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L'ex-premier ministre libyen confirme le financement de la campagne 2007 de Sark

Démarré par JacquesL, 04 Mai 2012, 11:23:44 PM

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JacquesL

L'ex-premier ministre libyen confirme le financement de la campagne 2007 de Sarkozy :
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/03/l-ex-premier-ministre-libyen-confirme-le-financement-de-la-campagne-2007-de-sarkozy_1694615_1471069.html?xtmc=libye&xtcr=1

CiterAlors que le Conseil national de transition (CNT), au pouvoir  en Libye  depuis la chute de Mouammar Kadhafi, qualifiait la lettre promettant un financement libyen à Nicolas Sarkozy en 2007 de "fausse et fabriquée", Baghdadi Al-Mahmoudi, ex-chef du gouvernement libyen, actuellement détenu en Tunisie, assure, par le biais de son avocat Bechir Essid, que le régime de Kadhafi avait bien financé la campagne du candidat UMP à la présidentielle en 2007.

Me Essid a confirmé l'existence de la note dévoilée par le site Mediapart le 28 avril et signée par Moussa Koussa, ancien chef des services secrets libyens, actuellement en exil au Qatar. "Mouammar Kadhafi, son régime et les responsables qui travaillaient avec lui ont financé la campagne électorale de Sarkozy en 2007", a déclaré à la presse Me Bechir Essid, précisant que le montant débloqué était de 50 millions d'euros.

"MARCHÉ"

Me Mabrouk Kourchid, autre avocat de M. Mahmoudi, a confirmé la version de Me Essid, ajoutant que son client croit que "le président français est derrière sa détention prolongée" en Tunisie. "Ma détention en Tunisie est à l'instigation du président français afin que les détails sur le financement de sa campagne 2007 ne soient pas révélés", a dit Me Mabrouk Kourchid, rapportant les accusations de son client. M. Mahmoudi, qui est sous le coup de deux demandes d'extradition de Tripoli, a été hospitalisé mercredi à Tunis pour cause d'"hémorragie interne".

Selon ses avocats, Baghdadi Al-Mahmoudi aurait validé en 2006 le principe d'un financement de la campagne de M. Sarkozy par la Libye. "Le marché a été conclu par Moussa Koussa sur instruction de Kadhafi et des documents attestant de la transaction existent", ajoute l'avocat, précisant que l'opération a été effectuée par le Fonds libyen des investissements africains.

"Hier, le CNT, le gouvernement libyen, a indiqué que c'était un faux, le traducteur de M. Kadhafi a indiqué que c'était un faux, le destinataire du fameux virement a indiqué que c'était un faux", a affirmé le président Nicolas Sarkozy sur Canal +. Pour lui, ces accusations de M. Mahmoudi étaient "une infamie", et d'ajouter : "C'est grotesque."

DÉNONCIATION CALOMNIEUSE

Bachir Saleh, qui occupait le poste de président du Fonds libyen, est l'objet d'une demande d'extradition de la Libye. Il a démenti par l'intermédiaire de son avocat français être le destinataire de la note citée par Mediapart. Le chef du CNT, Moustafa Abdeljalil, avait qualifié la note publiée par Mediapart de "fausse", mercredi, avant d'être contredit quelques heures après par son directeur administratif, Othman Bensasi.

A quelques jours du second tour de la présidentielle en France, la publication de la note a provoqué une tempête politique dans l'Hexagone. Le président sortant, Nicolas Sarkozy, a porté plainte contre le site pour "faux et usage de faux", et Mediapart a rétorqué, portant plainte pour dénonciation calomnieuse.

François Hollande a réagi, jeudi, estimant qu'il valait "mieux [...] laisser passer la campagne". "Après, nous verrons ce que la justice a à en penser", a-t-il ajouté.

JacquesL

Nucléaire : M. Sarkozy réécrit ses relations avec Gaddafi

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/17/nucleaire-m-sarkozy-reecrit-ses-relations-avec-kadhafi_1686477_1471069.html

Citer"Permettez-moi de vous dire  que s'il y a un chef d'Etat qui, dans le monde, n'a pas frayé avec M. Kadhafi et est responsable de son départ et de ce qui lui est arrivé, je pense peut-être que c'est moi".

Sur France Inter, mardi 17 avril, Nicolas Sarkozy a cherché à minimiser les liens tissés, au début de son quinquennat, avec le régime du colonel Kadhafi. Un régime qu'il a effectivement combattu en 2011, dans la foulée des révolutions arabes, en prenant la tête de la coalition internationale contre la dictature libyenne et en soutenant les insurgés.

Mais, mardi, le président-candidat a démenti catégoriquement avoir cherché à vendre à Tripoli une centrale nucléaire, comme l'affirme l'ex-patronne du groupe Areva, Anne Lauvergeon, qui assure dans un livre que les négociations ont duré jusqu'à l'été 2010. "C'est mensonge éhonté, s'est emporté M. Sarkozy. Il n'a jamais été question de vendre une centrale à M. Kadhafi."

Lire : M. Sarkozy nie toute tentative de vente de centrale nucléaire à la Libye

Des affirmations pourtant aisément démenties par... les discours de M. Sarkozy, disponibles sur le site de l'Elysée.  Le 3 juillet 2008, le chef de l'Etat affirme : "Je sais qu'il y a des gens et des pays qui se disent : n'est-ce pas un peu dangereux de proposer le nucléaire civil à des pays comme l'Algérie, les Emirats arabes unis, ou la Libye ? Ce qui serait vraiment dangereux, ce serait de leur refuser. D'abord parce qu'on donnerait raison à l'Iran qui fait croire que l'Occident refuse par principe le nucléaire à des pays musulmans. Mais aussi parce que chaque baril de pétrole et chaque mètre cube de gaz économisé sur la planète (...) c'est un peu moins d'effet de serre".

UN ACCORD FRANCO-LIBYEN SUR LE NUCLÉAIRE DÈS JUILLET 2007

Et cette théorie fut mise en application avec le colonel Kadhafi. Ainsi, ce commmuniqué du ministère des affaires étrangères, en date du 8 juillet 2009, faisant état de la signature par Alain Joyandet, alors secrétaire d'Etat à la coopération, d'un "accord de coopération pour le développement des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire avec Abdelaati Ibrahim el Obeidi, ministre libyen des affaires européennes".

Ce document rappelle explicitement que cet accord fait suite à un "premier mémorandum d'entente", "signé à l'occasion du déplacement du président de la République française à Tripoli, le 25 juillet 2007 qui prévoyait la conclusion d'un accord de coopération "pour le développement des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire".

Le document en question est consultable sur le web. Cosigné par le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner et son homologue Mohamed Chalgam, il prévoit "d'autoriser les institutions et entreprises industrielles des deux pays à œuvrer conjointement en vue de la réalisation de projets de production d'énergie nucléaire et de dessalement de l'eau, ainsi que d'autres projets de développement liés à l'utilisation pacifique de l'énergie atomique".

Ce projet nucléaire a été poursuivi. Le 21 octobre 2010, moins d'un an avant la chute du régime de Kadhafi, le ministre français de l'industrie, Christian Estrosi, signait à Tripoli un partenariat stratégique prévoyant toujours l'ouverture de négociations pour la construction d'une centrale nucléaire.

EN 2009, KADHAFI ÉTAIT "DEVENU FRÉQUENTABLE"

Du reste, la France a "frayé" régulièrement avec le régime de Tripoli avant sa chute. Le 11 juin 2010, un décret ratifiait ainsi un accord de coopération "en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité organisée".

L'année précédente, en septembre 2009, Alain Joyandet se rendait à Tripoli pour célébrer le 40e anniversaire de la révolution libyenne et donc les 40 ans de pouvoir de Muammar Kadhafi. Dans le JDD, il jugeait que ce dernier était "devenu fréquentable". Et n'hésitait pas à affirmer : "Si des avions de chasse doivent être vendus, autant que ce soit la France qui les vende."