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L'assassinat de Mohammed Boudiaf, 29 juin 1992. Suite :

Démarré par JacquesL, 05 Mars 2010, 02:13:40 PM

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JacquesL

L'assassinat de Mohammed Boudiaf, 29 juin 1992. Suite :

http://www.youtube.com/watch?v=EPoX0glpixY

Les révélations du colonel Mohamed Samraoui de la DRS à Al Jazeera :
http://www.algeria-watch.org/farticle/sale_guerre/samraoui_traduction.htm

Entretien avec Bensaïd Ahmed Lakhdar, secrétaire général de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC) :
« Larbi Belkheir est derrière l'assassinat de Boudiaf »
http://www.algeria-watch.org/mrv/mrvreve/boudiaf_assassinat.htm

Les Assassins Du Président Boudiaf :
http://www.youtube.com/watch?v=0AA6NJb_CDk

JacquesL

Rappel des messages précédents, sur un autre forum :

CiterPosté le 11/07/2005 06:45:54   

Voici treize ans, Mohammed Boudiaf était assassiné, le 29 juin 1992.

Les commanditaires de l'assassinat ont-il été démasqués ? Officiellement des islamistes. Pour la majorité de l'opinion, c'est les ripoux du régime lui-même qui l'ont organisé. Or justement, je trouve cette "évidence" trop évidente pour ne pas être suspectable.

Quelques liens faisant retour sur ce point :
http://oumma.com/article.php3?id_article=1046
où on discute du livre : "du danger de se croire élu", par François Burgat.

http://www.tamazgha.fr/article.php3?id_article=372 :
Mohammed Samraoui : "Chronique d'un repenti, fonctionnaire du crime"

http://www.ctcintl.com/Algerian1.shtml
The Assassination of Boudiaf

http://www.humanite.presse.fr/journal/1993-06-30/1993-06-30-679732
Il y a un an, le meurtre de Boudiaf.
Michel Muller précise, en 1993 :
L'enquête sur le meurtre du président Boudiaf, abattu d'une rafale de pistolet-mitrailleur dans le dos au cours d'un rassemblement des cadres de l'Est du pays, dans la Maison de la culture d'Annaba, avait conclu à un « acte isolé » perpétré par un « illuminé » aux penchants islamistes, le sous-lieutenant Lembarak Boumaarafi, membre de sa garde rapprochée.

Officiellement inculpé par un juge d'instruction d'Alger après le dessaisissement de la justice militaire, le sous-lieutenant Boumaarafi attend depuis un an, à la prison Serkadji d'Alger, l'ouverture de son procès. Plusieurs autres membres de la garde présidentielle, dont deux officiers, ont cependant été remis en liberté après plusieurs mois de détention préventive. Le rapport d'enquête imputait le meurtre à de « graves négligences » de cette garde.

La veuve du président, Fatiha Boudiaf, n'a cessé de contester la thèse de l'« acte isolé ». Sans désigner nommément de commanditaires, elle affirme qu'elle poursuivra son action auprès des autorités et de la justice afin d'« obtenir toute la vérité » sur le meurtre de son époux. Selon la plupart des journaux algériens, l'assassinat aurait été commandité aussi bien par la « mafia », cette nébuleuse d'affairistes issus ou proches de l'ancien pouvoir, que par des fanatiques islamistes. Il est connu que les trafiquants en tout genre, les « trabendistes » comme on les appelle à Alger, fournissent une part non négligeable des ressources financières des groupes terroristes islamistes.

L'assassinat de Mohammed Boudiaf a été suivi par des centaines d'autres. Et, depuis quelques semaines, un nouveau pas a été franchi dans le terrorisme par l'assassinat de plusieurs intellectuels de renom, une véritable guerre contre l'intelligence du pays. Il est d'autant plus choquant que certaines voix s'élèvent régulièrement, tant en Algérie qu'en France, pour prôner une « réconciliation » avec les intégristes, sous prétexte de « retour à la démocratie ».

Désolé, je n'ai pas trouvé mieux pour le moment.

Citation de: bachiPosté le 11/07/2005 18:44:11   

Salut Jacques,

...les dirigeants militaires du pays, faute de lui trouver un successeur, ont cantonné le rôle du président élu à celui d'un mandataire sous tutelle qui protége les intérêts du système mais n'en maîtrise plus le fonctionnement.
François Burgat

Cela n'est plus vrai depuis le second mandat de Bouteflika. Ce dernier, vieux routier de la politique algérienne et plus futé que les plus futés du serail, a fini par accaparer tous les leviers du pouvoir, les réels.

Le hasard a fait que je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer Boudiaf dont je connais bien la famille. Son frère, grand ami à mon père, était notre voisin jusqu'en 1967. Son neveu Mostefa, son fils Karim et moi sommes amis depuis l'enfance.
Le pouvoir algérien ayant toujours été des plus opaques et continuant de l'être, je crois qu'on ne saura jamais qui est le commanditaire de l'assassinat.
Je ne pense pas que ce soit les islamistes. A l'époque, ils ne pouvaient organiser un tel coup.
C'est Khaled Nezzar, général des armées et affairiste ainsi que Ghozali, premier ministre pour la vitrine,  qui sont allés convaincre Boudiaf au Maroc de revenir aider l'Algérie à sortir de la tragédie qu'elle connaissait. C'était encore Nezzar qui détenait le pouvoir quand Boudiaf a été assassiné. Je ne pense pas que ce soit l'armée de Nezzar qui ait été derrière le coup, non plus.

Mais il y avait bien d'autres mafiosi en Algérie et il y en a encore.
Sa femme a bien essayé d'ameuter le monde pour qu'il y ait enquête sérieuse. Mais elle a fini par jeter l'éponge, n'ayant pas pu trouver d'éléments sérieux pour la moindre piste et encore moins le début d'une preuve.
Il a été bien naif, Monsieur Boudiaf d'accepter une charge aussi dangereuse chez les requins. 

JacquesL

Dix-neuf ans déjà.
"Oui, c'est une question d'hommes. Je n'arrive pas à trouver au niveau de qualification convenable, des gens qui aient les mains suffisamment nettes."

JacquesL