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Dans la neige, survivre en s'enterrant :

Démarré par JacquesL, 07 Avril 2011, 12:34:13 AM

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JacquesL

Toujours tirés de Torvald Wermelin, ces deux schémas publiés dans Mera ute - special- och vinterdel (Rabén & Sjögren) détaillent deux variantes de bivouacs de survie, le premier est un micro-bunker, partiellement creusé en tranchée dans la neige profonde, mais qui permette néanmoins de tailler des blocs pouvant servir et de muraille, et de toit en encorbellement, à l'aide des skis et des cannes :




L'autre, la niche, dépend de la possibilité de creuser dans un talus solide.



Rien de tout cela ne convient dans la poudreuse froide, où il faut prévoir autre chose.

Dans les trois cas, il faut prévoir la partie textile de ces variantes d'abris.

JacquesL

#1
Trois autres modes d'habitation dans la neige, plus élaborées, avec un travail de pelle beaucoup plus long :

La caverne :




La chambre troglodyte :




Le caveau :



Même source que précédemment.

JacquesL

#2
L'abri d'un sapin ou d'un épicéa (le dessin est tiré de Ragnar Frislid, På tur i skog og fjell ; håndbok for friluftsfolk) :



Là l'illustrateur de Frislid a dessiné deux bivouaqueurs d'été, s'abritant de la pluie sous un épicéa.
Personnellement, je préfère le sapin, quand il y en a, il est plus couvrant. Mais il est fort rare en Norvège.

Outre protéger de la pluie, par nuit claire le sapin intercepte une grande part de votre rayonnement thermique vers l'espace intersidéral, et vous envoie son rayonnement thermique, soit quand même une fraction non négligeable de ce que vous, vous lui envoyez. Par grand froid et nuit claire, ça compte.

Un bouquet de conifères, pins, sapins, épicéa, freine largement le vent, rend un coup de vent, voire une tempête nettement plus vivable. Evidemment, si dans une tempête un tourbillon jette l'arbre en bas, vous serez dessous. Ça fait partie du danger de vivre.

En bivouacs sur neige, j'ai souvent tiré parti d'un sapin, ou d'un bouquet de conifères. Des rochers, plus ou moins surplombants peuvent rendre un service similaire, si le sol est supportable dessous.
Ça n'a pas été si pire, puisque je suis encore là pour vous le dire.

D'autres fois, l'absence d'un tel abri convenable m'a bien fait souffrir, témoin cette descente nocturne depuis le Svartisen au long de la Vesterdalen, sous la pluie fine :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/Norge_69.html#4.6.4. : il n'y avait pas de végétation plus haute que des bouleaux nains, gorgés de pluie, et pas de surplombs rocheux non plus.

Un arbre permet aussi de tendre au moins partiellement une bâche, un poncho, un double toit. Appréciable sous la pluie comme sous la neige.
Bien entendu, dans un bivouac sous la neige dans un bouquet d'épicéas ou de pins, la pelle demeure indispensable pour vous aménager une tranchée, des murets. Le tout sera quand même bien plus confortable qu'en zone d'alpages, où ce genre d'abri premier (le bouquet d'arbres) fera cruellement défaut.

JacquesL

Par des scouts québécois, la technique du Queenzy et celle du tombeau :
http://www.scouts46elauzon.qc.ca/pionnier/abrishiver.html

Variante par Olivier : utiliser son abri comme moule intérieur d'un queenzy.
http://www.dailymotion.com/video/xj7oi9_abri-olivier-dans-la-neige_sport