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Nasoperforator, le mammifère "termite"...

Démarré par JacquesL, 23 Avril 2012, 10:27:45 PM

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JacquesL

http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20120330.OBS5123/nasoperforator-le-mammifere-termite.html

CiterC'est un tout petit mammifère mais avec un nez très étrange et un goût atypique pour le bois qu'une exposition du Muséum d'histoire naturelle de Paris permet de découvrir.



Lors de l'expédition Santo, dans l'archipel du Vanuatu (Pacifique), des chercheurs du Muséum d'histoire naturelle de Paris et de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) ont découvert de nouvelles espèces de mammifères appartenant à un ordre méconnu et que l'on pensait éteint, les Rhinogrades. Trois nouvelles espèces sont présentées dans une exposition à la Grande galerie de l'évolution du Muséum du 1er  avril au 31 mai 2012.

La caractéristique des Rhinogrades est leur nez très développé. Grâce à une remarquable diversité d'adaptation, leur nez est bien plus qu'un organe olfactif : il peut servir à la marche, au saut ou, au vol. Cependant, c'est dans des échantillons de bois ramenés de l'île d'Espiritu Santo, que le botaniste Jean-Noël Labat a découvert sept spécimens au nez en forme de foret –ou mèche à bois. Ils appartiennent à un nouveau genre de Rhinogrades appelé Nasoperforator.

«C'est la première fois que nous trouvons un mammifère, et même un vertébré capable de forer à l'aide d'un mouvement rotatif», explique Guillaume Lecointre, du Muséum.«La tête de l'animal est renforcée, son cou inexistant. Le tronc peut tourner à 180° et ensuite lorsque les membres antérieurs se bloquent les membres postérieurs les rattrapent. Tout le corps, et en particulier la colonne vertébrale robuste et souple à la fois, sont en quelque sorte investis dans la fonction rotative capable de transférer toute la force de l'animal dans son nez ».


Autre originalité du Nasoperforator : «c'est le premier mammifère xylophage, c'est-à-dire mangeur du bois!» poursuit le chercheur. «Les copeaux de bois sont naturellement orientés vers la bouche. L'animal possède dans son tube digestif des micro-organismes capables de digérer les composants chimiques complexes du bois. On connaît déjà bien ce genre de symbioses chez les insectes xylophages ; il est intéressant de constater qu'elle s'est produite aussi chez les mammifères ».




L'Otopteryx volitans est l'un des Rhinogrades décrit dans l'ouvrage du Pr Stümpke. (MNHN)

Les nouveaux spécimens sont présentés naturalisés, aux côtés d'autres Rhinogrades qui ont été découverts lors des travaux de rénovation de la Grande galerie. Cet ordre de mammifère a été décrit pour la première fois dans les années 60 par le Pr Harald Stümpke (Allemagne). Mais ces animaux étaient classés avec les espèces disparues; l'atoll du Pacifique sur lequel ils vivaient a en effet disparu, comme l'expliquent les Pr Lecointre et  Jullien dans la vidéo réalisée par le Muséum. A l'occasion de l'exposition l'ouvrage de Harald Stümpke est réédité et actualisé (1).

«Il est important pour un musée comme le nôtre d'être capable de sortir de ses collections des pièces qui suscitent l'émerveillement, commmente Guillaume Lecointre. Cela permet au public de réaliser que nous n'avons pas tout découvert, que nous continuons à découvrir de nouvelles espèces».


(1) Anatomie et biologie des Rhinogrades, un nouvel ordre de mammifères du Professeur Harald Stümpke . Nouvelle édition, actualisée par le Professeur Guillaume Lecointre (Muséum national d'Histoire naturelle). Editions Dunod (18€).
L'exposition est à voir dans la salle des espèces disparues de la Grande galerie de l'évolution, Muséum d'histoire naturelle (Paris).

JacquesL

CiterIRIB-Il est algérien, il a étudié à Bab Ezzouar avant de rejoindre l'université de Harvard aux Etats-Unis en 1986.

Originaire d'Aïn Boucif, dans la wilaya de Médéa, Ahmed Bougatiche risque de renvoyer tous les chimistes et les anthropologues à l'école puisqu'il vient de prouver, lors d'un colloque tenu à l'université du Michigan, aux Etats-Unis, que la datation au carbone 14 est fausse.


Cela veut dire que tous les livres d'histoire et surtout de préhistoire devront être brûlés ou du moins corrigés. Le chimiste algérien a, comme rapporté par la revue Scientific American News, parue cette semaine, prouvé devant 80 experts venus des plus grandes universités américaines et canadiennes que la datation au carbone 14 est bien fausse.«Le carbone 14 ou radiocarbone est un isotope radioactif du carbone dont la période radioactive (ou demi-vie) est égale à 5734 ± 40 ans selon des calculs relevant de la physique des particules datant de 1961.

Cependant, pour les datations, on continue par convention d'employer la valeur évaluée en 1951, de 5568 ± 30 ans (2)», peut-on lire sur le Wikipedia qui précise que «la datation par le carbone 14 se fonde ainsi sur la présence dans tout organisme de radiocarbone en infime proportion (de l'ordre de 10-12 pour le rapport 14C/C total). A partir de l'instant où un organisme meurt, la quantité de radiocarbone qu'il contient ainsi que son activité radiologique décroissent au cours du temps selon une loi exponentielle.

Un échantillon de matière organique issu de cet organisme peut donc être daté en mesurant soit le rapport 14C/C total avec un spectromètre de masse, soit son activité X années après la mort de l'organisme». Le chercheur algérien, plutôt le «découvreur» a trouvé une substance appelée stam 44 dans l'eau de pluie.

Le chimiste a prouvé par le biais de démonstrations devant les experts que la stam 44 détruit l'effet de l'isotoope qui ne devient plus réactif. Donc, pour être explicite, un objet, une roche, un arbre ou un être humain (squelette) ou animal peut voir sa datation faussée par les eaux de pluie, trompant ainsi les anthropologues et les chimistes.Par exemple, un squelette mort il y a seulement quelques centaines d'années peut être daté par les spécialistes comme étant mort il y a un million si ce n'est un milliard d'années.

Avec la découverte d'Ahmed Bougatiche, les égyptologues du monde entier devront également revoir leur copie. Aux Etats-Unis, on parle déjà de la nomination d'Ahmed Bougatiche au prix Nobel de chimie pour l'année 2012. Certains pensent même au retrait de celui obtenu en 1960 par Willard Frank Libby qui avait développé la datation au carbone 14

http://french.irib.ir/info/international/item/183308-un-alg%C3%A9rien-prouve-que-la-datation-au-carbone-14-est-fausse

CiterOUPS .........

http://www.elwatan.com/actualite/connaissez-vous-ahmed-bougatiche-15-04-2012-166868_109.php

Non, bien entendu, puisqu'il n'existe pas. Pourtant, il a la vie dure.


Le 31 mars, qui, rappelons-le, est la veille du 1er avril, un message balancé sur le Net fait rapidement le tour des internautes algériens annonçant qu'un scientifique algérien, bien né de chez nous à Médéa, diplômé de Bab Ezzouar et de Harvard, a fait une épatante découverte sur la durée de vie du carbone 14, qui remet en question les mesures de datation effectuées depuis 1960, date de la découverte de cette méthode par Willard Frank Libby, qui avait obtenu pour cela le prix Nobel de chimie.

La fièvre s'empare des internautes algériens, fiers de ce compatriote élevé aux cimes de la science. Les messageries Facebook et autres réseaux d'Algérie et d'ailleurs sont inondés par le message qui est transféré indéfiniment jusqu'à revenir plusieurs fois chez le même correspondant. C'est le délire.

Mais, en fait, il n'y a aucune trace de cette découverte et de son auteur, ni à Harvard ni dans la prestigieuse revue Scientific american citée dans le message. C'est un beau poisson d'avril et, le plus curieux dans cette histoire, c'est que 15 jours après, le message continue de tourner avec des commentaires patriotiques, flatteurs et élogieux. Le message est signé Bari Stambouli. Réel ou virtuel, ce petit génie du genre peut prétendre lui au prix Nobel du canular médiatique après celui d'Orson Welles, en 1938, qui a rapporté en direct une attaque par des extra-terrestres et celui de la RTA, en 1970, qui  avait annoncé le vol de la plaque commémorative déposée sur la lune par l'équipage d'Apollo 11.

Slim Sadki