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Pascal Picq et Philippe Brenot, Le sexe, l'homme & l'évolution, chez Odile Jacob

Démarré par JacquesL, 27 Mars 2010, 12:42:37 PM

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JacquesL

Critique du livre de Pascal Picq et Philippe Brenot, Le sexe, l'homme & l'évolution, chez Odile Jacob, 2004.

La dégradation générale de la qualité chez l'éditeur Odile Jacob, se confirme :
Mal écrit, pas relu, avec de nombreuses phrases incohérentes...

Ce livre traite d'un domaine nouveau, rassemble des informations peu connues.

Le texte manque de références à des articles originaux, mais on trouve les références tout à la fin, déconnectées. La plupart sont des livres dans le grand public, fort peu d'articles scientifiques originaux. Et il faut les acheter pour les lire...
La qualité scientifique est très insuffisante, même pour une vulgarisation. Nous n'avons pas d'accès aux sources, il nous est présenté une liste d'affirmations auxquelles nous devons croire, sans rien pouvoir contrôler.

Mission quasi-impossible : retrouver où dans ce livre sont mentionnées les hormones suivantes : ocytocine, sérotonine, dopamine, norépinéphrine.
Si, on retrouve ces deux phrases à la jonction des pages 148 et 149.
Quel usage en font les auteurs ?
Néant.
Les endorphines ne sont même pas mentionnées.
La physiologie et la neurologie de l'amour, ce n'est vraiment pas leur truc.

Quant à celles du désamour et de la rage de nuire, inutile de leur jeter la pierre, ce n'est étudié par personne. Rigoureusement personne.
Pas à la mode, pas vendeur...


Ce livre est grevé d'un fanatisme féministe très méprisant. Sans cesse reviennent les jugements de valeur contre le "vieux machisme" (postulé mauvais), par opposition à la religion devenue hégémonique, le nouveau et bon féminisme.
J'aurais pu procéder à un décompte des expressions de mépris. Dans un mémoire ou un article universitaire, il serait indispensable de faire ce travail d'analyse de contenu, quantitativement. C'est très long et fastidieux, pour un livre qui n'en vaut pas la peine.

Juste deux preuves de l'aveuglement sexiste, du militantisme misandre victimaire de Philippe Brenot :

1. En bibliographie, Brenot P. La violence ordinaire des hommes envers les femmes. Paris, Odile Jacob 2008.

2. Page 236, la jalousie est affirmé comme un défaut masculin :
"Ce qui caractérise la jalousie des humains, c'est l'idée masculine de possession d'une femelle qui fait de ce trait de caractère l'une des composantes très fréquentes des personnalités masculines. La jalousie a pu être présenté comme un trait spécifique de la masculinité..."
Puis les auteurs enchaînent sur leur ignorance totale des civilisations matriarcales de tout le Néolithique jusqu'à Babylone et Kâli, et de leur corollaire, les sacrifices humains d'enfants mâles. Ils postulent "un ordre masculin qui a régné sur l'humanité jusqu'aux trente dernières années.

Justement le coup de pub du mythe du sacrifice d'Abraham, c'était d'affirmer que les sacrifices humains du temps du matriarcat, c'était fini, désormais on ne sacrifierait plus que des boucs.

Je retiens cette contre-vérité flagrante, ce délire militant, affirmer que la jalousie serait masculine et non féminine, comme la pièce à conviction capitale.
En trente-quatre ans de mariage, je n'ai vu la folle jalousie de ma chère épouse, ne se relâcher que durant les années médianes.
Les premières années, sa jalousie était bien d'ordre amoureux, elle a fait le désert autour de nous. Puis elle s'est rassurée, finissant par admettre que ses obsessions jalouses étaient infondées. Et la conception de notre fille aînée était adultérine, durant les vacances de Pâques où elle seule était partie en vacances.

A partir de la naissance de notre fille cadette, la psychose puerpérale s'est gérée sur le mode paranoïaque, ce qui est une configuration rare. La rage et la haine se gérèrent en jalousie des talents des autres, des vies des autres, des biens des autres, et en despotisme de plus en plus forcené. On peut voir la résurgence du délire de jalousie dans le document rédigé par son avocate, Lien et copie de la pièce à http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/Un_de_nous_deux_est_fou.html#_Toc48894617.

Philippe Brenot est, dit le dos de couverture, médecin psychiatre et thérapeute de couple. Il est prié de m'expliquer en quoi l'exigence d'omnipotence infantile serait un trait masculin.
Je ne l'ai jamais vu être masculin autour de moi, jamais. Dans mon proche entourage ça toujours été un travers féminin, particulièrement toxique, chez feue ma mère, chez ma soeur, chez mon ex-épouse. Par bouffées répétitives et harassantes chez ma fidèle compagne (fidèle mais porc-épic, porc-épic mais fidèle)...

En élargissant le cercle aux connaissances plus distantes, ce trait de jalousie despotique (en rage folle contre quiconque ne se laisse pas dominer à 100%) est observé en permanence chez toutes les despotes que j'ai croisées par écrit sur des forums, les ouebmistresses inclusivement.
L'exception majeure que j'aie personnellement rencontrée, de jalousie folle mais portée par des mâles, ce sont les cas consignés à
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=109&Itemid=58
et surtout à
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_fireboard&Itemid=27&func=view&id=185&catid=45.

Une autre exception, dont le record est à
http://deonto-ethics.org/impostures/index.php/board,9.0.html
sauf que cet "YBM" n'est mâle que par le chromosome XY. Psychiquement, ce surineur et harceleur n'est toujours qu'une annexe de sa môman.

Je pose un défi à Philippe Brenot et Pascal Picq : trouver un endroit dans leur livre où ils parleraient de la course à la domination chez les femelles, de leur obsession d'avoir tous les pouvoirs sur la famille et le couple. Je n'en ai vu aucun, mais ce n'est pas une preuve d'inexistence, mais à eux d'exhiber l'éventuel passage. En revanche ils présentent invariablement les mâles primates comme de méchants obsédés du pouvoir.
On peut toujours prétendre que mes observations sont fausses ou biaisée, voire militantes, alors voici une pièce à conviction, et j'en ai des centaines d'autres en archives :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Edith/neivacontrerefusconseils.htm.

Les auteurs posent une question intéressante, dont ils n'ont pas la réponse : A quoi sert l'orgasme féminin, dont le caractère potentiellement répétitif n'existe que dans l'espèce humaine ? Pourquoi et comment a-t-il été sélectionné par l'évolution ?

Parce que ça vaudrait le coup de poser la question complémentaire :
Pourquoi des femmes sabotent toute vie sexuelle et toute jouissance orgasmique, pour se consacrer à la guerre à mort pour le pouvoir ?
Et dans les couples lesbiens aussi, du reste.
Voir cette offre de recrutement :
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=56&Itemid=57

D'une manière plus générale, la neurophysiologie de l'apaisement, et les rôles sexués dans l'apaisement, sont gravement sous-étudiés. Pas à la mode ! Pas feministically correct !

Quelqu'un vous a fait un dessin, sur l'exercice du pouvoir par la plus frigide :




Un autre vous a fait cet enchaînement de photos :

Avant le mariage :





Pendant le mariage :





Après le divorce :




La suite, en questionnement sur les marqueurs colorés de la maturité, et la crise despotique de milieu de vie, ou de vieillissement :
http://deonto-famille.info/index.php?topic=77.0

JacquesL

Un trait que ces deux auteurs mettent en évidence, mais qu'ils approuvent avec une délectation sadique, est que dans la stratégie d'espèce de l'espèce humaine, un trait est original : la convergence de moyens et physiologiques, et culturels, pour que les femelles fraudent et dupent les mâles le plus possible sur la paternité. Cette espèce est celle qui pousse le plus loin parmi les primates, les ruses femelles pour duper sur la paternité. A commencer par l'originalité purement humaine : l'oestrus dissimulé.

Evidemment, on pourrait Bernardiner-de-Saint-Pierre, prétendre que tout est ainsi pour le mieux dans le meilleur des mondes voulu par une déesse, glousser d'aise à contempler des filles rivaliser avec leur mère à qui aura le plus d'enfants adultérins dont elles refourgueront la charge d'élevage à leur mari cocu...

Il est remarquable que la schizophrénie de Yissa ben Myriam est précisément due à sa conception adultérine, celle que Myriam a fait gober à Youssouf, et que les mythes schizophrènes fondateurs du christianisme en découlent directement. Vous savez bien, ces trucs que les cathos serinent docilement chaque dimanche, au Credo...

Toutefois, avec son gros cerveau et ses mains fines, l'espèce humaine est aussi celle qui dépend le plus de la coopération entre mâles, de leur inventivité le plus souvent collective, et de leur esprit de sacrifice chevaleresque. Il me semble que l'avenir de cette coopération est férocement combattu par la guerre sexiste que Pascal Picq et Philippe Brenot approuvent de tout leur sadisme mercenaire.

De là à conclure que ces deux traits sélectionnés ensemble par l'évolution, sont contradictoires dans le détail, et que les méthodes de la dialectique de Hegel et de Marx leur sont particulièrement pertinentes, cela me semble clair. L'espèce humaine est contradictoire.

JacquesL

#2
D'abord les commentaires, puis l'article étrillé par ses lecteurs, du Monde :

CiterVoilà un "sexologue" qui doit croire à ce qu'il fait puisqu'il conclut tous ses article par : "Une solution à votre [problème] est certainement [...] de rencontrer un sexologue thérapeute de couple"..

CiterIl veut recruter des patients, et à chaque fois ou presque il a un livre à vendre aussi. À force ça lasse. Pour faire passer l'idée d'une rubrique psy sur ce site, qui est déjà en soi une idée très contestable, il aurait fallu chosir un auteur qui inspire le respect, plutôt qu'un petit gabarit calamiteux à l'esprit mercantile qui, en outre, ne sait guère écrire que des sentences affligeantes de moralisme et de positivisme.

CiterComme si l'amour était une pratique facile. Comme si l'amour aussi avait besoin de ces spécialistes (qui ont besoin des problèmes de l'amour pour vivre). Comme si l'amour et le désir ne faisant qu'un, tel que l'enseigne la morale judéo-chrétienne, bourgeoise et monogame. A lire, ce gourou de l'amour, il n'y aurait qu'une seule alternative bigote. Pourtant, il me semble que "la chair est travailler par la vie". Une simple parenthèse "négociée" serait peu coûteuse et si revitalisante.

CiterLe discours de ce 'spécialiste' me semble être d'une complète platitude. Je ne vois pas ce qui le distingue de ce que n'importe qui pourrais dire (à part achetez mon livre et consultez moi). Plus j'y réfléchi, plus j'ai l'impression que la psychologie est une mystification (à mi chemin de l'hotel de police comme dit Canguilhem).

CiterNul besoin d'être spécialiste pour écrire ces pensées plates. Cet article est très intéressant car il démontre que des professions ne vivent que de leur mercantilisme.

CiterUn cas personnel ne se traite pas dans une rubrique "courrier du c...", sauf à étaler des platitudes. Un vrai thérapeute n'aurait pas accepté une telle démarche.  

CiterCa faisait longtemps que je n'avais pas lu une aussi jolie collection de stéréotypes ! Même dans la presse féminine, on lit parfois des choses plus pertinentes. La sexualité masculine réduite à l'érection, celle des femmes forcément intellectualisée, "complexe" et "capricieuse" (ah, la femme et son mystère), bravo ! Pour sortir des idées reçues à ce sujet : http://www.zonezerogene.com/magazine/la-sexualite-de-la-femme-est-plus-emotionnelle-moins-physique/24/11/2009.

Et à présent le corps du délit :

Citation de: Philippe brenotRenouer avec l'érotisme dans le couple

Philippe Brenot, psychiatre et thérapeute de couple, directeur des enseignements de sexologie et sexualité humaine à l'université Paris-Descartes, répond au témoignage de Stephen (38 ans) :

"Je vis avec la femme de ma vie, mère de mon enfant, depuis six ans maintenant. Je sais qu'un lien amoureux et intime nous lie très fortement. J'ai foi dans cet amour et je sais qu'il est réciproque. Pourtant, passé la fougue de nos débuts, notre pratique amoureuse est devenue pire que routinière : tristement épisodique. Nous faisons l'amour une ou deux fois par mois en moyenne. L'espacement entre chaque rencontre intime en fait des retrouvailles excitantes et joyeuses, mais aux résultats aléatoires.
Nous avons eu tous les deux suffisamment de 'vies antérieures' pour savoir que notre relation amoureuse et intime est satisfaisante et jubilatoire... quand elle a lieu ! Dans l'intervalle mes sollicitations restent sans réponses, la communication est mauvaise et je traverse des jours, voire des semaines, frustrants, condamné aux pratiques solitaires. Des discussions régulières permettent d'évacuer le trop-plein de frustrations, mais la situation n'évolue guère. Quelles sont les voies pour un épanouissement complet ?
"

Philippe Brenot : Cher Stephen, votre très touchant témoignage confirme, s'il en était besoin, que le sexe et l'amour ne sont pas directement liés. Vous vivez avec la femme de votre vie, vous savez la force du lien amoureux qui vous lie et vous avez raison de croire dans votre couple car le sentiment amoureux est, avec le lien moral, le plus fort ciment du couple. Vous dites aussi la joie des retrouvailles, et apparemment le bonheur mutuel de cette intimité. Vous parlez cependant de "résultats aléatoires" de vos rencontres intimes et de peu de sollicitations de la part de votre épouse.

La frustration se lit ensuite entre les lignes de votre témoignage ainsi que le respect et la réserve que vous manifestez à l'égard de votre compagne. C'est pourquoi plusieurs questions se posent en vous lisant :
- Parlez-vous vraiment d'intimité entre vous, sans que cela soit conflictuel ?
- Existe-t-il, à côté de l'amour dont vous témoignez, un réel climat de séduction et une dimension érotique à votre couple ?

ÉROTISME

Ce mot, "érotisme", n'est pas habituel dans le langage amoureux. Il y a seulement quelques décennies, nous ne le prononcions pas, ou peu. Il est aujourd'hui nécessaire si l'on veut envisager un "couple amoureux de longue durée". Car le temps ne permet pas au désir de s'épanouir si on ne le nourrit pas de séduction, de tendresse, d'excitation. Les ingrédients de l'amour physique sont complexes mais nécessitent, le plus souvent, une capacité mutuelle à l'autoexcitation. En étant un peu provocateur, je dirais que "l'amour, ça ne se fait en général qu'à un !" car, en réalité, l'épanouissement dans le couple vient de notre capacité personnelle à l'excitation, c'est-à-dire à pouvoir trouver des ressources en nous pour parvenir à un niveau d'excitation suffisant qui permette que l'on puisse ensuite se rejoindre dans l'acte d'amour.

Cette capacité est assez simple pour les hommes car elle dépend essentiellement de l'érection spontanée. Elle est beaucoup plus difficile pour une femme, les conditions de l'amour étant fonction du climat relationnel dans le couple, des événements extérieurs, des sources de tension, presque "capricieux", mais ce n'est que la réalité féminine bien complexe à nos yeux, mais aussi à ceux de nos partenaires femmes.

L'INITIATIVE ET LA FRUSTRATION

Ce que vous vivez dans votre couple est cependant assez fréquent. Dans mon enquête sur Les Hommes, le sexe et l'amour*, portant sur plus de deux mille hommes, une grande majorité (70 %) ont le sentiment d'être le plus souvent à l'initiative des rapports sexuels et se plaignent (à 63 %) d'une insuffisance de la fréquence sexuelle. Ce constat confirme la grande différence des sexualités masculines et féminines : nous n'avons pas les mêmes désirs ni la même représentation de ce qu'est l'amour. Avec cet autre paradoxe que ce vécu d'"insuffisance" n'altère cependant pas leur sentiment amoureux puisque 92 % des hommes de cette enquête sont amoureux de leur compagne. L'équilibre est ainsi à trouver entre le sentiment amoureux et sa réalisation physique, certainement par la dimension érotique qui fait malheureusement trop souvent défaut dans les couples en difficulté.

L'érotisme s'entretient, se maintient, se développe, par des jeux corporels, par des contacts fréquents. L'absence de ces signaux de proximité signe souvent une difficulté pour soi, ou pour le partenaire, à être dans le désir. Une solution à votre couple est certainement, si votre compagne l'acceptait, de rencontrer un sexologue thérapeute de couple qui vous recevrait à quelques reprises ensemble pour mieux comprendre la dynamique de vos relations intimes. Cela ne pourrait qu'améliorer le climat du couple.

* Philippe Brenot, Les Hommes, le sexe et l'amour, édition Les Arènes, 2011.

Des dessinateurs sont nettement plus futés que le Brenot, eux tiennent compte du fait courant que la répression de la sexualité du couple fait partie des moyens obliques et tordus pour imposer son pouvoir, le pouvoir du plus frigide :



Brenot, tout entier dévoré par son féminisme militant, se camoufle que 80 % des couples ne parviennent pas à dépasser le stade de la guerre à mort pour le pouvoir.
Alors que moi, j'ai une excuse pour m'en être aperçu : il m'est impossible d'ignorer la violence féminine, j'en prends plein la figure.
Dénier les besoins affectifs et sexuels de l'autre, est un moyen sûr, dénué de risques, socialement protégé, pour imposer sa violence sournoise, son hostilité. Evidemment, c'est une stratégie perdante-perdant, dans son but d'être gagnante-perdant sur des bases erronées.
Il reste à débattre si c'est une stratégie plus bête que méchante, ou plus méchante que bête...
Ou une spirale descendante : plus de méchanceté, plus de bêtise, plus de méchanceté, plus de bêtise, et ainsi de suite ?

JacquesL

#3
Citation de: JacquesL le 27 Mars 2010, 12:42:37 PM
Les auteurs posent une question intéressante, dont ils n'ont pas la réponse : A quoi sert l'orgasme féminin, dont le caractère potentiellement répétitif n'existe que dans l'espèce humaine ? Pourquoi et comment a-t-il été sélectionné par l'évolution ?

On passera sur la téléonomie qui sous-tend "à quoi sert ?", il reste que cela a bien été sélectionné par l'évolution de nos ancêtres, et qu'il reste bien à décrypter quelle stratégie d'espèce, quelle intelligence d'espèce est à l'oeuvre.

La question devient correcte sous une autre forme : "Quel usage judicieux en faire ?", et commencer par en connaître les propriétés et les conséquences physiologiques. On sait que l'épouillage, ou "grooming" en anglais, est une pratique courante chez nos cousins, chez les macaques par exemple : il sert à apaiser les tensions dans le groupe, à recréer de la socialité. Il a été calculé que la corrélation entre taille relative du cerveau et temps consacré à l'épouillage, aurait conduit notre espèce sur-encéphalisée à consacrer bien plus que son temps disponible, au seul épouillage. L'espèce devait trouver une autre solution, ou plusieurs. Une des réponses a été le développement du langage, du bavardage et des commérages.

Mais pas d'autres réponses ? Car les commérages servent aussi à nuire aux autres dans le groupe, et de là à affaiblir voire détruire le groupe à terme.

Claude Levy-Strauss a mis en évidence, par son séjour chez les Bororos, une autre solution sociale : chants, danses, rites, parades.

Mais bien avant cela, l'autre solution aux problèmes sociaux chez une espèce où la croissance et la maturation des enfants sont lentes, ralenties par les prélèvements du gros cerveau de vingt watts, c'est justement le développement de l'orgasme féminin, aux conséquences physiologiques notables.
Comme il y a des gens qui n'en ont qu'une faible idée, voici un document qui  leur en apprendra davantage :
http://www.hardsextube.com/video/1568623/get-cramp-by-aphrodisiac-massage

Une chanson malgache le dit avec simplicité : "L'amour est comme un plant de riz, il prend racine où on le plante".
L'usage intelligent quand on a fait des enfants et qu'on les élève, et que ces enfances et ces adolescences, hé bien ça dure longtemps, c'est de continuer à baiser, alors que l'usage reproductif est épuisé, voire indésirable. L'usage intelligent est d'aimer la femme que l'on a épousée, ou l'homme qu'on a épousé, au lieu de croire que la seule séduction initiale va suffire pour la suite, avec juste des caprices et des pulsions comme quand on était adolescents.

Sous obédience féministe et individualiste, en adoration devant le cynisme et l'égoïsme féministes,  Pascal Picq et Philippe Brenot ne supportent donc pas la fidélité au long cours dans le couple, ne supportent pas l'intelligence d'un "nous" de couple : c'est à leurs yeux une menace intolérable pour la domination gynarque dont ils sont féaux serviteurs. En effet, les orgasmes forts impliquent une perte du contrôle féminin, une confiance dans le mâle, et une délégation. Les paranoïaques non plus ne supportent pas de faire confiance ni de rien déléguer, et en conséquence baisent fort mal, le plus rarement possible, en s'abstenant férocement de toute jouissance : "Qu'importe combien j'y perds, pourvu que lui y perde encore davantage !".

Continuer à baiser, reconnaître modestement qu'on en a besoin, que le conjoint aussi en a besoin, que ces besoins sont respectables, et qu'on a probablement encore des progrès à accomplir (voire beaucoup de progrès...), faire confiance à l'intelligence de l'espèce (ocytocine, endorphines, tout ça).

JacquesL

#4
Philippe Brenot, publiquement catalogué misandre, en compagnie d'Andrea Dworkin, d'Aline d'Arbrant et de Valerie Solanas.

http://occitanieauxoccitans.wordpress.com/2010/08/08/la-misandrie-article-trouve-sur-wikipedia/

Extrait :
CiterPhilippe Brenot (1948-)

Psychiatre français, a publié en 2008 Les violences ordinaires des hommes contre les femmes. Tout au long de cet ouvrage, il affirme l'idée que les violences humaines sont effectuées à sens unique, par les hommes, et eux seuls, contre les femmes. Le souci d'en faire la démonstration par des faits, des études ou des chiffres globaux n'apparaît pas. Au contraire, il semble surtout préoccupé de susciter l'émotion par un style très emphatique, avec des phrases qui commencent par « J'accuse les hommes... », et suppléent à l'absence d'arguments rationnels. Il termine d'ailleurs par un « acte expiatoire » dans lequel il reconnaît la culpabilité de toutes les générations d'hommes depuis « l'aube de notre humanité ».

L'article entier :
CiterLa misandrie (article trouvé sur Wikipédia)
Publié le août 8, 2010   par wehrwolf14
La misandrie est un sentiment sexiste d'aversion pour les hommes en général, ou une doctrine professant l'infériorité des hommes par rapport aux femmes. Elle peut être ressentie ou professée par des personnes des deux sexes.

Doctrines misandres

Céline Renooz (1840-1928)


D'origine belge, influencée par les théories matriarcales de Johann Jakob Bachofen, elle publia en 1897 Psychologie comparée de l'homme et de la femme. Elle y affirmait la supériorité naturelle et morale de la femme : le principe féminin est spirituel, guidé par des sentiments et des intuitions élevés, alors que le principe masculin, uniquement sensuel, est esclave de ses pulsions. Dès lors, il appartient aux femmes de diriger l'humanité pour la sauver. Pendant la première guerre mondiale, elle créa l'Action des femmes, association qui accueillit ses disciples, en nombre non négligeable. Leurs revendications politiques étaient marquées par la plus grande méfiance à l'égard des hommes : primat du droit maternel sur les enfants, création d'une deuxième chambre de députés, exclusivement féminine, et d'une Cour suprême des Mères, pour contrebalancer la SDN. Ces deux dernières revendications peuvent être considérées comme inaugurant l'idée d'un séparatisme des sexes.

Madeleine Pelletier (1874-1939)

Figure du radical-féminisme en France pendant le premier tiers du XX siècle, elle publia en 1933 son autobiographie romancée, La Femme vierge. Bien avant cet ouvrage, elle avait pris position contre le mariage, contre l'union libre, et, plus surprenant, pour la virginité militante. Pour des raisons liées à l'éducation reçue, elle était rebutée par la sexualité, en laquelle elle voyait surtout une obsession masculine. Mais, au plan théorique, elle justifiait son choix par le besoin de mettre en accord vie privée et démarche politique. Pour elle, vivre chaste représentait la possibilité d'être libre tout de suite, dans une société dominée par les hommes. À l'inverse, les femmes qui avaient commerce avec les hommes confirmaient leur dépendance. Si Madeleine Pelletier eut en France quelques suiveuses, le mouvement pour la chasteté eut un succès plus grand en Angleterre, où certaines féministes craignaient que l'évolution des mœurs sexuelles ne favorise un plus grand contrôle de la part des hommes.

Valerie Solanas (1936-1988)

Cette Américaine publia en 1967 SCUM Manifesto (Association pour tailler les hommes en pièces). Ce court texte est un réquisitoire violent et sans nuances contre les hommes, considérés comme porteurs de toutes les tares et responsables de tous les maux dont souffre l'humanité. Il appelle pour finir à leur mise en esclavage ou à leur extermination. Il est toujours revendiqué par des auteures comme Aline d'Arbrant (voir ci-après). Certaines féministes, comme Françoise d'Eaubonne ou Clémentine Autain, ont refusé de le condamner au titre qu'il serait à lire "au deuxième degré".

Andrea Dworkin (1946-2005)

Idéologue radicale-féministe américaine, qui a pratiqué la pornographie et la prostitution. Elle analyse les scénarios pornographiques comme étant ceux de la sexualité masculine en général, toujours dégradante pour les femmes et visant à leur destruction.

Aline d'Arbrant (1952-)

Ecrivain français, amie de Valerie Solanas, théoricienne de la gynarchie contemporaine. Son ouvrage, La Gynarchie (Diachronique, 1997), traduit en anglais et en italien, pose les bases d'une société féminine où les mâles de l'espèce humaine seraient éduqués au service du sexe féminin supérieur. Cet essai a été suivi d'une douzaine de romans mettant en scène de telles sociétés où l'homosexualité féminine est érigée en norme.

Philippe Brenot (1948-)

Psychiatre français, a publié en 2008 Les violences ordinaires des hommes contre les femmes. Tout au long de cet ouvrage, il affirme l'idée que les violences humaines sont effectuées à sens unique, par les hommes, et eux seuls, contre les femmes. Le souci d'en faire la démonstration par des faits, des études ou des chiffres globaux n'apparaît pas. Au contraire, il semble surtout préoccupé de susciter l'émotion par un style très emphatique, avec des phrases qui commencent par « J'accuse les hommes... », et suppléent à l'absence d'arguments rationnels. Il termine d'ailleurs par un « acte expiatoire » dans lequel il reconnaît la culpabilité de toutes les générations d'hommes depuis « l'aube de notre humanité ».

Formes sociales de la misandrie

Depuis les années 1980, des hommes et des femmes d'origines diverses dénoncent, dans les sociétés développées, des aspects qu'ils considèrent comme misandres. Ce sont des pères divorcés, des hommes victimes de violence conjugale, des féministes comme Élisabeth Badinter ou Doris Lessing, des militants hoministes, des sociologues, etc. Ils dénoncent entre autres :

- Dans le domaine des naissances, l'absence de tout pouvoir de décision donné aux pères, et le pouvoir total donné aux mères : choix de garder ou non l'enfant, choix de pratiquer ou non l'interruption volontaire de grossesse (IVG), choix d'accoucher ou non sous X ;

- L'impossibilité légale pour les hommes, en cas de doute sur une paternité qui leur est attribuée, de procéder à une recherche de paternité, la possibilité en étant réservé aux mères dans les dix premières années de l'enfant ;

- La préférence donnée par les juridictions de nombreux pays aux mères pour la résidence des enfants, en cas de divorce ou de séparation, comme au Québec où la proportion en leur faveur était de 63% en 2000 (Bulletin de la statistique du Québec, octobre 2002, volume 7, n°1) ;

- La surestimation des violences faites aux femmes par des hommes et la négation ou la sous-estimation des violences faites aux hommes par des femmes. C'est la thèse de Marcela Iacub et Hervé Le Bras, analysant l'enquête ENVEFF (Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France, 2000) : cette enquête, financée par les contribuables des deux sexes, ne fait aucune place aux victimes masculines ; inversement, elle gonfle artificiellement la proportion de victimes féminines en ajoutant aux données objectives concernant les violences physiques les données forcément subjectives qui concernent les violences psychiques ;

- La discrimination faite aux victimes masculines de violence conjugale quant aux services d'aide : en France le numéro d'appel 3919 est présenté par le ministère de la Parité comme s'adressant exclusivement aux victimes féminines, et toutes les personnes répondantes sont des femmes ; la conséquence en est que les victimes masculines ne font pratiquement pas appel à ce service.

- La définition légale du viol comme "pénétration", ce qui en exclut de nombreuses formes de viol féminin, en particulier sur les enfants[1]. Le problème est encore plus accentué en Suisse où la loi définit encore le viol comme un acte commis par un homme sur une victime féminine (article 190 du Code pénal).

- La présentation négative des hommes faite par les médias (violents, violeurs, parasites, etc.). Les Canadiens Paul Nathanson et Katherine K.Young, dans Spreading Misandry (2002) et Legalizing misandry (2006) ont plus particulièrement mis en évidence ce phénomène dans les feuilletons télévisés ; Virginie Madeira, qui a faussement accusé son père d'inceste à l'âge de quatorze ans, raconte dans "J'ai menti" comment elle y a été amenée par le visionnage d'un feuilleton télévisé américain dont l'héroïne, une jeune fille s'étant livrée à ce genre de dénonciation, devenait l'objet de toutes les attentions.

- La mise en place d'organismes voués à soutenir la condition féminine dans le cadre des institutions nationales (ministères, secrétariats d'État) ou internationales (commissions spécifiques à l'ONU, au Conseil de l'Europe) et de certaines ONG (Amnesty International), alors que rien d'équivalent n'existe en faveur de la condition masculine, et que les associations masculines sont rarement subventionnées ;

- Dans le domaine scolaire, l'absence de recherches et d'actions concernant la sous-performance scolaire des garçons, qui contraste avec la poursuite de recherches et d'actions en faveur de l'amélioration de la performance des filles. Ainsi, en France, dans le cadre du Prix de la vocation scientifique et technique, le ministère de l'Éducation nationale attribue chaque année plusieurs centaines de bourses à des élèves filles des classes terminales souhaitant s'orienter vers une branche professionnelle où elles sont peu présentes. Mais aucune initiative symétrique ne vient encourager les élèves garçons à choisir les filières menant à des branches où la proportion d'hommes diminue régulièrement (enseignement, santé, justice) ;

- Le rejet de la plupart des caractéristiques habituelles de la masculinité, la critique systématique de toute tentative de valorisation par les hommes de leurs spécificités, et parallèlement la valorisation sans retenue des caractéristiques spécifiques de la féminité.

- Les discriminations en faveur des femmes tolérées (entrée gratuite en discothèque ou autres promotions réservées aux femmes, assurance auto moins chère, offres d'emploi s'adressant exclusivement à un public féminin pour des métiers comme serveuse ou hôtesse d'accueil...) alors que de telles discriminations en faveur des hommes sont passibles des juridictions pénales.

Allez ! Pas de pitié pour un ennemi d'une moitié de l'humanité ! Il est temps de poser un diagnostic, certes évident, mais qui soulage : Philippe Brenot est un malade mental grave, et on n'en à rien à foutre qu'il soit en même temps psychiatre diplômé.