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LE GIEC EST MORT, vive la science !

Démarré par JacquesL, 14 Juin 2010, 11:57:42 PM

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JacquesL

http://www.categorynet.com/communiques-de-presse/cause-humanitaire/drieu-godefridi-publie-le-giec-est-mort,-vive-la-science-!-20100603127986/

CiterDrieu Godefridi publie

LE GIEC EST MORT,
vive la science !

TEXQUIS éditions - 3 juin 2010

Résolument à contre-courant dans le débat climatique, l'auteur de cet essai soutient que le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) est une mystification consistant à présenter comme scientifique un projet essentiellement politique, et que cette mystification est la plus formidable de la science moderne par la fulgurance et le caractère planétaire de son succès.

L'essai se lit également comme une audacieuse leçon de rigueur administrée par la philosophie à la science. S'opposant aux partisans du GIEC, mais se démarquant également de ce qu'il appelle les gribouillages de Claude Allègre, l'auteur suggère que l'on distingue le débat au sein du GIEC, qui relève des sciences exactes, et le débat sur le GIEC, qui est de nature épistémologique, c'est-à-dire institutionnelle, logique, de méthode.

Claude Allègre et Vincent Courtillot d'un côté; Jean Jouzel, Hervé Le Treut, Jean-Pascal van Ypersele et de nombreux climatologues de l'autre : le débat climatique paraît tant polarisé, entre climato-sceptiques et experts du GIEC, qu'il semble pour le moins malaisé de se faire une religion ! Cela d'autant mieux que l'honnête homme s'arrête respectueusement au seuil du débat climatique proprement dit, qui lui semble relever d'une sphère de compétence qui le dépasse, pour se limiter à compter les points médiatiques.

Le propos de l'auteur est de montrer que le débat sur le GIEC ne relève nullement de la physique, mais d'une réflexion de nature institutionnelle : de par sa structure, le Groupe d'experts sur le climat est-il de nature à produire une synthèse scientifiquement valable de la science climatique ?

Comme l'explique, dans sa préface, Henri Lepage :

« La critique de Drieu Godefridi se situe sur un tout autre plan : celui de la critique philosophique et épistémologique. L'apport de son travail est de nous montrer comment tout ce que l'on peut reprocher aujourd'hui au GIEC – notamment sa dérive quasi totalitaire vers l'intolérance de tout point de vue un tant soit peu dissident – plonge ses racines au plus profond des concepts qui ont servi de matrice à sa mise en place et à son développement. Si l'on était dans le domaine du vivant, nous dirions que tout était déjà ses "gènes". Principalement, l'essai de Godefridi nous ramène à ce théorème fondamental de la philosophie des sciences selon lequel si l'objet de la Science est de nous dire « ce qui est », elle ne peut en tout état de cause pas nous dire « ce qui doit être », car dans toute action, dans toute décision, dans tout choix économique, politique et social intervient nécessairement un élément irréductible de subjectivité individuelle qui fait qu'on ne pourra jamais déduire des "normes" faussement qualifiées de scientifiques, de ce qui n'est qu'une simple explication scientifique de faits. »