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«Je revois Kadhafi devant moi, menaçant de me flinguer»

Démarré par JacquesL, 21 Octobre 2011, 08:58:25 PM

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JacquesL

«Je revois Kadhafi devant moi, menaçant de me flinguer»

Thierry Meyssan va encore soutenir que c'est juste de la propagande OTAN, donc dépourvue de toute valeur informative...
Ah oui mais ça date de décembre 2007, bien avant que l'OTAN soit concerné...
http://www.liberation.fr/politiques/010116136-je-revois-kadhafi-devant-moi-menacant-de-me-flinguer
http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/tele-people/articles/la-journaliste-memona-hintermann-accuse-kadhafi-de-tentative-de-viol?page=1

Citer«Je revois Kadhafi devant moi, menaçant de me flinguer»
Memona Hintermann, grand reporter à France 3, a été victime d'une tentative de viol de Kadhafi en 1984. Aujourd'hui, elle témoigne de son indignation. Entretien.

Memona Hintermann, grand reporter à France 3, est indignée par la visite du Colonel Kadhafi en France. Et elle le crie haut et fort. Une indignation d'autant plus vive que la journaliste a été victime d'une tentative de viol de Mouammar Kadhafi lors d'un reportage en Libye en 1984. Elle l'a raconté lundi midi sur Canal+, dans l'Edition spéciale. Elle ne souhaite pas revenir en détail sur cet événement, mais a accepté de nous expliquer ce qu'elle pense du leader libyen. Coup de (grosse) colère d'une journaliste qui l'ouvre. Entretien.Aviez-vous déjà parlé de cet événement avant cette semaine ?

J'en ai déjà parlé au détour d'une conversation, en étant le moins explicite, lorsque Marc Olivier Fogiel m'avait invité à On ne peut pas plaire à tout le monde en 2003. J'ai fait un livre cette année sur mon itinéraire mais je n'en parle pas car ça n'a rien à voir avec ma profession et c'est un élément que j'ai mis entre parenthèse dans ma vie. On ne ressort pas indemne de ce genre de rencontre. Samedi midi, il n'y avait personne d'autre à la rédaction pour le sujet sur Kadhafi. J'ai donc dû le faire. Je l'ai fait en me pinçant le nez. Quand je vois ce type, je le revois devant moi me menaçant de me flinguer. J'en parle aujourd'hui, car pour moi l'idée que Kadhafi puisse resurgir comme ça en étant porté aux nues par la République, c'était absolument inimaginable.

Reparler de cet événement maintenant, est-ce votre manière à vous de montrer votre indignation ?

Absolument, car là je trouve qu'on va trop loin. Quand Nicolas Sarkozy nous dit qu'il est devenu un personnage fréquentable, je me dis qu'ils se mettent le doigt dans l'œil. Regardez l'interview de France 2, hier soir, elle est éclairante. Ou il dit la vérité, et dans ce cas on a la faiblesse de croire à toutes les hypocrisies des rencontres diplomatiques. Mais qu'un chef d'Etat vienne nous dire qu'ils n'ont pas parlé des droits de l'homme alors que le président de la République nous dit que si, il y a quelque chose qui cloche.

Quel genre de personnage est Kadhafi selon vous ?

Il n'a pas changé. S'il a juste changé de fusil d'épaule, c'est parce qu'en 2003 les Américains ont décidé d'envahir l'Irak. La Libye s'est sentie menacée. Sur les armes de destruction massive, il a dit «je les rends», «je coopère». Mais il ne coopère pas du tout. C'est un type qu'on a pris la main dans le sac, il savait qu'il allait être coffré, pour parler le langage du voyou. Et il a trouvé le moyen de s'en sortir, de se sauver. Il a été plus malin que Saddam Hussein. Point. Je ne suis pas quelqu'un d'irréaliste. Je sais qu'il faut hélas parler avec des gens qui n'ont pas le même degré de morale élémentaire que nous. Mais ce n'est pas la peine d'avoir le déshonneur en plus, de le recevoir comme ça. Il y a les Nations-Unies pour ça. Il est là car c'était donnant-donnant pour avoir la libération des infirmières. Et les contrats qu'il signe sont des chiffons de papiers. On n'est même pas sûr de les avoir en plus. C'est vous dire s'il nous aura bien roulé. Mais c'est bien fait.

Est-ce difficile, en tant que journaliste de télévision, de prendre position comme vous le faites ?

C'est très difficile et très dangereux. Vous savez très bien quelles sont les relations entre l'Elysée et l'audiovisuel en France. Et pas que dans l'audiovisuel public. Mais je ne vais pas être lâche. Après tout, c'est le président de la République, il est chargé de me protéger aussi. Et il savait ce qui s'était passé. Tout est documenté au Quai d'Orsay car ils avaient envoyé à l'époque un consul me récupérer à mon hôtel pour m'emmener à l'aéroport de Tripoli. Cette histoire n'était pas connue du grand public, mais certainement de ces milieux-là.

Avant de prendre parole, en avez-vous parlé à votre rédaction ?

Non. Je me suis mise en congé cette semaine pour échapper à l'obligation de devoir traiter cet événement. De toute façon la rédaction avait très clairement décidé qu'il fallait m'épargner. Mais il est vrai que jusqu'à présent, je n'ai reçu aucun appel de la rédaction.

CiterLa journaliste Mémona Hintermann accuse Kadhafi de tentative de viol

La journaliste Mémona Hintermann, grand reporter à France 3, a déclaré mercredi que le colonel Kadhafi avait "tenté de la violer" et "menacée de mort" en 1984 à Tripoli, et elle a dénoncé la visite "inadmissible" du numéro un libyen à Paris.

La journaliste avait déjà évoqué cette affaire lors d'une émission télévisée animée par Marc-Olivier Fogiel en 2003, mais elle a décidé d'y revenir cette semaine dans la presse "afin d'alerter l'opinion, pour ne pas qu'on nous dise que Kadhafi est devenu droit", a-t-elle dit à l'AFP. "J'ai échappé au viol et il a menacé de me tuer", a-t-elle dit. Reçue mardi sur Canal+, elle a raconté en détails les circonstances de l'agression, à laquelle elle déclare avoir réussi à échapper en disant qu'elle avait ses règles.

L'affaire remonte à 1984, "en pleine guerre au Tchad", a raconté la journaliste, alors âgée de 32 ans. Après une conférence de presse à Tripoli, Kadhafi l'a fait venir dans sa caserne, et elle s'y rend en croyant pouvoir réaliser une interview.

"Il est arrivé et a fait comprendre à son interprète (une femme, NDLR) que l'endroit ne lui convenait pas. On s'est déplacés dans une autre pièce, il a fait apporter trois verres avec du liquide rose que je n'ai pas bu (...) Au bout de cinq minutes on a changé à nouveau de place, il avançait dans un couloir, et là j'ai découvert une chambre à coucher", a raconté Mme Hintermann.

"La fille a disparu, il m'a balancée sur le lit. Il a soulevé son T-shirt et j'ai crié (en anglais, NDLR) Je ne peux pas, je ne peux pas je suis malade!, car je sais que dans la religion musulmane on est impure quand on a ses règles", a-t-elle poursuivi.
Kadhafi a "rabaissé son T-shirt", a pris par les épaules la journaliste qui a quitté la pièce en courant. "Mais avant que je quitte la pièce je lui ai dit que j'allais le raconter à mes collègues et il m'a dit I'll kill you (Je vais vous tuer, NDLR)", a-t-elle ajouté à l'AFP.

"Pas une seconde l'idée ne me serait venue de raconter ça avant parce qu'il était impossible pour moi d'imaginer que Kadhafi serait reçu un jour comme ça en France. Ce qui se passe est quelque chose de totalement hors-normes dans l'histoire de la Ve République. C'est inadmissible", a estimé la grand reporter.

http://www.dailymotion.com/video/x3s5c1_kadhafi-tentative-viol-clash-hinter_news

Et ce soir à la TV : (pas vu personnellement, très probablement sur FR3 au journal national).