique périment en 18 à 24 mois mais sont également très sensibles aux écarts de température. Dans un habitacle de voiture garée en plein soleil, la température grimpe très vite. De même sous les selles de motos ou scooter, sans parler des échappements hauts. Dans ces conditions, faudra-t-il être prudent et changer les éthylotests plusieurs fois dans l'année ? Si oui, le marché devient très juteux. Si non, les éthylotests seront inutilisables... et donc inutiles. Contralco précisait récemment travailler « avec des députés pour voir comment l'éthylotest pourrait être considéré comme un produit de prévention et se voir appliquer un taux de TVA à 5,5 %. » Car en étant taxé à 19,6 %, et bientôt 21,2 %, le jackpot est multiple.
Association I-Tests, la liste des membres

    * Président : Daniel Orgeval, membre du comité de certification NF éthylotests. Mais aussi chargé de mission de l'entreprise Contralco
    * Vice-Président : Stéphane Vialettes, expert technique en matériels de sécurité routière, alcool et drogues mais aussi Directeur Général de l'entreprise Alcolock France, producteur d'éthylomètres homologués et d'éthylotests normés et certifiés
    * Vice-Président : Bertrand Jermann, Président de l'entreprise Ethylo, producteur de systèmes de dépistage d'alcoolémie normés et certifiés
    * Vice-Président : Pierre Elefteriou, Membre du comité de certification NF éthylotest, Expert du CEN éthylotests (comité européen), Président de l'entreprise Pelimex, Importateur d'éthylotests normés et certifiés
    * Trésorier : Patrick Deprez, Président de l'entreprise Objectif prévention, importateur d'éthylotests normés et certifiés


Liste des adhérents, membres actifs et suppléants :

    * Heinesch Claude, Vice-Président du Directoire de l'entreprise Dräger
    * Hetzel Bernard, Président du Directoire de l'entreprise Dräger France SAS
    * Haeberlé Luc, Directeur Commercial & Marketing de l'entreprise Dräger France SAS
    * Marchandise Jean-Pierre, Directeur Commercial de l'entreprise Alcolock
    * Antoine Guy, Directeur Général Délégué de l'entreprise Ethylo
    * Chackir Jean, Gérant de l'entreprise Alcoroute AJC Media
    * Condesse Eric, PDG de l'entreprise Contralco
    * Comeau Felix, Chef de l'entreprise ACS Corps (Canada) dont Alcolock est une filliale
    * Grand d'Esnon Thomas, Chef de projet EAD au sein de l'entreprise Mercura
    * Christophe Charruault, Responsable Marketing au sein de l'entreprise Mercura
    * Dominique Benezeth, Responsable formation Forces de l'Ordre et chargé de Mission régional pour Contralco

Autre lien :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-grande-arnaque-113960

CiterLa grande arnaque !

N'ayant pas vu cette information sur le net et encore moins dans les médias télévisuels, je viens faire suivre cette information venant de la ligue de défense des conducteurs car elle a besoin que quelqu'un se fasse l'écho de leur démarche, bien à vous.
Cher ami,
Voilà un scandale qui, s'il était connu d'un grand nombre de Français, ferait sans doute une onde de choc à travers tout le pays...
Vous savez sans doute que le gouvernement a récemment publié un décret qui oblige chaque automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest – enfin deux, l'un pour se tester en cas de doute, et l'autre à présenter aux gendarmes en cas de contrôle.
Officiellement, le but est de lutter contre l'alcoolisme au volant. Tout le monde aimerait voir moins de drames sur la route liés à l'alcool, c'est incontestable. Mais je vais vous montrer qu'il s'agit de bien autre chose ici...
L'affaire est tellement scandaleuse qu'il fallait absolument que je vous envoie un mail pour vous informer !
Alors, voilà ce qui se passe :
En juillet, une association, "I-Test" se crée pour militer en faveur d'éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ils interpellent le Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et hop quelques mois plus tard le décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec une amende de 17 euros à la clef.
Quand on sait qu'il faut des années d'habitude pour obtenir quoi que ce soit quand on est une association, nous avons été saisis par cette rapidité !
Vous le savez, ici à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de trois ans sur la répression routière – il ne nous a pas fallu longtemps pour découvrir le pot aux roses !
Qui sont les membres de cette "association" ? S'agit-il, comme on aurait pu le croire, d'un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la route à cause d'un chauffard qui avait trop bu ?
Pas du tout : ce sont tout simplement... des fabricants d'ethylotests ! Le Président de "l'association" est chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons").
Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !
Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1€ pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en juillet prochain.
Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !
Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise...
... Et nous, on vient nous dire que c'est pour notre sécurité ? Et que si l'éthylotest venait à manquer dans notre boîte à gants, ce serait tellement grave qu'on devrait payer une amende ?
Franchement, de qui se moque-t-on ?
C'était déjà la même chose avec les radars : au départ ils sont venus nous dire que c'était pour notre sécurité, et il n'y avait pas de raison de ne pas y croire. Enfin, au début...
Car vu les bénéfices colossaux que raflent maintenant, chaque année, les grandes entreprises qui installent et entretiennent les radars (plus de 200 millions d'euros par an, directement issus de vos PV), qui peut encore venir nous parler de sécurité ??
Année après année, les pouvoirs publics tirent un peu plus sur la corde, en se disant que ça va passer, que les Français ne vont rien dire... Alors depuis 2003 et la mise en place des premiers radars vitesse, on a eu les radars feu rouge, les radars tronçon, les radars discriminants, les radars "zones de chantier", les radars mobiles embarqués dans des véhicules en mouvement, etc... L'Etat fait rentrer de plus en plus d'argent, et la cagnotte des entreprises productrices de radars gonfle, gonfle...
Ces entreprises sont devenues tellement puissantes que, désormais, elles ne se cachent même plus pour faire leurs magouilles : le fameux lobbyiste qui vient d'obtenir le marché du siècle, avant de se lancer dans le business de l'éthylotest, dirigeait une société de radars ! C'est même lui qui a vendu les premiers radars feu-rouge au gouvernement !
Quelques entreprises bien placées veulent grossir facilement leur chiffre d'affaire sans prendre de risque, ils sollicitent les pouvoirs publics, lesquels nous jouent la carte de la sécurité routière, et hop le tour est joué, le business est installé, et vous êtes ses clients forcés.
Comment en est-on arrivés là ? Tout simplement parce qu'à chaque fois qu'ils tiraient un peu plus sur la corde, aucune voix ne s'élevait assez fort pour que ça fasse scandale et que ça s'arrête.
Mais tout cela n'a que trop duré : quel autre business vont-ils réussir à implanter demain ? L'éthylotest anti-démarrage obligatoire dans toutes les voitures (coût : 1000 euros par véhicule) ? Des boîtes noires comme dans les avions, ou la géolocalisation obligatoire ?
Ne vous en faites pas pour eux : ils trouveront toujours un prétexte de sécurité routière pour donner mauvaise conscience à ceux qui voudraient contester.
En vérité, c'est eux qui devraient avoir honte de leurs pratiques. Agiter sous le nez des gens des images horribles d'accidents, profiter du deuil des familles des victimes, pour engraisser un business juteux, ce sont des pratiques inqualifiables ! Mais tant que des millions de Français ne leur auront pas fait savoir à quel point ils sont indignés, rien ne les arrêtera.
Notre atout, en tant que simples citoyens, c'est que les élections approchent et qu'aucun candidat ne peut se permettre d'ignorer la colère de plusieurs millions de Français. Nous devons mettre, sur chacun des candidats en campagne, une pression telle que le Président qui sortira des urnes n'aura pas d'autre choix que de faire cesser ces pratiques honteuses.
Nous devons agir dès maintenant, c'est pourquoi je vous demande de faire deux choses simples mais essentielles :
--- Signez la pétition aux candidats que vous trouverez sur ce lien. Dans quelques jours, je veux pouvoir amener à chaque candidat plusieurs centaines de milliers de signatures, puis le double la semaine prochaine, et encore plus la semaine suivante, pour leur coller une telle pression avant l'élection qu'ils ne pourront pas l'oublier une fois élus ;
--- M'aider à faire connaître ce scandale au plus grand nombre de Français possible, en transférant ce message à tous vos amis, vos proches, ou vos collègues. Ne les laissez pas tomber dans le piège de la propagande des pouvoirs publics qui utilisent la sécurité routière comme un alibi pour engraisser un business juteux.
Je vous remercie.
Bien cordialement,

Christiane Bayard
Secrétaire Générale
Ligue de Défense des Conducteurs
LIGUE DE DEFENSE
DES CONDUCTEURS
Stop à la répression absurde
Oui à une conduite responsable
116, rue de Charenton 75012 PARIS


Bruno

Bruno Persillet pésident du Mouvement pour la Démocratie, l'Equité et le Respect "lemoder"