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Lybie : Benghazi, Zaouiyah...

Démarré par JacquesL, 24 Février 2011, 07:11:05 PM

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JacquesL

#15
En direct : Libye: scènes de liesse, les rebelles dans Tripoli

http://www.20minutes.fr/monde/libye/773232-direct-libye-scenes-liesse-rebelles-tripoli

Citer
EN DIRECT - Libye: scènes de liesse, les rebelles dans Tripoli
Mis à jour le 22.08.11 à 13h40

13H36 - Le CNT bientôt à Tripoli - L'organe politique de la rébellion libyenne, basé à Benghazi se prépare à s'installer à Tripoli, désormais sous "le contrôle quasi-total" des rebelles, annonce son président Moustapha Abdeljalil.

13H22 - Ralliement - Les diplomates de l'ambassade de Libye à Damas annoncent leur ralliement au CNT. Ils s'engagent à être au "service du peuple libyen sans exception et à servir fidèlement ses intérêts".

13H20 - Bateau pour Tripoli - Un bateau affrété par l'OIM a quitté Benghazi après avoir évacué 124 migrants de Misrata et se dirige vers Tripoli, indique l'Organisation internationale pour les migrations.

13H00 - Jibril bientôt à Paris - Alain Juppé annonce que Nicolas Sarkozy s'entretiendra aujourd'hui même avec le président du CNT, Mahmoud Jibril, et qu'il devrait le rencontrer très prochainement à Paris.

12H57 - LES REBELLES CONVERGENT EN MASSE VERS LE CENTRE DE TRIPOLI dans des camions, pick-up et voitures, en brandissant des armes et en klaxonnant, rapporte un journaliste de l'AFP sur place.

12H30 - Sans condition - Le régime de Kadhafi "s'effondre et bat en retraite" affirme le Premier ministre britannique David Cameron qui appelle le dirigeant libyen à "arrêter le combat sans condition"

12H16 - PROCHAINE REUNION A PARIS DU GROUPE DE CONTACT SUR LA LIBYE. Alain Juppé propose une réunion au plus haut niveau dès la semaine prochaine.

11H24 - A 100 km de Tripoli - Des responsables du Conseil national de transition (CNT) , l'organe politique de la rébellion libyenne ont quitté Benghazi par avion et sont en route pour Tripoli, confie, sous couvert d'anonymat, une source militaire rebelle. Ils se trouvent actuellement à Bir Ghanam à 100 km au sud-ouest de la capitale.

11H10 - Transfèrement - La Cour pénale internationale confirme à l'AFP que des discussions sont en cours avec les rebelles libyens sur le transfèrement de Seif al-Islam Kadhafi qu'ils ont arrêté dans la nuit à Tripoli. Le fils de Kadhafi est recherché pour crimes contre l'humanité.

10H35 - Contrôle - Le régime de Kadhafi ne contrôle "pas plus de 10% à 15%" de la ville de Tripoli, déclare à la télévision Sky TG24 le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini.

10H32 - Appel - La rébellion appelle les forces encore fidèles à Kadhafi à déposer les armes sur le front de Brega, où elles continuent à faire face aux insurgés.

10H30 - La fin est proche - La "fin du régime de Kadhafi" se rapproche, estime le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, en appelant le dirigeant libyen a quitter le pouvoir "immédiatement".

10H20 - "Manque de sagesse" - Mohamed Kadhafi déplore "le manque de sagesse" qui a conduit à l'effondrement du régime de son père, et affirme qu'il ne faisait pas partie du système sécuritaire de l'Etat, dans l'entretien diffusé ce matin par Al-Jazira.

10H03 - L'AFRIQUE DU SUD NE VEUT PAS EXFILTRER KADHAFI. Prétoria dément les rumeurs et affirme que le gouvernement sud-africain n'a pas envoyé d'avions en Libye pour transporter le colonel Kadhafi et sa famille vers une destination inconnue.

09H45 - Justice internationale - François Hollande déclare sur France Inter que "Tous les dictateurs qui ont été chassés par leur peuple doivent être soumis à la justice internationale".

09H29 - Bateau - Touché par des tirs, un bateau maltais transportant des réfugiés, a été aidé par le navire britannique HMS Liverpool à gagner les eaux internationales, en direction de la Vallette, indique le Foreign Office.

09H00 - Bunkers - Quasiment tous les bâtiments de Bab Al-Aziziya ont été rasés par les bombardements de l'Otan, mais Kadhafi disposerait de plusieurs bunkers dans sa résidence, précise un diplomate.

08H57 - Réunion à Londres - Le Premier ministre britannique David Cameron est rentré à Londres, abrégeant ses vacances en Cornouailles, pour tenir une réunion d'urgence du Conseil national de sécurité sur la Libye.

08H22 - KADHAFI SERAIT ENCORE DANS SA RESIDENCE A TRIPOLI - Un diplomate dans la capitale libyenne, qui l'a rencontré au cours des deux dernières semaines, affirme sous couvert de l'anonymat que Kadhafi serait actuellement dans sa résidence de Bab Al-Aziziya.

07H56 - Panique - Dans un bref entretien téléphonique avec la chaîne Al-Jazira diffusé ce matin, un des fils de Kadhafi, Mohamed, a affirmé qu'il était chez lui et qu'il ne quitterait pas sa maison. L'entretien a été interrompu par des bruits de tirs, puis Mohamed Kadhafi a repris l'interview sur un ton de panique.

Violents combats

07H43 - Kalachnikovs - Des tirs de kalachnikovs sont entendus tout près de l'hôtel Rixos, où est logée la presse internationale.

07H25 - Bruits d'affrontements- Des combats ont également lieu dans le sud de la capitale d'où proviennent des bruits d'affrontements à l'arme légère et à l'arme lourde, indique un reporter de l'AFP.

07H16 - COMBATS DE PLUS EN PLUS VIOLENTS AUTOUR DE LA RESIDENCE DE KADHAFI -

06H18 - "Drones Predator" - Les Etats-Unis ont intensifié ces dernier jours leur activité aérienne autour de Tripoli en utilisant des drones Predator pour détecter, suivre et à l'occasion frapper les troupes du colonel, rapporte le New York Times. Ces raids ont détruit les infrastructures militaires du régime.

05H18 - "Nous voulons Kadhafi vivant" - Rania Swadek, une enseignante américano-libyenne de 33 ans, manifeste devant la Maison Blanche. Elle explique dans un mélange d'anglais et de français: "Nous sommes très, très fiers d'être libyens, pour la première fois de notre vie. Nous voulons Kadhafi vivant pour qu'il soit jugé pour ses crimes contre l'Humanité pendant 40 ans".

05H05 - Peu d'impact sur le marché du pétrôle - Les cours du pétrole étaient mitigés lors des premiers échanges électroniques en Asie. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre gagnait 82 cents à 83,08 USD. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en octobre cédait 1,59 dollar à 107,03 dollars. "Il s'agit de la principale information" pour le marché du pétrole en ce moment, selon Victor Shum, analyste au cabinet de consultants Purvin and Gertz à Singapour, à propos de l'entrée des rebelles dans Tripoli. La Libye exportait en temps normal 1,49 million de barils par jour. Sa production a fortement chuté après le début de la révolte le 15 février.

04H59 - "Merci Sarkozy, thank you Obama" - Une centaine de personne est rassembée devant la Maison Blanche, agitant des drapeaux libyens. Ils chantent "USA, USA, Kadhafi est parti aujourd'hui" et "Kadhafi a quitté Tripoli, la Libye est libre"

04H22 - "Éviter le bain de sang" - Pour le journaliste du Figaro Pierre Rousselin, "éviter le bain de sang doit être une priorité, afin de préserver les chances d'une transition ordonnée". "Dans la bataille finale, le Conseil national de transition doit surmonter ses divisions et se montrer capable de prendre en charge les habitants de la capitale, sans esprit de vengeance et sans violence inutile. Lorsque Kadhafi sera tombé, il faudra gouverner le pays et éviter qu'il ne tombe dans le chaos", explique-t-il dans son journal.

04H18 - OBAMA: LE REGIME DE KADHAFI APPROCHE DE SA FIN ET LE "TYRAN" DOIT PARTIR - "Tripoli se libère de la poigne du tyran", affirme M. Obama dans un communiqué depuis la station balnéaire de Martha's Vineyard où il passe ses vacances. "Kadhafi doit reconnaître la réalité qui est qu'il ne contrôle plus la Libye. Il doit renoncer au pouvoir une fois pour toutes". M. Obama appelle aussi les rebelles à respecter les droits de l'Homme.

03H45 - "La Libye n'est plus comme avant" - Les habitants de Benghazi continuent de célébrer la fin d'un régime honni. "Le sang des martyrs n'aura pas été versé pour rien", s'exclame un homme qui brandit le portrait noir et blanc d'un frère tué aux premiers jours de la guerre. On s'embrasse, on se tombe dans les bras, on se congratule. Le moment est historique.

03H30 - Où se trouve Kadhafi? - Les spéculations vont bon train sur le sort du numéro un libyen. Un opposant dit à la TV Al-Jazeera être persuadé que Kadhafi a quitté Tripoli. Sa place-forte dans Tripoli semble toujours aux mains de ses partisans.

03H09 - Hugo Chavez attaque l'Europe et les Etats-Unis. Pour le président vénézuélien, ils "sont en train de détruire Tripoli sous les bombes". Chavez, qui se bat actuellement contre un cancer, est un proche allié de Kadhafi. Les forces étrangères "sont en train de commettre un massacre là-bas" sous prétexte de sauver des vies "pour s'emparer d'un pays et de ses richesses".

02H58 - "Ne vous vengez pas!" - Mahmoud Jibril, l'un des principaux responsables du Conseil national de transition (CNT), en appelle à la "conscience" et à la "responsabilité" des rebelles. "Ne vous vengez pas, ne pillez pas, ne vous en prenez pas aux étrangers et respectez les prisonniers", dit-il à la télévision rebelle Libya al-Ahrar. "Les yeux du monde vous regardent: soit vous gagnez la démocratie, soit vous choisissez la vengeance". Il prédit: "le combat n'est pas terminé. Mais si Dieu le veut, dans quelques heures notre victoire sera complète".

02H45 - La CPI veut juger le fils Kadhafi - Le procureur du tribunal espère que Seif al-Islam "pourra être très bientôt à La Haye" pour y être jugé. La CPI va prendre contact plus tard dans la journée avec le gouvernement provisoire pour discuter des modalités pratiques de son transfèrement . Seif al-Islam est le deuxième fils du colonel Kadhafi et porte-parole officieux du régime. Il était souvent présenté comme le futur successeur de son père.

La "Place verte" occupée

02H40 - "We are free!" - Sur la place verte, un vieil homme interviewé par la TV Al-Jazeera raconte sa joie d'être "libre". Des combattants rebelles tirent en l'air autour de lui. Pour eux, Tripoli est tombée.

02H30 - "La Libye est libérée" - Dans l'île tunisienne de Djerba, des réfugiés libyens laissent éclater leur joie, dans un concert de klaxons. "Ca y est pour Kadhafi, la Libye est libérée", lance un manifestant les larmes aux yeux.

02H25 - DES POCHES DE PARTISANS DE KADHAFI RESISTENT ENCORE A TRIPOLI ET SES ALENTOURS, SELON UN CHEF DE LA REBELLION -

01H45 - Benghazi en délire - Des milliers d'habitants de la "capitale" rebelle célèbrent la la fin prochaine du "tyran". Concerts de klaxon, tirs d'armes automatiques en l'air, cris de victoire résonnent, de même que les cornes de brume des navires du port. "Bye Bye le frisé!", "Dieu est grand!", scande la foule rassemblée sur la Corniche, le front de mer haut-lieu de la révolte.

01H34 - "Dieu est grand" - Sur la place verte, une foule d'hommes en liesse agitait des drapeaux rouge, noir et vert, aux couleurs de la rébellion. Ils dansent, et scandent "Allah Akbar" ("Dieu est grand") tout en tirant en l'air. C'est sur cette place que se réunissaient les partisans de Kadhafi, qui en avait fait un symbole lors de son arrivée au pouvoir en 1969.

01H20 - DES REBELLES OCCUPENT LA PLACE VERTE, AU CENTRE DE TRIPOLI, SYMBOLE DU REGIME, SELON DES IMAGES DE SKY NEWS -

O1H13 - LA COUR PENALE INTERNATIONALE CONFIRME QUE SEIF AL-ISLAM SE TROUVE EN DETENTION - "J'ai reçu des informations confidentielles selon lesquelles il a été arrêté", a déclaré à l'AFP le procureur Luis Moreno-Ocampo. Seif Al-Islam était visé par un mandat d'arrêt de la CPI, comme son père.

00H41 - Internet rétabli - Des habitants de plusieurs quartiers de Tripoli assurent que les connexions sont à nouveau disponibles, pour la première fois depuis le début de l'insurrection. Des scènes de liesse se poursuivent dans la capitale.

00H32 - "Revenez d'où vous êtes venus" - Alors que des scènes de liesse se multiplient dans la ville et que les rebelles se sont rapprochés du centre-ville de Tripoli, Kadhafi ordonne à ces derniers, dans son message sonore: "Revenez d'où vous êtes venus".

00H26 - LE REGIME DE KADHAFI "S'EFFONDRE, CLAIREMENT", INDIQUE L'OTAN - Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen reprend des propos précédents de sa porte-parole. Il se dit prêt à travailler avec la rébellion pour rebâtir le pays sur la base d'une réconciliation nationale.

00H00 - A bas le "colonialisme" - Les Tripolitains "doivent sortir maintenant pour nettoyer la capitale", a déclaré Kadhafi dans ce nouveau message sonore diffusé à la télévision libyenne. Il n'y a "pas de place pour les agents du colonialisme à Tripoli et en Libye".

23H52 - NOUVEAU MESSAGE DE KADHAFI: IL APPELLE LES TRIPOLITAINS A "NETTOYER" LA VILLE DES REBELLES -

Liesse à Tripoli

23H40 - Portrait piétiné - Les forces rebelles poursuivent leur assaut de la capitale, bastion de Kadhafi. La foule n'est pas en reste, entre scènes de liesse collective et drapeaux brandis fiévreusement. Des opposants au régime donnent des coups de bâton sur une affiche à l'effigie de Kadhafi, ou encore piétinent des posters le représentant.

23H35 - Obama informé de près - L'administration américaine "suit de près la situation en Libye", indique une porte-parole du Département d'Etat, Victoria Nuland. Le président Barack Obama et la secrétaire d'Etat Hillary Clinton "sont tenus informés régulièrement, nous sommes en communication étroite avec le CNT, avec nos alliés et avec nos partenaires", précise-t-elle. "De toute évidence, l'offensive sur Tripoli est en cours", et si Kadhafi "se souciait du bien-être du peuple libyen, il renoncerait au pouvoir maintenant".

23H30 - "LA FIN EST PROCHE" POUR KADHAFI, ANNONCE LONDRES - "Il est clair d'après les scènes auxquelles nous assistons à Tripoli que la fin est proche pour Kadhafi", indique un communiqué le bureau du Premier ministre David Cameron.

23H26 - Le fils Kadhafi gardé en lieu sûr - Le président du CNT Moustapha Abdeljalil affirme disposer "d'informations sûres que Seif al-Islam a été arrêté". "Il est dans un lieu sûr sous garde renforcée en attendant qu'il soit déféré à la justice", a-t-il indiqué dans une interview à Benghazi, bastion des rebelles, à la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira.

23H22 - LE REGIME LIBYEN ANNONCE QUE 1.300 PERSONNES ONT ETE TUEES EN 24 HEURES A TRIPOLI - Annonce du porte-parole du régime, Moussa Ibrahim. Chiffre totalement invérifiable. Il affirme que le régime "est toujours fort" et que "des milliers de volontaires et de soldats sont prêts à se battre".

23H20 - Scènes de liesse à Benghazi - Des habitants de la place-forte de la rébellion continuent de danser et de chanter dans les rues dans une ambiance de fête, selon les images des télévisions étrangères. Des tirs de joie résonnent dans cette ville de l'est du pays. Les habitants célèbrent notamment l'annonce par les rebelles de la capture de Seif al-Islam.

23H12 - LE FILS DE MOUAMMAR KADHAFI, SEIF AL-ISLAM, A ETE CAPTURE, ANNONCE LE CAMP REBELLE -

22H20 - "Tirez sur quiconque crie Allah Akbar"- Le Centre des médias a distribué des dossiers sonores à la presse, contenant des enregistrements de conversations radio entre militaires du régime. "Ne soyez pas des lâches! Tirez sur quiconque crie Allah Akbar!", peut-on entendre. Ou encore: "Nous sommes dans (le quartier est de) Souk Al-Jomaa, il y a des gens qui crient Allah Akbar, nous avons capturé certains d'entre eux et tué d'autres". "Il y a des corps étendus, nous avons besoin d'une voiture pour les récupérer. Nous avons besoin de renforts, des manifestants sont partout en train de crier".

Combats

22H15 - Radio rebelle - Les rebelles libyens ont annoncé la mise en service d'une radio rebelle à Tripoli, sur laquelle ils vont diffuser des enregistrements de conversations radio entre soldats pro-Kadhafi faisant état d'exécutions sommaires de manifestants anti-régime. "91.1 FM Radio Tripoli débutera ses émissions ce soir", a indiqué le Centre des médias du conseil militaire de Misrata. "Nous diffuserons une bulletin d'informations toutes les 15 minutes".

22h08 - Massacre en vue? - Ce haut responsable, qui a parlé sous couvert d'anonymat à des journalistes à l'hôtel Rixos, a mis en garde contre "un massacre si les rebelles entrent à Tripoli". Quant aux chiffres qu'il avance sur les victimes de l'offensive à Tripoli, il n'était pas possible dans l'immédiat de confirmer ce bilan de source indépendante.

22H02 - ENVIRON 376 PERSONNES ONT ETE TUEES ET PLUS DE 1.000 BLESSEES A TRIPOLI DEPUIS LE DEBUT DE L'OFFENSIVE SAMEDI, SELON UN BILAN FOURNI PAR UN HAUT RESPONSABLE LIBYEN -

21H50 - "Allah Akbar" - Sur l'avenue Al-Hadaba al-Charqiyah, qui fait face à l'hôtel Rixos, des tirs intenses se font entendre. Des avions, vraisemblablement ceux de l'Otan, survolent la capitale. Les appels "Allah Akbar" (Dieu est grand), lancés des mosquées de la capitale en signe d'encouragement aux rebelles, sont entendus depuis l'hôtel des journalistes.

21H43 - LES COMBATS CONTINUENT DANS LA SOIREE A TRIPOLI, SELON UN JOURNALISTE DE L'AFP -

21H25 - Kadhafi pris au piège - L'ancien numéro deux du régime, Abdessalem Jalloud, réfugié en Italie, affirme que le numéro un libyen est pris au piège. Kadhafi "n'a aucun moyen de quitter Tripoli. Toutes les routes sont bloquées. Il peut seulement partir sur la base d'un accord international et je pense que cette porte est fermée", explique-t-il à la chaîne de télévision publique TG3. "Je crois qu'il reste une semaine, au maximum 10 jours au régime et peut-être moins".

21H10 - Pertes cruciales - Dans le camp Kadhafi, plus de 4.000 cibles militaires ont été endommagées ou détruites ces quatre derniers mois, selon un bilan de la porte-parole de l'Otan. "Le régime en est clairement à son stade ultime", renchérit-elle. "Nous voyons des gens faisant leurs bagages, trois personnes de haut rang ayant fait défection ces derniers jours, et le territoire contrôlé par Kadhafi rétrécir sous nos yeux".

20H55 - Encerclement - L'opération "Sirène" des rebelles semble suivre sa marche en avant: en fin de journée, le quartier populaire de Tajoura, situé dans la banlieue est de Tripoli, était sous contrôle des rebelles de même que celui de souk Al-Jomaa, selon des témoins. Des insurgés se sont aussi infiltrés dans la capitale en arrivant par la mer depuis l'enclave côtière de Misrata, à 200 km à l'est.

20H45 - L'effondrement, ce soir - "Ce à quoi nous sommes en train d'assister ce soir est l'effondrement du régime", déclare à l'AFP le porte-parole de l'Alliance atlantique, Mme Oana Lungescu. "Plus tôt Kadhafi réalisera qu'il n'a aucune possibilité de gagner, le mieux ce sera pour tout le monde", ajoute-t-elle.

20H40 - Les médias en danger? - De violents affrontements à l'arme légère ont lieu près de l'hôtel Rixos hébergeant la presse, dans le centre de Tripoli, forçant les journalistes à s'abriter dans le sous-sol de l'établissement, rapporte un journaliste de l'AFP sur place. Des pro-Kadhafi, armés de kalachnikov, sont postés devant l'hôtel Rixos et tirent en direction des rebelles Les journalistes, qui ont mis leur gilets pare-balles et leurs casques, ont sorti des draps blancs sur lesquels est écrit "TV".

20H30 - Soutien occidental - Dans un communiqué, la Maison Blanche affirme que, après la perte ces derniers jours par les troupes du régime de plusieurs villes au profit des forces rebelles puis l'assaut de Tripoli, "les jours de Kadhafi sont comptés". En France, le président Sarkozy "exhorte" le colonel Kadhafi d'"ordonner immédiatement à celles de ses forces qui lui sont encore loyales de cesser le feu, de déposer les armes, de regagner leurs casernements et de se mettre à la disposition des autorités libyennes légitimes".

La chute de Kadhafi ce soir?

20h19 - "Nous ne nous rendrons pas" - Dans un message sonore diffusé à la télévision nationale, le colonel Kadhafi a réaffirmé sa détermination à ne pas se rendre."Nous ne nous rendrons pas. nous n'abandonnerons pas Tripoli aux occupants et à leurs agents. Je suis avec vous dans cette bataille. Nous ne nous rendrons jamais et grâce à Dieu nous sortirons victorieux".

20H12 - Chute annoncée - En fin d'après-midi, Abdelhakim Belhaj, l'un des chefs militaires des rebelles, était sûr de lui: "Nous entrerons dans Tripoli dans quelques heures. Nous espérons que d'ici demain elle sera tombée entre nos mains", déclarait-il à l'AFP. Dans l'après-midi, les rebelles ont libéré plusieurs dizaines de détenus de la prison de Maya, située à quelque 25 km à l'ouest de Tripoli. Ils ont aussi pris le contrôle d'une caserne-clé aux portes de Tripoli, située au "kilomètre 27", où ils se sont emparés d'armes et de munitions.

20H08 - Arrivés par l'Ouest - Selon des témoins, les rebelles sont entrés dans la banlieue Ouest de la capitale à Janzour. Une percée qui est le point culminant de l'opération "Sirène", lancée hier soir et qui se déroule en coordination entre le Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion, et les combattants dans et autour de Tripoli.

19H57 - Percée décisive - Les rebelles de l'Ouest libyen sont entrés dans Tripoli, a constaté un correspondant de l'AFP. Les insurgés étaient acclamés par une foule en liesse, avec de la musique. Les civils couraient le long du convoi des insurgés. Des accrochages avec des soldats fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi avaient néanmoins lieu pendant leur avancée.

EN DIRECT - Les rebelles libyens sont entrés dimanche en début de soirée dans Tripoli, déterminés à renverser le dirigeant Mouammar Kadhafi après 6 mois d'insurrection civile dans le pays. Si le colonel Kadhafi a encore affirmé quelques heures plus tôt qu'il ne se rendrait pas, l'un des chefs militaires rebelles a lui prédit que l'assaut de Tripoli et le renversement de Kadhafi étaient une question d'heures.
© 2011 AFP


http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/08/22/les-rebelles-avancent-dans-tripoli-le-fils-de-kadhafi-arrete_1561915_1496980.html#xtor=AL-32280184

CiterPour la communauté internationale, la fin du régime est proche

LEMONDE.FR | 22.08.11 | 01h20   •  Mis à jour le 22.08.11 | 11h34

Les rebelles libyens ont pénétré, dimanche 21 août, dans la capitale du pays. Lundi matin, de violents combats se déroulaient autour de la résidence de Mouammar Kadhafi. Dans la nuit de dimanche à lundi, les rebelles affirmaient tenir  toute la ville, excepté ce bâtiment dans lequel Kadhafi serait toujours, a indiqué lundi une source diplomatique.

   * Les rebelles progressent dans Tripoli

Des combattants rebelles ont atteint, dans la soirée, la place Verte, dans le centre de la capitale libyenne. La télévision britannique Sky News a diffusé des images montrant une foule d'hommes en liesse, agitant des drapeaux rouge, noir, vert, aux couleurs de la rébellion, dansant et scandant "Allah Akbar" ("Dieu est grand") tout en tirant en l'air. Selon un porte-parole des rebelles s'exprimant sur Al-Jazira, les forces fidèles à Kadhafi ne contrôlent plus que 15 à 20 % du territoire.

Des chars ont été vus quittant le quartier général fortifié de Kadhafi à Tripoli, rapporte également la chaîne arabophone lundi matin, citant une source rebelle. Selon une source diplomatique, le dirigeant libyen serait toujours dans sa résidence, qui comporte plusieurs bunkers.

La progression des opposants à Kadhafi, arrivés notamment par la mer, s'est accélérée à partir de samedi dans la région de Tripoli. Aux premières heures, lundi, ils affirmaient contrôler tout Tripoli, à l'exception du complexe de Bab Al-Azizah, résidence du Guide de la révolution.

Un rebelle libyen célèbre l'avancée vers Tripoli, dimanche 21 août, à Maïa.

Un rebelle libyen célèbre l'avancée vers Tripoli, dimanche 21 août, à Maïa.REUTERS/BOB STRONG

De violents affrontements ont eu lieu, dimanche après-midi, à proximité de l'hôtel Rixos, qui abrite la presse étrangère dans le centre de Tripoli. Les membres de la direction de l'hôtel ainsi que son chef, de nationalité suisse, ont quitté l'établissement. Ce dernier a affirmé que les employés avaient reçu des appels téléphoniques de personnes menaçant de prendre d'assaut l'hôtel parce qu'il y héberge des officiels. Un journaliste russe a été blessé par balles, a indiqué le site Internet du quotidien pour lequel il travaille, Izvestia. Ses jours ne sont pas en danger, précise le site.

   * Trois fils de Kadhafi appréhendés

Le Conseil national de transition a assuré avoir fait prisonnier le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf Al-Islam, pressenti pour succéder à son père à la tête du régime. "Il est dans un lieu sûr, sous garde renforcée, en attendant qu'il soit déféré à la justice", a indiqué le chef des rebelles à Benghazi dans une interview à Al-Jazira. Une information qui a été confirmée par le procureur de la Cour pénale internationale.

Le sort de Mohamed Kadhafi, le frère aîné de Saïf, reste plus incertain. D'après Al-Jazira, il s'est rendu aux rebelles. Mohamed Kadhafi est le président du Comité olympique libyen et s'occupe des secteurs de la poste et des télécommunications. Par ailleurs, un autre fils de Kadhafi aurait été arrêté.

   * Les rebelles demandent aux forces loyalistes de déposer les armes à Brega

La rébellion libyenne a appelé lundi les forces encore fidèles à Kadhafi à déposer les armes sur le front de Brega (est). "La situation n'a pas changé sur la ligne de front de Brega", a déclaré à l'AFP le porte-parole militaire de la rébellion, le colonel Ahmed Omar Bani. "Nous espérons qu'ils (les soldats gouvernementaux) vont déposer les armes et se retirer vers Ras Lanouf, puis Syrte", a poursuivi le colonel Bani.

Située à environ 240 km au sud-ouest de Benghazi (est), la "capitale" des rebelles dans l'est du pays, la cité pétrolière de Brega, qui a changé plusieurs fois de main depuis le début du conflit, constitue le front Est. Le long des côtes du golfe de Syrte, Brega est situé sur la route côtière menant de Benghazi à Tripoli, via Ras Lanouf puis Syrte, région d'origine du Guide libyen et bastion du régime.

Les rebelles se sont emparés il y a une dizaine de jours de la majeure partie de la zone résidentielle, dans l'est de la ville. La zone industrielle reste très disputée.

   * Barack Obama exhorte Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir

"Cette nuit, le mouvement contre le régime Kadhafi a atteint un point de non-retour. Tripoli se libère de la poigne du tyran", a affirmé dimanche le président américain, Barack Obama, dans un communiqué.

La plus sûre façon d'éviter un bain de sang est simple, affirme le président américain : "Mouammar Kadhafi et son régime doivent reconnaître que leur règne a pris fin." M. Obama a également appelé les rebelles libyens qui sont entrés dans Tripoli à respecter les droits de la population, préserver les institutions de l'Etat et marcher vers la démocratie.

Dimanche, le New York Times rapportait que les Etats-Unis avaient intensifié ces derniers jours leur activité aérienne autour de Tripoli, en utilisant notamment des drones armés, ce qui a pu contribuer à faire pencher la balance en faveur des rebelles libyens.

Une centaine de libyens se sont rassemblés dans la nuit de dimanche à lundi devant la Maison Blanche, à Washington, priant, criant, agitant des drapeaux des rebelles et chantant en chœur: "La Libye est libre, merci Sarkozy, thank you Obama".

   * "Il reste une semaine, au maximum dix jours, au régime"

L'ancien numéro deux du régime libyen Abdessalam Jalloud, qui a fui Tripoli vendredi et se trouve en Italie, a estimé dimanche que le colonel Kadhafi n'avait plus de temps à sa disposition pour négocier son départ du pouvoir et risquait d'être tué. "Je crois qu'il reste une semaine, au maximum dix jours, au régime, et peut-être moins", a estimé M. Jalloud dans une interview.

"[Kadhafi] n'a aucun moyen de quitter Tripoli. Toutes les routes sont bloquées. Il peut seulement partir sur la base d'un accord international et je pense que cette porte est fermée", a-t-il poursuivi. Par ailleurs, la brigade chargée de la sécurité de Kadhafi s'est rendue, a annoncé Al-Jazira.

La ministre des affaires étrangères sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane a démenti face à des journalistes des rumeurs selon lesquelles le gouvernement "a envoyé des avions en Libye pour transporter le colonel Kadhafi et sa famille vers une destination inconnue".

   * Le porte-parole du régime appelle à cesser les combats et à négocier

Le porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, s'est exprimé à la télévision dans la soirée de dimanche. Il a déploré que la bataille de Tripoli se soit soldée par un bilan humain qui est "au-delà de l'imaginable", évoquant mille trois cents morts dans les dernières vingt-quatre heures.

Pour M. Ibrahim, Tripoli était une ville calme et sûre avant que les rebelles – des "gangs armés" – et l'OTAN ne la mette à feu et à sang. Il a exhorté les rebelles à cesser le combat et à négocier, ce à quoi, a-t-il assuré, Kadhafi était disposé.

   * Pour l'OTAN, "la fin est proche"

Les puissances occidentales engagées en Libye ont assuré que l'issue était proche. "Il est clair, d'après les scènes auxquelles nous assistons à Tripoli, que la fin est proche pour Kadhafi", a déclaré dans un communiqué le bureau du premier ministre britannique, David Cameron. Ce dernier a abrégé ses vacances en Cornouailles et est rentré à Londres dans la nuit pour présider lundi matin une réunion du Conseil national de sécurité sur la Libye.

La "fin du régime de Kadhafi" se rapproche, a estimé lundi le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, en appelant le dirigeant libyen à "quitter le pouvoir immédiatement et éviter que le sang ne soit davantage versé".

Le premier ministre suédois a de son côté exprimé son "espoir" d'un changement de régime en Libye, tout en soulignant les incertitudes qui allaient peser dans les jours à venir. "Maintenant, la Libye a besoin d'une transition ordonnée et de construire un véritable Etat démocratique", ajoute-t-il en précisant qu'il s'agit d'une "tâche immense" pour laquelle "l'ONU doit apporter son aide".

Nicolas Sarkozy assure que "l'issue ne fait désormais plus de doute". Rome affirme que la "tragédie" du conflit "touche à sa fin". L'OTAN estime pour sa part que "ce à quoi nous sommes en train d'assister ce soir est l'effondrement du régime".

La Chine a quant à elle indiqué "respecte(r) le choix du peuple libyen et espère(r) un retour rapide de la stabilité".

   * Kadhafi appelle à libérer Tripoli

Dans un message audio diffusé à la télévision d'Etat, tard dans la soirée de dimanche, Mouammar Kadhafi a invité les Libyens à "sauver Tripoli". "Il s'agit d'une obligation pour tous les Libyens. C'est une question de vie ou de mort", a-t-il dit dans ce troisième enregistrement en deux jours.

Plus tôt dans la journée, Kadhafi avait affirmé qu'il ne se rendrait pas et sortirait "victorieux" de la bataille de Tripoli. "Nous ne nous rendrons pas. Nous n'abandonnerons pas Tripoli aux occupants et à leurs agents. Je suis avec vous dans cette bataille, a martelé Kadhafi. Nous ne nous rendrons jamais et, grâce à Dieu, nous sortirons victorieux."

Le Monde.fr

Personnellement, je suis surpris de la rapidité et des succès de cette offensive.

Quelqu'un qui semble bien décalé :
http://www.voltairenet.org/spip.php?page=liste-article&id_article=171173&lang=fr&date_debut=&date_fin=&var_mode=recalcul

JacquesL

"Les tribus, un élément central dans la construction de la nouvelle Libye"

En février et mars dernier quand la guerre civile commençait, et que les soutiens militaires extérieurs se préparaient, je déplorais l'absence de documents sociologiques à jour sur la Lybie, et doutais qu'ils existassent même sur place.

Ne boudons donc pas cette entrevue avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam), à Genève :
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/08/25/les-tribus-un-element-central-dans-la-construction-de-la-nouvelle-libye_1563023_3212.html#ens_id=1481986

CiterLe futur gouvernement devra réussir  à trouver  un équilibre entre les différentes tribus qui composent la Libye. Comme avec Mouammar Gaddafi, elles seront le critère indispensable pour assurer  une certaine cohésion dans le pays, estime Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam), à Genève.

Quelle est l'importance des tribus en Libye ?

Il y a cinq ou six grandes tribus, et des dizaines de sous-tribus, implantées dans certaines régions du pays. Les tribus ont pris une dimension plus déterminante dans le système politique libyen après l'instauration du Livre vert de Mouammar Gaddafi, au milieu des années 1970. Le lien tribal est alors devenu le seul socle de stabilité, mais aussi une valeur refuge sociale très importante. Donc le fondement du système social en Libye, c'est l'appartenance à la tribu. Cependant, le Livre vert imposé par Gaddafi, qui voulait se greffer sur ce système tribal, a été rejeté par les principaux intéressés.

Dans ce cas, comment Gaddafi a-t-il pu rester au pouvoir pendant quarante-deux ans ?

Il a su tirer profit de cette nature tribale de la société en jouant habilement le rôle de balancier entre les différentes tribus. Bien sûr, il a favorisé sa propre tribu en lui donnant des positions importantes, notamment sur le plan sécuritaire, mais il a également acheté l'allégeance des autres, en leur assurant une promotion économique et sociale. Gaddafi a joué entre équilibre régional et équilibre tribal et a toujours essayé de ne jamais se fâcher avec les chefs ou les notables de tribu, à l'exception des Warfala [présente essentiellement à Benghazi, dans l'est du pays] qui sont responsables de la tentative de coup d'Etat de 1993.

Quel comportement ont adopté les tribus durant les six derniers mois ?

L'insurrection du 17 février n'était pas tribale, mais plutôt organisée par des activistes et des jeunes. Donc le premier réflexe du régime libyen a été de s'assurer du soutien des chefs de tribu. Mais ceux-ci ont bien vu que c'était quelque chose qui les dépassait.

Il y a dès lors eu une division en fonction des alliances avec Gaddafi. Et aussi au sein même des tribus : certains appelaient à soutenir la révolution et certains affichaient leur soutien au régime. Mais d'une manière générale, la grande majorité des tribus avait choisi de soutenir l'insurrection, ce qui a fait son succès. Leur position a aussi été intelligente, car elles ont épargné au pays d'avoir une grande guerre tribale.

Les tribus vont-elles jouer un rôle important dans les prochaines semaines ?

Oui, elles seront un élément central dans la construction de la Libye. D'abord en étant présentes dans des organes comme le Conseil national de transition (CNT). Tous les membres du CNT ont été choisis en fonction de leur appartenance aux différentes tribus et, surtout, en fonction de leur appartenance aux différentes régions de la Libye. Ce sera également un critère important lors des prochaines élections pour s'assurer que tout le pays est représentée au sein des instances de transition. L'organisation prochaine d'une conférence des tribus a d'ailleurs été évoquée.

Enfin, quoi qu'il arrive, les tribus resteront toujours les référents indispensables de la nouvelle élite qui dirigera le pays. Depuis l'arrivée au pouvoir de Gaddafi, il n'y a pas eu d'expression politique, que ce soit avec des syndicats ou des partis. En revanche, les appartenances tribales ont toujours existé. Elles seront donc le critère indispensable pour assurer une certaine cohésion dans le pays.

Le risque de guerre civile est-il écarté ?

Tout dépendra de la gestion des nouvelles instances. Si elles tiennent compte de cet équilibre tribal et régional, elles pourront éviter des tensions. En revanche, s'il y a une injustice ou une mauvaise gestion des équilibres, on risque de braquer certains chefs locaux. On peut s'attendre, par exemple, à ce que les membres de la tribu Warfala, mis à l'écart par le régime de Gaddafi, veuillent obtenir des postes importants.
Propos recueillis par Romain Brunet

J'en retiens que les dites tribus ont du moins assuré une tâche qu'en France nos partis politiques n'avaient pas su remplir pour l'élection présidentielle de 2007 : sélectionner et former des dirigeants à leurs responsabilités.

La Pologne aussi avait défailli à sélectionner ses dirigeants politiques, la démonstration en fut faite de façon définitive quand Lech Kaczynski enfourna tout son gouvernement et le gros de ses officiers généraux dans un cercueil volant, et força le pilote à se poser coûte que coûte sur un aérodrome pas équipé pour ces conditions météo dirimantes. Le parti socialiste français en a aussi donné une démonstration éblouissante en sélectionnant un Dominique Strauss-Kahn infoutu d'adapter sa sécurité à ses responsabilités professionnelles. Alors on ne va pas faire grief aux tribus lybiennes d'avoir un processus de sélection et de prises de décisions qui s'écarte de nos critères de démocratie formelle : la priorité première est que les choix soient bons. Les nôtres aussi sont gravement faillibles.

JacquesL

#17
Les nouvelles en français se font rares, tandis que Bani Walid est encerclée et affamée, et que les négociations, notamment à Syrte, s'éternisent sans succès.
Voici une source britannique :
http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/03/libya-gaddafi-sons-rebel-convoys
http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/04/bani-walid

JacquesL

Tripoli : auto-réorganisation des quartiers, initiatives populaires.

http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/09/05/a-tripoli-ou-les-habitants-controlent-leurs-quartiers-la-vie-economique-redemarre_1567740_1496980.html#ens_id=1481986

L'écroulement du pays annoncé par les prophètes de malheur semble hors d'atteinte. Ces gens semblent incassables, rebondissant de toutes leurs forces.

Et dans un autre ordre d'idées, remarquons que s'il y a un journaliste qui a lourdement déconné à Tripoli, c'est bien Thierry Meyssan : http://www.voltairenet.org/spip.php?page=liste-article&id_article=171180&lang=fr&date_debut=&date_fin=&var_mode=recalcul


JacquesL

Saadi Gaddafi enfui au Niger :

http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/11/rebels-gaddafi-last-strongholds
CiterOne of Muammar Gaddafi's sons, Saadi Gaddafi, has crossed into neighbouring Niger, the most high-profile former regime member to flee to the landlocked African country. Saadi, 37, entered the country in a convoy with nine other people, Niger justice minister Amadou Morou said.

His departure came as Libyan rebels are closing in on two of Gaddafi's final strongholds after apparently breaking fierce resistance with Nato support.

...

Saadi and his convoy were intercepted as they travelled south toward the outpost of Agadez, in Niger, where other fleeing Libyan loyalists were believed to be holed up in a hotel.

Justice minister Morou said that Saadi "has no status at all" in Niger, indicating that he has not been granted refugee status, which guarantees certain rights.

Meanwhile, Bouzaid Dorda, Gaddafi's foreign intelligence service chief, was arrested by anti-Gaddafi fighters and is being handed to Libya's interim governing council. Dorda, a former prime minister, was held in the Zenata district of Tripoli.

JacquesL

#21
Les cibles atteintes par l'OTAN deviennent dérisoires, semble-t-il :
Citation de: NATOKey Hits 06 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Surface to Air Missile Canister, 1 Multiple Rocket Launcher, 4 Armed Vehicle, 1 Ammo
Storage Facility, 6 Tanks, 6 Armoured Fighting Vehicles, 1 Self Propelled Artillery.
In the vicinity of Hun: 3 Radars, 3 Anti Aircraft Guns.
In the vicinity of Sebha: 1 Surface to Air Missile Facility.
In the vicinity of Waddan: 8 Anti Aircraft Guns.

Key Hits 07 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 5 Armoured Fighting Vehicles, 2 Armed Vehicles.
In the vicinity of Waddan: 18 Surface to Air Missile Systems.

Key Hits 08 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 2 Armed Vehicles, 1 Multiple Rocket Launcher.
In the vicinity of Waddan: 9 Anti Aircraft Guns, 3 Radars Systems.
In the vicinity of Sebha: 1 Military Vehicle Storage Facility.
In the vicinity of Bani Walid: 1 Surface to Surface Missile Storage Facility.

Key Hits 09 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Surface to Surface Missile Facility, 1 Multiple Rocket Launcher, 1Armed Vehicle.
In the vicinity of Hun: 1 Command and Control Node.
In the vicinity of Al Jufrah: 1 Military Facility.
In the vicinity of Sebha: 1 Tank.
In the vicinty of BaniWalid: 1 Armed Vehicle.

Key Hits 10 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 set of surface to air missile canisters, 2 tanks, 2 armed vehicles.
In the vicinity of Waddan: 3 anti-aircraft guns, 5surface to air missile canisters.
In the vicinity of Sebha: 1 staging area.
In the vicinty of BaniWalid: 1 tank, 2 armed vehicles, 1 multiple rocket launcher.

http://www.jfcnaples.nato.int/Unified_Protector/daily-operational-update.aspx


JacquesL

#22
16 septembre :
http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/16/libyan-rebels-advance-sirte

Citation de: NATOKey Hits 11 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Military Logistic Facility, 1 Command and Control Node, 1 Radar System, 3 Surface to Air Missile Systems, 7 Armed Vehicles.
In the vicinity of Waddan: 4 Anti-Aircraft Guns.
In the vicinity of Sebha: 1 Command and Control Node.

Key Hits 12 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Radar System, 8 Surface to Air Missile Systems, 5 Surface to Air Missile
Trailers/Transloaders, 1 Armed Vehicle, 2 Air Defense Command Vehicles.
In the vicinity of Waddan: 1 Anti-Aircraft Gun.
In the vicinity of Sebha: 6 Tanks, 2 Armoured Fighting Vehicle.

Key Hits 13 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Command and Control Node, 1 Multiple Rocket Launcher, 2 Anti-Aircraft Guns,1 Armed
Vehicle, 4 Radar Systems.
In the vicinity of Waddan: 7 Anti-Aircraft Guns.
In the vicinity of Zillah: 1 Armed Vehicle.

Key Hits 14 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Command and Control Node, 1 Military Vehicle Storage Facility, 4 Radars Systems, 2 Surface to Air Missile Systems.
In the vicinity of Waddan: 2 Anti Aircraft Guns, 1 Radar System, 2 Military Logistic Vehicles, 3 Surface to Air Missile Systems.
In the vicinity of Zillah: 1 Multiple Rocket Launcher, 2 Armed Vehicles.
In the vicinity of Bani Walid: 2 Armed Vehicles.
In the vicinity of Sebha: 1 Vehicle Storage Depot, 2 Military Staging Areas.

http://www.jfcnaples.nato.int/Unified_Protector/daily-operational-update.aspx


JacquesL

#24
Citation de: NATO
Key Hits 15 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Military Storage Facility, 2 Armed Vehicles, 1 Tank, 4 Multiple Rocket Launchers, 8 Air Missile Systems.
In the vicinity of Waddan: 1 Multiple Rocket Launcher.
In the vicinity of Sebha: Several Armoured Vehicles, 1 Multiple Rocket Launcher, 1 Tank, 5 Armed Vehicles.

Key Hits 16 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 5 Command and Controle Nodes, 3 Radar Systems, 4 Armed Vehicles, 8 Air Missile Systems.
In the vicinity of Hun: 4 Anti Aircraft Guns.

Key Hits 17 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 2 Command and Control Nodes, 4 Multiple Rocket Launchers, 1 Armed Vehicle, 4 Surface to Air Missile Systems.
In the vicinity of Hun: 9 Anti Aircraft Guns.
In the vicinity of Al Jufra: 1 Command and Control Node, 1 Vehicle Storage Facility.
In the vicinity of Sheba: 1 Armed Vehicle, 1 Armoured Vehicle, 1 Multiple Rocket Launcher

Key Hits 18 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Military Facility, 1 Command and Control Node, 1 Multiple Rocket Launcher, 4 Air Missile Systems.
In the vicinity of Waddan: 1 Tank, 4 Multiple Rocket Launchers, 2 Armed Vehicles, 6 Anti Aircraft Guns.

Key Hits 19 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Armed Vehicle, 1 Multiple Rocket System.
In the vicinity of Waddan/Hun: 6 Anti Aircraft Guns. 1 Command and Control Node.
In the vicinity of Sebha: 2 Air Missile Systems, 2 Military Air Radar Defence Facilities, 3 Air Missile Facilities.
In the vicinity of Bani Walid: 1 Command and Control Node.

Key Hits 20 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 2 Military Ammunition/Storage Facilities, 1 Command and Control Node, 1 Military Vehicle
Storage Facility, 6 Air Missile Systems, 1 Tank.
In the vicinity of Waddan/Hun: 1 Military Vehicle Storage Facility, 4 Anti Aircraft Guns, 1 Armed Vehicle.

Manque de munitions pour les assiégeants de Syrte, précise cette source :
http://www.alarabiya.net/articles/2011/09/21/167904.html
CiterFighters making their way back from the front line said they were meeting heavy resistance from loyalists at a place called Khamseen, 50 km (31 miles) east of Sirte, and were unable to respond because they lacked the firepower.

"The military base is not supporting us with enough ammunition," said Alnoufy al-Ferjany, the commander of a military brigade called Martyrs of Alhawry.

Abdul-Salam al-Ebadi, 44-year-old math teacher who lives on the outskirts of Sirte, said the anti-Qaddafi forces were encouraging them to leave because they're in the range of weapons from both sides.

"We hear a lot of fighting, but we don't know where it is because we have to hide in our houses," he told The Associated Press. He was leaving with his elderly father in the passenger seat as part of a 10-car convoy of 50 to 60 people.
Voir aussi :
http://www.alarabiya.net/articles/2011/09/20/167784.html
http://www.alarabiya.net/articles/2011/09/18/167472.html

JacquesL

#25
Dites-moi, elles sont voilées, ces femmes de Tripoli ?
Regardez bien, vous pouvez agrandir chaque image en l'affichant individuellement, à la largeur 2200 :






Alors vous y croyez encore, qu'Al Queda va leur imposer son pouvoir de régression, à ces gens instruits et si résilients ?

Citer 15 Sep. 2011
Libya: The mood on the streets

In Tripoli you're never far from a celebration. There is no sign yet that the novelty of their newfound freedom is wearing off for residents of Libya's capital.

Nearly three weeks after the takeover of the city from Qadhafi forces, you don't have to go far in the evening to find people still singing and dancing whilst draped in the ever-present red, green and black stripes of the revolution.

The restaurant and café culture may not yet be restored to the level Tripoli is used to, but as sporadic shipments of fresh produce come in, restaurants improvise their menu and word quickly spreads of an open eatery.

"The shops are opening, it is getting more calm, getting more safety, it's getting better I think," says a woman in Tripoli's main square. But her friend confides, "It is kind of dangerous though, I mean, like wherever you go you see these guys with guns everywhere."

Disarmament is clearly an issue and the fractured security structure of the different brigades of the National Transitional Council (NTC) offers plenty of opportunities for the progress to be reversed. Restoring the police service is top of the agenda for Tripoli's hastily assembled council.
Keeping the lights on

One key aspect that will speed up the process of getting life back to normal is how quickly electricity and water service has been restored. NATO's approach of not targeting infrastructure has paid dividends here.

There is still, of course, much to do to get the city back to normal. Garbage collection is an issue as most of the workers were foreign and have now fled. Some fear returning whilst others have already taken the opportunity to get back to work. Other foreigners came to Libya from neighbouring Arab states and sub-Saharan Africa to earn a living doing the menial jobs that Libyans don't want.
Inside the forbidden compound

Tripoli's residents have also been taking the opportunity to indulge their curiosity.

The sprawling Qadhafi compound in the centre of the city is the newest tourist attraction. Now a battered shadow of its previous gaudy opulence, the building once inspired fear in ordinary civilians.

"People are very excited to discover what's behind these walls" says Majdeh, visiting for the first time. "It was prohibited to stop outside these walls, and now people are excited to discover how Qadhafi lived, how he ruled us, and how he controlled Libya from one place," he says.

Known as "the house of the devil" under the Qadhafi regime, showing an interest in this building was highly inadvisable. "Every Libyan, even if he gets too close to the gate, or if he slows down beside the gate, the guards raise their guns on him," says Anwer. "Being here and rising up our flag, our Libya free flag, it's been a victory."
Unfinished business

NATO's mission to protect civilians remains in place as the conflict continues with pockets of the Qadhafi regime. The speed with which the NTC is able to deal with the remaining forces loyal to Qadhafi will govern their ability to focus on returning Libya to normalcy.

Tripoli's residents know the extent of the work still to do before the situation can truly be called "normal", but they also seem to have the patience to wait for it to happen.

"We are very happy now with the life is becoming normal", says Tahir a worker at Tripoli's airport. "Of course it will become gradually, not really quickly, gradually, and we will accept that."

JacquesL

Ouvrir une nouvelle année universitaire à l'Université de Tripoli ?
Pas si simple, et du retard sera pris.
http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/21/libyas-main-university-prepares-new-term

CiterLibya's main university prepares new term for a new dawn

Tripoli University was used to bolster Gaddafi regime but now it is preparing for a chance to be normal.

    * Ian Black in Tripoli
    * guardian.co.uk, Wednesday 21 September 2011 22.00 BST



No one seems to mind that term is starting late at Tripoli University this year. It's not every summer vacation, after all, that records the triumph of a revolution, and there are problems to sort out – not least the huge number of young men toting machine guns on campus – before the students start streaming in past the "down with Gaddafi" and "Free Libya" slogans.

Staff and new intake alike are preparing for a freshers' week with a difference. "In the circumstances I think we can be forgiven if this term is a bit delayed," says administrator Khalifa Shakreen. "Things are changing so fast."

For the first time in 42 years the university has the chance to be a normal academic institution. "Until now we had the form of a university but not the function," says Sami Khaskusha, a political scientist. "We fed young people garbage. [Muammar] Gaddafi just used this place to boost his cult of personality and bolster the regime. It did nothing for Libyan society."

Omar Tajouri, doing a master's degree in international law, wants better teaching, cleaner administration and, above all, freedom. His ambition – unthinkable just months ago – is to specialise in human rights. "Gaddafi's regime was founded on ignorance," he says. "They were the enemies of education and of students."

Signs of change are everywhere. Last term the university was still named al-Fateh ("The Conqueror") after Gaddafi's 1969 revolution. Now billboards advertising the rules of the sinister revolutionary committees have been defaced. Maps of Libya have been altered to remove the word "Jamahiriya" – the unlamented "state of the masses" presided over by the now fugitive "brother leader". The ubiquitous green flags have gone.

Faisal Krekshi, a Belfast-trained gynaecologist who helped co-ordinate clandestine preparations for the Tripoli uprising, has been appointed acting president instead of the old regime placeman awaiting investigation. "There is a new spirit in the university and in Libyan society," he says, "but I fear expectations are too high."

Anxious to quickly demonstrate some tangible benefits, he plans to provide free transport to and from the campus. And the new independent student union has been given computers and other equipment confiscated from the revolutionary committees, whose members are lying low or are in detention.

If the sense of freedom is intoxicating, painful memories have not faded. In the 1970s and 1980s students were forced to watch public hangings next to the medical faculty to punish dissent and inspire fear. Purges and book bannings were common. Executions stopped years ago but other abuses continued: two weeks ago a secret underground chamber was discovered under a lecture hall. It contained a bedroom, a Jacuzzi, and a fully-equipped gynaecological operating theatre that was used for officially sanctioned but illegal abortions.

Repression was routine under Gaddafi. But many say the corruption and cronyism were as bad. The highly qualified Krekshi only got his teaching job because he had treated the wife of a revolutionary committee member.

Huda Shadi, preparing a thesis on linguistics, was told she could not study English because she had good marks in sciences and was only able to switch through the intervention of a friend in the university administration. "The whole system was corrupt," she muses. "You had to do what the people with the files told you to do. It wasn't about what the student wanted. It was dictatorial – like everything else in Libya."

Khaskusha describes being questioned by the revolutionary committee after telling an international relations class on the global north-south divide about the issue of corruption in southern (developing) countries. He was ordered to clarify to his students that he had not been referring to Libya. "It was terrible," he says. "You had to act like a robot and simply repeat what they said. If you spoke your mind you would be classified as a counter-revolutionary."

The sprawling campus is pleasant enough but badly dilapidated. It is also strikingly relaxed: couples – many women wearing headscarves – walk hand-in-hand through leafy passageways that offer shelter from the baking heat.

But facilities and academic standards, staff say, urgently need improving. Curriculum reform is a big issue though the interim government – the National Transitional Council – has scrapped previously compulsory nonsense such as Gaddafi's "universal theory" and "Green Book studies" – a speciality of the University of Tarhouna, south of Tripoli.

Improving language teaching is expected to be an early focus: many young and middle-aged Libyans speak nothing but Arabic because of abysmal standards and a formal ban on "imperialist" tongues in one of Gaddafi's zanier periods in the 1980s.

Financial resources were never the problem – true generally of a country blessed with vast oil wealth and a relatively small population. "The priorities were always providing funds for the student union so they could jump up and down and declare their allegiance to the Gaddafi regime," says Hussein al-Ageli, who runs the university language centre. "Proposals for spending on the library or other improvements were just brushed aside."

Now, in a world without Gaddafi, exciting possibilities beckon. "If Libya is going to move forward and people can understand the new liberties and build a civil society, the universities are where it has to happen," Ageli says. "We must raise standards and play a role in scientific research. We are supposed to be the backbone of the intelligentsia."

Law student Tajouri expects things will improve. "But it will take time," he admits. "This is a country which has to be built from scratch."

Et là encore les étudiantes ont des foulards, mais quand même pas de voile.

JacquesL

#27
CiterKey Hits 21 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Command and Controle Node, 5 Surface to Air Missile Systems.
In the vicinity of Hun: 4 Anti Aircraft Guns, 1 Vehicle Storage Depot.

Key Hits 22 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Ammunition Storage and Military Barracks Facility.

Key Hits 23 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 Ammunition Storage Facility, 1 Anti Aircraft Gun, 1 Command and Control Node, 2 Armed Vehicles.

Key Hits 24 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 2 command and control nodes, 1 military staging location, 1 division storage bunker and radar facility, 3 ammunition storage facilities, 1 weapon firing position, 1 ammunition and vehicle storage facility, 1 vehicle staging point, 29 armed vehicles

Key Hits 25 SEPTEMBER:
In the vicinity of Sirte: 1 command and control node, 2 ammunition/vehicle storage facility, 1 radar facility, 1
multiple rocket launcher, 1 military support vehicle, 1 artillery piece, 1 ammunition storage facility.
Arms

Sabha est prise. Waddan aussi.
Hun ou Houn est plus problématique, plus armée. Attaque et contre-attaque...
Syrte et Beni Walid tiennent toujours en partie, et coûtent cher en chair humaine déchiquetée.

http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/09/22/le-cnt-consolide-ses-positions-dans-les-bastions-kadhafistes_1576280_1496980.html

Stocks de gaz moutarde découverts dans le désert :
http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/22/libyan-rebels-gaddafis-chemical-weapons
CiterLibyan rebels discover Gaddafi's chemical weapons

• Stockpile of mustard gas found in southern desert
• Rebels say they have now taken most of Sebha
• Gaddafi loyalists still holding out in Sirte

   * Ian Black in Tripoli
   * guardian.co.uk, Thursday 22 September 2011 11.06 BST


Libyan rebel forces claim to have discovered banned chemical weapons stockpiles in southern desert areas captured from Gaddafi loyalists in the last few days.

Spokesmen for the National Transitional Council (NTC) said a depot had been found in the Jufra area, 435 miles (700km) south of Tripoli, during part of an offensive against regime strongholds in the remote south of the country.

The rebels also say they have now taken most of Sebha, the largest town in the area whose tribes were long seen as loyal to Gaddafi and is an important staging post for travel to Niger, where some former regime figures have fled. Libyan officials have confirmed that a senior intelligence officer was captured there two days ago.

It had been thought that Gaddafi himself might have been hiding in Sebha along with his fugitive second son, Saif al-Islam, but NTC fighters found no trace of them.

CNN reported from Sebha that Gaddafi's Gaddadfa tribe in the town is ready to surrender its weapons and wants to negotiate an agreement with the NTC. Correspondent Ben Wedeman also described walking through Gaddafi's palace in the town.

Libya was supposed to have destroyed its entire stockpile of chemical weapons in early 2004 as part of a British-engineered rapprochement with the west. It also abandoned a rudimentary nuclear programme.

But the international watchdog, the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons, had stated it believed that Libya had kept 9.5 tonnes of mustard gas at a secret location: it is that which appears to have now been captured and secured.

In 2010 Libya destroyed nearly 15 tonnes of sulphur mustard, representing about half of its stockpile. It received an extension to eliminate the rest by 15 May. Twice-yearly inspections have found no evidence of Libya reviving the chemical weapons programme.

The recent rebel advances in the south have not been matched by parallel progress on two other fronts. Loyalists are still holding out in Gaddafi's birthplace of Sirte on the Mediterranean coast, though there are signs a new offensive may be looming there. The capture of Sirte would clear the way for an unbroken link between Tripoli and Benghazi, where the Libyan uprising began in February.

Little progress has been seen in Bani Walid, 100 miles south of Tripoli, with chaotic scenes among poorly disorganised and often squabbling rebels and worries about inflaming tribal tensions if there is large-scale bloodshed.

The persistence of these significant pockets of Gaddafi resistance are delaying plans by the NTC to declare the whole country liberated – a necessary step before the start of ambitious reforms to create a free and democratic Libya.

Citer• Libya's revolutionary government is enjoying a surprise windfall after finding $23bn (£14.7bn) of assets in the Central Bank of Libya, the FT reports. It says that the find would come close to doubling the domestic assets which have hitherto been estimated at $25bn. A senior British official told the FT:

   These are internal assets found on the Central bank of Libya balance sheet that should put them in gravy until well into next year. It takes the pressure off them to get overseas assets unfrozen.

Much of Libya's foreign assets remains frozen under sanctions imposed against the Gaddafi regime.
http://www.guardian.co.uk/world/middle-east-live/2011/sep/22/libya-yemen-middle-east-unrest

JacquesL

#28
L'entrée Est de Syrte est prise.
http://www.lemonde.fr/libye/article/2011/09/24/avec-les-combattants-rebelles-sur-le-front-de-syrte_1577147_1496980.html
http://www.lemonde.fr/libye/infographe/2011/09/24/a-syrte-la-victoire-ou-la-mort_1577145_1496980.html
Les snipers vont demeurer la menace la plus durable, aussi bien dans Syrte que Bani Walid.

Voir Al Arabiya News du 24 septembre :
http://www.alarabiya.net/articles/2011/09/24/168407.html

Les journaux occidentaux ne sont pas clairs à ce sujet, mais voilà quand même le fait : à Bani Walid, il y a eu des tirs amis entre assaillants :
http://www.alarabiya.net/articles/2011/09/22/168120.html
CiterAt Libya's Bani Walid, chaos not Qaddafi is the killer

His comrades dive into the sand as the gun of a Libyan revolutionary sprays bullets around them, seemingly friendly fire gone mad. Nearby, a shell − one of their own − explodes, killing another comrade. On the battlefront of Bani Walid it is chaos, not the loyalists of Muammar Qaddafi, which is the killer among troops of the new Libyan regime. Nearly a week after launching their attack on the vast oasis bastion of the ousted leader, the forces of the National Transitional Council (NTC) have only inched forward − often then to pull back again − and to daily curse the losses among their men.

Amid the grumbling, the troops constantly cite a lack of coordination between their different units and the absence of a unified command to direct this battle in the desert, some 170 kilometers (105 miles) southeast of the capital, Tripoli.

Some disgruntled fighters even suggest "treason" by those comrades who come originally from Bani Walid, saying they hesitate to throw themselves into the offensive fearing for their families still in the town.

"In the next few days, we will have a better organization," says Commander Yussef al-Droubi, based some 30 kilometers (nearly 20 miles) away from the front.

That front line flexes as the battle rages, advancing but then falling back as the attacking forces meet fierce resistance and are unable to consolidate positions taken inside the town.

"We are working to set up a better coordination system which enables us to act like a regular (army) at war," added the commander.

It is not hard to find evidence of chaos and disorganization. One pro-NTC fighter, for whatever reason, was firing in the air near his comrades when he "lost control" of his weapon which continued firing on its own in all directions.

At the same time, four other fighters were packed around a stack of rockets in a vehicle being driven nearby when one exploded, killing one of them.

Confusion, criticism and protests fuel a debate in which some voices can be heard calling for "more experienced and more competent" commanders to direct the offensive.

"Coordination is the only thing we lack," commented one man in front of his fellow fighters near a field hospital, some 30 kilometers from the front, set up to care for the wounded and look after the dead.

For journalists, the quest for information is also a challenge and evidence of the chaos. Local leaders announced a news conference to be held for Tuesday to give details of the military operations. It was put off until Wednesday. Finally it was cancelled.

In the same way, an announcement that an "Operations Centre" was to be set up to manage the offensive, led to nothing.

The disorganization helped pro-Qaddafi forces on Wednesday to target an NTC position some 15 kilometers (10 miles) from town, hitting it with four Grad rockets and sending fighters fleeing in confusion.

Some troops in anger accuse journalists, more and more of whom are leaving the area, of giving directions to the Qaddafi forces.

Despite the problems, one local NTC official, Abdallah Kenshil, announced that a "decisive battle" supported by tanks would take place in the next 48 hours.

But again, nothing is certain.

Commander Droubi contradicts him. "We need time to prepare the attack well and to better study the topography of the town and we are going to take our time."

That confusion appeared echoed minutes earlier when an ambulance and a civilian vehicle collided just outside the field hospital.

JacquesL

Echo ici, avec titre d'ailleurs excessif :
http://www.guardian.co.uk/world/2011/sep/24/gaddafi-forces-battle-rebel-sirte

Ils font l'assaut à découvert sur des défenseurs retranchés, des snipers notamment. Les pertes sont largement excessives.
Si j'avais la tâche écrasante de cette offensive, j'ignore tout à fait comment changer ma tactique et mes méthodes. En tout cas il serait temps de trouver des solutions d'assaut moins exposées.