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Fin d'expédition idiote pour "La Boudeuse", expédition idiote...

Démarré par JacquesL, 02 Juin 2010, 03:40:09 PM

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JacquesL

Fin d'expédition pour "La Boudeuse"

http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3244,50-1366732,0.html

Citer
Fin d'expédition pour "La Boudeuse"
LE MONDE | 02.06.10 | 12h51  •  Mis à jour le 02.06.10 | 15h27

La mission est avortée. L'expédition scientifique Terre-Océan, un des projets phares du Grenelle de la mer, et confiée à Patrice Franceschi, le capitaine de La Boudeuse, s'est arrêtée, mardi 1er juin 2010, à minuit.

Plus un sou en poche, rien que des dettes. Le trois-mâts parti de Brest début novembre 2009 aura parcouru à peine la moitié de sa route : traversée de l'Atlantique, étude du littoral de la Guyane française et arrivée au Venezuela, où il devait explorer le bassin de l'Orénoque. Il n'ira pas plus loin que Caracas.

Mercredi, il devait quitter le port vénézuélien pour rejoindre la base navale française de Fort-de-France, en Martinique. Et y être probablement vendu pour rembourser les créanciers. Un véritable désastre.

Tout avait pourtant commencé dans un bel enthousiasme. Le 7 janvier 2009, Patrice Franceschi recevait une lettre de mission du ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, comme en son temps, le navigateur-explorateur Louis-Antoine de Bougainville obtint la sienne de Louis XV pour guider sa frégate La Boudeuse autour du globe, de 1766 à 1769. Un parallèle historique largement mis en avant par les pouvoirs publics.

Bougainville fut le premier navigateur français à emmener avec lui des "savants" et à s'aventurer sur les mers pour des raisons plus scientifiques que militaires ou commerciales. Terre-Océan s'inscrivait dans cette tradition de l'exploration maritime française "désintéressée".

LES DONS PROMIS NE SONT PAS ARRIVÉS

Grâce aux scientifiques embarqués à son bord, la mission de deux ans, soutenue officiellement par une douzaine de sponsors et huit partenaires techniques, devait aider à mieux évaluer l'impact du réchauffement climatique sur la planète et à sensibiliser les publics rencontrés lors du périple à une écologie plus humaniste.

La première année, la navigation visait les bassins des grands fleuves d'Amérique du Sud. Au cours de la seconde, il s'agissait de visiter les îles du Pacifique menacées par les eaux. Le tout pour un budget d'environ 2,5 millions d'euros.

BNP Paribas, partenaire depuis plus de quinze ans de La Boudeuse – de 2004 à 2007, le trois-mâts réalisa un tour du monde consacré aux peuples de l'eau – est aussi son sponsor principal (500 000 euros) dans la mission Terre-Océan, acceptant d'être le banquier de l'opération, avec l'ouverture d'une ligne de crédit équivalente "aux engagements de l'ensemble des partenaires".

Mais tous les dons promis ne sont pas arrivés. Et si la banque fut un relais de trésorerie pendant plusieurs mois, elle a décidé aujourd'hui d'arrêter cette fuite en avant : au total, à peine un million d'euros a été réuni.

UN COÛT DE 50 000 EUROS PAR MOIS

Du côté de l'entourage de Patrice Franceschi, on pointe surtout du doigt le ministère de l'écologie, qui serait revenu sur une promesse verbale d'aide financière de l'ordre de 500 000 euros, crise et restrictions budgétaires obligent. Aucun commentaire officiel, pour le moment, auprès du cabinet de Jean-Louis Borloo.

In fine, les dépenses engagées – La Boudeuse coûte, en expédition, 50 000 euros par mois en moyenne – et les dettes antérieures conduisent à un trou estimé de 400 000 euros. Sur le site dédié à l'expédition, Patrice Franceschi a écrit, mercredi 2 juin, "Le dernier mot du capitaine" afin d'expliquer à ses amis l'échec de la mission : "Sans doute, l'époque n'est-elle plus à ce type d'engagement et au rêve désintéressé (...). Vous l'aurez compris, les mathématiques comptables, inexorables et implacables dans leur roide froideur, ont fini par nous rattraper et nous imposer leur joug."

Désormais, le navigateur n'a plus qu'une idée en tête: tenter d'éviter de vendre La Boudeuse pour rembourser les créanciers. Mais, sans une aide ultime, il ne voit pas comment éviter que le trois-mâts, un des derniers navires traditionnels au monde à effectuer de grandes missions d'exploration, ne se retrouve sur le marché. L'élan épique de l'aventure sera alors épuisé.

Marie-Béatrice Baudet

Idiotie monumentale au départ : faire de la propagande pour le Réchauffement Climatique Anthropique.
Moi aussi, si je lance une campagne publicitaire de 400 000 euros et plus pour la religion pastafarienne, culte du Monstre en Spaghettis Volant, je laisserais une dette de 400 000 euros et plus. Pas besoin de sortir de l'E.N.A. pour comprendre cela.

D'un intervenant sur Usenet :
Citer Cette "boudeuse" je l'ai vue il y a 2 mois en Guyane française (où elle ne
décollait pas de la zone militaire de Paracaïbo dans le fleuve Kourou). Ces
pseudo scientifiques repassaient dans les endroits moultes fois étudiés de
l'Amazonie (entre autres par l'équipe Cousteau). Du mât-tu-vu, si je peux me
permettre ce calembour pour un rafiot qui ne convient absolument pas pour
des études scientifiques. Bef du pipo politico-médiatique à la Borloo.


JacquesL

La Boudeuse à Brest, puis à Nantes :

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-Boudeuse-n-a-plus-le-vent-en-poupe-_40879-1502765------44109-aud_actu.Htm

Citer Le trois-mâts va rester amarré à Nantes le temps de trouver une solution à ses problèmes d'endettement. Le principal enjeu est avant tout d'éviter la vente du bateau.
La Boudeuse est arrivée lundi soir à Nantes, en provenance de Brest, qu'elle a dû quitter par manque de places disponibles. Le voilier y avait fait escale quelques jours, après un voyage en mer de plus d'un mois et demi, depuis la Martinique. « Nous avons choisi de venir à Nantes, car nous y avions très bien été accueillis il y a trois ans », reconnaît Patrice Franceschi, le capitaine.

La Boudeuse avait été missionnée l'an dernier par Jean-Louis Borloo pour effectuer des observations scientifiques dans le cadre du Grenelle de la mer. La mission écologique Terre-Océan était censée durer deux ans, au cours desquels le navire devait voyager de l'Amérique du sud à l'océan Pacifique et mener des explorations et études sur l'environnement, l'état des eaux, la biodiversité... Mais également une mission de sensibilisation du public aux objectifs environnementaux, à travers le dialogue entre les cultures et la réalisation d'une série de films et de reportages.

Après une première exploration scientifique sur les fleuves de Guyane, la mission, débutée en octobre dernier, avait été interrompue en juin en raison d'un endettement massif, dû au non-versement de 500 000 € que l'État s'était engagé à verser.

Éviter la vente du bateau

Jean-Louis Borloo avait assuré en juillet vouloir tout faire pour assurer la reprise de la mission. Patrice Franceschi compte le recontacter dans les prochains jours, afin de trouver une solution. « Nous allons essayer de sauver la mission, explique-t-il, mais il n'a jamais été sûr qu'elle puisse reprendre. »

Une souscription nationale a également été lancée par le capitaine, afin de récolter assez de fonds pour éviter la vente du bateau. « On va tout faire pour que ça n'arrive pas. Il y a plusieurs possibilités, précise-t-il, mais nous restons prudents par rapport aux hommes politiques. La souscription nationale peut être une solution. Un geste du citoyen, s'il est massif, peut remplacer le geste politique. C'est une idée séduisante. »

Une autre solution est de trouver des partenaires, afin de se lancer dans de nouvelles missions, qu'elles soient consacrées à l'environnement ou aux hommes, « et pourquoi pas accueillir des jeunes et leur proposer de découvrir le monde... »

La Boudeuse devrait séjourner sur la Loire jusqu'à ce qu'une solution pour son avenir soit trouvée. En attendant, ce séjour va permettre d'organiser des événements, en partenariat avec la Ville, et de proposer des visites au public.

« Aujourd'hui c'est trop tôt pour savoir ce que nous allons devenir. On se donne trois mois pour voir comment ça avance, avant de vendre le bateau. Mais d'ici là tout est possible ! », conclut Patrice Franceschi.

Plus d'infos sur l'actualité et les missions de la boudeuse sur le site du bateau : http://la-boudeuse.org

http://la-boudeuse.org/actualite-la-boudeuse/lavenir-de-la-boudeuse-se-reconstruit/

Citer
L'avenir de La Boudeuse se reconstruit...

18:09 Par .

Depuis le 6 septembre 2010, La Boudeuse est installée à Nantes, au cœur de la ville, sur un quai sécurisé parfait à tous points de vue. L'accueil de la municipalité et de ses services a été parfait et nous préparons avec eux les évènements futurs que nous pourrons mettre en place pour le public en attendant la reconstruction de l'avenir du navire.
Car rien n'est joué, naturellement... Nous n'abandonnons pas. La situation financière n'a pas évoluée mais le travail à Paris a repris d'arrache-pied pour régler l'endettement qui a mis fin à la mission « Terre-Océan », éviter la vente du navire, et faire exister de nouvelles missions. En trois semaines plusieurs pistes se sont ouvertes à nous, très positives. Et passionnantes. Il serait prématuré d'en faire état maintenant, tant que rien n'est absolument certain. Mais d'ici deux mois tout au plus, nous devrions pouvoir vous annoncer des nouvelles plus joyeuses que le retour prématuré de La Boudeuse en France... En attendant, il est important de poursuivre la souscription nationale comme piste alternative. Tout l'équipage saisit cette occasion pour remercier les nombreux donateurs.

Elle coûte cher, la pub pour Borloo...
Et si on fouille un peu plus, le plan du navire à http://la-boudeuse.org/le-navire/, on s'aperçoit que les aménagements n'ont jamais prévu d'espace laboratoire, et qu'on n'y peut faire aucun travail scientifique. Il y a cinquante ans la Calypso offrait de tous autres espaces laboratoire... Et il en manquait toujours.

Et pourtant, sur le papier, les deux navires sont presque de mêmes dimensions.

Très comparables aussi (en un peu moins large) au chalutier lorientais sur lequel j'avais fait une marée au N de l'Irlande, et dont j'avais dégagé l'hélice d'un filet. La répartition des volumes était différente au possible.

JacquesL

Là au moins, avec la Boudeuse, il n'y a pas eu mort d'hommes.

On en est passé très très près, notamment des morts de sauveteurs, avec les expéditions non moins publicitaires, et non moins idiotes, de Pen Hadow :
http://www.lepost.fr/article/2009/04/05/1484654_en-arctique-il-fait-un-froid-stupide.html
http://www.lepost.fr/article/2009/04/11/1491967_l-expedition-catlin-peut-elle-encore-reussir.html
http://www.lepost.fr/article/2009/05/13/1534416_catlin-manque-de-pole.html

L'expédition aura certainement, en contrepartie, laissé derrière elle pas mal de pollution. On trouvera, ici, une intéressante question sur ce qu'il adviendra, en particulier, des quantités de barils d'essence parsemés sur la banquise par l'équipe de support lors des multiples ravitaillements aériens de cette équipée prétendue zéro-carbone ...

Il faut tout de même savoir que 1600 barils de carburant sont expédiés de Montréal chaque année vers le pôle nord pour le support d'expéditions d'explorations arctiques. Beaucoup sont prépositionnés dans des caches, et souvent abandonnés, tels ceux-ci sur l'île Ellesmere :



On ignore combien de ces barils sont récupérés, vides ou pleins.

Toute information sur le sujet sera la bienvenue.