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Le secret des nuages (Emission Arte) :

Démarré par JacquesL, 04 Avril 2010, 01:59:27 PM

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JacquesL

Le secret des nuages (Emission Arte) :

http://www.dailymotion.com/video/xcteyl_1-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctetz_2-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctepg_3-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctele_4-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctehq_5-5-le-secret-des-nuages_news

Henrik Svensmark, Soleil et variations du rayonnement cosmique, selon l'activité magnétique du Soleil, selon notre position dans les bras galactiques, voilà qui détermine la couverture nuageuse basse, celle qui refroidit.
Il leur a fallu seize mois pour être publiés, tant l'opposition politique était forte.

Réponse à une question précédente, en février : la couverture nuageuse est de l'ordre de 60 à 70 %, actuellement.

Alors tout est réglé ?
Non, pas pour moi.

Il reste à mes yeux à prouver le découplage entre humidité totale de tel volume d'air, et condensation d'une partie de cette humidité en nuage.

Nous avons toujours à expliquer la découverture des glaciers équatoriaux, andins et Kilimandjaro. Moins de précipitations, certes, mais le lien avec le mécanisme de Svensmark ?
Je ne demande qu'à l'apprendre.


JacquesL

Citation de: Jacques le 04 Avril 2010, 01:59:27 PM
Le secret des nuages (Emission Arte) :

http://www.dailymotion.com/video/xcteyl_1-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctetz_2-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctepg_3-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctele_4-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctehq_5-5-le-secret-des-nuages_news

Henrik Svensmark, Soleil et variations du rayonnement cosmique, selon l'activité magnétique du Soleil, selon notre position dans les bras galactiques, voilà qui détermine la couverture nuageuse basse, celle qui refroidit.
Il leur a fallu seize mois pour être publiés, tant l'opposition politique était forte.

Réponse à une question précédente, en février : la couverture nuageuse est de l'ordre de 60 à 70 %, actuellement.

Alors tout est réglé ?
Non, pas pour moi.

Il reste à mes yeux à prouver le découplage entre humidité totale de tel volume d'air, et condensation d'une partie de cette humidité en nuage.

Nous avons toujours à expliquer la découverture des glaciers équatoriaux, andins et Kilimandjaro. Moins de précipitations, certes, mais le lien avec le mécanisme de Svensmark ?
Je ne demande qu'à l'apprendre.


Svensmark et son équipe ont refait l'expérience de la chambre à brouillard, façon Wilson. D'où il résulte que les rayons cosmiques peuvent faire la différence entre air sursaturé, et air condensant, à valeur en eau égale.

On sait que ce phénomène joue un rôle dans les cirrus de bonne altitude, la preuve par les cirrus de bouts d'ailes des avions.

Mais c'est la nébulosité de basse altitude qui fait le plus gros de l'albedo atmosphérique. Et là, il reste à prouver la fréquence de la sursaturation. En l'état actuel de mes connaissances, les cumulus humilis en provenance de la mer se forment régulièrement. Un aérosol qui ne manquerait pas pour fournir des germes de condensation, est le sel des embruns. La preuve de la rareté des germes à basse altitude me semble manquante. Si quelqu'un a de meilleures références, je prends.

Bref, l'exposé est défaillant sur la circulation générale de l'atmosphère, et les variables sur le cycle de l'eau.

Pourtant quelque part ces connaissances existent. On nous a déjà exposé que la dernière déglaciation aurait entraîné une profondeur et une ampleur de la Mousson telles que les plaines du Tigre et de l'Euphrate auraient été inondées. D'où une des deux explications principales du souvenir transformé en mythe, le Déluge.

L'autre source proposée est le retour de l'eau de mer sur l'actuelle Mer Noire, par le Bosphore. Epoque comparable dans la déglaciation.

JacquesL

Citation de: PolfyIl y a aussi les nuages créés par certains avions, ce que j'aimerais bien savoir le pourquoi un bon jour...

Regardez-les quand le ciel est bleu, c'en est presque magnifique.
Ces cirrus de sillages d'avions ont pour origine deux perturbations, qui rompent la sursaturation :
1. La principale est les vortex de bouts d'aile, déjà décrits par Antoine de Saint-Exupéry dans "Pilote de guerre".
2. Pas toujours présente, mais trop souvent invoquée, l'ensemencement par les résidus imbrûlés des turboréacteurs.

Dans les deux cas, voilà une preuve indiscutable qu'au moins à haute altitude, disons plus de 6 000 m, les germes de cristallisation sont rares, et que l'air peut rester sursaturé.
Une autre preuve est que les années avec beaucoup d'aérosols fins injectés dans la stratosphère par une grosse éruption volcanique comme celle du Pinatubo, pour ne citer que la plus récente, sont des années froides, avec nébulosité élevée, et des couchers de Soleil exceptionnellement colorés.

Une autre preuve que les germes de cristallisation peuvent être localement rares, sont les très grands flocons de neige, dont certains peuvent être grands comme la paume, et les très gros grêlons (heureusement rares).

Enfin une preuve catastrophique peut être le givrage des avions. Certains sont tombés comme des pierres en conditions givrantes.

Le problème posé par cette présentation télévisée des travaux et théories de chercheurs tels que Svensmark, est qu'il y est négligé de prouver que la sursaturation de l'air soit une variable indépendante, un degré de liberté important.

Notamment à altitude modeste, jusqu'à 2 km du sol, là où les nuages ont un albedo important, vus d'en haut, vus du Soleil notamment.

Or le crachin breton par régime d'Ouest, est une preuve indiscutable que localement, la sursaturation peut être négligeable, et les germes de condensation abondants. Le sel des embruns, en aérosols, est largement suffisant à ensemencer en germes de condensation l'air marin. Il a été remarqué que ces embruns sont nettement plus riches en potassium versus sodium, que l'eau de mer elle-même. Certains pédologues attribuent à ce fait (les aérosols marins), le potassium présent dans les horizons supérieurs des sols des forêts landaises, alors que le sable en substrat en est fort pauvre.

Voilà où se situe ma demande de renseignements complémentaires : où, quand, comment, de combien la sursaturation de l'air atmosphérique est-elle une variable indépendante ?

Et pour la régression des glaciers andins de la zone intertropicale, ou du Kilimandjaro, la sursaturation intervient-elle, ou seul le régime des vents est en cause ? Compliqué éventuellement de la déforestation des piémonts du Kilimandjaro, et de l'assèchement régional qui s'ensuit.

JacquesL

Citation de: El Kabong
CiterLes traînées de condensation, également appelées traînées de vapeur et plus prosaïquement traînées blanches ou encore contrail (pour condensation trail), sont créés par la condensation de la vapeur d'eau émise par les moteurs d'avion à haute altitude[1]. Elles peuvent également être formées plus rarement par les vortex de la voilure qui crée une saturation locale de l'air à l'altitude de vol en y abaissant la pression. Elles se transforment parfois en nuages artificiels analogues à des cirrus allongés[2]. Vus d'un satellite météorologique, ces traînées sont détectables dans le spectre visible de jour mais on peut les suivre encore mieux en tout temps dans les 3 canaux 8,5, 11,0 et 12,0 micromètres de l'infra-rouge, qui correspondent à la présence d'eau liquide et/ou de cristaux de glace[3].
(...)
La suite de l'article ne manque pas d'intérêt.
Bien que la Wiki soit un organe presse carbocentrique tenu par des ayatollahs du carbocentrisme, ils ont quand même concédé les points techniques essentiels :
"L'effet de refroidissement est incontestable," en conditions diurnes, évidemment l'inverse la nuit : "forme condensée dans l'air, notamment sous forme de nuages artificiels blancs le jour,".
et
CiterL'interdiction de vol de trois jours qui a suivi aux États-Unis les attentats du 11 septembre s'est traduite par un écart de température moyenne par rapport aux prévisions météo qui a confirmé que les contrails refroidissaient, localement et provisoirement le climat.

Ils ont donc bien confirmé que c'est la simple nébulosité, ce que chacun savait depuis au moins un siècle, qui est le principal facteur climatique local. "Local" au sens du cube d'environ 12 km x 12 km x 12 km qui surplombe chacun d'entre nous.

Ils ont aussi confirmé le point crucial de la théorie de Svensmark, et collaborateurs et quelques autres que le GIEC voudrait bien pendre : que les germes de cristallisation ou de condensation liquide sont rares en altitude, sauf éruption pyroclastique injectée dans la stratosphère comme celle du Pinatubo, et que c'est leur rareté qui est un facteur crucial de la nébulation.
Donc les rayons cosmiques, commandés d'une part par le champ magnétique solaire (à l'échelle du siècle), d'autre part par la position du système solaire dans ou entre les bras galactiques (à l'échelle du quart de milliard d'années) sont bien facteur crucial de nébulosité.
QUOD ERAT DEMONSTRANDUM.

JacquesL

La collaboration CLOUD du CERN jette un nouvel éclairage sur la formation des nuages

http://press.web.cern.ch/press/PressReleases/Releases2011/PR15.11F.html

CiterLa collaboration CLOUD du CERN jette un nouvel éclairage sur la formation des nuages

Genève, le 25 août 2011. Dans un article publié aujourd'hui dans la revue Nature, la collaboration CLOUD1 du CERN2 communique ses premiers résultats. L'expérience CLOUD a été conçue pour étudier en laboratoire l'effet des rayons cosmiques sur la formation des aérosols atmosphériques, qui sont de minuscules particules liquides ou solides en suspension dans l'atmosphère. On estime qu'une large part des noyaux de condensation autour desquels se forment les gouttelettes des nuages sont des aérosols atmosphériques. Comprendre le processus de la formation des aérosols est donc important pour comprendre le climat.

Les résultats de l'expérience CLOUD montrent que les vapeurs présentes à l'état de traces auxquelles ont attribuait jusqu'ici la formation des aérosols dans la basse atmosphère ne peuvent expliquer qu'un très faible pourcentage de la production des aérosols atmosphériques observés. Ces résultats révèlent aussi que l'ionisation par les rayons cosmiques favorise considérablement la formation d'aérosols. Ce type de mesures de précision est important pour avoir une compréhension quantitative de la formation des nuages et contribuera à mieux définir les effets des nuages dans les modèles climatiques.

« Ces nouveaux résultats de CLOUD sont importants : nous avons observé pour la première fois certains processus atmosphériques déterminants » explique Jasper Kirkby, le porte-parole de l'expérience. Nous avons trouvé que les rayons cosmiques favorisent nettement la formation de particules d'aérosol au milieu de la troposphère et au-dessus.Par la suite, ces aérosols peuvent devenir les noyaux de condensation des nuages.Cependant, nous avons pu établir que les vapeurs qui étaient considérées comme responsables de la formation de tous les aérosols dans la basse atmosphère ne peuvent expliquer qu'une petite partie des observations, même avec la contribution des rayons cosmiques. »

Les aérosols atmosphériques jouent un rôle important dans le climat. Ils reflètent la lumière solaire et produisent des gouttelettes qui forment les nuages. Des aérosols supplémentaires rendraient donc les nuages plus lumineux et prolongeraient leur durée de vie. Selon les estimations actuelles, environ la moitié de toutes les gouttelettes des nuages prennent naissance par agglutinement de molécules qui sont présentes dans l'atmosphère en quantité infime. Certains de ces amas embryonnaires finissent par devenir suffisamment gros pour devenir des noyaux de condensation autour desquels se forment les gouttelettes des nuages. On suppose que l'acide sulfurique et les vapeurs d'ammoniac à l'état de traces jouent un rôle important. Ils sont utilisés dans tous les modèles atmosphériques, mais le mécanisme proprement dit et leur taux d'agglutinement avec des molécules d'eau restent peu clairs à ce jour.

Les résultats de CLOUD indiquent que, à quelques kilomètres d'altitude, dans l'atmosphère, de l'acide sulfurique et de la vapeur d'eau peuvent rapidement former des amas et que les rayons cosmiques augmentent leur taux de formation d'un facteur dix ou plus. Cependant, dans les couches les plus basses de l'atmosphère, jusqu'à une altitude d'environ mille mètres, les résultats de CLOUD montrent que des vapeurs supplémentaires, notamment de l'ammoniac, sont nécessaires. Surtout, les résultats de CLOUD ont montré que de l'acide sulfurique, de l'eau et de l'ammoniac – même avec l'effet favorable des rayons cosmiques – ne peuvent pas à eux seuls expliquer les observations atmosphériques de la formation des aérosols. Des vapeurs supplémentaires doivent donc entrer en jeu. Leur identification sera la prochaine étape pour CLOUD.

« Nous avons été vraiment surpris de constater que la formation des aérosols dans la basse atmosphère n'est pas due qu'à l'acide sulfurique, à l'eau et à l'ammoniac, explique Jasper Kirkby. Maintenant, il est crucial de découvrir quelles vapeurs supplémentaires entrent en jeu (qu'elles soient essentiellement naturelles ou d'origine humaine) et d'établir comment elles influent sur les nuages.Ça, ce sera notre prochain travail. »

L'expérience CLOUD prend la forme d'une chambre de dernière génération dans laquelle les conditions atmosphériques peuvent être simulées avec une haute précision et où il est possible de régler les concentrations de vapeurs à l'état de traces qui entraînent la formation des aérosols. Un faisceau de particules accélérées dans le Synchrotron à protons du CERN fournit une source artificielle ajustable de rayonnement cosmique.
Informations complémentaires

   * CLOUD_SI_press-briefing_29JUL11-FR.pdf

Multimedia
   * Video News Release: http://cdsweb.cern.ch/record/1364842
   * CERN News (video): http://cdsweb.cern.ch/record/1370582
   * Illustration: http://cdsweb.cern.ch/record/1375156
   * Photos de l'expérience CLOUD: http://cdsweb.cern.ch/record/1374405, http://cdsweb.cern.ch/record/1221293

Mézalors ? Mais alors ? Les bases de la modélisation de l'IPCC et de son représentant astrologue de la princesse, Jean Jouzel, elles sont bien fausses partout ?