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Le CO2 ne dirige pas le climat ...

Démarré par JacquesL, 12 Février 2010, 04:24:54 PM

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JacquesL

Le CO2 ne dirige pas le climat ...
C'était déjà évident en croisant la transmittance spectrale de l'atmosphère (saturation déjà dans les raies du CO2), avec la solubilité du dioxyde de carbone dans les océans, selon leur température. Voici encore une autre source :
http://climat-sceptique.over-blog.com/article-2761770.html
http://www.friendsofscience.org/documents/veizer2.pdf
http://www.friendsofscience.org/documents/index.php?id=454
http://scienceandpublicpolicy.org/reprint/what_do_we_really_know_about_the_sun-climate_connection_.html

http://www.friendsofscience.org/documents/index.php?id=12

Citer
Le CO2 ne dirige pas le climat
À force d'écouter la litanie carbonique du GIEC et des perroquets médiatiques, on en vient à penser que les gaz à effet de serre ont toujours dirigé le climat terrestre, notamment les températures. Il n'en est rien. Nous revenons ici sur un papier du géochimiste Jan Veizer, qui avait fait quelque bruit lors de sa parution en 2005. Il montre que le rayonnement solaire et cosmique est le principal moteur des variations thermiques sur Terre depuis 500 millions d'années, le dioxyde de carbone n'intervenant que comme amplificateur secondaire de ces variations séculières et millénaires.

Jan Veizer est professeur de géochimie au Département des sciences de la terre l'Université d'Ottawa (Canada). Son papier (Veizer 2005) est une synthèse des données paléoclimatiques à diverses échelles de temps comparant des estimations actuelles de températures (par oxygène 16/18 et variations de faunes fossiles), de CO2 et de rayonnement cosmique (ces dernières par béryllium 10, chlore 36 et carbone 14). La conclusion principale est que l'on ne trouve que des corrélations faibles ou nulles entre le CO2 et la température.

A l'échelle du millénaire par exemple, l'auteur compare les teneurs en CO2 et les températures estimées (par isotopes oxygène et hydrogène) du forage groenlandais GISP2. On constate (figure ci-dessous) que le Groënland a connu des variations importantes alors que le CO2 restait stable. Les lettres W, S, M, D correspondent aux minima solaires de Wolf, Spörer, Maunder et Dalton et correspondent bien mieux aux baisses de températures.



A plus longue échelle, Veizer rappelle les données classiques du forage de Vostock, dans l'Antarctique (Petit 1999). On constate cette fois que les températures et le CO2 s'accordent mieux (pas à l'échelle de la décennie et du siècle, mais à l'échelle pluriséculaire). Cependant, l'examen attentif des données montre que le CO2 suit les températures (de plusieurs siècles) et non l'inverse. Le CO2 est un amplificateur thermique, certainement pas un initiateur climatique.


Dans cet autre schéma sur 500 millions d'années, Jan Veizer ne trouve plus de corrélation entre les températures couramment évaluées (en haut) et les différentes estimations de variations CO2 (en bas).



En revanche, l'inverse est vrai pour le rapport entre température et rayonnement cosmique (variant lui-même selon le rayonnement solaire et le géomagnétisme), tel qu'il est établi ci-dessous.


Bref, si l'on en croit la synthèse de Jan Veizer, l'époque moderne où le CO2 détermine le climat et où le rayonnement a une influence secondaire est une remarquable exception depuis... 500 millions d'années. A moins bien sûr que les modèles privilégiés par le GIEC et faisant la part belle aux gaz à effet de serre ne se trompent du tout au tout.

Référence
Veizer J. (2005), Celestial climate driver: A perspective from four billion years of the carbon cycle, Geoscience Canada, 32, 1, 13-28.

JacquesL

http://climat-sceptique.over-blog.com/article-4817672.html

Citer
Nir Shaviv : le courage et la détermination
Vous ne connaissez pas Nir Shaviv ? C'est peu surprenant. Ce jeune chercheur israélien de 35 ans, travaillant à l'Université de Jérusalem, conteste la théorie du réchauffement anthropique et suggère d'approfondir l'influence du rayonnement cosmique dans la variabilité de notre climat. Une hypothèse évidemment sacrilège à l'âge du carbocentrisme triomphant. Un bel exemple de courage dans la défense de ses convictions scientifiques. Portrait de Nir Shaviv et enjeux de ses travaux par Pierre Allemand.

Initialement convaincu de l'influence prépondérante du CO2 dans le réchauffement climatique actuel, Nir Shaviv a repris les arguments du GIEC. En constatant d'abord que, contrairement à l'idée universellement répandue, l'hypothèse anthropogénique restait une suggestion, commode certes, mais non une évidence. Ensuite, en se fondant toujours sur les publications de cet organisme, Nir Shaviv constate que l'on ne connaît ni l'amplitude des forçages anthropiques et de leurs rétroactions (tous mécanismes confondus), ni même son signe (± 0,8 W/m2) !



Concernant la relation entre la teneur en CO2 de l'atmosphère et la température, la simple comparaison de la courbe de croissance régulière du CO2 de l'atmosphère avec celle des températures permet d'émettre un doute sérieux  sur la solidité de la corrélation. Nir Shaviv devient alors sceptique. Le CO2 aurait-il choisi comme premier facteur causal du réchauffement parce que c'était le seul candidat connu ?

Hypothèses alternatives

Le jeune chercheur conçoit une tout autre explication aux changements climatiques. Il est connu que l'un des facteurs déterminant la température de la surface terrestre est la présence de nuages à basse altitude. Or, la formation de ces nuages est déterminée par l'ionisation de l'air humide, qui provoque la formation de « graines » propice à l'apparition de microgouttelettes d'eau constitutives du nuage. Et cette ionisation est elle-même provoquée par le rayonnement cosmique. Le chercheur a alors comparé les variations du flux de rayonnement cosmique avec les variations de température au cours de périodes très variées : le Phanérozoïque dans son ensemble (les dernières 550 millions d'années), le Crétacé (de -145,5 à -65,5 Ma), l'Eocène (-55,8 à -33,9 Ma), la dernière période glaciaire (-110 000 à -13 000 BP), le XXe siècle, et le cycle solaire (d'environ 11 ans). Il a ainsi établi une corrélation très nette entre le flux du rayonnement cosmique reçu par la Terre d'une part, et le bilan radiatif terrestre d'autre part. C'est ce dernier bilan, fortement influencé par l'abondance de la couche nuageuse, qui détermine in fine la température d'équilibre de la surface du globe terrestre.

Les conclusions de ses travaux sont précises : il indique qu'au cours du siècle écoulé, la variation du rayonnement cosmique reçu par la Terre a contribué à une élévation de température de 0,47 ±0,19 °K, le reste pouvant être attribué à des causes anthropiques. (Rappelons que la variation totale constatée sur le siècle est de 0,6 ± 0,2 °K). Autrement dit, l'influence des différents gaz à effet de serre d'origine anthropique sur la température du globe terrestre paraît minime par rapport à celle du couplage rayonnement solaire / rayonnement cosmique.

Nir Shaviv explique les variations observées au cours des dernières années par les variations de l'activité solaire : le vent solaire résultant de cette activité module le flux du rayonnement cosmique qui influence à son tour l'ionisation troposphérique. Il a publié ses conclusions dans un article du Journal of Geophysical Research (Shaviv 2005).

L'armada du GIEC donne l'artillerie lourde

Naturellement, la remise en cause de l'influence prépondérante du CO2 d'origine anthropique sur la température lui a valu les foudres de plusieurs représentants « orthodoxes » de la communauté scientifique. Stefan Rahmstorf ( Potsdam Institute for Climate Impact Research, Allemagne), connu pour son militantisme « anthropogénique », a réuni 10 autres chercheurs membre du GIEC et publié sous leur signature commune un démenti abondant aux allégations de Shaviv. L'affaire était sérieuse, car les arguments paraissaient convaincants. L'armada du GIEC a donc fait donner l'artillerie lourde...

Nir Shaviv a repris un à un les arguments de Stephan Rahmstorf et les a retournés calmement contre ses détracteurs, relevant au passage qu'ils ne sont pas vraiment spécialistes des domaines dont ils discutent. On trouvera ici la teneur de ces débats.

Un autre détracteur, qualifié par Shaviv lui-même de « plus scientifique » (c'est-à-dire peut-être moins politique), Dana L. Royer (Department of Geosciences and Institutes of the Environment, Pennsylvania State University),  a lui aussi contesté les conclusions de Nir Shaviv, en  introduisant un nouveau facteur correctif dans l'argumentation « officielle » sur le lien CO2 - paléoclimat : la diminution du pH de l'eau de mer induite par  la teneur atmosphérique en CO2 rendrait la courbe dite GEOCARB III, représentant la teneur en CO2 de l'atmosphère, plus conforme à l'évolution des températures de la période du Phanérozoïque.  Nouveau débat technique. Nir Shaviv montre que la correction apportée par Royer et al. ne tient pas compte de l'effet de la formation d'importantes quantités de glaces de mer durant certaines périodes du Phanérozoïque. De plus, pour être applicables, ces corrections supposent une température de l'eau élevée, incompatible avec les périodes de glaciation.

Nir Shaviv a donc répliqué à chacun de ses critiques et campe fermement sur ses positions. On ne peut qu'admirer ici la détermination de ce jeune chercheur qui n'hésite pas à se fermer sans doute durablement les portes des revues scientifiques les plus en vue pour défendre ce qu'il croit être - et il a de solides raisons pour le croire - la vérité scientifique.
Pierre Allemand


Références   
Shaviv N. (2005), On Climate Response to Changes in the Cosmic Ray Flux and Radiative Budget, JGR Space, 110, A08105, 2005.

Lien
Le blog de Nir Shaviv, avec de nombreux textes et documents disponibles.

Sur le même thème ici :
Les travaux de J. Veizer : Le CO2 ne dirige pas le climat !

JacquesL

#2
http://www.agu.org/pubs/crossref/2005/2004JA010866.shtml

CiterOn climate response to changes in the cosmic ray flux and radiative budget

Nir J. Shaviv

Racah Institute of Physics, Hebrew University of Jerusalem, Jerusalem, Israel

We examine the results linking cosmic ray flux (CRF) variations to global climate change. We then proceed to study various periods over which there are estimates for the radiative forcing, temperature change and CRF variations relative to today. These include the Phanerozoic as a whole, the Cretaceous, the Eocene, the Last Glacial Maximum, the 20th century, as well as the 11-yr solar cycle. This enables us to place quantitative limits on climate sensitivity to both changes in the CRF, and the radiative budget, F, under equilibrium. Under the assumption that the CRF is indeed a climate driver, the sensitivity to variations in the globally averaged relative change in the tropospheric ionization I script is consistently fitted with μ ≡ − (dT global /d I script) ≈ 7.5 ± 2°K. Additionally, the sensitivity to radiative forcing changes is λ ≡ dT global /dF = 0.35 ± 0.09°KW−1m2, at the current temperature, while its temperature derivative is undetectable with (dλ/dT)0 = −0.01 ± 0.04 m2W−1. If the observed CRF/climate link is ignored, the best sensitivity obtained is λ = 0.54 ± 0.12°KW−1m2 and (dλ/dT)0 = −0.02 ± 0.05 m2W−1. Note that this analysis assumes that different climate conditions can be described with at most a linear function of T; however, the exact sensitivity probably depends on various additional factors. Moreover, λ was mostly obtained through comparison of climate states notably different from each other, and thus only describes an average sensitivity. Subject to the above caveats and those described in the text, the CRF/climate link therefore implies that the increased solar luminosity and reduced CRF over the previous century should have contributed a warming of 0.47 ± 0.19°K, while the rest should be mainly attributed to anthropogenic causes. Without any effect of cosmic rays, the increase in solar luminosity would correspond to an increased temperature of 0.16 ± 0.04°K.

Received 27 October 2004; accepted 1 June 2005; published 23 August 2005.

Citation: Shaviv, N. J. (2005), On climate response to changes in the cosmic ray flux and radiative budget, J. Geophys. Res., 110, A08105, doi:10.1029/2004JA010866.


JacquesL

Pathétiques, les contorsions des carbocentriques, pour dénier que le déphasage retard du CO_2 atmosphérique sur la température des océans ruine leur dogme carbocentrique :
http://www.realclimate.org/index.php/archives/2004/12/co2-in-ice-cores/
http://www.skepticalscience.com/co2-lags-temperature.htm

Ils prennent le monde entier pour un tas de niais...

JacquesL

Voir aussi :
http://www.warwickhughes.com/hoyt/climate-change.htm
et le tableau de score :
http://www.warwickhughes.com/hoyt/scorecard.htm
Où Douglas Hoyt conclut par 1 point expérimental aux réchauffistes,
27 points contre, et 4 points expérimentaux contradictoires ou à refaire.

JacquesL

#5
Dossier très complet à http://www.pensee-unique.fr/effetdeserre.html.
Bien trop long pour être reproduit ici.
Voir le dernier article :
http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0707/0707.1161v4.pdf
ici résumé par Jacques Duran :
Citer    C) Les fondements de la théorie de l'effet de serre critiqués par deux physiciens allemands

Un article explosif, est paru en fin 2007 (Ref : arXiv:0707.1161v3 du 11 septembre 2007, version V3) dans le section "atmospheric et oceanic physics" du site ArXiv (les archives) de Los Alamos (maintenant Cornell) .Cet article est intitulé " Falsification of the atmospheric CO2GetT greenhouse effects within the frame of physics" ( en français: "Réfutation de l'effet de serre du CO2 atmosphérique dans le cadre de la physique"). (NDLR: falsification est un faux ami). Il est signé par deux physiciens théoriciens allemands : Gehrard Gerlich et Ralf. D. Tscheuschner. Je rappelle que le site ArXiv met à la disposition des scientifiques (notamment physiciens, numériciens et biologistes) un service de pré-publication automatique des articles au moment où ils sont envoyés à une revue pour publication ultérieure après examen par des referees. Cette méthode de pré-publication accélère grandement la communication entre les scientifiques parce que les délais d'attente des rapports des arbitres sont parfois très longs. Je l'ai personnellement beaucoup utilisée comme d'ailleurs la plupart des scientifiques de ma connaissance.

Ci-contre, à droite, le Professeur Dr. Gerhard Gerlich (à gauche) et le Dr. Ralf D. Tscheuschner (à droite)

_____________________________________________________________________________________

Mise à jour du 18 Mars 2009 : Lors de sa parution dans le site ArXiv en sept. 2007 (non revu par les pairs, peer-reviewed) de Cornell, l'article de Gerlich et Tscheuschner a immédiatement fait l'objet de toute une série d'attaques convergentes et particulièrement acerbes de la part des affidés du GIEC. Le webmaster de ce site, qui avait "osé " expliquer que cet article posait un certain nombre de questions de physique fondamentale tout à fait pertinentes, avait lui aussi subi les foudres des "modérateurs" de certains forum dits "scientifiques" jusqu'à provoquer les fermetures immédiates des forum lorsque le site pense-unique.fr était mentionné (!) Les noms d'oiseaux volaient très bas. Bref, beaucoup des supporters de la pensee-unique en matière d'effet de serre affirmaient que cet article était faux et qu'en conséquence, il ne serait jamais accepté dans la littérature scientifique peer-reviewée et qu"'il était idiot (voire pire) d'en faire l'apologie"
Outre le fait que le webmaster de ce site n'a jamais fait l'apologie de quoique que ce soit mais a rapporté sur des articles publiés dans la littérature, ils avaient tort.

En effet, l'article de Gehrard Gerlich et Ralf. D. Tscheuschner, soi-disant impubliable, vient d'être accepté et publié en tant qu'article de Review (ce qui est prestigieux), dans une collection qui figure au top des publications des physiciens : L'International Journal of Modern Physics qui relève de World Scientific. Cette revue a publié les travaux de nombreux prix Nobel de physique. (source).
La version électronique (version V4) de cet article publié est sur le site des ArXiv.

 

Comme on le voit, l'article publié dans l'IJMPB qui ne diffère que de très peu de l'article original publié sur ArXiv en 2007, a suivi un long processus d'examen (presqu'un an et demi) ce qui n'est pas étonnant étant donné lé caractère explosif du contenu de cette publication. On peut en déduire que les referees ont dû être nombreux et ont amplement discuté avant d'être convaincus et de donner le feu vert...surtout s'agissant d'un article de revue qui est la forme la plus aboutie d'un article scientifique.

Le feu vert donné à la publication de cet article, si controversé, montre qu'il existe de nombreux et très bons physiciens qui ne sont pas d'accord avec les modèles utilisés par les climatologues quelles que soient les affirmations péremptoires de ces derniers. C'est vraiment le moins que l'on puisse dire...

A noter qu'un résumé de cet article, sous le titre " Equilibre thermique de la terre et l'effet de serre" a été publié en 2008 dans un livre de la collection Springer Praxis Book intitulé : " Attribution du changement climatique : Températures, Radiation solaire et Equilibre thermique" (auteur Donald Rapp) (source : merci à Marot de le m'avoir signalé)

_______________________________________________________________________________________________________________________

L'article de Gerlich et Tscheuschner, qui sont tous les deux des physiciens théoriciens, enseignants et chercheurs expérimentés, concerne donc la physique sous-jacente au fameux effet de serre qui, nous dit-on, résulterait du CO2 naturel auquel s'ajoute celui que l'homme s'ingénie à propulser dans notre atmosphère. Cet "effet de serre" comme l'on dit (et l'on verra ci-dessous que cette appellation est inadaptée), serait, dit-on toujours, le grand responsable de l'élévation de température ( +0,7°C en 100 ans) que nous connaissons actuellement et sera aussi et probablement à l'origine de la destruction de la vie sur la terre selon d'autres, comme James Lovelock (encore que ce dernier ait changé d'avis récemment puisqu'il vient de proposer une solution...voir ici).

L'effet de serre dû au CO2 est le cheval de bataille N°1 du bureau (que je prends bien soin de distinguer des experts qui ne sont pas tous d'accord, loin de là) du GIEC, ainsi que la base des discours apocalyptiques d'Al Gore et des prévisions économiques catastrophiques de Sir Stern. Sans compter, en France, les descriptions alarmistes des Nicolas Hulot et autre apôtres du zéro carbone comme Yann Arthus Bertrand et beaucoup d'autres écologistes...De fait "l'effet de serre dû au CO2 de l'atmosphère" est le seul candidat que le GIEC et consorts ont bien voulu considérer, à priori, comme le seul et unique responsable du réchauffement climatique "global" comme ils le nomment.
On veut bien, mais à condition que cet effet et sa véritable description physique et mathématique, tienne la route. Et cela semble loin d'être le cas, comme nous allons le voir lorsqu'on l'examine soigneusement à la lueur de nos connaissances en physique fondamentale.

Compte tenu du règne quasi-dictatorial de la pensée unique dans ce domaine, il faut être très sûr de soi pour oser attaquer l'effet de serre, comme par exemple, Khabiboullo Abdoussamatov qui était le chef du Laboratoire d'études spatiales de l'Observatoire principal (de Poulkovo) de l'Académie des sciences russe et directeur du projet d'Astrométrie de la Station Spatiale Internationale pour la Russie. Et pourtant, lorsque l'on examine la littérature sur ce sujet en se disant qu'elle doit être solide et inattaquable, on va de surprises en surprises. Comme vous allez le voir, toute cette théorie de l'effet de serre du CO2 que l'on vous présente comme indiscutable et qui est soi-disant soutenue par des milliers de scientifiques (mais très peu de physiciens et notamment de véritables thermodynamiciens) repose les plus souvent sur des déclarations péremptoires et des arguments parfois fragiles du point de vue scientifique, pour parler poliment.

Quelqu'en soit l'enjeu, un site comme celui-ci se devait aussi de s'interroger sur l'existence réelle de ce fameux effet de serre et surtout sur ses véritables fondements scientifiques. Car il s'agit bien là d'un problème de physique fondamentale sur lequel ni les climatologues ni les météorologues ne semblent avoir les connaissances nécessaires pour pouvoir exercer un examen critique et dont tout le monde affirme que le mécanisme est parfaitement compris et démontré...Comme c'est souvent le cas, les choses sont admises comme telles et rarement examinées dans le fond. Et, le temps passant, cela devient vite une certitude...De fait, L'histoire des sciences est très riche de nombreuses "bourdes" qui ont perduré, parfois pendant des dizaines d'années, avant d'être débusquées par des esprits critiques et clairvoyants qui ont, le plus souvent, éprouvé les plus grandes difficultés à de faire entendre. (Voir ici).

Cette "certitude" des grands médias et du grand public repose fondamentalement sur une analogie (fausse) généreusement propagée que je vais me faire un plaisir de démonter pour vous. D'autre part, comme l'affirment G. Gerlich et R.D. Tscheuschner, il n'existe, à ce jour, aucune démonstration scientifique de la réalité de "l'effet de serre du CO2 dans l'atmosphère", qui parte des lois fondamentales de la physique, dans toute la littérature scientifique internationale. D'ailleurs, s'il y en avait une, bien vérifiée, la cause serait entendue et je ne me serais sûrement pas donné le mal d'écrire tout le contenu de ce site.
L'article cité ci-dessus qui sert de base à ce petit exposé et que je vais utiliser de manière aussi simplifiée que possible, est donc le bienvenu. A noter que je ne pourrai citer ici les références des articles auxquels les auteurs font allusion. Elles sont au nombre de 204. Les lecteurs assidus trouveront toutes les références nécessaires à la fin de l'article de Gerlich et Tscheuschner.

Tout d'abord, un petit point d'histoire pour vous rappeler comment "l'effet de serre du CO2" dans l'atmosphère est revenu sur le tapis, après avoir connu des fortunes diverses...Nous verrons ensuite que l'analogie fondamentale qui sert de base à tous les discours des tenants de l'effet de serre (mais heureusement pas des modélisateurs qui savent parfaitement cela), est définitivement et totalement fausse. Cela a été remarqué et démontré depuis bien longtemps (dès 1909.), rappelé à plusieurs reprises, mais résolument passé sous silence depuis par les autorités en place. Gerlich et Tscheuschner discutent ensuite, avec quelques détails, des hypothèses qui sous-tendent les "extrapolations" des tenants de l'effet de serre et montrent que certaines hypothèses de base sont pour le moins hasardeuses Nous noterons aussi que le fameux réchauffement de +33°C dont bénéficierait la planète du fait de l'effet de serre naturel, résulte d'un calcul erroné dont le manque de rigueur laisse rêveur un physicien consciencieux mais qui, apparemment, ne trouble pas le sommeil de nos experts en climatologie. Heureusement, l'un d'entre eux , Roger Pielke Sr (voir ci-dessous) vient, au mois de Janvier 2008, de publier un article dénonçant aussi ces erreurs, Enfin, Gerlich et Tscheuschner.démontent l'usage abusif qui est fait des fameux petits diagrammes appelés "bilans radiatifs" de même que l'utilisation pour le moins erronée des lois fondamentales de la physique, telle que celle de Stefan.
Bref, ça va chauffer.


JacquesL

Majoritairement, chez les auteurs qui se recopient les uns les autres - par exemple à la wikipedia - , ils attribuent les glaciations du Protérozoïque à un effet de serre, et arrivent à trouver dans des éruptions volcaniques les auteurs premiers des émissions ou résorptions de CO2. bôf !
Vu ce qu'étaient à l'époque les teneur en dioxyde de carbone atmosphérique, ce n'étaient pas des variations dans cette énormité, amplement saturée, qui pouvaient avoir un effet. En revanche, ils sont infoutus de regarder la couverture nuageuse, dont nous constatons quotidiennement l'importance capitale.
Ayant écarté la couverture nuageuse de leur esprit, ils écartent donc la position du système Solaire à l'époque, en plein dans un bras galactique, donc avec plein de rayons cosmiques, et plein de nuages... Deux exemples de ce genre d'égarés :
http://e2phy.in2p3.fr/2003/actesRamstein.pdf
http://rindiblog.files.wordpress.com/2009/06/neoprotozoerique.pdf

Et maintenant un peu d'histoire, pour distinguer précisément les Glaciations Laurentienne, Sturtienne, Marinoenne d'Elatina, Marinoenne de Varanger, Gaskiers, puis Cambrienne :
http://www.webzinemaker.com/admi/m9/page.php3?num_web=18063&rubr=4&id=334450
Citer    
Fossile
L'époque précambrienne est celle qui précède l'apparition de la vie macroscopique sur terre.
Jadis on croyait même qu'elle précédait l'apparition de la vie, car on ne connaissait pas encore les micro-fossiles qui pouvaient nous renseigner sur elle.
Maintenant on connait mieux le précambrien et on sait que cette longue époque a vu évoluer les êtres vivants primitifs avant l'explosion de la vie macroscopique de l'ère cambrienne.

Voici le "calendrier" des évènements du Précambrien :



-4,568 Ga : Début de l'accrétion de la Terre. Début de l'ère Hadéenne / Éoarchéenne / Catarchéenne.

-4,526 ou 4,553 ou 4,533 Ga : Formation de la Lune lors de la collision entre la Terre et une planète de la taille de Mars : Théia.

-4,46 Ga : Le Soleil devient plus chaud. Diminution du bombardement météoritique. Fin de l'accrétion de la Terre. Condensation de la vapeur d'eau en pluie.

-4,37 - 4,30 Ga : Plus anciens zircons découverts aux Jack Hills, Yilgarn (ouest Australie). Le déséquilibre lutécium - hafnium et la présence d'isotopes lourds de l'oxygène indiquent que de l'eau liquide existait déja.

-4,20 (ou 4,15) Ga : Grand impact sur la Lune, création de la Mer de Smith.

-4,040 - 4,016 Ga : Les gneiss d'Acasta (Canada) indiquent que de l'eau libre existait à cette époque.

-4,10 - 3,865 (ou 3,92 - 3,85) Ga : Période de bombardement météoritique maximal (= époque "Nectarienne" sur la Lune). Peut-être cela est-il du à la "migration" de l'orbite de Jupiter ou de Neptune qui perturbe l'orbite de nombreux astéroïdes.

-3,92 (ou 4,1) Ga : Grand impact sur la Lune, création de la Mer du Nectar.

-3,865 Ga : Fin du bombardement météoritique. Stabilisation de la croute et des océans. 1ers sédiments à Akilia. Début de l'époque Éoarchéenne / Issuenne.

-3,85 (ou 3,77) Ga : Grand impact sur la Lune, création de la Mer des Pluies.

-3,825 Ga : 1ers sédiments d'Isua (Groenland). Kérogènes enrichis en carbone allégé (C13 --> C12) pouvant être un indice de l'existence d'êtres vivants. Mais cela est plutôt du à la décomposition à haute température du carbonate de fer sous forme de magnétite et de graphite.

-3,80 Ga : Grand impact sur la Lune, création de la Mer Orientale. Début du remplissage des mers lunaires par de la lave.

-3,80 - 3,76 Ga : Présence d'isuasphères et de carbone allégé à Isua (Groenland). Cela constitue des indices possibles (mais très discutés) de l'existence d'êtres vivants.

-3,75 Ga : Apparition des 1ères couches de fer rubanné. Mais celles-ci sont de type "Algoma" et n'indiquent probablement pas la présence d'oxygène libre mais plutôt une synthèse d'oxydes ferriques dans les sources hydrothermales.

-3,70 Ga : 1ères Laves komatites à Isua. Celles-ci indiquent que le volcanisme était alors plus chaud que le volcanisme actuel.

-3,49 Ga : 1ers stromatolithes de North Pole dans ea Pilbara (ouest Australie). Ceux-ci sont la 1ère trace indiscutable de l'existance d'une vie bactérienne. Début de l'époque Swazienne.

-3,465 Ga : Stromatolithes, filaments et opanes (indices de vie bactérienne) de Warrawoona dans le Pilbara (ouest Australie). Les indices isotopiques indiquent qu'une photosyntèse d'un type non-producteur d'oxygène est utilisé. Les bactéries détectées sont donc probablement des bactéries sulfureuses vertes ou pourpres.

-3,42 (ou 3,465) Ga : Présence de 11 types de bactéries différentes (et de houille de bactéries) à Trundall dans le Pilbara (ouest Australie). Primaevifilum minutum, P. Laticellulosum, P attenuatum, P. delicatulum, P. amoenum, P. conicoterminatum, Archaeoscillatoriopsis disciformis, A. grandis, A. maxima, etc ...

-3,25 Ga : Couche d'iridium à Fig Tree, en Afrique du sud, indiquant qu'un astéroïde a heurté la terre à cette époque.

-3,2 Ga (?) : Houille de bactéries à Barbeton dans le Swaziland. Pétrole de bactéries sphéroïdales soufrées à Fig Tree en Afrique du sud. Bactéries éobactériums isolatums à Warawoona dans le Pilbara (ouest Australie) et à Fig Tree (Swaziland). Les cherts commencent à s'appauvrir en isotopes O18, ce qui montre que la température de l'eau de mer commence à monter. (L'analyse isotopique du silicium montre que la température des océans est alors de 70°).

-3,1 Ga : Stromatolithes de Pongola et de Bularvayan en Afrique du sud.

-3,0 Ga : Stabilisation des isotopes de soufre par disparition des réactions photochimiques "MIF" (MIF = "fractionnement des isotopes du soufre indépendant de la masse", induit par les rayons ultraviolets). Cela indique qu'une couche de nuages empêche désormais les rayons ultraviolets du soleil d'atteindre la terre. Ces nuages proviennent peut-être du méthane rejeté par des bactéries méthanogènes (H2 + CO2 --> CH4). L'appauvrissement des cherts en isotopes O18 montre que l'eau de mer est désormais trés chaude, probablement à cause de l'effet de serre intense du au méthane.

-2,92 Ga : 1ères cyanobactéries photosynthétiques rejetant de l'oxygène (?). Début de l'époque Laurentienne.

-2,9 - 2,8 Ga : Glaciation du Swaziland / Witwatersrand ? Elle est peut-être due à la destruction de l'effet de serre à cause de l'oxygène qui se combine alors au méthane (cependant on peut se demander si l'oxygène était déjà assez abondant pour pouvoir faire ca).

-2,8 Ga : Pic de carbone léger indiquant que la vie se redéveloppe rapidement après la fin de la glaciation.

-2,8 - 2,7 Ga : Cyanobactéries de Bulawayo.

-2,7 - 2,6 Ga : Fin des petites couches de fer rubanné de type "Algoma". Début des grands dépots de fer rubanné (BIF) de type "Lac supérieur" dans le fond des mers, fabriqué par la combinaison du fer avec l'oxygène rejeté par les cyanobactéries. L'oxygène libre n'existe pas dans la mer car il y est lié au fer, et il a du mal à se répandre dans l'atmosphère car les volcans sont encore trés réducteurs et émettent des gaz qui le fixent : Le méthane (CH4) et le monoxyde de carbone (CO) se combinent avec l'oxygène pour former du dioxyde de carbone (CO2) et le sulfure d'hydrogène se combine avec lui pour former du sulfate (SO4-2).

-2,65 Ga : Pétrole de cyanobactéries dans le Pilbara (ouest Australie). Présence de stéranes de mycobactéries ou de protéobactéries (mais probablement pas d'eucaryotes) à Pilbara et Wittenoom en Australie. Ces stéranes sont fabriquées grace à la présence d'oxygène.

-2,588 - 2,549 Ga : Cyanobactéries de Nauga, Prieska (Afrique du sud). Début de l'époque Algonkienne inférieure / Huronienne.

-2,5 Ga : Début de l'accrétion du supercontinent de Kénorland / Hudsonia. Phase d'expansion des stromatolithes.

-2,5 - 2,0 Ga : Début de l'époque sidérienne. Les laves komatites sont de plus en plus rares, indiquant que le volcanisme devient moins chaud et se rapproche progressivement du type actuel. Les anciens volcans étaient sous-marins et réducteurs, c'est à dire qu'ils émettaient des gaz réduits (H2, CO, CH4 et H2S) capables de fixer l'oxygène. Ils sont progressivement remplacés par des volcans continentaux non-réducteurs, qui émettent des gaz oxydés (H2O, CO2 et SO2) qui ne fixent pas l'oxygène. Les dépôts de nickel deviennent également plus rares, hors ceux-ci étaient indispensables aux bactéries pour fabriquer du méthane fixant l'oxygène.

-2,45 Ga : Les volcans étant devenus non-réducteurs, ils laissent l'oxygène libre s'accumuler massivement dans l'atmosphère. Lorsque le taux d'oxygène atteint 1% dans l'atmosphère, il peut commencer à se maintenir également dans les océans.
Début de la formation massive de dépots de fer rubanné (BIF) dans le fond des mers. Ceux-ci sont constitués par l'alternance de couches d'hématite (oxyde de fer FE2O3), riches en oxygène, déposées en été et de couches de magnétite (oxyde de fer FE3O4), plus pauvres en oxygène, déposées en hiver. C'est ce qu'on appelle la "grande oxydation" ou la "révolution de l'oxygène".
Le taux de réactions photochimiques "MIF" commence à baisser. L'enrichissement des cherts en isotopes O18 montre que l'eau de mer devient moins chaude (L'effet de serre induit par le CO2 dans l'atmosphère diminue car les cyanobactéries consomment du CO2 pour produire leur oxygène O2).

-2,40 Ga : Cratère météoritique de Suavjärvi (16 km de diamètre) en Carélie (63°7′N 33°23′E).

-2,40 Ga : Glaciation Huronienne de Ramsay Lake.

-2,34 Ga : Glaciation Huronienne de Bruce.

-2,325 Ga : Phase d'expansion des stromatolithes. Ceux-ci deviennent communs.

-2,30 Ga : Début de la division du supercontinent de Kénorland / Hudsonia. Phytoplancton diversifié de Monte Christo en Afrique du sud (organismes adaptés à l'oxygène). Ou vers 1,70 Ga ?

-2,32 - 2,25 Ga : Glaciation Huronienne de Gowganda (peut-être à cause de la baisse du CO2). Terre "boule de neige".

-2,250 - 2,050 Ga : Augmentation de la fabrication d'oxygène par les cyanobactéries après la fin de la glaciation (l'augmentation du taux d'oxygène O13 dans les carbonates indique une quantité de matière organique plus importante). La stabilisation des isotopes de soufre (disparition des réactions photochimiques "MIF") indique que la teneur atmosphérique en oxygène O2 est assez élevée pour former une couche d'ozone O3 en altitude qui arréte les ultraviolets. Le taux de formation du fer rubanné (BIF) et de l'uranium oxydé (Uraninite UO2) atteint son maximum puis commence à baisser (c'est la fin de l'époque sidérienne). Début des "couches rouges" continentales constituées de fer oxydé (hématite FE2O3).

-2,15 (ou 1,90 ?) Ga : Premiers eucaryotes (êtres vivants plus évolués que les bactéries / procaryotes) chlorophylliens à Belcher (Canada).

-2,023 Ga : Cratère météoritique de Vredefort (280 km de diamètre) sur le craton de Kaapvaal en Afrique du sud (Lat = 27°0' S Long = 27°30' E).

-2,15 - 1,90 Ga : Début de l'époque Algonkienne moyenne / Animikienne. Eucaryotes : Cellules coloniales entourées d'une gaine de mucus (cyanobactéries ou algues rouges ?), huroniospores (cyanobactéries ou spores de champignons ?), eoastrions, eosphaeras, gunflintias et kakabekias umbellatas à Belcher (nord-ouest Canada) et à Gunflint (Ontario, 2,09 Ga), grypanias spiralis à Negaunee (Michigan), et acritarches pluricellulaires à coques dures (spores d'algues vertes ou rouges) à Medecine Peaks (Wyoming).

-2,10 ou 2,00 Ga : Moranias (eucaryotes ou procaryotes ?) à Nastapoka (Canada) et à Knob Lake et Attikanagen (Quebec).

-1,925 Ga : Algues filamenteuses d'Epworth au Canada.

-1,90 Ga : Glaciation ?

-1,90 - 1,80 Ga : Formation du supercontinent de Columbia.

-1,87 Ga : Algues eucaryotes Grypanias spiralis (unicellulaires géants ou pluricellulaires ?)

-1,850 Ga : Cratère météoritique de Sudbury (250 km de diamètre) en Ontario (Canada).

-1,80 Ga : Kystes d'eucaryotes flagellés.

-1,80 -1,70 Ga : Derniers dépôts de Pyrite, de fer rubanné (BIF) et d'uraninites UO2 (remplacées par les oxydes uraniques UO3 solubles). L'oxygène n'a plus du tout de métaux pour le fixer et il peut enfin se répandre vraiment librement dans l'atmosphère. Expansion des "couches rouges" continentales constituées de fer oxydé (hématite FE2O3).

-1,73 Ga : Eucaryotes acritarches chuarias et eucaryotes acritarches tyrasotaenias (algues rouges ?) et stictosphaeridiums implexums à Chuanlinggou (Chine).

-1,70 Ga : Longfengshanides pluricellulaires, acritarches (chuarias et tyrasotaenias) et tawuias (algues ou mycétozoaires) de Tuanshanzi.

-1,70 Ga : Glaciation.

-1,65 Ga : Eucapsis (algues rouges pluricellulaires) de Paradise Creek en Australie.

-1,60 Ga : Médusoïdes (?) de Nolténius (nord Australie). Début de l'époque Algonkienne supérieure / Riphéenne.

-1,60 - 1,50 Ga : Début de la division du supercontinent de Columbia.

-1,50 Ga : Glaciation (?). La concentration en oxygène se stabilise à un taux comparable à l'actuel.

-1,45 Ga : Eucaryotes pluricellulaires et sexués de Shamberlain Shale. Algues pluricellulaires de Little Belt Mountain (Montana). Eucaryotes acritarches (kystes de dinoflagellés unicellulaires ou d'algues vertes prasinophycées ?) à Belt (Montana). Acritarches Leiosphaeridias (algues vertes chlorophycées ?) à Roper (Australie). Eucaryotes sivaglicanias à Omachtinsk en Sibérie (ancètres des champignons et animaux ?).

-1,45 -1,42 Ga : Algues à thalle ramifié à Belt (Montana) et Gaoyuzhang (Chine).

-1,43 Ga : Acritarches pterospermosimorphas capsulatas de Zigal'ga en Russie.

-1,45 -1,35 Ga : Diversification des stromatolithes.

-1,34 Ga : Chlorophytes pyramimonadales à Zigazino Komarovsk (Russie).

-1,32 Ga : Acritarches Quadratimorphas et 1ères algues vertes pluricellulaires urotrichales (?) à Wumishan (Chine).

-1,30 Ga : Glaciation en Afrique (?). Eucaryotes Grypanias spiralis (unicellulaires géants ou pluricellulaires ?) au Montana, en Chine et en Inde.

-1,30 - 1,20 Ga : Eucaryotes de Besk Spring Dolomite (Californie). Algues vertes unicellulaires pterospermas micromonadophytes et algues pluricellulaires ulvophycées de Wumishan (Chine). Champignons, algues brunes et dinoflagellés de Lakhanda (Sibérie).

-1,25 Ga : Eucaryotes Acritarches quadratimorphas à Hongshuizhuang (Chine).

-1,27 -1,19 Ga : Acritarches valerias lophostriatas à Agu Bay et Baylot au Canada. Dinoflagellés, chlorophytes pyramimonadales et chromophytes à Thulé (Groenland). Apogée des stromatolithes.

-1,20 Ga : Eucaryotes bangiomorphas pubescens plurilellulaires et sexués au Canada. Acritarches simias annulares et pterospermellas à Thulé. Algues vertes Spiromorphas segmentatas à Ruyang (Chine).

-1,10 Ga : Formation du supercontinent de Rodinia.

-1,03 Ga : Acritarches prismatomorphes Octoexydriums à Lakhanda (Sibérie).

-1,00 - 0,90 Ga : Glaciation Laurentienne et du bas Congo. Début de l'époque Animikienne / Hadrynienne.

-0,90 Ga : Début de la division du supercontinent de Rodinia.

-0,90 - 0,85 Ga : Expansion des acritarches à Lakhanda (Sibérie). Octoedryxiums. Nombreuses espèces nouvelles ?

-0,800 - 0,785 Ga : "Anomalie de Bitter Spring" = Montée du carbone 12 indiquant une expansion des êtres vivants. Celle-ci est provoquée par l'augmentation du taux d'oxygène dans l'atmosphère, ce gaz n'étant plus absorbé par les surfaces terrestres ni accaparé pour former de l'ozone O3.

-0,84 - 0,74 Ga : 1ers animaux bilatéraux possibles ???

-0,77 Ga : Algues vertes filamenteuses ulothricacées (?) de Skillogalee (Australie).

-0,75 Ga : Amibes à test. Dinoflagellés et algues vertes pluricellulaires (vaucheriales, cladophorales, chlorococales et chaetophorales) à Svanbergfjellet (Spitzberg). Vers de Jiuliqiao en Chine (pararenicolas, protaerenicolas et sabellidites).

-0,75 -0,73 Ga : Montée du taux d'oxygène, nombreuses espèces animales ?

-0,735 - 0,705 Ga : Glaciation Sturtienne / Rapitienne / Changan (terre "boule de neige"). Bactéries de Kingston (Californie).

-0,70 Ga : Interglaciaire de Nyborg / Ekné. "Anomalie de Rasthof" = Montée du carbone 12 indiquant une expansion de l'oxygène et des êtres vivants (1ères mousses et 1ers métazoaires ?).

-0,68 - 0,66 Ga : Glaciation Torridonienne / Tiesiao. Hécatombe animale.

-0,66 - 0,64 Ga : "Anomalie de Trezona" = Montée du carbone 12 indiquant une expansion de l'oxygène et des êtres vivants. (-0,67 - 0,65 Ga : Début de l'époque Éocambrienne / Vendienne.)

-0,63 - 0,62 Ga : Glaciation Nantuo / Varanger / Marinoenne d'Elatina (terre "boule de neige"?). Hécatombe d'animaux.

-0,62 Ga : Traces de vers en Caroline du nord ???

-0,62 - 0,60 Ga : "Anomalie de Maieberg" = Montée du carbone 12 indiquant une expansion de l'oxygène et des êtres vivants. Chrysophycées à Tindir (Canada).

-0,61 - 0,60 Ga : 1ères mousses et 1ers animaux cnidaires (médusoïdes) de Twitya au nord ouest Canada : Nimbias, cycloméduses et vendellas.

-0,60 - 0,58 Ga : Glaciation de Gaskiers / Egan / Luoquan. Hécatombe des acritarches.

-0,59 -0,57 Ga : Nouveaux acritarches à Pertatataka (Australie) et Khamaka (Yakoutie). Nombreuses espèces nouvelles.

-0,590 - 0,565 Ga : Spongiaires, vers, cnidaires et animaux bilatéraux Vernanimalculas de Doushantuo (Chine). Algues rouges ou lichens marins en Chine. 1ers vers sinosabelliditides à Liulaobei en Chine (-0,585 Ga).

-0,58 - 0,54 Ga : Montée du carbone 12 indiquant une expansion de l'oxygène et des êtres vivants

-0,57 Ga : Formation du supercontinent de Pannotia.

-0,565 Ga : 1ères traces de vers.

-0,565 - 0,560 Ga : Expansion des grands animaux pneumatiques vendobiontes d'Ediacaria-Avalon.

-0,560 - 0,550 Ga : Animaux vendobiontes / vendozoaires d'Ediacaria-White Sea. Mollusques kimberellos et dipleurozoaires yorgias de Zimnie Gorie (Russie). Expansion des algues calcaires. "Anomalie de Shuram" (-0,556 -0,551 Ga) = Maximum de concentration du carbone C12, et minima de C13.

-0,550 - 0,544 Ga : Animaux vendobiontes / vendozoaires d'Ediacaria-Nama. (0,548 -0,543 Ga : Maximum de diversité animale).

-0,544 Ga : Baisse du carbone 12 indiquant un recul des êtres vivants. Division du supercontinent de Pannotia.

-0,544 - 0,530 Ga : Début de l'époque Cambrienne. Montée du carbone 12 indiquant une expansion de l'oxygène et des êtres vivants (Animaux agnathes et à coquilles phosphatées). Début des vers phycodes pedum et de la "faune à petites coquilles" (SSF).

-0,541 Ga : Chute du niveau de silicium indiquant que les animaux utilisent désormais la silice pour se fabriquer des coquilles.

-0,530 - 0,527 Ga : Epoque Tommotienne, "explosion Cambrienne" de la vie sur toute la Terre (Archéocyates et faune à petites coquilles).

Pour le reste, tout le monde connait l'histoire ...


... Qui a dit "Non" !?
J'ai un peu corrigé l'orthographe. L'auteur a aussi des problèmes avec la physique. Des volcans oxydants (le contraire de "encore très réducteurs") ? Je demande à voir !



Ces glaciations se sont produites alors que la teneur atmosphérique en dioxyde de carbone étaient quinze à vingt fois l'actuelle.

L'étude de Pearson et Palmer par des coquilles de foraminifères et l'étude du bore dans leurs coquilles ne remonte pas plus vieux que 60 Ma.
Pearson, P. N. ; Palmer, M. R. - 2000.  Atmospheric carbon dioxide concentrations over the past 60 millions years. Nature,  406 : 695-699.
Et je n'ai pas la méthode de mesure au Précambrien.


Les faune d'Ediacara. Où ? Quand ?



On remarquera quelques divergences entre les datations absolues. L'essentiel est de conserver les datations relatives.

CiterLocalisation géographique et répartition stratigraphique de la faune d'Ediacara (en rouge).  
D'après Knoll et al 2006 ; Mathur et Srivastava 2004
e : fossiles d'embryon d'animaux à symétrie bilatérale, cn : fossiles de Cnidaires (Méduses),
"cap carbonate" : couche de calcaire déposée au dessus des sédiments (tillites) de la glaciation Marinoan,
(Localisation des sites à l'époque actuelle  et à l'Ediacarien).

     Lors du Protérozoïque entre -850 et -635 millions d'années, la Terre a connu une période de refroidissement intense. Les océans se sont recouverts de glaces jusqu'à l'équateur. Pendant les glaciations le delta 13C des sédiments diminue ce qui est l'indice d'un ralentissement de l'activité biologique.  A l'inverse, après les glaciations Marinoan et Gaskier, l'activité  reprenait comme l'attestent les valeurs positives du delta 13C. La photosynthèse était favorisée par le réchauffement climatique mais aussi par l'érosion qui suivait le dégel des continents, l'altération des roches continentales apportant un supplément de sels minéraux dans les océans. Ces périodes de réchauffement sont donc aussi des périodes de forte production d'oxygène.  Seule la couche d'eau prés de la surface contenait de l'oxygène, les zones profondes étaient réductrices. Les glaciations ont probablement provoqué un brassage des eaux océaniques profondes qui sont devenues progressivement moins réductrices.  La décomposition de la matière organique n'allait plus donner du NH4 mais du NO3-  élément minéral indispensable au développement des végétaux photosynthétiques.
C'est après cette période de conditions climatiques extrêmes que les métazoaires macroscopiques font leur apparition  dans les archives fossiles. Avant la glaciation Gaskier, les traces sont rares : fossiles de Cnidaires, d'Eponges et d'embryons d'animaux (à symétrie bilatérale?) et empreintes laissées à la surface des sédiments.  Entre 1 milliard d'années et 700 millions d'année, la présence d'animaux à symétrie bilatérale en forme de ver (Protoarenicola, Pararenicola, Sinosabellidites et Parmia) est controversée.

JacquesL

La variabilité du CO2 atmosphérique depuis le début du 19e siècle.

Citer
Citer> L'histoire médiatisée du CO2 avec l'effet de serre a fait peur,
> ... qui peut faire oublier que le CO2 est issu de la combustion .
C'est juste faux, et en grand.

180 Years accurate CO2 - Gas analysis of Air
by Chemical Methods (Short version)
Dipl. Biol. Ernst-Georg Beck, Merian-Schule Freiburg, 8/2006

Summary
Accurate chemical CO2 gas analyses of air over 180 years show a different trend compared
to the literature of IPCC climate change actually published. From 1829 the concentration
of carbon dioxide of air in the northern hemisphere fell down from a value of e.g. 400 ppm
up to 1900 to less than 300 ppm rising till 1942 to more than 400 ppm. After that maximum
it fell down to e.g. 350 ppm and rose again till today, 2006 to 380 ppm. Accurate
measurements had been done amongst others by de Saussure 1826, Pettenkofer/v.Gilm
1857, Schulze 1864/71, Farsky 1874, Uffelmann 1886, Letts und Blake 1897, Krogh and
Haldane 1904, Benedict 1912, Lundegardh 1920, van Slyke 1929, Dürst and Kreutz 1934
alternatively 1940, Misra 1942 or Scholander 1946 with measuring instruments through
which from 1857 (Pettenkofer) an accuracy of +/-0,0006 Vol% to under +/-0,0003 Vol%
=~3 ppm (Lundegardh 1926) was achieved. These pioneers of chemistry, biology, botany,
medicine and physiology constituted the modern knowledge of metabolism, nutrition
science, biochemistry and ecology. Modern climatology ignored their work till today even
though it is the basis of all textbooks of the mentioned faculties and was honoured with
several Nobel prizes. In total over 90 000 measurements within nearly every year since 180
year gave the following results:
1. There is no constant exponential rising CO2-concentration since preindustrial times but a
variing CO2-content of air following the climate. E.G. around 1940 there was a
maximum of CO2 of at least 420 ppm, before 1875 there was also a maximum.
2. Historical air analysis by chemical means do not prove a preindustrial CO2-
concentration of 285 ppm (IPCC),as modern climatology postulates. In contrast the
average in the 19th century in northern hemisphere is 321 ppm and in the 20th century 338
ppm.
3. Todays CO2 value of. 380 ppm, which is considered as threatening has been known
several times in the last 200 years, in the 20 th century around 1942 and before 1870 in
the 19th century. The maximum CO2-concentration in the 20th century roses to over 420
pmm in 1942.
4. Accurate measurements of CO2 air gas contents had been done from 1857 by chemical
methods with a systematical error of maximal 3%. These results were ignored
reconstructing the CO2 concentration of air in modern warm period.
5. Callendar and Keeling were the most important founders of the modern greenhouse
theory (IPCC) beside Arrhenius. Literature research confirmed that they ignored a big
part of available technical papars and selected only a few values to get a validation of
their hypothesis of fuel burning induced rise of CO2 in air.  Furthermore these authors
discussed and reproduced the few selected historic results by chemical methods in a
faulty way and propagated an unfounded view of the quality of these methods, without
having dealt with its chemical basis.
6. To reconstruct the modern CO2 concentration of air icecores from Antarctica had been
used. The presented reconstructions are obviously not accurate enough to show the
several variations of carbon dioxide in northern hemisphere.

Fin de citation.

JacquesL

#8
http://climat-sceptique.over-blog.com/article-7178161.html

CiterLe CO2 était encore en retard

Une recherche parue en 2007 montre que la hausse du CO2 a suivi (et non précédé) de 1000 ans le réchauffement des fonds marins lors de la sortie du dernier âge glaciaire, voici 19.000 ans. Le gaz carbonique n'est qu'une rétroaction positive parmi d'autres du forçage solaire et de ses effets sur l'océan, certainement pas le maître d'œuvre du climat terrestre.

Vous avez sans doute tous en mémoire un prix Nobel de la paix, Al Gore soi-même, qui, perché sur un élévateur, explique aux foules médusées que le taux de CO2 atmosphérique dirige les températures terrestres à toutes les époques du Quaternaire, notamment les interglaciaires comme le nôtre. Eh bien, il vaut mieux effacer cette image de vos neurones, ou alors la conserver seulement dans le registre qui est le sien, celui des films comiques.

Revenons de la fiction à la réalité avec un papier fort intéressant de Lowell Stott et al. paru en 2007 dans la revue Science. Les auteurs ont analysé les isotopes d18O et Mg/Ca de la faune benthique (en fond) et planctonique (en surface) du forage du Bassin de Morotai, dans le Pacifique tropical (6°N, 126°E). Situé en plein dans la « piscine chaude » (warm pool), sur une profondeur de 2114 mètres, ce sédiment permet une datation assez précise au C14 des dépôts fauniques, qui se sont accumulés à raison de 50 à 80 cm/ka lors de la transition vers notre actuelle époque chaude. L'équipe de L. Stott a ensuite comparé les données avec d'autres datations et proxies, notamment les évolutions du CO2 atmosphérique piégé dans les glaces. Ce schéma de synthèse (ci-dessous) résume leur analyse de la co-évolution de ces différents facteurs depuis le dernier maximum glaciaire, voici 20.000 ans.



Leur conclusion : « Les températures de l'océan profond ont augmenté d'environ 2°C entre 19.000 et 17.000 ans BP (before present), précédant d'environ 1000 ans la hausse du CO2 atmosphérique et le réchauffement de surface de l'océan tropical ». En clair, la hausse du CO2 n'a été que la rétroaction parmi d'autres d'un forçage assez puissant pour chauffer les fonds marins. Quel est ce forçage ? Le soleil, bien sûr, dont on sait que les cycles exercent une influence de premier ordre sur le climat, à l'échelle climatique (10 à 1000 ans), astronomique (10.000 à 100.000 ans) et géologique. Pour les chercheurs, le réchauffement ayant conduit au Holocène a commencé en Antarctique, lors du printemps austral, du fait des variations régionales d'insolation et du retrait conséquent des glaces. Ce réchauffement local aurait induit une augmentation de la circulation d'Ekman dans l'océan austral. La libération ultérieure du CO2 serait notamment liée dans ce cas de figure à une sur-ventilation des fonds marins associée à une baisse de la stratification des eaux.

Ce décalage entre les hausses de température et les hausses de CO2 atmosphérique se retrouve lors de tous les interglaciaires du Quaternaire, avec habituellement six à huit siècles de « retard » pour le diabolique gaz carbonique. Cela n'empêche pas les tenants du carbocentrisme de confondre cause et corrélation, d'incriminer le seul dioxyde de carbone dans la vulgate alarmiste à usage des masses... et d'obtenir un Oscar en même temps qu'un Nobel.

Référence :
Stott L., A. Timmermann, R. Thunell (2007), Southern Hemisphere and deep-sea warming led deglacial atmospheric CO2 rise and Tropical warming, Science, DOI: 10.1126/science.1143791

Vous en connaissez beaucoup, vous, des "causes" qui sont en déphasage retard de 800 ans sur leurs "effets" ?

On leur refile n'importe quoi, au grand public...