Nouvelles:

Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.

Main Menu
Welcome to Pratiquer les vertus citoyennes. Please login or sign up.

13 Novembre 2024, 07:41:00 AM

Login with username, password and session length

Crier !

jacquesloyal

2007-11-12, 17:03:07
Etre loyal et ne pas mentir

Récents

Membres
Stats
  • Total des messages: 6,787
  • Total des sujets: 3,991
  • En ligne aujourd'hui: 7
  • Record de connexion total: 448
  • (18 Mai 2024, 04:24:13 AM)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 46
Total: 46

Lybie : Benghazi, Zaouiyah...

Démarré par JacquesL, 24 Février 2011, 07:11:05 PM

« précédent - suivant »

JacquesL

http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/09/26/abdel-salam-jadalla-les-kadhafistes-savent-que-la-mort-les-attend_1577818_1496980.html
http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2011/09/26/1577818.html

Citer"Les kadhafistes savent que la mort les attend"
LEMONDE | 26.09.11 | 14h59  •  Mis à jour le 26.09.11 | 19h41

Le colonel Abdel Salam Jadalla est, depuis le 12 avril 2011, le commandant en chef de l'Armée nationale de libération libyenne sur le front est de Syrte. Ce sont ses hommes qui mèneront l'attaque finale dans le centre de Syrte contre les forces de Mouammar Kadhafi, appuyés par les brigades révolutionnaires constituées de civils en arme.

Sous l'ancien régime, le colonel Abdel Salam Jadalla a servi pendant trente et un ans comme général, membre des forces spéciales, de l'armée régulière libyenne. Il était basé à Benghazi le 15 février, lors du soulèvement de la ville. Il nous a reçus dans le Musée de Syrte, situé à 30 km à l'est du centre-ville.

Syrte est aujourd'hui encerclée, qu'est-ce qui retarde l'entrée des troupes ?

Nous coordonnons nos actions avec les combattants de l'ouest (en grande majorité constitués des rebelles de la ville de Misrata). Nous entrerons ensemble dans la ville. Mais sur le front est, nous avons pris du retard. Il y avait devant nous beaucoup de hameaux encore habités. A chaque fois que nous arrivons dans l'un d'entre eux, nous établissons un contact avec un cheikh ou un représentant.

Quel type de négociations menez-vous avec eux ?

Nous leur laissons la possibilité de quitter les lieux. Hormis les Kadhafa (tribu de Kadhafi), il y a trois tribus dans la zone : les Furjan, les Hamamsala et les Maadan qui sont sur la ligne de front. Nous les prévenons qu'il va y avoir des combats à l'arme lourde, leur disons de ne pas essayer de se battre contre nous, qu'ils ne sont pas nos ennemis. Ils pourront rentrer chez eux plus tard. Mais beaucoup n'ont plus essence ni nourriture, cela complique leur évacuation.

Les forces kadhafistes retranchées dans le centre-ville n'ont plus aucune chance de s'en sortir. Comment expliquer leur résistance acharnée ?

Vendredi (23 septembre), nous avons capturé le radio et le chauffeur du général Mousbah Abdel Hafez, cousin de Kadhafi et ex-commandant en chef de la ville de Brega. Je leur ai posé la question. La grande majorité des combattants à l'intérieur de Syrte sont des officiers, des chefs des services de sécurité, des responsables des anciens comités révolutionnaires. Des hommes qui ont pris une part active dans la répression du soulèvement de février, des criminels qui ont beaucoup de sang libyen sur les mains. Ils savent que s'ils ne meurent pas au combat, ils seront jugés pour ces crimes et qu'au bout du compte, c'est la mort qui les attend.

Combien sont-ils et de quelles forces disposent-ils encore ?

Selon nos informations, ils sont 1 500 hommes. Aujourd'hui, ils contrôlent le centre-ville par petits groupes, qui ont perdu le contact les uns avec les autres. Ils n'ont plus de commandement centralisé. Nous savons avec certitude que Mouatassim (un des fils du Guide libyen) est à l'intérieur et qu'il circule de groupe en groupe. Mais en fait, il ne dirige plus rien du tout. Ils possèdent encore de grosses quantités de missiles, de roquettes, de toutes sortes de munitions. Mais ils n'ont plus beaucoup de machines pour les lancer. Sur le front de l'est, ils en ont quarante. Et leurs hommes ne sont plus si nombreux.

Si c'est la certitude de mourir qui prolonge les combats, pourquoi ne pas proposer une amnistie ?

Nous leur avons proposé de se rendre, d'assurer leur sécurité jusqu'à la prison. Le reste n'est pas de notre ressort, à nous les militaires. Cela dépend ensuite de la décision du Conseil national de transition (CNT), de la cour de justice, du peuple libyen.

Que savez-vous des civils à l'intérieur de Syrte ?

La plupart des habitants s'y trouvent encore. Syrte est divisée en plusieurs quartiers correspondant grosso modo à chacune des tribus. Les kadhafistes contrôlent les issues, ont établi des check-points dans les rues, interdisent les sorties. Plus on s'approche, plus il sera possible d'établir des contacts avec les civils et plus ils auront de chance de pouvoir s'enfuir.

Nous pourrions rentrer rapidement dans la ville en utilisant tanks et canons. Mais il y a trop de civils à l'intérieur, dont certains sont nos alliés, pour lancer une attaque massive. Même si notre armée voulait prendre cette décision, elle n'est pas envisageable dans notre situation. La majorité des combattants ne sont pas des militaires mais des civils révolutionnaires qui n'ont pas suffisamment d'expérience pour mener ce type d'assaut. Par ailleurs, ils sont difficiles à contrôler. Ce sont des jeunes dont les émotions ont pris le pas sur la réflexion. En les laissant entrer brutalement à Syrte, le risque serait grand d'assister à des règlements de comptes personnels et des actes de vengeance. Les troupes qui entreront en premier seront les plus expérimentées.

Quand avez-vous décidé de rejoindre la révolution ?

En Libye, il y avait deux types d'armée : les brigades spéciales et l'armée régulière. Nous, à l'armée régulière, nous sommes fâchés contre Kadhafi depuis longtemps. En quarante-deux ans, nous avons essayé 25 fois de monter des opérations pour le renverser et changer ce régime, sans succès.

Quand les Libyens se sont révoltés, les soldats les ont logiquement accompagnés. Cette armée régulière a toujours été délaissée par Kadhafi, le salaire d'un colonel était équivalent à celui d'un simple soldat d'une brigade spéciale. Les seules unités bien organisées dans nos rangs étaient les forces spéciales, c'est pourquoi ces dernières ont un rôle très actif devant Syrte.
Propos recueillis par Cécile Hennion

Il se confirme jour après jour que Cécile Hennion est une journaliste remarquable.

JacquesL

#31
Citation de: OTANKey Hits 26 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 command and control node, 1 ammunition /vehicle storage facility.
In the vicinity of Bani Walid: 2 bunkers/command and control nodes, 1 firing point.

Key Hits 27 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 ammunition /vehicle storage facility.

Key Hits 28 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 ammunition / vehicle storage facility, 1 staging and firing location, 1 command and
control node and staging area, 2 ammunition and missile facilities, 1 tank.

Libye : les forces du CNT contrôlent le port de Syrte
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/09/27/le-port-de-syrte-controle-par-les-anti-kadhafi_1578150_1496980.html
http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2011/09/27/1578150.html
CiterLes combattants du nouveau régime libyen ont pris le contrôle du port de Syrte, à l'est de ce bastion des fidèles du dirigeant libyen déchu Mouammar Kadhafi, a annoncé mardi un commandant du Conseil national de transition (CNT).  "Il y a eu des affrontements dans la nuit et à présent nous contrôlons le port", a déclaré ce commandant de la "brigade de Zenten", déployée près de Syrte. "Quand nous nous approcherons du centre-ville, il y aura des combats de rue et nous nous y préparons", a expliqué un combattant.

Des combats avaient éclaté lundi soir près du port de cette ville de 70 000 habitants située à 360 km à l'est de Tripoli, prise en tenailles par des combattants du CNT qui avancent par l'est et par l'ouest.

Lundi, les forces du nouveau régime ont mis la main sur une cache d'armes des pro-Kadhafi sur le front oriental de Syrte, tandis que l'OTAN a bombardé des cibles dans la ville pour la troisième journée consécutive. Selon l'ONU, près de 2 000 personnes ont fui la ville, privée d'eau, d'électricité et de nourriture selon les témoignages d'habitants. Et la clinique de Harawa, à 40 km à l'est de la ville, voit passer tous les jours des dizaines d'enfants souffrant en général de maux liés à l'absence d'eau potable.
...

http://www.20minutes.fr/ledirect/795246/libye-negociations-engagees-syrte-entre-insurges-combattants-pro-kadhafi
CiterLibye: Négociations engagées à Syrte entre insurgés et combattants pro-Kadhafi
Mis à jour le 27.09.11 à 14h06

Un commandant des forces du conseil intérimaire au pouvoir en Libye (CNT) positionnées aux abords de Syrte a annoncé ce mardi avoir engagé des négociations en vue d'une trêve avec un dignitaire de la tribu de Mouammar Kadhafi présent à l'intérieur de la ville assiégée.

Touhami Zayani, qui commande la brigade El Farouk à l'extérieur de Syrte, a précisé que ce chef tribal l'avait contacté par téléphone satellitaire pour demander que les membres de la tribu puissent sortir de la ville en toute sécurité. Zayani a dit avoir accepté d'autoriser les familles à partir. Il a ajouté qu'il négociait toujours les modalités de l'évacuation des partisans armés de Kadhafi, dont Syrte est la ville natale.

Le commandant des forces du CNT n'a pas précisé la destination des membres de la tribu du Guide déchu une fois qu'ils auraient quitté Syrte, où ils sont majoritaires.
Avec Reuters

http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/09/28/le-cnt-croit-savoir-ou-se-cache-mouammar-kadhafi_1578814_1496980.html
http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2011/09/28/1578814.html
CiterLe CNT croit savoir où se cache Mouammar Kadhafi

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 28.09.11

Les nouvelles autorités libyennes soupçonnent Mouammar Kadhafi de se cacher près de Ghadamès, non loin de la frontière algérienne, affirme, mercredi, un responsable militaire du Conseil national de transition (CNT). "Une tribu, les Touaregs, le supporte encore et on pense qu'il vit dans la région de Ghadamès, dans le Sud", a dit Hicham Bouhagiar, un haut responsable des forces du gouvernement intérimaire.

Toujours en fuite, Mouammar Kadhafi s'est manifesté dans un message diffusé sur une radio de Bani Walid et retranscrit mardi par le site Internet d'une télévision qui lui reste fidèle, assurant qu'il souhaitait mourir en martyr dans son pays. "Des héros ont résisté et sont tombés en martyrs et nous attendons nous aussi le martyre, a-t-il indiqué. Par votre djihad, vous êtes en train de rééditer les exploits de vos aïeux. Sachez que je suis sur le terrain comme vous." "Je suis parmi mon peuple et les prochains jours réservent à cette clique d'agents un choc inattendu", a-t-il ajouté.

Le fils le plus en vue de Mouammar Kadhafi, Saïf Al-Islam, serait pour sa part à Bani Walid et son frère Moutassem, surnommé Hannibal, serait à Syrte, a ajouté ce responsable du CNT. Depuis la chute de Tripoli fin août, Syrte et Bani Walid sont deux des objectifs majeurs des combattants pro-CNT, mais les pro-Kadhafi y opposent une résistance farouche. Elles sont aussi désormais les plus visées par les frappes de l'OTAN, qui se sont poursuivies lundi sur les deux villes. D'après l'Alliance atlantique, la situation humanitaire s'aggrave pour les habitants dans les deux bastions kadhafistes, l'accès à l'eau potable, aux soins ou aux carburants étant sévèrement restreint. Les combattants du CNT ont annoncé mardi avoir pris le port de Syrte et se préparaient à entrer dans Bani Walid.

Sur le plan politique, le CNT, qui tentait depuis plusieurs jours de surmonter ses dissensions internes, a finalement annoncé que la formation d'un gouvernement de transition n'interviendrait qu'après la libération totale du pays.

JacquesL

#32
La reprise de l'aéroport de Syrte est confirmée :
CiterForces loyal to the new government have captured the airport in Gaddafi's birthplace of Sirte.  The city continues to be the target for Nato's bombardment.
http://www.guardian.co.uk/world/middle-east-live/2011/sep/29/libya-saudi-arabia-middle-east-unrest-live

Les forces pro-CNT l'avaient déjà pris une première fois il y a deux semaines, puis avaient dû reculer.

Les problèmes de l'épuration éventuelle des fidèles de l'ancien régime ont commencé :
http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/29/libya-dilemma-over-gaddafi-supporters

Des tirs indistincts menacent, blessent ou tuent des civils, à Syrte :
http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/29/civilians-trapped-sirte-libya


Citation de: NATOKey Hits 29 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 ammunition storage area, 1 multi rocket launcher area.
In the vicinity of Bani Walid: 1 ammunition storage facility, 1 multi rocket launcher.

Key Hits 30 SEPTEMBER:
In the vicinity of Bani Walid: 14 armed vehicles.

Key Hits 1 OCTOBER:
In the vicinity of Bani Walid: 1 multiple rocket launcher firing point, 1 ammunition storage facility.
In the vicinity of Sirte: 1 command and control node, 1 infantry and anti-aircraft artillery staging area, 2 armed vehicles, 4 armoured infantry vehicles, 1 tank.

JacquesL

La prison d'Abou Salim, et les massacres :

http://www.guardian.co.uk/world/gallery/2011/sep/30/first-photos-abu-salim-prison-libya

Alors ça, on peut parier de Thierry Meyssan n'en parlera jamais.

JacquesL

Deux jours de trêve du feu pour laisser les civils fuir Syrte.

http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/02/sirte-residents-leave-ceasefire

La situation sanitaire est grave. Les gaddafistes ont encore beaucoup d'armes et beaucoup de munitions, contrôlent encore 40 % de la ville.

Selon la Croix Rouge, 10 000 personnes ont fui la ville. Mais en temps normal ils y sont 100 000.

Informations similaires en français :
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/02/libye-situation-humanitaire-desesperee-a-syrte_1581215_1496980.html#ens_id=1481986
http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2011/10/02/1581215.html

JacquesL

#35
Négociations à Syrte, et pertes sanglantes.
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/03/libye-les-troupes-rebelles-entament-des-negociations-a-syrte_1581380_1496980.html#ens_id=1481986

Des quartiers ont été ralliés par la négociation.
CiterL'armée révolutionnaire a acquis la certitude que Mouatassem, fils de Mouammar Kadhafi, qui dirigeait la résistance ennemie à l'intérieur de Syrte, est parvenu à s'échapper, dimanche, par la mer, en bateau. L'homme que tous les rebelles souhaitaient voir capturé aurait bénéficié, selon le colonel Abdel-Salem Jadallah, de la complicité d'un employé de la Croix-Rouge.

Nouvel exécutif provisoire du CNT :
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/03/libye-le-cnt-annonce-un-gouvernement-provisoire_1581636_1496980.html

Citation de: NATOKey Hits 2 OCTOBER:
In the vicinity of Sirte: 1 multiple rocket launcher, 1 armed vehicle.

Néant le 3 octobre

Key Hits 4 OCTOBER:
1 command and control node in Bani Walid

Des images des combattants, d'un blessé, de civils fugitifs, de la Croix Rouge :
http://www.guardian.co.uk/world/gallery/2011/oct/04/libya-muammar-gaddafi

C'est tout pour aujourd'hui.

JacquesL

A Syrte, la traque "ruelle après ruelle", "maison après maison"

Insoutenable, ce récit par Cécile Hennion :
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/06/a-syrte-la-traque-ruelles-apres-ruelle-maison-apres-maison_1582828_1496980.html

La violence et la haine des réactions des lecteurs à ce reportage témoigne combien ils ont oublié tout ce que la France doit à des enragés tels que Leclerc, Koenig, Larminat, Monclar, Chevigné, des gens qui n'avaient poursuivi la lutte que dans le but d'en faire trop, laver l'honneur de l'armée par leur exubérance belliqueuse.

Citation de: NATOKey Hits 5 OCTOBER:
1 military installation in Bani Walid
6 command and control nodes in Bani Walid
1 military staging location in Bani Walid

Key Hits 6 OCTOBER:
1 Tank was engaged and destroyed in Bani Walid.

Key Hits 7 OCTOBER:
1 Firing and Vehicle Staging Point was engaged and destroyed in Sirte.

La bataille est particulièrement dure et sanglante. Les gens savent pourquoi ils se battent :
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/08/a-syrte-l-assaut-final-prend-du-retard_1584248_1496980.html
CiterA ses côtés, se prépare Ahmed "le Tripolitain", 33 ans, réceptionniste dans un hôtel de la capitale, qui ne manie le Kalachnikov que depuis quelques semaines et qui, sous l'ancien régime, était parvenu non sans peine à échapper  au service militaire. Le seul endroit qu'il connaît à Syrte est celui de la prison de la sûreté générale où il avait été détenu brièvement en 1998. Il avait été arrêté à l'entrée de la ville, dans le bus qui le conduisait à Benghazi. Il affirme que, ce jour-là, une passagère inconnue lui a sauvé la mise. "Une femme est descendue du bus, hurlant aux policiers que j'était son neveu et que j'avais besoin de soins médicaux, se souvient-il. Ils l'ont embarquée avec moi, puis nous ont libérés au bout de deux jours. A cette époque, aux portes de Syrte, tous les jeunes étaient suspects et pouvaient ainsi disparaître. Je n'ai plus jamais osé y remettre  les pieds".

http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/07/intenses-combats-autour-de-l-universite-de-syrte-en-libye_1583809_1496980.html

http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/08/sirte-revolutionaries-battle-loyalists

Une carte sommaire des lieux :
http://maps.google.co.uk/maps/ms?msid=200547086913577029119.0004adfdab228dab7908c&msa=0&ll=31.136722,16.598969&spn=0.177786,0.350876
Plus de grossissement :
http://maps.google.co.uk/maps/ms?msid=200547086913577029119.0004adfdab228dab7908c&msa=0&ll=31.136722,16.598969&spn=0.177786,0.350876

JacquesL

#37
A Syrte, la résistance gaddafiste faiblit (enfin !).
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/08/libya-resistance-weakens-gaddafi-hometown
Libya: resistance weakens as troops advance into Gaddafi's hometown

Defenders firing few rockets and avoiding firefights may be running low on ammunition in Sirte


Pas de nouvelles de Bani Wali, ni de la localisation précise à dix heures près ni de la capture de Mouammar Gaddafi.
Pas de cible atteinte revendiquée par l'OTAN le 8 octobre.
Citation de: NATOKey Hits 9 OCTOBER:
3 Armed Vehicles were struck in Bany Walid.

Libyan forces seize Sirte landmarks as battle for key city nears end

Anti-Gaddafi troops halt push for main square to let Sirte civilians flee fighting
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/09/libyan-forces-seize-sirte-landmarks

Citer

The Libyan interim government forces said on Sunday they had captured the university and a conference centre in Muammar Gaddafi's home town of Sirte, but were holding off an assault on the main square to allow civilians to escape.

Taking Sirte would bring Libya's new rulers a big step closer to establishing control of the whole country almost two months after they seized the capital, Tripoli, but Gaddafi snipers are holding up their advance in chaotic street battles.

"We have made good progress," said Mahmoud Bayu, commander of the Shohada al-Manatair brigade, to the south of Sirte.

"We have entered the Ouagadougou centre, there is some fighting going on, but it's under our control."

He said the National Transitional Council (NTC) forces had also reached the main square of the coastal city, but could not move in yet as they were waiting for civilians to leave.

Another target for the advance, the university, had also been seized overnight, NTC forces in the east of the city said, but they had come under heavy fire there on Sunday morning and some had fallen back.

"Last night, we were sleeping in the university and this morning we came under random strikes there," said a fighter who had withdrawn from the position. "We have martyrs inside and we are trying to get them out."

The bodies of two men lay in a nearby field hospital, one with his face blown off. They had been hit by fire from an anti-aircraft gun while trying to evacuate patients from a frontline hospital, their comrades said.

Lines of pick-up trucks mounted with heavy weapons waited to move up to take on a sniper holding up their advance.

The faltering struggle to capture Sirte and the other few remaining bastions of pro-Gaddafi loyalists has sidetracked NTC efforts to set up an effective government in the sprawling north African country and rebuild the oil production vital to its economy.

Sirte holds a symbolic importance because Gaddafi turned it from a fishing village into a second capital. He built opulent villas, hotels and conference halls to house the international summits he liked to stage there.

But taking Sirte carries risks for Libya's new rulers. A drawn-out battle with many civilian casualties would breed hostility that would make it very difficult for the NTC to unite the country once the fighting is over.

Thousands of civilians have fled Sirte as fighting has intensified, describing increasingly desperate conditions for those still inside the seafront city.

There is no electricity, water and food are running out, and people have spoken of the stench of rotting corpses at the city's hospital.

Photos de la prise de l'Université et de l'hôpital :
http://www.guardian.co.uk/world/gallery/2011/oct/09/libya-arab-and-middle-east-protests

On remarquera les chaussées tapissées de douilles.
La récupération de métaux semble une des affaires nécessaires dans l'avenir.

http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/09/libya-sirte-battle-gaddafi
Battle for Sirte reaches heart of Muammar Gaddafi's stronghold

Liberators make gains in colonel's home town and seize landmarks, but loyalist fighters are resisting surrender

JacquesL

CiterLibya

• As new government forces push forward on Sirte from east and west towards the sea, life in Gaddafi's home town is being revealed, writes Peter Beaumont in the coastal city.

    The pro-Gaddafi forces – for so long invisible in their positions, where they have poured down fire on the advancing fighters – have been revealed for what they are. Ordinary men, frightened, who now want only to survive by surrendering, hiding in the hospital or trying to escape with fleeing civilians. What those civilians have been through has also been revealed as the battle lines move forward.

• International Committee of the Red Cross evacuates three wounded people from Sirte Ibn Sana hospital, during a brief lull in the fighting. Cordula Wolfisberg, an ICRC doctor who entered the hospital, said: "The hospital is packed with civilians from the neighbourghood, including many women and small children."

• Gaddafi's troops still control miles of territory inside Sirte,the New York Times reports. Nato also admitted to being surprised by the level of resistance in Sirte. Lieutenant General Ralph Jodice head of the air campaign, told the paper: "It's really been quite interesting how resilient and fierce they've been. We're all surprised by the tenacity of the pro-Qaddafi forces. At this point, they might not see a way out."
http://www.guardian.co.uk/world/middle-east-live/2011/oct/11/libya-battle-for-sirte-continues-live-updates

Citation de: NATOKey Hits 10 OCTOBER:
In the vicinity of Bani Walid: 2 ammunition and vehicle storage facilities and 1 missile storage facility

JacquesL

#39
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/11/libya-sirte-battle-gaddafi-fighters

http://www.guardian.co.uk/world/middle-east-live/2011/oct/11/libya-battle-for-sirte-continues-live-updates
Citer1.46pm: Gaddafi's son Mutassim is among those holed up in two districts of Sirte, a NTC commander told Reuters.

Colonel Mohammed Ajhseer, told the agency:

   There are a few (Gaddafi-held) pockets, mainly concentrated in the 'Dollar' neighbourhood. According to the information we have, this is where Mutassim is, with another group.

Reuters has also spoken to more civilians fleeing the city:

   NTC fighters surrounded their vehicles and searched them for weapons - a mark of the deep mistrust in Sirte, where many people belong to Gaddafi's tribe and opposed his overthrow.

   "There are explosions all the time," said one woman, who was in a white van with seven children. "There is no water. There is nothing," she said, then started crying.
   One man said he and his family had tried to leave the city twice before but had to turn back because they had no fuel for their car and the fighting was too heavy.

   "We didn't know how to sleep because of the explosions. We couldn't even leave the house. There is no food. We just had flour and salt and bread," he said, as his wife, who was weeping, sat in their vehicle with their three children.

   On the western outskirts of Sirte, a flat-bed truck drove out carrying about 30 people, including children clutching dolls and blankets. It was raining, and they were wet and shivering.
   They said they originally came from Morocco and Sudan, and had been trapped in Sirte because Gaddafi militias would not let them leave.

   One of them, Abdul Menem Ahmed, from Ondurman in Sudan, said he had been working as an accountant in Libya for 14 years.

   Local commanders say Gaddafi loyalists are holed up in a neighbourhood known as "Dollar" and another called al-Shabiya, their forces weakened after nearly two months under siege and near-constant bombardment by Nato-backed NTC forces.

   "(I have seen) a lot of Gaddafi fighters dead and injured in the past few days," said Karim Hassan, a migrant worker from Morocco who fled the city on Tuesday.

CiterGaddafi loyalists, who turned themselves in, appeared to be in a "pretty sorry state", Peter says. "They were emaciated, exhausted, defeated looking guys being driven out of the city," he says.

The fall of Sirte is inevitable now, Peter adds.

   It could be tomorrow, it could be the end of the week, but I can't see it being much more long drawn than that.

   The residential districts are ghost towns. They are absolutely deserted.

   I've heard so many estimates [about the number of Gaddafi loyalists still fighting]. The top estimate I've heard is about 2,000 [fighters]. There are people saying it could be between 200 and 400.

Citer"It looks as though they are squeezing them into an ever smaller pocket," Peter says.

"At the moment they [Gaddafi forces] seem to have less and less ammunition. The counter attacks when they come, I was caught in one yesterday, seem to be increasingly small affairs."

Peter said theNew York Times had overestimated the strength of Gaddafi's forces. "Most of the big buildings and big complexes have been taken, and what's left is essentially a couple of large residential neighbourhoods," he said before the phone connection was lost.

11.26am: The key locations and moving battles lines in Sirte are shown on an new interactive map, put together by my colleague Paddy Allen.
sirte-map



This detailed view shows how the front line has shifted from 4 October to 10 October.
Zoom de meilleure qualité à http://www.guardian.co.uk/world/interactive/2011/oct/11/libya-sirte-gaddafi-map-interactive

Libyan forces gain momentum in Sirte assault
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/11/libya-forces-momentum-sirte
Citer

Libyan government forces have made rapid advances in several parts of the besieged city of Sirte, capturing large areas and gaining a seemingly unstoppable momentum.

Pro-Gaddafi defenders of the city were pushed into an ever smaller pocket measuring about 6 sq km, which one advance threatened to cut in half.

Despite continued resistance in several areas, government forces from Benghazi and neighbouring towns broke through in the city centre and in the east of Sirte.

The gains came as a revolutionary fighter who monitors the radio traffic of Gaddafi forces said he believed that a number of high-ranking figures of the former regime were directing the increasingly desperate last stand.

He said he believed that a series of radio call signs were used for these figures, including One for Muammar Gaddafi's son Moatissim and Three for General Mansour Dhou, who he believed was commanding the defences.

"There was another one – Two – who we had an inkling was for intelligence chief Abdullah Senussi, but we haven't heard that one mentioned for a while leading us to believe he has been either killed or escaped into the desert.

"We have also heard reference to a call sign referred to as "the asset" so we believe there is someone important who they are fighting to defend."

The successes came as more and more pro-Gaddafi fighters emerged from their positions to surrender. In the seafront third district, close to the university, the Guardian saw five loyalist fighters including a Sudanese and an elderly Moroccan who had been captured in a nearby house with six or seven weapons, according to the men who seized them.

Not all had given themselves up. A few blocks away a sniper detonated a grenade after laying down his weapon, killing himself and two anti-Gaddafi fighters.

The biggest advances came in the centre of the city, close to the Dollar district, where it has been alleged Moatissim is hiding.

Fighters streamed forward from close to the hospital and fanned out into a series of extensive apartment houses, one of them billowing black smoke.

In the basement garage of one house fighters displayed a suitcase full of ammunition and half a dozen weapons that had been used by the defenders, who had recently fled.

Some prisoners appeared to be treated well, being given water and reassured by their captors that they would not be harmed, but others were punched and abused as they were led away.

The continued resistance by pro-Gaddafi forces was described as "surprising" by a Nato spokesman, Colonel Roland Lavoie, who said those fighting for Gaddafi could not now hope to reverse the situation in the city.

Lavoie's comments appeared aimed at pressuring the remaining troops to lay down their weapons and engage in talks.

"It just does not make sense to see what these few remaining forces are doing," he said. "This could certainly be qualified as surprising both from military and political point of view."

After days of heavy casualties taken by the advancing government fighters, the losses appeared to be declining as less and less fire was returned from the pro-Gaddafi positions.

JacquesL

#40
Citation de: NATOKey Hits 11 OCTOBER:
In vicinity of Bani Walid: 6 military vehicles.

Key Hits 12 OCTOBER:
In vicinity of Sirte: 2 military vehicles
In vicinity of Bani Walid: 1 military vehicle

http://www.guardian.co.uk/world/middle-east-live/2011/oct/12/libya-battle-for-central-sirte-live-updates

Mise à jour de la carte :
http://www.guardian.co.uk/world/interactive/2011/oct/11/libya-sirte-gaddafi-map-interactive

Les journalistes sur place s'attendent à la chute finale ce soir ou au plus tard demain jeudi 13.
Dans un quartier on patauge jusqu'aux genoux dans les épanchements d'égoûts.

Citer The battle for Sirte is reaching its final stages with Gaddafi loyalists pushed back to an area 1km square. Fighting has become focused on a fort-like high rise building in district two (see 2.21pm). Forces loyal to the new government attacked the area with rockets and tanks. Earlier one commander of the revolutionary forces claimed that they were in control of 80% of the ousted dictator's hometown. Last night NTC chairman Mustafa Abdel Jalil predicted that Sirte would fall within two days.
...

As the battle for Sirte appears to be drawing to an end, International Medical Corps, a non-profit organisation said it visited the Ibn Sina hospital in Gaddafi's hometown on Tuesday. It described it as "functioning at the bare minimum".

International Medical Corps is providing staffing and material support to the field hospital, 50km oytside of Sirte. It says more than 600 patients have been seen to date at the field hospital, 359 of those were seen in the first week of October and 226 on October 7 alone, when forces loyal to the interim government launched a major offensive on Sirte.

International Medical Corps country director for Libya Hakan Bilgin said:

   We have got people who are being injured directly related to the conflict, we've got people having respiratory problems due to stress, people not having proper medication, people suffering from fatigue. We've been to the Ibn Sina hospital. It is in very bad shape, almost destroyed, It is unusable.

The organisation set up a mobile health team on 4th October to help internally displaced persons in the towns of Tarhunah and al-Khadrah, which are 89km south of Tripoli, including people who have fled the fighting in Sirte. It says there are 600 registered families who have fled Gaddafi's hometown as well as Bani Walid, Tawarga and Gawalesh.

On peut détailler les rues et les immeubles sur cette carte :
http://wikimapia.org/#lat=31.2034784&lon=16.5810084&z=16&l=2&m=b

http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/12/libya-sirte-falling-government-forces
http://www.guardian.co.uk/world/middle-east-live/2011/oct/13/libya-mutassim-gaddafi-reported-arrested-live-updates
http://audioboo.fm/boos/504230-pro-soldiers-fighting-back-in-sirte-but-they-have-no-where-to-go-peter-beaumont-reports-libya
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/13/libya-war-endgame-loyalists-sirte?intcmp=239

JacquesL

#41
Que tiennent-ils encore ?
ça : http://wikimapia.org/#lat=31.2044878&lon=16.5606451&z=16&l=2&m=b
750 m sur 500 m, environ.
Citer9.06am: Peter Beaumont said Gaddafi's forces in Sirte were confined to an area 750 metres wide by 500 metres deep between a the TV station and the edge of district two.

En ce cas, le quartier "Dollar" serait entièrement tombé ?
Non, écrit le journaliste de l'AFP :
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/13/libye-les-forces-du-cnt-reculent-a-syrte_1587059_1496980.html
Mais les deux îlots de résistance gaddafiste sont désormais disjoints.

Cibles OTAN, exclusivement à Bani Walid :
Citation de: NATOKey Hits 13 OCTOBER:
In the vicinity of Bani Walid: 4 military vehicle and 1 multiple rocket launcher

Key Hits 14 OCTOBER:
In the vicinity of Bani Walid: 1 military vehicle

Dans ce mouchoir de poche, l'inexpérience, l'indiscipline, l'amateurisme font des ravages :
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/14/sirte-fighters-shoot-own-side
Images, notamment des rues inondées :
http://www.guardian.co.uk/world/gallery/2011/oct/15/street-battle-sirte-libya-middleeast

16 octobre, la souffrance est grande chez les civils encore prisonniers de la zone de combat :
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/16/libya-sirte-families-flee-gaddafi
Le culte de la personnalité était grand chez les Syrtais. Une ville artificielle édifiée par Gaddafi à la gloire de lui-même et de sa tribu.

JacquesL

#42
http://www.guardian.co.uk/world/middle-east-live/2011/oct/17/yemen-israel-libya-and-syria-middle-east-live-blog

Prise au moins partielle de Bani Walid.
Voir quelques détails sordides dans les sous-sols de l'Université de Tripoli.

Ben Walid est tombé, au moins en large part.
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/17/libyan-rebels-capture-bani-walid
Citer

One of the two last strongholds of Gaddafi loyalists, the town of Bani Walid, has finally been contained, Libya's interim government has claimed, leaving only parts of the ousted tyrant's birthplace out of rebel reach.

The advance by National Transitional Council (NTC) forces inside Bani Walid, about 90 miles (150km) south-east of Tripoli, came after a six-week standoff that included frequent clashes with former members of Gaddafi's security forces backed by a fiercely loyal local population.

A breakthrough in the siege of the town came over the weekend when senior members of the resident Warfilla tribe, which accounts for roughly 15% of Libya's total population, said they would recognise the NTC as long as its forces did not invade.

Nestled in a rocky valley, the town had proved impregnable since the fall of Tripoli, with senior members of the Gaddafi clan known to have sought refuge there before fleeing south to Algeria and Niger.

Attempts to take the town previously had led to heavy losses and frequent back-pedalling by anti-Gaddafi fighters who were outgunned by the 2,000 dug-in loyalists that are thought to have remained.

They now claim to have raised their flags over key institutions and to have silenced a radio station that had continued to broadcast Gaddafi propaganda claiming the dictator was still ruling from his Tripoli compound.

Gaddafi himself is thought to have spent several days in Bani Walid in late August before moving into southern Libya. Libya's nascent leadership claims to have a rough idea of where Gaddafi and his entourage are hiding, but is not known to have launched large-scale operations to find him.

He is widely believed to have separated from two of his sons, Saif al-Islam and Mutassim, who were hiding at military bases in Bani Walid at least until early September.

They were joined by other regime loyalists, including the spokesman Moussa Ibrahim, who acknowledged his location during calls to news organisations. A third Gaddafi scion, Saadi, left the city for Niger in the second week of September.

Despite an intensive month-long military operation, Sirte to the north is still not in full NTC control, with a diehard group of about 15,000 residents and fighters holding out in several pockets of the city.

The seaside city is home to Gaddafi's ancestral clan, whose members have rejected overtures from the new government to turn on their patron and mounted staunch resistance to rebel inroads.

Gaddafi last week urged his supporters to take to the streets after Friday prayers, a request that a small number – perhaps several hundred – responded to in central Tripoli, where a two-hour gun battle in the Abu Salim district followed an attempt to raise the green flag of the fallen regime.

The fighting was the first sign of the fightback that Gaddafi has regularly urged through audio messages sent to supporters, including a Syrian television network.

Meanwhile, the foreign secretary, William Hague, has re-opened the pillaged British embassy in Tripoli and pledged more aid to the NTC, including a shipment of cash that had been frozen in the United Kingdom during the sanctions imposed on Gaddafi's government.

As Hague was speaking, bulldozers knocked down some walls around the Bab al-Azizia compound, which had been the heart of Gaddafi's power for more than four decades.

The compound had been a symbol of tyranny for many Tripoli residents. However, the gates were knocked down during the fighting for the capital and touring it in family sedans has now become the city's best day out.

En français :
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/10/17/les-combattants-du-cnt-sont-entres-dans-bani-walid_1588753_3212.html
http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2011/10/17/1588753.html
CiterLibye : désertée, Bani Walid serait aux mains du CNT

La ville de Bani Walid, un des derniers bastions du dirigeant libyen déchu Mouammar Kadhafi, aurait été prise par les forces du Conseil national de transition (CNT), a annoncé ce dernier lundi 17 octobre. Dans la cité désertée, les combattants du nouveau pouvoir affluaient de toutes les directions avant de se retrouver au centre de la cité pour fêter leur victoire.

"Bani Walid est libre", lance un jeune combattant venu des environs de Zliten (nord), juché, devant sa mitraillette, sur un pick-up dont les haut-parleurs diffusent à plein volume "Allah Akbar" ("Dieu est grand"). Dans l'après-midi, des embouteillages commençaient à se former alors que les forces du CNT venues de Tripoli, de Zliten ou du djebel Nefoussa (ouest) convergeaient vers le centre de la ville.

A chaque arrivée d'un nouveau groupe, des tirs de joie retentissent dans la ville, où s'étaient réfugiés les pro-Kadhafi ayant fui Tripoli et Zliten, selon le CNT. Quant aux centaines de pro-Kadhafi qui combattaient dans la ville assiégée par le CNT depuis plusieurs semaines, personne ne sait ce qu'ils sont devenus. "Nous ne savons pas. Nous avons arrêté une trentaine de mercenaires africains", répond Seif Al-Lafi, le commandant de la brigade Al-Madad, venue de Zliten.

LES PRO-KADHAFI INTROUVABLES

Selon lui, les fidèles du "Guide" déchu "peuvent se cacher dans les montagnes, dans le désert entourant la ville, ou même se fondre dans les groupes de rebelles venus de plusieurs villes et qui ne se connaissent pas". "Nous sommes en train de ratisser la ville. Nous allons sûrement trouver des dizaines d'entre eux qui sont encore cachés dans les maisons", ajoute-t-il.
L'hôpital de la ville, qui était à l'arrêt, accueille à nouveau depuis lundi les blessés, après l'arrivée en début d'après-midi d'une équipe de la Croix-Rouge avec du matériel médical. "Quand nous sommes arrivés, il n'y avait pas de patients. Mais l'hôpital sera fonctionnel d'ici peu", estime Dejan Ivkor, chef de l'équipe de la Croix-Rouge. Parmi les six blessés déjà traités à l'hôpital, deux sont des partisans du dirigeant déchu.

KHAMIS KADHAFI EST BEL ET BIEN MORT, D'AUTRES PROCHES FUIENT

Par ailleurs, la chaîne de télévision syrienne Arraï, proche de Mouammar Kadhafi, a confirmé lundi la mort fin août de Khamis, fils du "guide" déchu. Khamis Kadhafi commandait une unité d'élite des forces libyennes.

Selon Arraï, il a été tué le 29 août à Tarhouna, 90 km au sud-est de Tripoli, lors de combats qui ont également coûté la vie à son cousin Abdallah Al-Senoussi, chef des services de renseignement de Kadhafi. Le CNT avait annoncé sa mort fin août, c'est la première fois que les loyalistes la confirment.

Lundi midi, les rebelles affirmaient avoir vu fuir de Syrte des proches du régime de Kadhafi, notamment la femme et le fils de Moussa Ibrahim, son ancien porte-parole. Selon les combattants, cette fuite, qui n'a pas pu être empêchée malgré l'intervention d'une centaine d'entre eux, marque le bien-fondé de leur stratégie d'encerclement des quartiers.

Des fuites inquiétantes pour l'avenir. Il est à craindre que le pays sera long à pacifier en totalité.

Citation de: NATOAucune cible touchée les 15 et 16 octobre.

Key Hits 17 OCTOBER:
1 Command and Control Node comprising 9 military vehicles near to Bani Walid.

Syrte : la victoire amère des rebelles
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/15/syrte-ou-la-victoire-amere-des-rebelles-libyens_1588355_1496980.html
Une ville dévastée par les combats.

Avant qu'il soit repris par la passion politicienne partisane, et ses habitudes familières de guerre civile permanente, le ministre Gérard Longuet disait très correctement qu'une guerre est toujours une tragédie. Les habitants de Syrte ne sont pas en état de le démentir.

Les combats lundi, dans le quartier inondé :
http://www.liveleak.com/view?i=e0a_1318971497

JacquesL

#43
http://www.lemonde.fr/libye/video/2011/10/20/la-derniere-video-de-kadhafi-vivant_1591613_1496980.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20111021-[titres]
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/20/photos-et-videos-ont-devoile-la-mise-a-mort-de-kadhafi_1591643_1496980.html#ens_id=1481986
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/20/la-mort-de-kadhafi-marque-la-fin-de-la-guerre-en-libye_1591628_1496980.html
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/21/a-tripoli-avec-ceux-qui-ont-attendu-ce-moment-toute-leur-vie_1591681_1496980.html
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/20/apres-kadhafi-quelle-futur-pour-la-libye_1591623_1496980.html

http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/21/gaddafi-killed-by-crossfire-libya
CiterGaddafi killed by crossfire, says Libya's interim prime minister

Forensic report says Muammar Gaddafi was shot in arm upon capture, then in the head while being driven away



Muammar Gaddafi died from a bullet wound to the head received in crossfire between government fighters and his own supporters after he had been captured in Sirte, the Libyan interim prime minister has said, citing a forensic report.

Conflicting reports have emerged about how exactly Gaddafi died. He was captured after a Nato air strike hit his convoy as it tried to break away from the siege of his hometown.

"I am going to read to you a report by the forensic doctor who examined Gaddafi," Mahmoud Jibril told a news conference in the capital, Tripoli.

"It said: 'Gaddafi was taken out of a sewage pipe ... he didn't show any resistance. When we started moving him he was hit by a bullet in his right arm and when they put him in a truck he did not have any other injuries.'"'When the car was moving it was caught in crossfire between the revolutionaries and Gaddafi forces in which he was hit by a bullet in the head.'"

"The forensic doctor could not tell if it came from the revolutionaries or from Gaddafi's forces," Jibril said.

Gaddafi had been alive when he was taken from Sirte but died a few minutes before reaching hospital, the prime minister said.

Jibril said DNA samples and blood was taken from the body. Also removed were samples of Gaddafi's hair but that turned out to be "fake", seemingly confirming widespread rumours that Libya's feared ruler of 42 years had hair implants.

Libya's National Transitional Council had been in touch with the international criminal court, which had wanted to try Gaddafi for crimes against humanity, Jibril said. It had wanted a forensic expert to inspect the body before the burial, he said, but after seeing the NTC's own report the court agreed that would not be necessary.

Gaddafi's son Mutassim was also killed on Thursday.

"As for Mutassim there is a wound in the head and a break in the skull and five bullets in the back and one in the neck," Jibril said.

http://www.guardian.co.uk/world/middle-east-live/2011/oct/21/libya-after-gaddafi-live-updates



Citation de: NATOKey Hits 20 OCTOBER:
11 Armed Vehicles were struck in the vicinity of Sirte**

NATO strike in Sirte area 20 October 2011

NAPLES –
Now that NATO has had the opportunity to conduct a post strike assessment of yesterday's strike, we are able to provide a more comprehensive picture of events.
At approximately 08h30 local time (GMT+2) on Thursday 20 October 2011, NATO aircraft struck 11 armed military vehicles which were part of a larger group of approximately 75 vehicles manoeuvringin the vicinity of Sirte. These vehicles were leaving Sirteat high speed and were attempting to force their way around the outskirts of the city. The vehicles had a substantial amount of mounted weapons and ammunition, posing a significant threat to the local civilian population.
The convoy was engaged by NATO aircraft to reduce the threat. Initially, only one vehicle was destroyed, which disrupted the convoy and resulted in many vehicles dispersing and changing direction.
After the disruption, a group of approximately 20 vehicles continued at great speed to proceed in a southerly direction, due west of Sirte, and continuing to pose a significant threat. NATO again engaged these vehicles with another air asset. The post strike assessment revealed that approximately 10 pro-Qadhafi vehicles were destroyed or damaged.
At the time of the strike, NATO did not know that Qadhafi was in the convoy. NATO's intervention was conducted solely to reduce the threat towards the civilian population, as required to do under our UN mandate. As a matter of policy, NATO does not target individuals.
We later learned from open sources and Allied intelligence that Qadhafi was in the convoy and that the strike likely contributed to his capture.
NATO does not divulge specific information on national assets involved in operations.

http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/21/muammar-gaddafi-death-shrouded-confusion?intcmp=239
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/20/muammar-gaddafi-dies-city-birth
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/21/what-will-happen-gaddafi-body

Cet éditorialiste ne cache pas ses inquiétudes quant à l'avenir. Le tribalisme du pays et sa jeunesse politique ne nous facilitent aucune analyse, aucune prédiction.
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2011/oct/20/libya-bloody-victory-gaddafi-beginning?intcmp=239

Optimisme modéré au contraire de la part de Juan Cole :
http://www.juancole.com/ : "Qaddafi's People's Temple"
Citer"The real lesson here is that there is a new wave of popular politics in the Arab world... People are not in the mood to put up with semi-genocidal dictators."

Les spectacles de la chambre froide à Misrata :
Muammar Gaddafi's 'trophy' body on show in Misrata meat store
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/21/muammar-gaddafi-body-misrata-meat-store

JacquesL

#44
L'autopsie de Mouammar Gaddafi est faite :
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/10/23/le-corps-de-mouammar-kadhafi-aurait-ete-autopsie_1592587_1496980.html

On sait désormais que c'est Mouatassim qui a réglé tous les déplacements de Mouammar depuis la fuite de Tripoli :
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/23/gaddafi-last-words-begged-mercy

Un ultime testament vient compliquer la tâche du comité provisoire.
http://www.guardian.co.uk/world/2011/oct/23/gaddafi-will-sirte-burial-libya-liberation

Il faudra penser local et non central. Une révolution unique, sans précédent sociologiquement comparable.
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2011/oct/23/post-gaddafi-libya-local