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La Mafia adore les éoliennes, même sans vent...

Démarré par JacquesL, 02 Avril 2011, 01:13:16 PM

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JacquesL

http://www.developpementdurable.com/economie/2010/09/A5425/cosa-nostra-les-eoliennes-financees-grace-au-trafic-de-drogue-et-au-racket.html

CiterCosa Nostra : les éoliennes financées grâce au trafic de drogue et au racket

Publié :
    16/09/2010

Auteur :
    emmanuelle outtier

La police italienne peut se féliciter d'avoir attrapé un gros poisson, mardi 14 septembre. Vito Nicastri, homme d'affaires sicilien ayant fait fortune dans l'éolien et soupçonné de complicité avec la mafia est sur la sellette. Ses biens d'une valeur de 1,5 milliard d'euros ont été mis sous séquestre. 1,5 milliard d'euros qui pourrait bien provenir du blanchiment d'argent sale via son « business vert ». Cette grosse prise relance le débat sur une pratique répandue en Italie : faire du propre avec du sale...

Le vent a tourné pour celui que l'on surnommait, il y a peu encore, « le seigneur du vent » : Vito Nicastri. L'homme d'affaire sicilien s'est vu saisir plus d'une centaine de villas, des voitures en veux-tu en voilà et surtout 43 sociétés spécialisées dans le secteur de l'énergie éolienne et photovoltaïque... Motif: complicité supposée avec Matteo Messina Denaro, la tête pensante de la mafia sicilienne Cosa Nostra. En somme, la mafia surfe bel et bien sur la vague verte...en investissant l'argent du trafic de drogue et du racket institutionnalisé dans le secteur des énergies renouvelables.

L'affaire est plutôt rentable puisque les aides européennes et nationales ne cessent de pleuvoir pour qui investit dans l'éolien. Et pour cause, l'Italie, aujourd'hui troisième acteur européen en matière d'énergie éolienne, se donne l'objectif de couvrir 17 % de sa demande en électricité grâce à celle-ci (elle couvre aujourd'hui 4,8 %). L'Europe, quant à elle, ambitionne de produire près de 25 % de son électricité grâce aux énergies renouvelables d'ici 2020. Elle a déjà investi 6 milliards d'euros sur la période 2000-2013. De l'argent, en partie, détourné par la mafia...

Un petit lopin de terre et beaucoup d'argent...

« Avec un peu d'argent, des entrepreneurs liés à la mafia achètent des terrains sur lesquels ils installent des éoliennes et des panneaux solaires, ce qui leur donne droit à de généreuses subventions provenant de l'Union européenne » confiait Franscesco Viviano, journaliste de la Repubblica , interrogé par France 24. Des subventions bien inutiles pour des éoliennes qui ne marchent pas : l'hebdomadaire lo Donna révélait en novembre dernier que des milliers d'éoliennes étaient effectivement en cours de construction...« même là où le vent n'a pas la force de les faire tourner ».

Les mafieux ont donc le sens des affaires ...mais aussi de l'humour : non seulement l'Etat les subventionne grassement mais ensuite leur rachète l'électricité à prix d'or. Le prix de rachat (calculé selon un système de certificats verts) est le plus élevé d'Europe : 180 euros le mégawattheure contre environ 80 euros en moyenne en France. On comprend mieux pourquoi le nombre de parcs a crû de 20 % chaque année, depuis dix ans...

Finalement peut-être faut-il allègrement remercier Cosa Nostra : à ce rythme là, pour sûr, elle nous sauvera du réchauffement climatique !
http://www.developpementdurable.com/printarticle.inc.php?id=5425


http://www.developpementdurable.com/insolite/2009/11/A3473/italie-un-vent-descroquerie-souffle-sur-leolien.html
http://www.developpementdurable.com/printarticle.inc.php?id=3473

CiterItalie : un vent d'escroquerie souffle sur l'éolien

Publié :
    12/11/2009

Auteur :
    Yann Cohignac

« Autant en emporte le vent » : c'est ainsi que la police italienne a intitulé, non sans un certain humour, une vaste opération de démantèlement d'une escroquerie dans le secteur de l'énergie éolienne. Quatre mandats d'arrêt ont été lancés et sept parc éoliens placés sous séquestre.

Encore un nouveau scandale dans le secteur de l'écologie en Italie ! Mais cette fois, il ne s'agit pas de déchets, mais d'éoliennes : « 15 personnes font l'objet d'une enquête dans cette opération, qui a débuté en 2007. Un mandat d'arrêt a été émis contre quatre d'entre elles pour escroquerie organisée », a déclaré à l'agence AFP Mario Imparato, commandant de la police de la ville d'Avellino, près de Naples.

Celles-ci sont accusées d'avoir détourné des aides publiques pour mettre des parcs éoliens sur pieds. Parmi elles, Oreste Vigorito, le président de l'entreprise énergétique IVPC (Italian vento power corporation). Des documents auraient été falsifiés pour attester de la possession de terrains, et un « mécanisme compliqué » mis en pace pour gonfler le montant des subventions.

Sept parcs éoliens d'une valeur de 153 millions d'euros ont par ailleurs été mis sous séquestre lors de l'opération policière « Autant en emporte le vent ».

La marque de fabrique de la mafia

Pour de nombreux analystes, il est clair que la mafia italienne se cache derrière cette escroquerie (ou plutôt l'éco-mafia). D'autant que les installations saisies se trouvent en Campanie et en Sicile, régions où sévissent les fameuses Camorra et Cosa Nostra. L'hebdomadaire Io Donna (propriété du groupe Corriere delle Serra) affirme par exemple que plus de 900 éoliennes ont été érigées en Sicile et que des milliers sont en cours de construction, « même là où le vent n'a pas la force de les faire tourner ». Ainsi, la production d'énergie renouvelable serait devenu « le nouveau 'business plan' de Cosa Nostra ».

« L'Italie a créé un Eldorado pour faire des affaires avec les éoliennes, en offrant un prix par kWh trois fois supérieur à celui d'autres pays européens comme la France », a précisé à l'AFP Carlo Ripa di Meana, président du Comité national du paysage, une association écologiste, pour qui le « griffe » de la mafia est évidente dans cette affaire. « Grâce aux subventions régionales et européennes, une installation devient rentable dès la deuxième année, c'est effrayant. De tels perspectives de profit attirent massivement les investissements de la part d'organisations mafieuses, Cosa Nostra en Sicile, la 'Ndrangheta en Calabre, la Camorra dans la région autour de Naples ».

JacquesL

#1
Un bilan assez intéressant (Danemark, 2009):
http://www.cepos.dk/fileadmin/user_upload/Arkiv/PDF/Wind_energy_-_the_case_of_Denmark.pdf

Ce document est écrit en anglais et non en danois.

Résumé pour les décideurs (traduction):

Première partie: l'état actuel et ses coûts cachés.

Le Danemark génère l'équivalent d'environ 19% de son électricité à l'aide
d'éoliennes, mais l'énergie éolienne contribue bien moins que pour 19% de
la demande électrique du pays.

L'affirmation que le Danemark dérive environ 20% de son énergie du vent
est une exagération. Etant hautement intermittente, l'énergie éolienne a
récemment (en 2006) contribué pour moins de de 5% de la consommation
électrique du Danemark, pour une moyenne de 9,7% au cours des cinq
dernières années.

En l'absence de large capacité de stockage pour l'électricité, un réseau
électrique moderne doit à tout moment équilibrer la production et la
demande, parce que même de faibles variations de la fréquence ou du
voltage peuvent endommager les équipements électroniques ou électriques.

La production éolienne est stochastique, tout spécialement à court terme
(c'est à dire pour une heure, une demi-heure ou un quart d'heure donnés).
Ceci a créé un défi totalement nouveau que les opérateurs de systèmes
électriques en sont encore à apprendre à gérer. Certains tirent profit du
retour d'expérience danois. Mais les spécificité danoise rendent cette
expérience peu transférable ailleurs.

Le Danemark fait en sorte d'équilibrer son réseau électrique grâce aux
particularités de la production électrique de ses voisins. La Norvège et
la Suède assurent au Danemark, à l'Allemagne et aux Pays Bas un accès à
des quantités significatives de réserves d'équilibrage rapides par leurs
interconnexions. Ces pays jouent effectivement le rôle de "batteries"
pour le Danemark. Les ressources norvégiennes et suédoises
d'hydroélectricité peuvent être activées et désactivées rapidement, et
les lacs norvégiens stockent, effectivement, une partie de la puissance
produite par le Danemark.

Au cours des huit dernières années, le Danemark occidental a exporté (n'a
pas été en mesure de consommer), en moyenne, 57% de la puissance qu'il a
généré, et le Danemark oriental 45% en moyenne. La corrélation entre les
pointes de production éolienne et les exportations donnent l'assurance
que c'est bien la production éolienne qui est exportée.

La production électrique exportée, payées par les ménages danois, apporte
des bénéfices matériels sous la forme d'électricité bon marché et
d'investissements différés aux consommateurs suédois et norvégiens, mais
rien au consommateur danois. Les taxes et les charges sur l'électricité
rendent celle-ci de loin la plus onéreuse d'Europe aux ménages danois. La
valeur totale probable de subventions ainsi exportées atteinte entre
2001 et 2008 atteignait 6,8 milliards de Couronnes (618 millions d'euros)
sur la période. Un montant analogue a probablement été exporté en 2012 et
de plus grande quantité encore seront exportées après la mise en service
de 800MW de nouvelles capacités éoliennes offshore en 2013.

La puissance éolienne exportée par le Danemark n'économise ni la
consommation de fioul ni les émissions de CO2 au Danemark. Par nécessité,
la puissance éolienne exportée en Norvège et en Suède remplace largement
des capacités neutres en CO2 dans les pays nordiques. La Suède et la
Norvège n'utilisent pas de charbon pour leur production électrique.

L'énergie éolienne a remplacé une partie de la production thermique au
Danemark. Cela a permis de sauvegarder en moyenne 2,4 millions de tonnes
de CO2 par an pour un coût total en subventions de 1,3 milliards de
couronnes, soit un coût moyen de 647 couronnes (87 euros) par tonne de
CO2. L'énergie éolienne s'avère un moyen onéreux de réduction des
émissions de CO2.

Le coût de la surcapacité éolienne pour le consommateur danois est
exacerbé par son inaptitude à utiliser ce surplus d'électricité. Ce
surplus augmentera de 800 MW en 2013 augmentant la production
d'électricité éolienne danoise de 2,7 TWh par an. Pratiquement toute cette
production additionnelle sera exportée, ce qui pèsera sur les prix à la
baisse; pratiquement, toutes les subventions payées par le consommateur
danois seront aussi exportées sans réduire significativement la
consommation de fioul ou les émissions de CO2. Parvenir à
l'autoconsommation de toute cette quantité d'électricité éolienne est
impossible à court terme et restera entièrement hypothétique tant que
l'augmentation de la consommation électrique et les nouvelles solutions
d'ajustement de la demande  n'auront pas été développées et mises en
oeuvre. Dans la majorité des cas, ces solutions restent à inventer, et
sont encore moins prouvées et évaluées.

A côté de ses nombreux désavantages, l'énergie éolienne avantage
spécifique est que, comme le nucléaire, son coût marginal d'opérations
est très faible une fois que les investissements ont été réalisés.
Cependant, à l'encontre du nucléaire, après dix ou quinze ans, de
nombreuses turbines ont dépassé leur durée de vie utile. Par contraste,
les moyens de production conventionnels d'électricité jouissent d'une
durée de vie utile de 40 à 60 ans, comme on peut le constater en Europe
aujourd'hui. Cela met en question les bénéfices stratégiques, économiques
et environnementaux de ces centrales qui pourraient avoir à être
démantelées, remplacées et resubventionnées tous les dix ou quinze ans.


Source de la traduction : Paul Aubrin.

JacquesL

#2
Comme tous les autres dévots, les militants zécolos ne supportent pas les preuves que leurs croyances forcenées reposent sur des contre-sens et des contre-vérités.
CiterC'est ça, éloigne-toi bien du sujet qui t'embête, ça ne se voit même pas...

CiterC'est plutôt toi qui es embêté pour expliquer pourquoi la situation où l'on exporte à 40€ l'électricité éolienne qui est payé 80€ à ses producteurs ne va pas durer.

Pour info, la situation est la même en Allemagne, ou plutôt encore pire.

Hier le 17 juin a été un jour record de production des renouvelables, sauf après 20/21h où simultanément la production photovoltaïque et éolienne ont disparu, le conventionnel passant à plus de 97% de la production (depuis un minimum à 50,5% à 14h).

Et bien, allons voir la courbe des prix, elle est en corrélation exactement inverse avec cela :
http://www.epexspot.com/en/market-data/auction/chart/auction-chart/2012-06-17/DE

Anyone sous-estime la situation : Pendant toute la durée où la production EnR a été abondante (le vent soufflait fort au petit matin, et c'est vers 6h que le pic journalier en pourcentage a été atteint), le prix est resté en dessous de 20€, il a même touché 10€ sur les deux pic de production EnR (un premier éolien, un second éolien+solaire).

Les prix ont a commencé à monter quand les deux ont diminué sérieusement après 18, et ont atteint le pic journalier de 50€ à 23h exactement au moment où il y a 0 solaire, et où l'éolien a un coup de mou et descend à moins de 2% de la production.

JacquesL

#3
Les scandales de l'éolien éclatent enfin :

http://www.contrepoints.org/2012/11/01/102674-scandale-eolien-au-danemark
CiterScandale éolien au Danemark

Publié le 1/11/2012

Selon certaines estimations, 22 à 42% des riverains des éoliennes seraient gênés par les bruits. La santé de milliers de personnes risquent de se dégrader.

Un article de l'EPAW.

Un article de la presse danoise révèle un profond malaise au sujet des éoliennes au Danemark [1]. Le Ministre danois de l'environnement avait toujours prétendu que les limites imposées dans son pays en ce qui concerne le bruit émis par des éoliennes étaient les plus contraignantes du monde. Pourtant, il vient d'avouer qu'entre 4 et 11% des riverains seront incommodés par les pulsations caractéristiques des éoliennes, dont près d'un millier d'unités additionnelles va être imposé aux populations des campagnes sur un territoire déjà saturé de ces gigantesques machines.

La Plateforme européenne contre l'éolien industriel, qui représente 556 associations et fédérations de 24 pays, et la Fondation Waubra, d'Australie, dénoncent cette violation des droits de l'homme respectant la santé. De par le monde, avertissent-elles, des milliers de riverains d'éoliennes souffrent d'insomnies à cause du bruit et/ou infrasons qu'elles émettent, y compris de nombreux enfants. Ceci conduit à des problèmes de santé qui s'aggravent avec le nombre de nuits passées à chercher vainement le sommeil. « Un gouvernement, qu'il soit de l'Union européenne ou d'ailleurs, a-t-il le droit de sacrifier ainsi froidement la santé d'une partie de sa population ? », demande Mark Duchamp, Directeur Général d'EPAW.

D'ailleurs, fait-il remarquer, le grand spécialiste danois en matière d'acoustique, le professeur Henrik Moeller, de la prestigieuse Université d'Aalborg, vient de revenir à la charge contre son gouvernement à ce sujet. Il l'avait déjà fait l'année dernière, dénonçant alors d'importantes irrégularités dans l'établissement des normes pour évaluer les sons à basse fréquence émis par les éoliennes [2].

Cette fois-ci, il accuse le Ministre de l'Environnement d'être au-dessous de la réalité avec ses chiffres de 4 à 11%. Selon les estimations du professeur, ce sont de 22 à 42% des riverains qui seront gênés par le bruit des éoliennes - en fait surtout la nuit à cause du silence ambiant et du vent qui souffle en général plus fort, précise Duchamp [1]. « Le pourcentage réel est donc énorme, et le scandale devient de plus en plus difficile à étouffer », poursuit Mark.

« Ce mépris pour la santé du peuple danois aura de fâcheuses conséquences », opine le docteur Mauri Johansson, Spécialiste en médecine occupationnelle et de la communauté au Danemark, « parce que beaucoup de pays prennent modèle sur Copenhague quand il est question de limiter le bruit des éoliennes. Mondialement, les gouvernements continueront donc à permettre que l'on installe des éoliennes beaucoup trop près des maisons, et le nombre des riverains affectés par des problèmes de santé augmentera non seulement avec la durée d'exposition s'étirant sur des années, mais aussi avec le nombre des éoliennes qui ne cesse d'augmenter. »

Le docteur Sarah Laurie, qui dirige la Fondation Waubra en Australie, remarque que ceci risque de coûter très cher à la société. "L'amiante, le tabac, et maintenant les éoliennes : c'est le même processus. Les autorités sanitaires nient l'existence du problème, se reposant sur des études mensongères commanditées par l'industrie ; jusqu'au jour enfin où la vérité fait surface (elle le fait immanquablement). Mais en attendant, on permet que beaucoup de mal se fasse, que les droits de l'homme soient violés, et que la santé de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants se dégrade. Partout dans le monde, des riverains d'éoliennes font des procès pour dommages à leur santé. On ne peut plus ignorer le problème, moins encore nier qu'il existe. Il faut faire un suivi des émissions sonores et infrasonores des éoliennes, réalisé par des acousticiens indépendants [3]

----
Références :

    * Mark Duchamp, Directeur Général, EPAW Skype: mark.duchamp
    * Dr Sarah Laurie  (Australie), Chief Executive Officer Waubra Foundation, mail : sarah@waubrafoundation.com.au

Notes :

   1. Article traduit en anglais par les auteurs ces jours derniers. ↩
   2. Article d'il y a un an, révélant d'importantes irrégularités dans les normes. ↩
   3. Guide pour le suivi de la pollution acoustique : http://waubrafoundation.com.au/Wind_Turbine_Acoustic_Pollution_Assessment_Requirements.pdf


http://www.dailymail.co.uk/debate/article-2225544/Good-riddance-wind-farms--dangerous-delusions-age.html#ixzz2AxcFsFRa

CiterTen years too late, it's good riddance to wind farms – one of the most dangerous delusions of our age

By Christopher Booker


The significance of yesterday's shock announce-ment by our Energy Minister John Hayes that the Government plans to put a firm limit on the building of any more onshore windfarms is hard to exaggerate.

On the face of it, this promises to be the beginning of an end to one of the greatest and most dangerous political delusions of our time.

For years now, the plan to cover hundreds of square miles of the British countryside with ever more wind turbines has been the centrepiece of Britain's energy policy — and one supported by all three major political parties.

Back in 2008, when Prime Minister Gordon Brown announced his wish to see the country spend £100 billion on windfarms, the only response from the Tory leader David Cameron was to say that he should have done it sooner.

It was the only way, they all agreed, Britain could meet our commitment to the EU that, by 2020, we must produce nearly a third of our electricity from 'renewables' — with  the largest part provided by tens of thousands more  wind turbines.

Yet now, out of the blue, has come this announcement by the Coalition Energy Minister that from now on there is to be a moratorium on building onshore turbines other than those for which consent has already been given.
Bonanza

What made this even more piquant was the fact that Mr Hayes chose to drop  this bombshell just hours before attending a conference in Glasgow staged by  RenewableUK, the professional lobby group for Britain's wind industry.

These are the very people who for years have been making fortunes out of the greatest public subsidy bonanza of modern times. Now Mr Hayes is to stop their gravy train in  its tracks.

It will give them the  biggest shock of their professional lives.

The ramifications of such a policy U-turn stretch in all directions, not least to Brussels, where our EU colleagues won't be taken in for a moment by Mr Hayes's disingenuous claim that Britain doesn't need more onshore windfarms because we are now on course to meet our 'renewables' target without them.

But nowhere will this announcement be greeted with more delirious surprise than in all those hundreds of communities across the land where outraged local protest groups have formed in ever greater numbers to fight the onward march of what they see as the greatest threat to Britain's countryside for centuries.
Ludicrous

I have been following this extraordinary story for ten years ever since, in 2002, I first began looking carefully at what really lay behind this deceptive obsession with the charms of wind power. It didn't take me long, talking to experts and reading up on the technical facts, to see that the  fashionable enthusiasm for wind energy was based on a colossal illusion.

I first warned about what I called 'the greatest mistake in our history' in an article in the Mail almost ten years ago.

Traduction :
Citer> TRADUCTION
Dix ans trop tard, bon débarras des éoliennes, l'un des plus grands
délires de la période actuelle
Le Ministre de l'Energie John Hayes a annoncé qu'il ne serait plus
construit de nouveaux projets éoliens au Royaume uni.
La signification de cette annonce choc par le Ministre de l'Energie John
Hayes de l'arrêt par le Gouvernement britannique de toute nouveau projet
éolien terrestre ne peut être plus claire.

En réalité, c'est le commencement de la fin de l'un des plus grands
délires de l'époque actuelle.
Depuis des années, le plan de couvrir des centaines de kilomètres
carrés du territoire britannique d'éoliennes avait été l'un des piliers
de la politique énergétique britannique, soutenue par les trois grands
partis politiques.
Rappelons nous 2008, lorsque le Premier Ministre Gordon Brown a annoncé
son souhait de voir le pays dépenser 100 milliards de Livres dans les
éoliennes. Le leader de l'opposition conservateur David Cameron avait
alors répondu qu'il aurait du le faire depuis longtemps !!! C'était
alors, selon l'avis général, la seul voie pour rejoindre l'engagement de
l'Europe de produire 1/3 d'énergies renouvelables en 2020, avec des
dizaines de milliers d'éoliennes. Et maintenant, coup de tonnerre dans
un ciel bleu, le Ministre de l'Energie annonce un moratoire immédiat et
absolu sur toute nouvelle construction d'éolienne.

Ce qui est piquant dans cette annonce coup de tonnerre est que le
Ministre a choisi de lâcher cette bombe seulement quelques heures avant
d'assister au Congrès de Glasgow de RenewableUK, l'association de
pression lobby des industriels de l'éolien( équivalent du SER en
France). Cette association représente ceux qui ont fait d'immenses
fortunes sur le dos des finances publiques dans la plus grande poule aux
oeufs d'or des temps modernes. Enfin, Monsieur Hayes décide d'arrêter
l'arnaque sur place. Il va leur donner le choc de leur vie.

La décision de Monsieur Hayes concerne dans un premier temps les
éoliennes terrestres mais il existe aussi des éoliennes maritimes, pour
optimiser les ressources en vent. Les conséquences d'un tel demi tour
vont dans toutes les directions, et non seulement à Bruxelles où
l'administration ne pourra être impliquée grâce à l'argument astucieux
de John Hayes qui assure qu'il n'y a plus besoin d'éoliennes pour
atteindre l'objectif des énergies renouvelables. Nulle part ailleurs on
n'appréciera plus cette annonce avec plus de plaisir que dans ces
centaines d'endroits du pays où des associations de défense se sont
multipliées pour mener le combat contre l'une des plus graves menaces
connues depuis longtemps.

JacquesL

Les éoliennes, ça ne produit que des emmerdements et en moyenne pas d'énergie, mais c'est politically obligatoire. Et si vous n'y croyez pas, à leur campagne publicitaire, hé bien, un accident vous est si vite arrivé...
http://www.enquete-debat.fr/archives/peut-on-concevoir-une-verite-scientifique-politiquement-correcte-71422

JacquesL

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/08/13/20002-20130813ARTFIG00397-quand-l-allemagne-fait-tourner-un-champ-d-eoliennes-au-diesel.php

CiterQuand l'Allemagne fait tourner un champ d'éoliennes au diesel
Une erreur dans la planification repousse l'inauguration du parc offshore Riffgat à l'an prochain.

C'est une version moderne de l'usine à gaz, «made in Germany». Le parc offshore Riffgat devait être inauguré samedi dernier au large de Borkum, une île de la mer du Nord située à la frontière des Pays-Bas. Trente majestueuses éoliennes de 150 mètres au-dessus des vagues ne demandent qu'à produire de l'électricité. Las. Une erreur dans la planification repousse leur inauguration à l'an prochain.

Pour l'instant, le parc ne peut fonctionner. Mais comme l'on craint que les turbines ne soient attaquées par le sel des embruns, il faut faire tournoyer les pales coûte que coûte. Le casse-tête vire au burlesque: des groupes électrogènes doivent en effet apporter l'alimentation nécessaire au refroidissement des turbines et à l'éclairage aérien du parc... Gourmandes, les éoliennes consomment 22.000 litres de diesel par mois. Ces éoliennes ne peuvent pas utiliser le courant qu'elles produisent pour leur propre consommation. Cette énergie est normalement fournie par le continent, mais il manque 15 km de câble à haute tension pour être relié à la terre ferme. Lors des plongées exploratoires, des bombes britanniques ont été découvertes au fond de l'eau. Elles rouillent là depuis la Seconde Guerre mondiale et il faut les désamorcer avant de commencer les travaux. Or, il y a très peu de sous-marins capables d'accomplir ce travail délicat, et tous sont réservés jusqu'au mois de février 2014.

Ces mésaventures illustrent les accrocs de la révolution énergétique décidée par Berlin en 2011. Les installations sont opérationnelles, mais le réseau fait défaut. Du coup, l'énergie verte tourne grâce au bleu pétrole...

David Philippot

Les lecteurs corrigeront d'eux-mêmes : 22 000 litres de gazole, carburant diesel.


Autre source, sur le truandage des statistiques par les fanatiques de l'éolien :
http://www.allier-citoyen.com/2011/11/eolien-comment-faire-mentir-les-statistiques/
CiterEolien :  comment faire mentir les statistiques

On connaît maintenant l'astuce qui consiste à faire croire qu'une éolienne de 2 MW (2 mégawatts = 2000 kilowatts) produit 365 jours de l'année 24h/24 à pleine puissance alors qu'elle n'en fournit en fait que le cinquième. C'est comme si un marchand de voiture affirmait qu'une voiture roule à 160Kmh 24h/24 365 jours par an, ce qui lui ferait parcourir 26 000 km par semaine, 1.4 millions de km par an !

Une démonstration poussée permet de démontrer que 8 éoliennes desservent en fait à peine 1000 foyers, ce qui amène à une éolienne pour 160 foyers, rendement vraiment dérisoire, qui permet pourtant aux promoteurs éoliens d'encaisser des millions de défiscalisation ... ! Rappelons que l'investissement moyen d'une éolienne est de 2.5 millions, ce qui ramène le coût d'équipement par foyer à ....15 000 euros par foyer !!! Pour ceux que ça intéresse, je joins une partie de la démonstration en fin d'article.

On sait désormais que les statistiques révèlent que la « moyenne » fait état d'environ 20% de production par an, en fait 19% sur le territoire français.

Malheureusement, c'est encore trop beau. Les statistiques de moyennes sont souvent trompeuses et présentées de façon détournée.

Démonstration par le tableau ci-dessous :

    Pour des données identiques, l'éolienne B aura produit un seuil admissible 6 jours sur 8 et l'éolienne A seulement 2 jours sur 8.
    Le point médian de production de l'éolienne B sera de 18%, mais le point médian de l'éolienne A sera seulement de 5 %.
    Toutes les deux auront une moyenne identique de 22% et la production totale sera la même à peu de choses près. (175 et 172)

C'est ce genre de statistique qui est utilisée pour faire croire que les éoliennes produisent beaucoup de courant alors qu'elles en produisent très peu, pour un coût faramineux au KW/h que nous sommes obligés de payer via la CSP, même s'il va à la poubelle.
En parlant de poubelle, c'est comme si notre taxe d'ordure ménagère était payée même si on ne ramassait notre poubelle qu'une semaine sur 5 ... !

Ceci explique aussi pourquoi certains riverains observent que les éoliennes tournent au moteur auxiliaire certains jours ... Pour gonfler les statistiques, Et elles font beaucoup de bruit ces jours-là ... !
Beaucoup d'éoliennes manquent de souplesse au vent et correspondent au cas production A, très faible et inutile, car elles sont de technologie dépassée. Elles sont équipées de sortes de boites de vitesses très peu maniables et fragiles, et de ce fait sont souvent en panne. Elles restent souvent en panne pendant des semaines voire des mois, car il n'y a que très peu d'équipes en France. Les fabricants d'éoliennes vont tous mal et essaient de caser leur personnel en intervention dans les temps creux.

Quelques analyses :

    1. Tout d'abord, la puissance d'une éolienne, qui est son maximum théorique, n'est jamais atteinte.
    Le syndicat professionnel de l'éolien précise que la capacité éolienne terrestre française totale a un potentiel de 5 GigaW, pouvant produire 9.6 TeraW/h/an. (Giga = 10 puissance 9 soit 1 000 000 000 et Tera = 10 puissance 12 soit 1 000 000 000 000).
    Si une puissance installée de 4 492 000 000 watts peut donner 7 800 000 000 000 watts/an, ceci veut donc dire que la capacité moyenne de production par éolienne est environ de la puissance installée théorique de toutes les éoliennes françaises multipliée par 1900 heures par an à plein régime.
    Il est rare qu'une éolienne tourne à plein régime. C'est une équivalence. Dans les régions favorables, en façade maritime, elles peuvent tourner 3000 à 4500 heures par an, mais dans une région située à l'intérieur, le nombre d'heures à plein rendement est très faible. Disons qu'une éolienne peut tourner de 1000 à 5000 heures par an, mais comme elle ne tourne pas à plein régime tout le temps, cela fait une équivalence moyenne en France de 1900 heures par an à 100%. 20% est un chiffre très faible de disponibilité.
    Ceci veut donc dire par comparaison en image qu'on ne peut compter sur une éolienne qu'un jour sur cinq, ou seulement 12 minutes dans une heure, surtout en regard du tarif particulièrement élevé du kilowatt/heure fourni, contre productif pour l'économie nationale et charge pour les entreprises au détriment de leur compétitivité.

    2. Électricité utile fournie par une éolienne : l'électricité fournie par une éolienne n'est pas utile en totalité car il faut la transporter par le réseau.
    Plus elle est proche des lieux de consommation, plus le rendement est favorable. L'idéal est de mettre des éoliennes en plein cœur de Paris ou des zones industrielles. Le réseau électrique fonctionne comme une résistance et perd de la puissance sur de longues distances. Les postes de transformation dissipent également de l'énergie en chaleur.
    Les pertes moyennes de réseau sont variables, mais pour une région comme la nôtre, il est plausible de les estimer de 6 à 10%, d'autant plus que l'âge moyen du transfo du réseau n'est pas tout jeune ...
    Il est aussi surprenant de voir les industriels de l'éolien s'obstiner à utiliser les modèles à hélices en raison de leur faible coût de production, alors que leur bilan CO2 est désastreux, que leur rendement est très faible, que leur pollution visuelle est très forte, que leur plage d'utilisation nécessite un vent déjà supérieur à 4mètres/seconde, et qu'elles doivent par contre s'arrêter dès que le vent est trop fort.

    3. Sous information des milieux écologistes : Puisque les milieux écologistes prennent souvent partie pour les éoliennes, on peut être surpris de leur faibles connaissances dans ce domaine, et de leur manque de mémoire par rapport aux inventions du Français Darrieus de la turbine hélicoïdale dans les années 30, ou des fameux mâts verticaux du bateau du Commandant Cousteau inventés par le Professeur Malavard, dont le rendement est bien meilleur, la pollution visuelle réduite, et les nuisances bien moins élevées. Ce ne sont pas les seuls en parlant des Allemands Magnus et Flettner, de l'Italien Venturi.

    4. Consommation électrique des ménages (et des autres !...) : On évoque souvent la production des éoliennes en termes de ménages ou de foyers. Pourquoi distinguer les ménages des activités professionnelles ? Tout le monde consomme de l'électricité et il n'y a pas de distinction de fourniture entre les ménages et les activités professionnelles, sauf dans les tarifs.
    En termes de volume, L'industrie consomme 28% de l'électricité française, et les zones urbaines comprenant bureaux et logements 65%. Le reste est consommé par l'agriculture, les transports etc...(source EDF et RTE).
    La consommation totale française a été dans les dernières années d'environ 480 à 500 Terawatts/h/an. Il faut rapprocher ce chiffre de la production éolienne qui est de 9.6 TWH, soit 1.6% de la consommation. Une première réponse est donc de dire que l'installation d'éoliennes ne correspond au mieux qu'à 1.6% des besoins d'électricité d'une région, et seulement pour 20 % du temps, soit, 0.3% utile, ce qui est vraiment minuscule.

    5. Réponse utile aux besoins :
    a. Les périodes de pointe : ces périodes sont essentiellement situées en hiver et surtout décembre et janvier (source RTE) de l'ordre de 90 à 100 TW. Il est à noter que ce n'est pas la période où les éoliennes tournent le plus, en raison du froid et des intempéries, alors qu'elles ne tournent que 20% par an ...
    b. Taux de disponibilité : les consommateurs n'imaginent pas ne pouvoir compter sur une prise de courant ou un interrupteur qu'une fois sur cinq. C'est pourtant ce qui se passe avec l'électricité produite par une éolienne. Ceci a une conséquence très importante : pour Une éolienne installée, il faut 4 autres installations utilisant un autre mode de production pour assurer la fourniture d'électricité 365 jours par an, et en plus, il faut être absolument certain que ces 4 autres installations pourront produire au moment où les éoliennes ne pourront pas le faire.
    La capacité éolienne pouvant au mieux passer de 1.6% à 4.5% de la production française, en supposant qu'on défigure la moitié du paysage français, il faudrait multiplier par 4 les autres modes de production pour compenser le fait qu'une éolienne ne fournit réellement du courant que pour un cinquième du temps. Malgré les progrès affichés par les industriels de l'éolien, le nombre d'heures utiles par an n'est passé que de 1650 à 1900 heures par an dans les trois dernières années, alors qu'il y a 8760 heures dans une année. (source syndicat de l'énergie renouvelable, RTE, ademe)

    6. Éoliennes sur nombre de foyers : si on veut quand même répondre à la question sur le nombre de foyers desservis par une éolienne, on peut aussi le faire selon l'équation suivante :

    a. la consommation moyenne d'un foyer français varie environ de 3500 kwh à 8000 kwh, selon la surface, le niveau d'équipement et le mode de chauffage. Si on veut exclure le chauffage (mais comment font ceux qui ont le chauffage ?) il faut savoir que le poste chauffage compte pour 35 % environ .

    b. Par exemple en Allier : Le parc de la Ligue a une puissance théorique installée de 16 MW, soit donc 16 000 kw. Les pertes de réseau atteignent de 6 à 9% pour un équipement excentré. Admettons que les pertes se situent environ à 5 % pour rester en dehors de toute polémique. La puissance utile théorique délivrée est donc d'environ 15.2 mWh. Appliquons à ce chiffre le taux de disponibilité en utilisant les chiffres officiels pour 2010 du syndicat des professionnels de l'éolien : soit environ 1900 heures par an à pleine puissance équivalent. Ce chiffre est également très favorable car il tient compte du rendement élevé des installations en zone d'influence maritime, alors que l'Auvergne est classée en zone 1 sur une échelle de 1 à 5, et donc sans doute en dessous de ce niveau. Ceci nous donne donc une production d'environ 29 MWh par an.

    c. Si ce chiffre a un sens, on peut dire que cet équipement pourrait desservir de 4000 à 7000 foyers par an alors que certains évoqueraient « 20 000 foyers » mais uniquement en éclairage, sauf qu'il ne le fait que 1900 heures par an, et donc que ce chiffre doit être ramené à environ 1000 foyers équivalents. Ceci ne résout pas le fait que les éoliennes ne fonctionneront pour autant que 20 % du temps, qu'il faut d'autres équipements pour assurer le relais des 80 % manquants, et que le coût de production de cet ensemble multiplie par CINQ votre facture d'électricité actuelle à un coût du kw de l'ordre de 0.5€ au kw, en fonction des infrastructures nécessaires .

Regardez votre facture EDF, faites votre estimation à partir de votre consommation personnelle : Qui est d'accord ?

Ludovic Grangeon
Enseignant chercheur en économie

Vous trouvez que les éoliennes gâchent le paysage ? Il suffit de les enterrer. Ça coûte plus cher, mais il faut savoir ce que l'on veut.