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Quelques vacheries en musique :

Démarré par JacquesL, 15 Février 2007, 12:44:20 PM

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JacquesL

De George Bernard Shaw :
- "Il n'y a que le cadavre qui puisse supporter avec patience le Requiem de Brahms".

- "En assassinant tout simplement à peine une douzaine d'hommes, je pourrais laisser Londres sans le moindre interprète d'instrument à vent de premier ordre".

- "L'enfer est plein d'amateurs de musique: la musique est le brandy des damnés".

- "Le Peer Gynt de Grieg : deux ou trois phrases attrape-nigauds enrobées d'une quantité de sucre orchestral".

- " Le nombre de sièges vides lors de la Messe en ré mineur de Bach a été de..."


Ce que Dukas disait de la 3° symphonie de Brahms (je cite) :
" (...) une instrumentation plus claire des idées de cette symphonie ne pourrait qu'en rendre l'expression plus facilement saisissable en la simplifiant". (Pour qui connait la symphonie de Dukas, chacun peut mesurer à quel point l'art est difficile).

Rimsky-Korsakov, a été consulté un jour par un étudiant en médecine qui, se piquant de musique, lui avait soumis une partition. Le maître élit :
"Très bien ! Très bien ! Continuez la médecine".


Une citation de Sir Thomas Beecham faisant référence à
l'accoustique du Royal Albert Hall : «Pour un compositeur contemporain, avoir l'une de ses oeuvres jouée à Royal Albert Hall, est pour lui l'unique chance de l'entendre deux fois.»


Paul & Mick Victor a compilé pour vous
quelques passages délectables du "Dictionnaire de la Bêtise et des erreurs
de jugements" de Guy Bechtel et Jean-Claude Carrière. Ce livre - arrière
arrière petit fils du Dictionnaire des Idées Reçues de Flaubert - est paru
pour la première fois en 1965. Il a été révisé et mis à jour en 1992 pour la
collection Bouquins, chez Robert Laffont, et c'est là qu'on pourra le
trouver augmenté du savoureux Livre des Bizarres.

Aération melmothienne. Le pauvre vieux ! dix lignes sans reprendre son
souffle, il suffoque déjà !

De quoi s'agit-il ? D'un bêtisier, (terme très à la mode), d'une monstrueuse
accumulation d'articles de journaux, de critiques à l'emporte-pièce, de
jugements hatifs et délirants glanés dans la presse en folie, qui
n'épargnent rien ni personne. J'en ai extrait pour vous les articles
musicaux :

BARTOK (Bela) : "Si le lecteur était assez téméraire pour acheter une oeuvre
de Bela Bartok, il trouverait que toutes consistent en un bouquet de notes
sans signification (...) Certaines peuvent être jouées plus facilement avec
les coudes, d'autres avec le plat de la main. Aucune n'exige des doigts pour
l'exécuter, ni d'oreilles pour l'écouter. Les oeuvres de Bartok sont de la
pure ordure." (Frédéric Corder - Musical Quaterly - New York - Juillet 1915)

Pas épargné non plus, le sourd :

BEETHOVEN (Ludwig Van) : "Dans la Neuvième Symphonie, je vois une nouvelle
preuve à l'appui de cette idée qu'il manquait à Beethoven une imagination
esthétique et le sens de la beauté." (Louis Spohr - Selbsbiographie - 1861)

ou mieux encore :

"Beethoven a toujours été pour moi comme des sacs de clous qu'on reverserait
avec, de temps à autre, un coup de marteau". (John Ruskin - Correspondance -
6 février 1881).

BERLIOZ Hector : "Un détestable musicien (...) On ne peut imaginer rien de
plus niais, si ce n'est ceux qui admirent de telles platitudes." (Adolphe
Adam - Lettre à Spiker - 11 décembre 1837)

"Selon moi, ce que fait M. Berlioz n'appartient pas à l'art que j'ai
l'habitude de considérer comme de la musique" (F. J. Fétis - Biographie
universelle des musiciens - 1835-1844)

BIZET (Georges) : "M. Bizet est un jeune musicien d'une grande et
incontestable valeur qui produit de détestables musiques" (Oscar
Commettant - Le Siècle - 27 mai 1872)

Et sur Carmen :

"Comme oeuvre d'art, c'est zéro." (New York Times - 24 octobre 1878)

"Les représentations de Carmen ne conviennent point, d'une manière générale,
aux jeunes gens et aux jeunes filles.
Les parents - c'est le lieu de rappeler ici cette obligation - doivent
veiller en dépit des difficultés et des obstacles, à ce que leurs grands et
leurs grandes n'aient pas à exercer leur talent sur des oeuvres immorales.
Les chrétiens et les chrétiennes adultes ne se permettent l'audition de
Carmen que s'il sont assez bons musiciens pour mépriser le texte rimé."
(Abbé Louis Bethléem -  Les Opéras-Comiques et les Opérettes - Paris 1926).

BRAHMS (Johannes) : "Les quatuors de Brahms pour instruments à cordes sont
nuls, impossibles et ne supportent pas l'analyse." (Charles Dancla -
Miscellanées musicales - 1884)

"Ce faquin de Brahms ! Quel bâtard sans aucun don ! Cela me gène, que ce
médiocre qui se gonfle lui-même soit salué comme un génie. A côté de lui,
Raff est un géant, sans parler de Rubinstein." (Pierre Tchaïkovski -
Journal -9 octobre 1886)

"Ah ! Ce Brahms ! en voila un dont la musique est d'un germanisme indigeste.
(...) A part quelques oeuvres, dont une sonate pour piano et violon, sa
symphonie en fa, des oeuvres écrites dans sa jeunesse, quelle lourdeur dans
ses oeuvres, lourdeur que l'on prend pour de la profondeur ! Quelle absence
de charme, quelle froideur !" (Camille Saint-Saëns - L'écho de Paris - 16
octobre 1914)

Le bon Saint-Saëns ne perdra d'ailleurs rien pour attendre, comme on le
verra quand on arrivera à la lettre S

CHOPIN (Frédéric) : "Dans la recherche de dissonances déchirant l'oreille,
de transitions torturées, de modulations perçantes, de contorsions
répugnantes de la mélodie et du rythme, Chopin est tout à fait
infatigable... Si M. Chopin avait soumis cette musique à un Maître,
celui-ci, espérons-le, l'aurait déchirée et jetée à ses pieds, et c'est ce
que symboliquement nous souhaitons faire." (L. Rellstab - Iris - Berlin - 5
juillet 1833)

DEBUSSY (Claude) : "En son art deux fois amorphe, l'abolition du rythme
répond à la suppression de la mélodie. L'orchestre de M. Debussy parait
grêle et pointue.  S'il prétend caresser, il égratigne et blesse. Il fait
peu de bruit, je l'accorde, mais un vilain petit bruit." (Camille
Bellaigue - Le Revue des Deux Mondes - 15 mai 1902)

"Ce n'est plus de la composition, c'est de la décomposition. La musique de
Debussy a la grâce d'une jolie poitrinaire, aux regards languissants, aux
gestes anémiés et dont la perversité a le charme de ce qui est frappé de
mort. Une symphonie, un morceau, sont un organisme. L'organisme Debussyste
rappelle celui des méduses dont la substance translucide s'irise brillamment
aux rais du soleil au fleur de la vague, mais qui ne seront jamais que des
protozoaires." (Alfred Mortier - Rubriques nouvelles - 1909)

GERSHWIN (George) : " Combien banales et faibles et conventionnelles sont
les mélodies de Rhapsody in Blue. Combien sentimental et insipide le
traitement harmonique, sous son déguisement de contrepoint embarrassé et
futile. Pleurons sur l'absence de vie dans la mélodie et l'harmonie, si
périmée, si inexpressives." (Lawrence Gilman - Tribune - New York - 13
février 1924)

LISZT (Franz) : "Examinez n'importe quelle composition qui porte le nom de
Liszt - si vous êtes assez malchanceux pour avoir une telle chose sur votre
piano - et dites franchement s'il s'y trouve une seule portée de vraie
musique !" (Musical World - Londres - 30 juin 1855)

"Très remarquable comme pianiste et comme improvisateur, il fut moins
heureux comme compositeur : ses ouvrages présentent pour la plupart le
défaut d'être presque inexécutables." (Gustave Navarre - La musique à
Angoulême - 1899)

MAHLER (Gustav) : " La simplicité drôle et émasculée de Gustav Mahler ! Il
n'est pas convenable à l'égard des lecteurs du Musical Courier de leur
prendre leur temps avec une descrïption détaillée de cette monstruosité
musicale qui se dissimule (which masquerades) sous le titre de 4ème
symphonie de Gustav Mahler. Il n'y a rien dans la forme, le contenu, ou
l'exécution de l'oeuvre pour impressionner le musicien, excepté le
grotesque." (Musical Courier - New York - 9 novembre 1904)

"Aux Concerts Lamoureux, la Cinquième Symphonie de M. Gustav Mahler , qui
dure une heure et quart sans interruption. A la troisième minute, on regarde
sa montre et l'on se dit : Encore cent douze minutes !" (L'Echo de Paris -
23 janvier 1911)

MEYERBEER (Giacomo) : "La musique de Meyerbeer est internationale comme la
cuisine des wagons-lits" (Pierre Lalo - Le Temps - 6 juillet 1915)

MOUSSORGSKI ( Modest) : "Boris Godounov pourrait bien être intitulé
"Cacophonie en cinq actes et sept scènes" (Nicolas Soloviev - Birzhevye
Vedomoski - Saint-Pétersbourg - 15 février 1875)

"Une Nuit sur le Mont Chauve de Moussorgski est la chose la plus atroce que
nous ayons jamais entendue. (...) une orgie de laideur et une abomination.
Puissions-nous ne jamais l'entendre à nouveau !" (Musical Times - Londres -
Mars 1898)

MOZART (Wolfgang Amadeus) : "Je crois vous avoir écrit que ce petit Mozart
est ici, et qu'il est moins miracle, quoi qu'il soit toujours le même
miracle, mais il ne sera jamais qu'un miracle. Et c'est tout." (Abbé
Galliéni - Lettre à Madame d'Epinay - 7 juillet 1770).

MUSICIENS : "Dagonet, dans son traité des maladies mentales, cite plusieurs
idiots et idiotes doués d'une aptitude musicale remarquable. Ils étaient du
reste des enfants de musiciens." (Docteur Serge Voronoff - Du crétin au
génie - 1946)

MUSIQUE ALLEMANDE : "...les derniers quatuors de Beethoven, source troublée
d'où sont sortis les mauvais musiciens de l'Allemagne moderne, Les Liszt,
les Wagner, les Schumann, sans omettre Mendelssohn." (Scudo - la Revue des
Deux Mondes - 1862)

OFFENBACH (Jacques) : "Il n'a rien écrit qui vivra, rien qui ait rendu le
monde meilleur. Son nom comme sa musique seront vite oubliés." (Chicago
Tribune - 7 octobre 1880)

PIANO : "Un piano, quels que soient sa marque et son luxe d'ornement, est
laid de forme ; malgré l'imagination des artistes, cette forme est demeurée
hideuse... En revanche, citons la beauté esthétique de l'orgue à tuyaux."
(Emile Bayard - Le bon goût - 1919)

SAINT-SAENS (Camille) : "C'est un devoir de haïr avec toute la ferveur
possible le vide et le laid dans l'Art. Et je hais Saint-Saëns le
compositeur avec une haine qui est parfaite." (J. F. Runciman - Saturday
Review - Londres - 12 décembre 1896)

"Saint-Saëns a, je le suppose, écrit autant de musique que n'importe quel
autre compositeur. Il a certainement écrit plus de camelote que nul autre
auquel je peux penser. C'est le genre le plus mauvais, le plus camelote de
la camelote." (J. F. Runciman - Saturday Review - Londres - 19 février 1898)

SCHUMANN (Robert) : "Une affectation d'originalité, une connaissance
superficielle de l'Art, une absence d'expression vraie, un dédain malheureux
de la forme ont caractérisé chacune des oeuvres de Robert Schumann,
introduites jusqu'à présent dans ce pays." (H. F. Chorley - Musical World -
Londres - 9 avril 1853)

STRAVINSKI (Igor) : "Jamais le système et le culte de la fausse note n'ont
été pratiqués avec tant d'industrie, de zèle et d'acharnement. De la
première mesure de l'oeuvre à la dernière, quelle que soit la note que l'on
attende, ce n'est jamais celle-là qui vient, mais c'est la note d'à-côté, la
note qui ne devrait pas venir." (Pierre Lalo - Le Temps - 3 juin 1913)

"On se souvient du spectacle scandaleux que fut le Sacre du Printemps - bien
plutôt un Massacre du Printemps. Jamais ne se vit un tel défi aux oreilles
humaines." (Le Ménestrel - 6 juin 1914).

TROMBONE : "Yvi Benson dirige en Angleterre un très célèbre orchestre
féminin. Elle a constaté que les jeunes filles qui jouent du trombone ont
plus de sex-appeal que les autres. (...) Elle en est arrivée à la conclusion
qu'il y a quelque chose dans le trombone qui attire les hommes." (Cité in Le
Pèlerin - 1955)

TROUBADOURS : "La gloire des troubadours a trouvé sa juste fin dans les
dessus de pendules Empire." (Catulle Mendès - Rapport sur le mouvement
politique français de 1867 à 1900 - 1902)

VIOLON : "Que les mères se rassurent ! Leurs filles peuvent jouer du violon
sans effleurer les convenances." (Louis Lombard - Observations d'un musicien
américain - 1905)

VIRTUOSE : "Si une femme, pendant sa grossesse, joue du piano tous les
jours, son enfant deviendra un virtuose." (G. J. Nathan et H. L. Mencken -
The American Credo - 1921)

Mais Wagner est certainement celui qui cristallise le plus de haine. Entre
Berlioz, Debussy, Auber, Saint-Saëns, Mérimé, Pierre Loti, Balakirev, César
Cui, Richard Strauss, j'en extrais ces deux opinions pas vraiment tendres :

WAGNER (Richard) : "Wagner est un homme dépourvu de tout talent." (C. Cui -
Lettre à Rimski-Korsakov - 9 mars 1863)

"Siegfried a été abominable. Aucune trace de mélodie cohérente. Cela tuerait
un chat et la frayeur provoquée par ces hideuses dissonances transformerait
les rocs en oeufs brouillés." (Richard Strauss - Lettre à Ludwig Thuille -
1879)

C'est pas merveilleux, tout ça ? Allez, cerise sur le gâteau, je vais en
rajouter quelques uns qui ne doivent rien à Guy Bechtel et Jean-Claude
Carrière :

RAMPAL (Jean-Pierre) : "Et oui, je suis sectaire et
surtout.................musicien professionnel, et pas forcement par
plaisir.
Bon, je vais essayer de graver le centième de Rampal        nananeere! Mais
cela vaut quoi le centième d'une merde?" (Daniel Alquier - framc - 14
octobre 1999)

LISZT : "Faut vraiment avoir un goût de chiotte pour aimer Liszt"
(Savinien - framc - 9 mars 2000)

DUTOIT : "J'ai lu et écouté des interviews de ce monsieur...sa suffisance,
son arrogance, le fait qu'il est réputé pour être l'un des chefs "invités"
les plus payés au monde, le fait qu'à ma connaissance il n'ait fait AUCUN
très bon disque.....bref....j'ai le droit de ne pas l'aimer, non....!!!! De
toutes façons... Il n'y a PLUS AUCUN très grand chef, de la trempe de furt,
tosca, reiner, szell, mrav, mitro, papamonteux, bernstein etc.... (Hibou
Sénile - framc - 28 février 1999)


Ce que pensais Camille Saint-Saens de Debussy dans une lettre écrite en 1920 à Maurice Emmanuel :

" ... Le Prélude à l'apm d'un faune est d'une jolie sonorité, mais on n'y
trouve pas la moindre idée musicale proprement dite ; cela ressemble à un
morceau de musique comme la palette sur laquelle un peintre à travaillé
ressemble à un tableau. Dans Pelléas, où il a supprimé non seulement le
chant, mais la déclamation, sauf la dernière scène, la musique ne s'accord
nullement avec la pièce ; elle pourrait aussi bien s'adapter à toute autre
chose.
Debussy n'a pas créé de style ; il a cultivé l'absence de style, de logique
et de sens commun.
Mais il est vrai qu'il avait un nom harmonieux, s'il s'était appelé Martin,
on n'en aurait jamais parlé. Il est vrai que dans ce cas, il aurait
probablement adopté un pseudonyme."


J'adore le résumé des arguments d'opéra par George Bernad Shaw : une histoire où le baryton fait tout ce qu'il peut pour empêcher le ténor de coucher avec la soprano.


Rappelons qu'un érudit lorrain a étudié les casiers judiciaires des hommes célèbres. Voici ce qu'il a trouvé :
Frédéric Chopin a été condamné en 1837, pour tapage de nocturnes.
Charles Gounod a été condamné en 1859 pour Faust et usage de Faust.
Victor Hugo, en 1876, pour abus de conscience.
Et José Maria de Heredia, pour vol de gerfauts hors du charnier natal.
...