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A Grenoble, les gangs veulent reprendre le pouvoir.

Démarré par JacquesL, 27 Juillet 2010, 11:15:52 PM

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JacquesL

A Grenoble, les gangs veulent reprendre le pouvoir.

http://info.sfr.fr/faits-divers/articles/des-policiers-mutes-apres-des-menaces-a-grenoble,143827/?sfrintid=HPA_actu_actu_txt_mea1
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/07/26/a-la-villeneuve-des-armes-saisies-et-des-mesures-pour-proteger-la-bac_1392396_3224.html#ens_id=1389094

CiterDes policiers mutés après des menaces à Grenoble


Des policiers ont fait l'objet de menaces de mort après la mort d'un braqueur, le 16 juillet. Certains ont été mutés.

Des "mesures" ont été prises pour protéger les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Grenoble, impliqués dans la fusillade du braquage du casino, a annoncé lundi le ministre de l'intérieur Brice Hortefeux en marge d'un déplacement au commissariat de Dammarie-les-Lys. La mort du braqueur Karim Boudouda, le 16 juillet, au terme d'une course-poursuite avec la BAC et d'échanges de tirs au pied des barres d'immeubles, a provoqué trois nuits de fortes tensions, dans la capitale des Alpes.

En représailles à la mort du braqueur et à ces affrontements, ces policiers ont, selon Brice Hortefeux, fait l'objet de menaces de mort "totalement indignes et bien réelles". Trois policiers ont été mutés à leur demande et prendront leurs nouvelles fonctions le 1er août.

Une vingtaine de fonctionnaires de la BAC, sur les 30 que compte cette unité à Grenoble, a en outre "accepté d'aller se reposer en famille" pour "prendre du recul par rapport à (...) ces menaces", a indiqué Brigitte Jullien, directrice départementale de la Sécurité publique de l'Isère. Même si, selon elle, "cela n'a rien à voir avec les menaces qui peuvent peser sur l'intégrité physique des fonctionnaires de police. Il arrive souvent que des fonctionnaires choqués demandent à quitter un service".

Des renforts venus de Marseille, Lyon et Saint-Etienne ont pris la relève, ainsi que des membres du RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion) et du GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale). La police judiciaire de Lyon a été saisie de l'enquête. Une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en bande organisée" a été confiée à la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon.

Le président de la République Nicolas Sarkozy est attendu vendredi à Grenoble pour y installer le nouveau préfet, nommé à la suite des récentes violences urbaines au quartier de la Villeneuve.

Le site Internet LePoint.fr a révélé lundi une évacuation de plusieurs membres de la BAC de Grenoble sur lesquels un "contrat" aurait été passé. Des informations qui s'appuient en grande partie sur un SMS diffusé au sein de la police française, indiquant que " les effectifs BAC-Grenoble ont été mis en repos de force par le préfet et obligés de quitter la région avec femmes et enfants. La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d'un BACman au lance-roquettes si nécessaire."

A la Villeneuve, la tension restait vive. Dans la nuit de lundi à mardi, un local municipal a été incendié par une voiture en flammes projetée sur le bâtiment. Les renforts de CRS et de gendarmes mobiles restent déployés. (Source Europe 1/AFP)

CiterA la Villeneuve, des armes saisies et des "mesures" pour protéger la BAC
Des "mesures" ont été prises pour protéger les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Grenoble, impliqués dans la fusillade du braquage du casino, a annoncé lundi 26 juillet le ministre de l'intérieur Brice Hortefeux en marge d'un déplacement à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne). La mort du braqueur Karim Boudouda le 16 juillet, au terme d'une course-poursuite avec la BAC et d'échanges de tirs au pied des barres d'immeubles, avait provoqué trois nuits de fortes tensions, au cours desquelles les policiers ont été la cible de tirs à balle réelle.

En représailles à la mort du braqueur et à ces affrontements, ces policiers ont, selon Brice Hortefeux, fait l'objet de menaces de mort  "totalement indignes et bien réelles" : "Nous avons décidé, avec le directeur général de la police nationale [Frédéric Péchenard] et le directeur central de la Sécurité publique [Jacques Fournier] de mettre en place des dispositifs particuliers pour les mettre en sécurité ainsi que leurs familles", a indiqué le ministre de l'intérieur, sans préciser la nature de ces mesures.

"CONTRAT" ET "LANCE-ROQUETTES"

Plus tôt dans la journée, le site Internet Le Point.fr avait fait état d'une évacuation des membres de la brigade anti-criminalité (BAC) de Grenoble, après leur implication dans les violences urbaines. Selon Le Point.fr, un "contrat" pèserait sur la vie de plusieurs des 45 hommes de la BAC-Grenoble et de leur famille, forçant le nouveau préfet de l'Isère à "les mettre au repos".

Le site Internet s'appuie sur un SMS qui aurait été diffusé au sein de la police française, expliquant que "les effectifs BAC-Grenoble ont été (...) obligés de quitter la région avec femmes et enfants. La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d'un BACman, au lance-roquettes si nécessaire".

Le parquet de Grenoble a été saisi lundi de l'enquête sur ces menaces de mort, et l'a confiée à l'antenne grenobloise de la direction interrégionale de police judiciaire de Lyon.

"CAPABLES DE TOUT"

La police grenobloise se refuse à tout commentaire, mais un syndicaliste local a confirmé l'existence de ces menaces. "Il y a eu des mesures de protection radicales qui ont été prises pour protéger le personnel de la BAC", a déclaré un responsable de la SGP-FO (Syndicat des gardiens de la paix-Force ouvrière).

"A partir du moment où c'est un bandit chevronné qui est mort sur cette intervention, le milieu du grand banditisme et les bandes veulent venger sa mort", a-t-il expliqué. Selon lui, ces personnes "sont capables de tout et de n'importe quoi. D'ailleurs on l'a vu dans les nuits qui ont suivi puisqu'ils sortent de la foule, à visage découvert, armes au poing pour tirer sur les véhicules de la BAC".

"Tant que les commanditaires de ces contrats ne sont pas mis hors d'état de nuire, tant qu'on n'a pas saisi un certain nombre d'armes, qui circulent encore, il convient de protéger les gens", a poursuivi M. Chomette.

ARMES SAISIES DANS UN BAR

Aucune information n'est venue confirmer le site Internet du Point, qui assure qu'un lance-roquettes est bien en circulation à la Villeneuve, conduisant au renforcement de la protection autour de l'hôtel de police. Toutefois, dans la matinée de lundi, les forces de l'ordre se sont livrées à des perquisitions pour retrouver des armes qui ont servi lors des affrontements entre jeunes et policiers.

Les policiers ont investi un bar de la Villeneuve, et saisi notamment plusieurs armes dont un pistolet-mitrailleur, des "carabines, des armes de poing et des cartouches percutées", a-t-on appris de sources policière et judiciaire. Le patron du bar a également été interpellé et placé en garde à vue.

La perquisition dans le bar s'est déroulée sur commission rogatoire d'un juge d'instruction, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour tentative d'homicide sur les forces de l'ordre lors des violences. Une autre information judiciaire concernant le braquage du casino d'Uriage et de ses suites a également été ouverte. Lundi, le complice de Karim Boudouda restait toujours en fuite.
Le Monde.fr, avec AFP